Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net Ben Ali Traître http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1753 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1753 2005-04-13T14:48:56Z text/html fr Malek Limam Dictature résistance Palestine Vous avez trahi la Tunisie et les tunisiens, vous voulez avec l'invitation de votre (Maître) Sharon le gonflé, faire detester le peuple Tunisien qui est à 99% anti (ce gros Sharon) l'assassin, au reste des pays frères et africains, tout cela pour que Bush vous fasse ouvrir encore une fois les coffres de la banque mondiale pour que votre famille et celle des Trabelsistes et celles des RCDistes s'enrichissent encore plus sur le compte du peuple, que la pauvreté, le chômage, la répression... (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot79" rel="tag">Dictature</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot128" rel="tag">résistance</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot131" rel="tag">Palestine</a> <div class='rss_texte'><p>Vous avez trahi la Tunisie et les tunisiens, vous voulez avec l'invitation de votre (<strong>Maître</strong>) Sharon le gonflé, faire detester le peuple Tunisien qui est à 99% anti (ce gros Sharon) l'assassin, au reste des pays frères et africains, tout cela pour que Bush vous fasse ouvrir encore une fois les coffres de la banque mondiale pour que votre famille et celle des Trabelsistes et celles des RCDistes s'enrichissent encore plus sur le compte du peuple, que la pauvreté, le chômage, la répression... étouffent.</p> <p>Peu importe M. ben ali, nous allons protester, en Tunisie ou partout dans le monde.</p> <p>La patience est la meilleure arme que Dieu nous a offert pour résister et vaincre, peu importe le temps que cela va durer, mais la vérité et les faits sont là...</p> <p>Vous serez traduit devant la justice M. Ben ali, ainsi que vos semblables, vos tortionaires et la majorite de vos RCDistes, je vous le promet aux nom de toutes les ONG's du monde entier.</p> <p>Votre immunité Juridique ne vous servira à rien ce jour-là.</p> <p>Demissioner c'est mieux pour vous car cela sera pris en considération devant le Tribunal international.</p> <p>Vous êtes fini M. Ben ali</p></div> A ben Ali https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1606 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1606 2005-01-19T20:44:21Z text/html fr Malek Limam témoignage Ben Ali, ZABA Islam Encore un jeune mort innocent, personne ne peut actuellement vous punir ? mais vous avez oublié celui qui vous a créé, ALLAH le tout puissant. Pensez-y le jour ou ils vous jetteront dans votre tombeau, ce qui se passera ? Et bien vous verrez bien, personne ne vous sauvera, ni vos avocats, ni vos milliards, ni l'oncle sam, ni vos enfants, ni votre femme... personne. Le jour où vous entendrez claquer leurs chaussures, et te diront qui est ce prophete envoyé par Dieu... ? J'espere que vous saurez (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique44" rel="directory">Opinions</a> / <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot92" rel="tag">témoignage</a>, <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot121" rel="tag">Ben Ali, ZABA</a>, <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot126" rel="tag">Islam</a> <div class='rss_texte'><p>Encore un jeune mort innocent, personne ne peut actuellement vous punir ? mais vous avez oublié celui qui vous a créé, ALLAH le tout puissant. Pensez-y le jour ou ils vous jetteront dans votre tombeau, ce qui se passera ?</p> <p>Et bien vous verrez bien, personne ne vous sauvera, ni vos avocats, ni vos milliards, ni l'oncle sam, ni vos enfants, ni votre femme... personne. Le jour où vous entendrez claquer leurs chaussures, et te diront qui est ce prophete envoyé par Dieu... ?</p> <p>J'espere que vous saurez répondre en ce moment là, et vous verrez exactement votre destin ( Le feu ou le Paradis ) Dieu seul sait où vous serez. Cette vie est seulement de l'amusement, du divertissement... Mais la meilleure vie eternelle est celle d'après. Là où il n'y aura plus de morts... plusieurs êtres humains ne croient pas à la vie d'après et le jour de la ressurection, parcequ'ils préfèrent et aiment cette maudite vie du plus fort, et surtout ils adorent l'argent, les femmes, le luxe...