Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :
Jacques Chirac devait intervenir sur l’Irak lundi 10 mars sur TF1 et France2, après les journaux de 20 heures, à la veille de ce que l’Elysée appelle "la semaine cruciale". Pour empêcher les Etats-Unis de réunir les neuf voix qui leur donneraient l’aval des Nations unies (ONU), avant de lancer la guerre contre l’Irak, M. Chirac a téléphoné à de "nombreux interlocuteurs", parmi lesquels le président russe Vladimir Poutine. L’objectif était de "mesurer l’équilibre au sein du conseil de sécurité. Dimanche soir, et même lundi matin, cet équilibre n’était pas modifié", " déclarait-on, lundi 10 mars au matin, à l’Elysée. Mardi matin au plus tard, M. Chirac aura décidé s’il se rend au Conseil de sécurité pour voter.
Dans ce contexte, la déclaration du secrétaire d’Etat américain, Colin Powell, dimanche 9 mars, selon laquelle un veto de la France au Conseil de sécurité de l’ONU aurait "des conséquences graves sur les relations bilatérales" a produit peu d’effet à l’Elysée. "On ne peut pas appeler cela des menaces. Il s’agit de présenter ses arguments avec peut-être un peu trop d’ardeur", tempèrent les proches du président, qui ajoutent : "Il a dit que nous étions un pays ami, et cela aussi a son importance."
La droite divisée.
Au sein de la majorité, la menace agitée par M. Powell donne lieu à des analyses très contrastées. "Propos déplacés", tranche le député (UMP) du Vaucluse Thierry Mariani, l’une des personnalités de droite hostiles à une guerre, qui dénonce "une entreprise de culpabilisation extraordinaire". "Ce sont des enfantillages", lui fait écho le député des Yvelines Jacques Myard, estimant que, "de toute façon, la position française est comprise dans le monde". "Nous avons en face de nous une administration américaine assez brutale", relève François Baroin, porte-parole de l’UMP, qui interroge : "Est-ce qu’eux-mêmes n’ont pas l’intention de créer une fracture ?"
"On est parti pour une collision majeure entre alliés majeurs", juge le député (UMP) de Paris Pierre Lellouche, l’un des représentants des élus réputés atlantistes. "Si la stratégie de la France l’emporte, vous imaginez les conséquences sur l’équilibre mondial", lance ce dernier, aux yeux de qui "le message envoyé est celui de démocraties déchirées, ce qui signifie que les gens qui construisent des armes de destruction massive et sont prêts à les utiliser contre nous peuvent dormir tranquilles".
"Pour les Etats-Unis, la position de l’ONU en tant qu’entité est secondaire. On se dirige vers une marginalisation de la communauté internationale", redoute le député (UMP) de l’Oise Axel Poniatowski. Le député européen UDF Jean-Louis Bourlanges est catégorique : "Les principaux instruments d’une gestion multilatérale et juridiquement organisée du monde, l’ONU, l’OTAN, l’UE, sortiront de l’épreuve humiliés, ignorés, divisés", assure-t-il dans une tribune publiée par Libération lundi 10 mars. "Ce qui importe, c’est de ne pas envenimer les choses et de se situer dans l’après guerre car la France aura un rôle important à y jouer", indique Guy Teissier, président de la commission de la défense à l’Assemblée.
La gauche invite M. Chirac à "tenir".
Au PS, favorable à l’usage du veto, les déclarations de M. Powell sont perçues comme "une menace quand on n’arrive pas à convaincre". Pour François Hollande, "la position de l’administration Bush confirme que la démarche américaine est fondée sur la pression, la menace et le chantage". "Face à un Etat qui menace et éventuellement sanctionne en fonction de ses intérêts politiques, il faut mettre son veto", ajoute le premier secrétaire du PS. "C’est un coup de canif dans l’amitié franco-américaine tout à fait regrettable", estime Pierre Moscovici. "Cela traduit le désarroi et la nervosité des Etats-Unis face à une attitude française robuste car elle repose sur des principes. Il faut tenir bon", souligne l’ancien ministre des affaires européennes.
Les propos de M. Powell sont jugés "inacceptables" par Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF. "C’est une forme de chantage. C’est dans la logique actuelle de l’administration américaine : on impose son opinion, son ordre à toute la planète. Il faudrait que celle-ci admette qu’elle ne dirige pas le mond." "M. Powell se conduit comme un truand. Ses propos auront l’effet inverse à celui recherché sur l’opinion publique française", estime Alain Krivine, porte-parole de la LCR, "à fond"pour l’utilisation du veto.