</p> <p>Alors, Monsieur Ben Ali reagissez vite et corrigez tout le mal que vous avez fait et que vous êtes entrain de faire, priez Dieu jour et nuit et demandez Pardon de la noirceur de votre coeur et du cinéma et des mensonges que vous êtes en train de réaliser devant la chaîne 7, libérez les innocents, aidez les pauvres et sans abri, libérez les musulmans et ceux qui prient chez eux par peur de votre répression, vous et vos flics vous avez fait déserter les mosquées. Laissez les musulmans construire des mosquées avec un argent propre, personne ne priera dans des mosquees construites par l'argent sale. Est-ce que vous etes sûr de vivre jusqu'à demain ? ? ? comment sont vos rêves ? certainement que des cauchemares ! ! !</p> <p>Vous n'avez pas encore compris que la fin aproche, elle arrive subitement sans que quelqu'un s'en rende compte, le petit exemple est là, concret (L'ASIE) plus de 160.000 morts. La suite vous la savez.</p> <p>Je vous écris au nom de Dieu le tout puissant le miséricordieux, car c'est l'unique façon de rappeler et peut-être ce rappel servira à quelque chose, car c'est mon devoir de musulman de vous faire rappeler, "Crains Dieu Monsieur Ben Ali, Crains Dieu car l'heure aura bientot sonné". Dieu le plus grand juge nous jugera et à ce moment là, vous lui direz Oh Dieu renvoyez moi à la vie, je vous promets que je ferais du bien à mon peuple... mais hélas ce sera trop tard.</p> <p>ALLAH YEHDIK YA IBN ADAM YA BEN ALI</p></div> Ces élections présidentielles, c'est du cinema. http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1434 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article1434 2004-10-13T14:06:56Z text/html fr Malek Limam Elections 2004 boycott Ben Ali, ZABA Le monde est au courant de la situation politique étouffante en Tunisie, Le clan Benaliste a pris toutes ses précautions pour que ZABA soit réélu. Hélas, la dictature régnera encore en Tunisie, Zaba gagnera à 99,99% des suffrages avec des voix inexistantes comme ceux des morts, des handicapés mentaux, les agriculteurs analphabètes qui sont obligés de donner leurs voix sinon, ils seront considérés comme des traîtres, et alors le (Mr.OMDA) confisquera leurs terres et les (HARAS) nos gendarmes les (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot56" rel="tag">Elections 2004</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot98" rel="tag">boycott</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot121" rel="tag">Ben Ali, ZABA</a> <div class='rss_texte'><p>Le monde est au courant de la situation politique étouffante en Tunisie, Le clan Benaliste a pris toutes ses précautions pour que ZABA soit réélu. <br> Hélas, la dictature régnera encore en Tunisie, Zaba gagnera à 99,99% des suffrages avec des voix inexistantes comme ceux des morts, des handicapés mentaux, les agriculteurs analphabètes qui sont obligés de donner leurs voix sinon, ils seront considérés comme des traîtres, et alors le (Mr.OMDA) confisquera leurs terres et les (HARAS) nos gendarmes les tortureront et les Juges ripoux RCDistes les condamneront, à combien d'années svp... ? <br> Ca dépend de... ??</p> <p>ainsi naturellement, d'autres citoyens qui n'ont jamais été convaincus de cette politique de colonisation anarchique qui a démarré avec le royaume de Tunisie par le BEY, puis le roi Bourguiba (Président à vie), mais attention le pire encore c'est le Royaume benalo-Trabelsiste qui avait depuis 17 ans instauré une dictature policière raffinée, masquée, mafieuse, qui est identique et pire que la ex-République Démocratique Allemande (ex.DDR ou RDA). <br></p> <p>Zaba est totalement sous le commandement et le haut patronnage de l'oncle SAM et notre ami Chirac qui disait ( tu bouffes, tu t'habilles et tu fermes ta gueule) et d'autres pays à l'ombre qui le soutiennent à cause bien entendu de leurs intérêts.</p> <p>Ces Tunisiens nombreux à peu près (30%) n'avaient jamais voté auparavant pour qui que ce soit, comme ma modeste personne. <br></p> <p>Alors cher compatriotes... ! comment peut obtenir, notre ZABA 99,99 % des suffrages. Les soi-disant 99%... sont seulement les voix des RCDistes tunisiens inscrits et munis de la carte de membre RCDiste, c'est seulement eux qui sont compter parmi une population de 10.000.000 d'habitants.</p> <p>Par contre, tout tunisien qui n'est pas du Parti Communiste Destourien ou RCDistes, c'est la même chose, n'est pas considéré comme benaliste.</p> <p>Les autres candidats sont utilisés à titre publicitaire, pour que les occidentaux disent : ooohhh...La Tunisie, ooohhhlala ... elle est vraiment démo-cra-tique. C'est super, notre ami ben ali est réélu, vive nos intérêts et à bas l'opinion public tunisienne, la liberté de la presse et d'opinion et les ONG...