Service France
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=130442&cat_id=3
10 mars, 14h57
La Russie opposera son veto à une nouvelle résolution sur l’Irak (Ivanov)
La Russie opposera son veto au Conseil de sécurité de l’Onu à une nouvelle résolution autorisant le recours à la force contre l’Irak, a annoncé lundi le ministre des Affaires étrangères Igor Ivanov.
"Lors de la dernière séance du Conseil de sécurité, nous n’avons entendu aucun argument sérieux qui plaide en faveur d’un recours à la force", a déclaré M. Ivanov aux agences russes avant son départ pour Téhéran.
"Pour le moment, aucune nouvelle résolution n’est nécessaire et c’est pourquoi la Russie déclare ouvertement que si le nouveau projet de résolution, qui contient un ultimatum irréaliste, est soumis au vote du Conseil de sécurité, elle votera contre cette résolution", a-t-il ajouté.
C’est la première référence directe à un veto faite par le chef de la diplomatie russe, qui avait affirmé auparavant qu’il "bloquerait" le texte.
La Russie est l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu et dispose à ce titre d’un droit de veto.
Washington, Londres et Madrid souhaitent que l’instance suprême des Nations unies se réunisse mardi et comptent y mettre aux voix un projet de résolution adressant à l’Irak un ultimatum fixé au 17 mars pour un désarmement complet.
La France et la Chine, qui disposent d’un droit de veto au Conseil de Sécurité de l’Onu, ainsi que l’Allemagne, sont également opposées au projet amendé de résolution anglo-américaine qui ouvre la voie à un recours à la force.
M. Poutine et son homologue français Jacques Chirac s’étaient déclarés dimanche convaincus qu’une majorité des quinze membres du Conseil de sécurité s’opposeraient à ce projet de résolution autorisant un recours à la force.
Le magazine américain Time, qui cite un responsable non-identifié de la Maison Blanche, a cependant affirmé dimanche que M. Poutine avait assuré à son homologue américain George W. Bush que Moscou n’utiliserait pas son droit de veto pour bloquer ce projet de résolution au Conseil de sécurité.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=130440&cat_id=3
10 mars, 14h48
Echec de la France à convaincre Luanda que la guerre contre l’Irak est évitable
par Stéphane BARBIER et Manuel MUANZA
Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, a échoué lundi lors d’une visite-éclair à Luanda à convaincre l’Angola qu’un conflit pouvait être épargné à l’Irak, son homologue angolais estimant qu’une guerre est désormais "inévitable" dans ce pays.
Luanda n’a cependant pas indiqué quelle sera son attitude lors du vote d’une résolution américano-britannique au Conseil de sécurité de l’Onu, mardi ou mercredi, donnant à l’Irak jusqu’au 17 mars pour désarmer.
Washington, Londres et Madrid prônent le lancement d’un conflit armé contre l’Irak tandis que Paris, Moscou, Berlin et Pékin préconisent un désarmement par des moyens pacifiques, déjà engagé par des inspecteurs de l’ONU.
Mais, "la guerre est inévitable", a déclaré à la presse le ministre angolais des Relations extérieures, Joao Bernardo de Miranda, en contradiction avec les propos de M. de Villepin, présent à ses côtés, qui a estimé que "la guerre est toujours évitable". Tous deux s’exprimaient à l’issue d’un entretien de 45 minutes avec le président angolais José Eduardo dos Santos.
"Nous trouvons qu’il serait paradoxal et contradictoire, alors même que nous faisons des progrès dans la voie du désamement par l’Irak de recourir à la force", a estimé M. de Villepin, ajoutant : "d’autant que chacun le sait, le recours militaire pourrait se révéler beaucoup plus long".
"On peut gagner la guerre, un pays peut peut-être gagner la guerre, mais construire la paix cela sera beaucoup plus long. Nous pensons qu’il faut éviter cet affrontement, ce choc qui pourrait laisser des traces extrêmement profondes dans cette région qui n’a pas besoin d’une nouvelle guerre", a-t-il rappelé.
Il a estimé que l’Angola et la France, en "très étroite concertation" sur le dossier irakien "depuis de longs mois", partagent "le même souci de placer les Nations Unies au coeur de toute solution" en Irak.
"Mais, il ne m’appartient pas bien sûr de parler au nom de l’Angola et cette concertation s’établit dans le plus grand respect et dans la parfaite indépendance de la position de l’Angola", a-t-il dit.