</p> <p>L'oncle SAM encourage Zaba avec des sommes d'argents énormes et de l'arsenal policier et militaire pour l'utiliser contre son propre peuple, et pas mal d'autres pays... pour qu'il ferme sa gueule, ses yeux, et terrorise et réprime son peuple et vendre l'honneur de la Tunisie à bas prix, le pire encore c'est surtout le conflit israelo-Palestinien et celui de l'Iraq c'est la aussi que zaba doit vraiment être sourd et aveugle. <br> Le monde arabe n'a plus d'honneur à cause des exemples comme Zaba... Un jour, Le peuple Tunisiens aura seul son mot à dire, et donnera l'exemple a beaucoup d'autres pays frères et arabes pour qu'ils se débarrassent une fois pour toutes des mauvaises graines qui cherchent que le pouvoir et la richesse par n'importe quel prix, qui abusent de la pureté et la confiance d'un peuple qui cherche la liberté proprement dit.</p> <p>Le mal sera vaincu , mais à quel prix...peu importe combien de temps cela va durer. Le boycott des élections 2004 devra scandaliser tous les médias du monde entier avec des faits, preuves pour que justice soit faite pour ce qui est la vrai personnalité de notre fameux Zaba qui avait dit en 1987 : <br> Il n'y aura plus de présidence à vie, je suis pour la démocratie et la Liberté, le multipartisme, ONG...etc…</p> <p>Bla...Bla...Bla... <br> Et alors : A qui devrons nous faire confiance..... ? C'est là ma question ?</p></div> Lettre à Salah Karker http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article860 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article860 2003-12-03T20:22:39Z text/html fr Malek Limam Monsieur Karker, Mon nom est Malek Limam, Je suis un ex-militant du PCOT, et membre actif d'Amnesty international Allemagne. Je vous informe que m'avez gravement accuser, insulter et attaquer dans votre article, vous m'avez jeter dans la même poubelle que les autres soit-disants (defenseurs des droits de l'homme) ... sur lesquels vous avez insité dans votre article. Question Monsieur Karker, Est- ce que vous me connaissez ? est-ce que vous avez assister a ma soufrance et la torture que (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique44" rel="directory">Opinions</a> <div class='rss_texte'><p>Monsieur Karker,</p> <p>Mon nom est Malek Limam, Je suis un ex-militant du PCOT, et membre actif d'Amnesty international Allemagne. Je vous informe que m'avez gravement accuser, insulter et attaquer dans votre <a href="http://www.reveiltunisien.org/ecrire/articles.php3?id_article=861/" class='spip_out'>article</a>, vous m'avez jeter dans la même poubelle que les autres soit-disants (defenseurs des droits de l'homme) ... sur lesquels vous avez insité dans votre article.</p> <p>Question Monsieur Karker,</p> <p>Est- ce que vous me connaissez ?</p> <p>est-ce que vous avez assister a ma soufrance et la torture que j'avais subi en Tunisie ???</p> <p>pourquoi mettez-vous tout le monde dans le meme sac ?</p> <p>Vous devez bien vous informez encore plus à mon sujet chez mon cousin Abdennasser Naiet Limam a l'AVTT - Geneve ?</p> <p>Nos familles sont harcelées par la Police politique en Tunisie, alors vous Mr. Karker que j'avais toujours prouver de la sympathie et de la solidarité envers votre personne.</p> <p>vous osez sans réfléchir, spontanément attaquer des gens pour lesquels, vous n'etes même pas sur qu'ils encaissent (des pots de vins) et soit disant comme vous l'aviez ecrit et surtout s'attaquer à ma personne que vous n'avez aucune idee qui suis-je ?</p> <p>Vous avez tord de mettre tout les militants du PCOT dans le meme sac.</p> <p>Si vous avez un probleme personel avec Hamma Hammami, alors c'est lui que vous devez critiquez ou ...accuser et insulter mais pas nous tous Monsieur ...</p> <p>De toute facons je vous remercie... Merci bien Monsieur Karker.</p> <p>NB : Veuillez svp, lire mon histoire que j'avais deja publier sur Reveiltunisien.org, <a href="http://www.reveiltunisien.org/ecrire/articles.php3?id_article=559/" class='spip_out'>"Chronique d'un prisonnier chanceux en 3 parties"</a> .</p> <p>Allah yissamhak ya si Salah Karker</p></div> La Grèce fête le 30ème anniversaire de la chute de la dictature http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article831 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article831 2003-11-19T19:20:17Z text/html fr Malek Limam Le 17 novembre 1972, les étudiants de Polytechnique se soulèvent contre la junte militaire au pouvoir en Grèce. Il y a 30 ans, la Grèce vivait la "dictature". Son cas était semblable à celui de notre Tunisie, assassinats, chicanes, arrestations des opposants, tortures, boycott des journaux, interdiction absolue des manifestations étudiantes et d'opposition. Le peuple grec n'avait jamais perdu courage et confiance ni en son peuple et sa dignité et ni dans l'oppostion et ni dans les (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_chapo'><p>Le 17 novembre 1972, les étudiants de Polytechnique se soulèvent contre la junte militaire au pouvoir en Grèce.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Il y a 30 ans, la Grèce vivait la "dictature". <br> Son cas était semblable à celui de notre Tunisie, assassinats, chicanes, arrestations des opposants, tortures, boycott des journaux, interdiction absolue des manifestations étudiantes et d'opposition.<br> Le peuple grec n'avait jamais perdu courage et confiance ni en son peuple et sa dignité et ni dans l'oppostion et ni dans les journalistes...</p> <p>Bref, beaucoups de grecs, que ce soit des étudiants, des opposants, des journalistes ou de simples citoyens, avaient payé de leurs vies, mais enfin c'est la fête, ils jouissent aujourdhui et depuis 30 années de la Liberté, la démocratie, la Liberté de parole. Un peuple, après une longue lutte sans merci, a fait chuter la dictature, ils ont realisé leur rêve et le rêve de chaque citoyen de vivre en paix, dans la dignité, la liberté et la prosperité.</p> <p>Nous peuple Tunisien, nous devons prendre la Grèce comme exemple concret et suivre la même démarche avec plus de solidité, plus de compétitivité, et naturellement sans primitivité et agressivité qui seront jugées par le monde entier comme acte terroristes.</p> <p>La meilleure arme est la patience, l'intelligence et le savoir se comporter vis à vis d'une république dictatoriale, corrompue et prête à vendre sa propre famille pour rester au pouvoir.</p> <p>Le 20 Mars est pour bientôt, il y a mille solutions pour protester contre la reélection de notre Dictateur malade ZABA et son Parti ripoux et mafieux, ces animaux de RCD-istes, sans principes, sans but, et sans patriotisme.</p> <p>Une amnistie générale suivie d'une grève générale de protestation contre le royaume bénaliste et trabelsiste sera par exemple un pas vers l'avant, une grève de la faim de solidarité avec l'avocate et militante Radhia Nasraoui.<br> Le monde n'est pas sourd, le monde n'est pas aveugle, l'opinion publique mondiale sait et saura exactement, encore plus, ce qui se passe en Tunisie.</p> <p>La ministère des affaires étrangeres allemand, Amnesty international, Attac Allemagne et d'autre ONG's ont disqualifié la Tunisie, ils l'ont mise dans leurs listes noires.</p> <p>Il faut reagir.</p> <p>Bonne chance</p> <p>Malek Limam <br> ex-prisonnier politique et Militant PCOT</p></div> Chronique d'un prisonnier Chanceux (FIN) https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article605 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article605 2003-05-28T16:34:25Z text/html fr Malek Limam Au quatrième jour d'isolement dans un cachot d'un mètre carré à Mornag, le matin tôt le gardien m'a fait sortir pour me laver le sang qui avait séché et collé partout sur ma peau ; je ne pouvais ni me lever ni marcher à cause des plaies ouvertes et des douleurs ; je n'avais aucune énergie, je tremblais de froid et de faim ; une visite médicale et des soins auraient été vraiment nécessaires, hélas je n'avais le droit à rien. Les instructions étaient : interdiction absolue d'avoir des contacts avec qui que ce (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>Au quatrième jour d'isolement dans un cachot d'un mètre carré à Mornag, le matin tôt le gardien m'a fait sortir pour me laver le sang qui avait séché et collé partout sur ma peau ; je ne pouvais ni me lever ni marcher à cause des plaies ouvertes et des douleurs ; je n'avais aucune énergie, je tremblais de froid et de faim ; une visite médicale et des soins auraient été vraiment nécessaires, hélas je n'avais le droit à rien.</p> <p>Les instructions étaient : interdiction absolue d'avoir des contacts avec qui que ce soit et même de trop parler avec les gardiens.</p> <p>Je n'avais vraiment pas pensé survivre à ces tortures et châtiments causés par des robots-humains. Ce qui me perturbe jusqu'à maintenant et me fait mal, que ce soit dans mon sommeil ou dans ma conscience, c'est de n'avoir pas pu aider ce jeune homme qui est mort devant moi. Je suis certain que ni sa famille, ni l'opinion publique ne savent et ne sauront rien, et combien d'autres victimes ont-elles été enterrées n'importe où... ? ? ?</p> <p>J'étais à ce moment-là attaché en face de lui, je ne peux oublier son regard, surtout ses yeux rivés aux miens et la façon avec laquelle il a rendu son âme à Dieu, si calme, silencieuse, rapide et douce, comme si on avait discrètement retiré un cheveu d'un verre de thé, hélas... et hélas... je ne sais même pas son nom, ni même son prénom...c'était un inconnu qui avait une patience incroyable, (que Dieu le tout puissant, le miséricordieux, le bénisse et lui pardonne) (ALLAH YARHAMOU WA YAGFIRLOU).