Le chef de l’Etat angolais "a transmis (à M. de Villepin) l’idée que la guerre est inévitable", a déclaré M. de Miranda. "Tous le monde suit les évènements et sait que le droit de veto sera utilisé, mais cela n’exclut pas la guerre", a-t-il ajouté. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont fait part à plusieurs reprises de leur volonté de lancer une guerre contre l’Irak sans l’aval de l’ONU.
"La position de l’Angola ne consiste pas à soutenir la France ou les Etats-Unis. En ce moment nous devons évaluer les conséquences de la guerre et aider à la reconstruction de l’Irak", a-t-il dit, estimant qu’il faut que "la communauté internationale s’organise pour voir ce que l’on peut faire après la guerre".
L’Angola, pays sorti en avril 2002 d’une guerre civile de 27 ans, semblait jusqu’alors vouloir éviter l’épreuve d’un conflit à l’Irak et encourager un désarmement pacifique de ce pays, accusé par Washington de détenir des armes de destruction massive.
Mais le gouvernement du président dos Santos affirme qu’il a besoin d’un aide internationale conséquente pour reconstruire le pays et, depuis la fin de la guerre, appelle à une conférence des bailleurs de fonds qui se fait attendre. Un éventuel soutien à la position américaine sur l’Irak, pourrait accélérer les choses, indique-t-on de source diplomatique.
Après environ quatre heures passées à Luanda, M. de Villepin est parti pour le Cameroun, puis la Guinée.
L’Angola, le Cameroun et la Guinée sont les trois pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l’Onu et sont très courtisés par les membres permanents, opposants et partisans d’une guerre contre l’Irak.
Al-qaida (yémen) de notre envoyé spécial
C’est une étrange histoire d’amour que racontent les habitants d’Al-Qaida. Elle met en scène un "puissant cheikh saoudien" et une jeune et jolie fille du Yémen. Quoique son propre père ait vu le jour dans ce rude pays, le cheikh, né et élevé à Riyad, en Arabie saoudite, n’avait jamais, de mémoire locale, posé le pied sur la terre de ses ancêtres. Il ne connaissait pas la fille. Un jour de 1998, semble-t-il, il la fit venir dans les montagnes de son nouveau royaume, une contrée lointaine nommée Afghanistan. Il la para de cadeaux somptueux, conclut un marché avec le père de la belle, et l’épousa. Ainsi la troisième fille d’Ahmed Abdoul Fattah Assada devint-elle, à 18 ans, la troisième - ou peut-être la quatrième - épouse d’un Oussama Ben Laden alors âgé de 41 ans.
Pourquoi elle ? "C’est un de ses lieutenants, marié à une sœur de la petite, qui lui parla d’elle", croit savoir un journaliste de Sanaa.
Oussama l’a-t-il choisie, elle, parce qu’elle venait d’Al-Qaida, qu’il y voyait un signe ? Voulait-il s’allier à une Yéménite pour retrouver ses racines ? Mystère. On se souvient juste qu’à cette époque apparurent les seules photos du chef d’Al-Qaida en tenue yéménite traditionnelle.
Mais quid de la dernière épouse ? Selon certaines sources, la jeune femme est rentrée au Yémen trois mois après le 11 septembre 2001, "avec une quarantaine d’autres épouses et enfants yéménites de combattants d’Al-Qaida". On nie, en haut lieu, que le maréchal-président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, envoya un avion au Pakistan pour le rapatriement. La rumeur affirme, à présent, que la dernière Mme Ben Laden coule des jours paisibles en résidence "protégée" et inaccessible aux importuns. Une seule chose est sûre : ancien élu islamiste, le père fut arrêté et est aujourd’hui introuvable. Mais c’est bien le cadet des soucis d’Al-Qaida.
C’est l’histoire d’une vallée bien ordinaire, adossée à de hautes montagnes et qui se retrouve, huit siècles après sa naissance, à partager le nom honni d’une organisation terroriste internationale. Vieille cité marchande sur la route des caravanes qui remontaient jadis du port d’Aden jusqu’à La Mecque, Al-Qaida n’est qu’une agglomération sans charme de 100 000 habitants écrasée de soleil.
Hors les égouts crevés qui empestent ses venelles encombrées, la cité "n’a pas de problèmes majeurs", déclare le jovial Abdoulatif Al-Badani, apothicaire local. Le gros pépin, vraiment, c’est cette embarrassante homonymie. "Pour voyager en paix, explique notre homme, j’ai demandé - et je ne suis pas le seul - à faire changer le lieu de naissance sur mes papiers. Mais rien à faire. Alors, je reste ici."