</p> <p>C'est avec une grande difficulté que j'ai réussi à me laver, puis je l'ai suivi ; une fourgonnette m'attendait. Deux autres civils m'ont directement jeté à l'arrière sans menottes ; les portes se sont refermées et la voiture a pris la route ; je ne savais rien de ce qui se passait, ni quelle était notre destination.</p> <p>Au bout de deux heures de route, nous sommes arrivés à une prison qui m'était inconnue ; il s'agit de BORJ ERROUMI, un petit peu loin de Bizerte.</p> <p>Les gardiens m'ont emmené aussitôt en isolement, dans une petite cellule de pratiquement deux mètres carrés, équipée d'un matelas et d'une toilette.</p> <p>J'y suis resté trois semaines jour et nuit sans droit aux promenades et sans contact avec quiconque.</p> <p>Au matin du vingt-deuxième jour, à je ne sais plus trop quelle heure, Khaled le gardien m'a conduit à deux gardiens et dans la même fourgonnette qui a pris la direction de Tunis. Pendant mon séjour, je n'ai hélas rien vu ni de la prison, ni de se différents bâtiments. Je n'y ai rencontré aucun prisonnier. Me parvenaient en permanence des cris, des insultes, et les bruits des livreurs de pain. La police politique m'avait isolé de peur que je raconte aux autres l'histoire du jeune inconnu mort devant moi sous la torture.</p> <p>Au ministère de l'Intérieur, je me suis retrouvé à nouveau dans le bureau du même lieutenant qui m'a accueilli en souriant, et m'a dit : "Ca va ?" J'ai trouvé sa question un peu bizarre ! ! ! J'ai senti qu'il y avait quelque chose qui clochait. Le lieutenant m'a dit : "Cigarette ?" Je lui ai répondu : "Non merci je ne fume plus". Il me dit encore "Monsieur X" est ton cousin ?" J'ai répondu : "oui". " Et monsieur Y aussi est ton cousin ?" ; "Oui oui" et après ? je répondais et il disait encore : "Pourquoi vous n'avez pas dit ça dès le début ? Bien... vu que vous êtes d'une bonne famille assez connue et que vous êtes d'après mes recherches un pilier du tourisme, vous avez rapporté pas mal de devises au pays et vous avez une bonne réputation, ainsi qu'un casier judiciaire vide... Ainsi suite aux différentes interventions de vos cousins que je connais très bien... (bla...bla...bla)".</p> <p>Et il a répété encore et encore : "Pourquoi vous n'avez pas dit depuis le début qu'ils étaient de votre famille ?" Je n'ai rien dit, je venais de comprendre alors que mes deux cousins, bien placés dans l'Etat, avaient tout fait pour me faire sortir de ce cauchemar. Bref la solution/proposition du lieutenant, fut :</p> <p>Signer un engagement de ma part que je serais libéré à condition : 1) Ne dire à personne ce que j'avais subi comme torture. 2) : Ne parler à personne de la mort de ce jeune inconnu. 3) : Ne plus faire partie du PCOT, ni de toute autre opposition, et renoncer à toute activité dirigée contre notre Etat. 4) : Ne pas correspondre avec des organisations (ONG) internationales via Internet.</p> <p>5) : Si et seulement si je ne respecte pas ces conditions, je serais arrêté et condamné à une longue peine de prison ferme.</p> <p>J'ai refusé de signer cet engagement.</p> <p>Le lieutenant a téléphoné à mon cousin "X" qui m'a convaincu de signer cet engagement.</p> <p>Le soir même j'ai été transféré à la prison du 9 Avril et exactement à la "KARRAKA" avec environ 250 détenus. J'avais une place à même le sol. Mohammed Ali que je connaissais de Ben Arous au Café ERRABI ("LE PRINTEMPS"), m'a invité à partager le contenu du couffin qu'il venait de recevoir. Il m'a donné un T-shirt et un pantalon propres.</p> <p>Le lendemain matin, à sept heures trente exactement le gardien m'a convoqué et m'a dit : "Tu es libre"... Libre... libre je peux rentrer à la maison, mes larmes ont coulé sans cesse... Pour la première fois j'ai crié. Tout le monde m'a salué et m'a souhaité "Bonne chance fais attention à toi"... Pourtant, ils ne me connaissaient que de la veille : on avait passé la soirée à discuter.</p> <p>Le gardien m'a conduit au bureau pour signer ma mise en liberté dans un grand registre, puis jusqu'à la sortie en me souhaitant de me revoir le plus vite possible. (Comment comprendre cette phrase ?)</p> <p>Voici mon histoire, je ne souhaite à personne au monde même à mon ennemi de subir ces tortures et ces châtiments, comme ceux que je venais de vivre, et j'espère que notre pays respectera les différentes conventions internationales et surtout les droits fondamentaux de l'homme, et que se créera une nouvelle et jeune république démocratique en laquelle je pourrais peut-être avoir confiance.</p> <p>Fin</p></div> Chronique d'un prisonnier chanceux (2-Partie) http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article588 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article588 2003-05-14T19:46:30Z text/html fr Malek Limam Au terme de six semaines de détention exactement, un matin vers onze heures, le gardien ouvrit la porte de la cellule n°4, m'appella et m'ordonna de ramasser mes affaires. Je devais être transféré. où ? En enfer (TUNIS) ! Zarga le Kabran, Habib, Amm Ali, Chaabane, Amm Lahbib, Farhat et même le grand criminel Boubaker Jinnaoui sont venus, ainsi que beaucoup d'autre prisonniers, pour me saluer et me souhaiter de la chance, de la patience et pour m'encourager, avec des larmes dans les yeux ; Habib (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>Au terme de six semaines de détention exactement, un matin vers onze heures, le gardien ouvrit la porte de la cellule n°4, m'appella et m'ordonna de ramasser mes affaires. Je devais être transféré. où ? En enfer (TUNIS) ! Zarga le <i>Kabran</i>, Habib, <i>Amm</i> Ali, Chaabane, <i>Amm</i> Lahbib, Farhat et même le grand criminel Boubaker Jinnaoui sont venus, ainsi que beaucoup d'autre prisonniers, pour me saluer et me souhaiter de la chance, de la patience et pour m'encourager, avec des larmes dans les yeux ; Habib Labidi m'a filé un Coran dans une trousse qu'il a confectionnée lui-même et un sandwich qu'il a rapidement fait sortir du "Couffin" qu'il venait de recevoir. Zarga le <i>Kabran</i> m'a donné trois paquets de cigarettes (20 mars inter). Bref, je suis sorti avec un couffin plein de choses et les larmes aux yeux car c'était dur, très dur, surtout que je ne savais pas ce qui m'attendait à Tunis...</p> <p>Dix minutes plus tard, le gardien m'a emmené à la fouille. Les autres gardiens ont tout renversé par terre et ils ont très minutieusement fouillé le contenu du couffin. Cela se passait dans la cour de la prison et devant l'entrée du bureau du Directeur. Après la première porte grillagée, les agents de la prison de Tunis nous ont accueillis avec des chaînes qu'on utilise pour attacher les chiens ou pour accrocher les moteurs de voitures à réviser chez les mécaniciens. Nous étions quinze détenus enchaînés les uns aux autres, si l'un de nous faisait un mouvement nous étions obligés de le suivre, parfois cela faisait mal.</p> <p>Mes codétenus sont de différents âges, la majorité d'entre eux vont rencontrer le juge de cassation, le juge d'instruction ou pour un recours de procès, quant à moi je ne sais rien de ce qui m'attend.</p> <p>Tout de suite, après naturellement les insultes courantes, on nous a embarqués dans la fourgonnette verte de marque Volkswagen, un vieux modèle allemand, sans aération et sans lumière ou on étouffait à cause de la chaleur du mois de mai ; tout le monde transpirait sans cesse, on ne voyait rien sauf les braises des cigarettes allumées par la majorité des prisonniers. Mon cœur battait trop vite par peur, j'ai failli m'évanouir à cause du manque d'air. Au bout de presque une heure de transfert, la voiture s'arrêta soudainement, j'ai entendu une porte qui est entrain de s'ouvrir, la voiture avancer et la porte se refermer, les autres prisonniers disaient que nous sommes en enfer, à la prison « 9 avril ». Le 9 avril est une date connue en Tunisie, c'est la fête des Martyrs. Je me demande pourquoi ils ont nommé cette prison d'horreur le 9 avril... bizarre ! ! ! Tout à coup, les portes de la Volkswagen se sont ouvertes, quatre gardiens avec le chauffeur et son collègue en uniforme nous ont ordonné de descendre l'un après l'autre.</p> <p>J'ai été surpris de me retrouver avec quinze détenus d'une autre prison, « Mornag », une vielle ferme qui appartenait à un ancien ministre bourguibien, confisquée par l'état fasciste et dictateur du célèbre ZABA, pour la transformer en une maudite prison.</p> <p>« Mornag » qui porte le nom du célèbre vin tunisien, est située derrière la montagne "BOUGARNINE" (HAMMAM-LIF) sur une petite colline et à proximité de l'autoroute, dans une zone d'agriculture.</p> <p>Bref, les gardiens nous ont mis en rang et par une petite portière métallique, ils nous nous ont fait entrer à la fouille et c'est toujours la même chanson...