Prudence. La presse locale a évoqué les ennuis subis par des expatriés du Golfe quand ils demandèrent à la poste une communication avec... Al-Qaida... "Vous souriez, nous dira Ali Abdoul Jabéri, un étudiant, mais c’est dur vous savez. D’autant plus qu’ici, à Al-Qaida, je vous le garantis, on n’aime pas beaucoup Ben Laden."
Patrice Claude
IV Tunisie :
-Il n’y a pas que la chaîne tunisienne, me dit le gardien d’un air entendu.
-Comment ? J’ai vu dès le premier jour que le bouton de changement de chaîne est enlevé.
-Oui mais il y a le truc du bâton d’allumette. C’est si simple. Oh vous les intellectuels !
Je tends l’oreille brusquement intéressée.
-Tu vois, il suffit de mettre le bâton dans le petit trou et de tourner doucement. Mon premier rayon de lumière : la complicité des humains contre leur propre inhumanité et ce, par delà la distribution des rôles dans la tragi-comédie de l’existence.
On m’a souvent parlé de ces comportements ’’paradoxaux’’ y compris dans les salles de torture. Génial comme disent mes filles. اa marche. Enfin pas souvent. Je me souviens d’avoir suivi un soir toute une émission de Pivot sur Voltaire, debout, avec mon bâton d’allumette enfoncé dans le trou de la machine, pour maintenir un semblant d’image.
Jamais ’’Apostrophes ’’ n’a eu un téléspectateur plus méritant.
L’un des secrets de la résistance de notre humanité tiendrait-elle aussi à notre capacité à nous créer des plaisirs humbles et des joies secrètes même dans la pire situation ?
Moncef Marzouki
- Deuxième texte :
Il est rare que des tunisiens honorent des compatriotes. Même au sein de la mouvance des droits de l’homme, la rivalité peut -être sans merci Nous voulions par ce prix, adoucir les mœurs rudes du mouvement démocratique, et rompre avec une tradition bien établie que seuls des associations de la société civile internationale, étaient capables de reconnaître les hommes et les femmes de qualité dans notre pays.
Nous n’avions pas d’argent pour doter ce prix et la médaille était de bric et de broc. Mais qu’importe pour nous c’était Le prix. Je faisais chaque 10 décembre au soir un discours enflammé et notre doyen remettait en grand cérémonial un parchemin en papier ordinaire et une médaille sortie de la débrouillardise de Sihem Ben Sedrine. A cette occasion La maison de maître Chakroun se transformait en maison de la liberté.
Mais ce 10 décembre 2000, mon problème est d’y arriver. Impossible de semer mes éternels anges gardiens. Je hèle un taxi. C’est un cortège qui se forme derrière moi. Je saute du taxi. La meute sort de partout. C’est hallucinant. Ils me serrent de façon provocante. Je n’ai jamais vu rien de pareil dans ma longue carrière de gibier de la police. J’ai en permanence l’image de la chasse à courre. Je veux fatiguer ces fonctionnaires, mais en vain. Dans les ruelles où je m’engage pour me débarrasser des voitures, ils lâchent sur moi les motos.
Je décide de ne pas aller chez le doyen, craignant d’être celui qui conduira la meute à la maison supposée non brûlée. En fait, ils savaient tout et la maison était bouclée depuis belle lurette. Tous nos invités avaient été refoulés, certains molestés. La police les pourchassera jusque dans les cafés pour les empêcher d’être ensemble. Il y a de plus en plus de flics. Il en sort de partout. Bientôt je marche sur le trottoir avec une moto, roulant à mon pas, quasiment collée à moi et. Les rares piétons, sautent sur la chaussée inquiets de ce manège inhabituel. Soudain je me rappelle le prix ! Il faut qu’il soit décerné ce soir. La commission l’avait attribué cette année à la ligue. Essoufflé, je rentre dans le premier taxiphone ouvert et j’appelle son président Mokhtar Trifi. Il me confirme que les armées policières sont à pied d’œuvre dans tout le pays. Les barrages, interceptent sur la route de Bizerte, les amis venant pour la cérémonie.
Bon lui dis -je, oublions tout cela. Je prends ma voix la plus solennelle en surveillant l’entrée menaçante des policiers et le visage effrayé du propriétaire :
’’Au nom du CNLT, je suis heureux de remettre le prix Hachemi Ayari de cette année 2000, à la Ligue tunisienne des droits de l’homme pour sa détermination à sauvegarder son indépendance et à lutter pour les libertés en Tunisie. Ouf, c’est fait. Je sens Trifi aussi ému que moi à l’autre bout du fil.
-Je suis très honoré par ce prix. Nous allons continuer quoi qu’ils fassent.