</p> <p>Un jeune et gentil gardien m'a emmené à la cellule n°3, celle des jeunes ; ils étaient trente-cinq prisonniers de droit commun entre dix-huit et vingt-deux ans, la cellule faisait vingt-cinq m², elle contenait une toilette et dix lits double. Il n'y avait pas d'eau, chaque matin pendant la promenade tout le monde faisait la queue devant un tracteur-citerne, qui livrait l'eau régulièrement quatre fois par jour, pour remplir des bouteilles ou des seaux destinés à au moins 1300 détenus. Le <i>Kabran</i>, un vieux bandit de HAMMAM-LIF connu pour différentes agressions avec couteau (BOUSSAADA), était condamné à dix ans pour une tentative de meurtre. Il était arrogant, dur et frappait les jeunes prisonniers. Ils étaient obligés de lui donner après chaque visite au moins deux paquets de cigarettes par personne. Il est sans respect et sans peur de Dieu... Il couchait chaque soir avec un jeune prisonnier de vingt ans qui est hélas homosexuel. Personne ne pouvait se plaindre auprès des gardiens car on risquait un coup de lame de rasoir dans le visage dont on garderait la trace toute la vie, ce sont aussi des choses courantes qui arrivent dans les prisons tunisiennes.</p> <p>Le <i>Kabran</i>, m'a donné une couverture et une place par terre à coté des toilettes, c'était l'unique place libre, seul celui qui payait avait naturellement une paillasse, qui coûtait à l'époque entre 20 et 50 dinars tunisiens, ou aussi celui qui couchait avec le <i>Kabran</i>.</p> <p>C'est difficile de discuter avec ces prisonniers qui avaient reçu l'ordre de m'éviter et l'interdiction de me parler. J'avais de la peine à dormir en respirant ces sales odeurs des toilettes et de lutter contre les insectes, les puces, les cafards et d'autres insectes qui me collent à la peau pour se nourrir de mon sang.</p> <p>Le lendemain matin à huit heures le gardien m'appela, je l'ai suivi au bureau du directeur, deux civils m'ont accueilli avec les fameuses menottes derrière le dos. Sans rien dire, ils m'ont embarqué dans une voiture Opel, et pris la direction de Tunis. J'ai vu en cours de route le paysage, les voitures, les gens, c'était bizarre, cela faisait longtemps, on aurait dit une éternité que je n'ai pas vu le monde extérieur.</p> <p>Neuf heures trente, nous sommes arrivés au parking derrière le ministère de l'Intérieur, d'une petite porte nous sommes passés par les escaliers internes. Toutes les entrées et les portes étaient surveillées par des policiers en uniforme qui me regardaient avec une haine et curiosité.</p> <p>On est arrivé au bureau de la police politique situé au deuxième étage. Un lieutenant en civil était à son bureau et étudiait mon dossier ; ils l'appelaient tous « Mon Lieutenant » ; Il m'a posé quelques questions auxquelles j'ai répondu, il s'agissait de ma fonction dans le secteur du Tourisme, de mes parents, de mes frères et sœurs. Les agents de la police politique ne prononcent jamais les vrais noms de leur collègue, mais des faux noms qu'ils utilisent tous pour ne pas dévoiler leurs vraies identités surtout devant les prisonniers d'opinion ou politiques.</p> <p>Le lieutenant disait : « Est-ce que c'est lui qui n'a rien dit aux collègues de Nabeul ». L'inspecteur répondait : "Oui mon Lieutenant, je crois qu'il a la tête très dure », « Alors emmenez-le à la cave et faites le parler », disait le Lieutenant</p> <p>Mon cœur battait au maximum, je commençais à trembler, je sentais que ça va encore une fois être la torture, j'avais commencé à prier Dieu afin de me faire pardonner mes péchés, car je sentais la mort au bout...</p> <p>J'ai pensé que si à Nabeul j'avais pu résister à la torture, maintenant je ne sais pas ! En arrivant en bas, c'était une cellule, qui a l'air d'un abattoir avec que du sang tout simplement, du sang partout, et les outils de torture qu'ils utilisent sont encore pires que ceux de la villa de Nabeul.</p> <p>Je devais me déshabiller, m'ordonna "SLAH" . Ils étaient quatre policiers, grands de taille entre 1.85m et 1.92m, cheveux très court (Marins), avec un regard de diable. Ils ne savent rien de la pitié ni de l'humanité, ils sont comme des robots, ils appliquent les ordres, et je crois que cela leur fait vraiment plaisir de torturer les innocents jusqu'à que la mort s'en suive. Ils avaient entre vingt-huit et trente-cinq ans.</p> <p>Ils m'ont ordonné alors de rentrer dans un tonneau métallique rempli d'eau, ils avaient des petites matraques de la taille d'une poignée, remplies de métal à l'intérieur, d'une longueur de cinquante centimètres ; ils ont commencé à me questionner et à me frapper sur les épaules et la tête, chaque fois qu'ils me frappaient, je sentais des chocs électriques équivalents à 110 volts. Au bout du douxième ou treizième coup je me suis évanoui, je ne me rappelais plus du reste, seulement plus tard je me suis retrouvé par terre et vraiment paralysé, je ne pouvais plus bouger ; on aurait dit que je n'avait plus de système nerveux. Ils me disaient : Lève toi...lève toi salaud, fils de.... et les questions ...encore les mêmes questions, mon unique réponse était, je ne sais pas ...je ne sais pas ? Ils m'ont pris et accroché à deux barres parallèles, et ils ont commencé à me brûler avec leurs cigarettes ; les cicatrices et les traces de brûlures, je les porte encore aujourd'hui. Ils ont essayé de m'arracher les ongles jusqu'à ce que j'ai vomi, ils m'ont électrocuté les testicules avec des câbles électriques, mais aussi mes lèvres, les bouts de mes oreilles, mes doigts. Je ne sais pas comment vous raconter la suite, avec « les bouteilles anales »....c'est vraiment dur...très dur de vous racontez la suite de la torture, je ne peux plus excusez-moi....</p> <p>Au bout de vingt jours de torture et exactement le 21ème jour, dans la même cave, je n'étais pas le seul, il y avait, il y avait avec moi un jeune Tunisien de vingt-cinq ans des frères</p> <p>musulmans, arrêté à l'université de Tunis, pour sympathie avec "ENNAHDA" et sa fréquentation régulière des mosquées et sa bonne connaissance de l'islam. J'ai eu quatre minutes de conversation, on a même pas eu le temps de se présenter avant le début de la torture. Hélas ce jeune inconnu avait craqué dans la baignoire sous les coups de la petite matraque plastico-métalique, et avait rendu son âme au créateur, il me regardait dans les yeux, sa bouche était ouverte, peut-être qu'il avait voulu me dire quelque chose, ses yeux étaient fixes et la couleur de sa peau avait blanchi. Le lieutenant est arrivé, il le regardait et disait : (EMMENEZ LA MERDE...EMMENEZ-LE ET ENTERREZ LE ET VITE). Mon Dieu...mon dieu, je regardais, je ne pouvais ni pleurer, ni crier, ni parler...c'est le super choc de voir quelqu'un mourir devant toi parce qu'il fait la prière ou parce qu'il est sympathisant d'un parti politique.</p> <p>Je n'ai jamais pensé qu'il existe des êtres humains comme des animaux sauvages, criminels, assassins de sang froid et d'une méchanceté incroyable comme ces agents du dit ministère de l'Intérieur tunisien.</p> <p>Ils m'ont ordonné de fermer ma gueule, si non j'aurais le même sort, ils m'ont emmené rapidement à « Mornag », mais à l'isolement dans une cellule d'un m² où j'avais passé trois jours avant mon transfert.</p> <p>Fin de la deuxième partie</p> <p>Malek</p></div> Chronique d'un prisonnier chanceux...(1-Partie) http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article559 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article559 2003-05-07T16:05:38Z text/html fr Malek Limam Avril 1998, je viens d'arriver à l'aéroport de Tunis Carthage de retour d'un voyage d'affaire en Europe. Tout d'un coup, un agent de la Police des Frontières regarde mon passeport, tape sur son ordinateur et me dit : « Tu es recherché Monsieur la MERDE, venez... Venez là... derrière ». Tout de suite trois de ses collègues se jettent sur moi comme des hyènes sauvages, assoiffées... affamées. Ils m'ont tout de suite mis les menottes, ils les avaient tellement trop serrés que je ne sentais plus ni mes doigts (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>Avril 1998, je viens d'arriver à l'aéroport de Tunis Carthage de retour d'un voyage d'affaire en Europe. Tout d'un coup, un agent de la Police des Frontières regarde mon passeport, tape sur son ordinateur et me dit : « Tu es recherché Monsieur la MERDE, venez... Venez là... derrière ». Tout de suite trois de ses collègues se jettent sur moi comme des hyènes sauvages, assoiffées... affamées.</p> <p>Ils m'ont tout de suite mis les menottes, ils les avaient tellement trop serrés que je ne sentais plus ni mes doigts et ni mes mains. Tout cela se déroulait dans la salle d'arrivée au milieu de ces heureux touristes, choqués du comportement primitif et agressif des agents de la police des frontières aux ordres de notre fameux Dictateur le général ZABA, cela donne une très bonne impression aux visiteurs curieux de découvrir notre charmant pays.</p> <p>Après les différents coups que j'avais reçu dans leurs locaux, sur mes reins, le ventre, le dos, les genoux, tout ça avait duré plus de deux heures, plus tard, j'ai été transféré à la maison d'arrêt de Bouchoucha pour y passer le week-end. De passage aux services des frontières au ministère de l'intérieur où j'ai dû y déposer ma valise, mon portefeuille et mon argent (Devises)...</p> <p>Bouchoucha, une prison pas comme les autres, ses cellules sont partagées par différentes classes sociales, à l'entrée il y avait un comptoir et deux flics, un brigadier et un agent simple qui porte toujours avec lui un grand bâton (on dirait que c'est un berger, il ne lui manquait que la flûte) ; le brigadier me dit alors : « Tu a des cigarettes ? » J'ai répondu : « Oui des Marlboro » « Combien ? » « 10 paquets » Il me pique alors 4 paquets et ordonne au berger : « Mets-le avec les riches dans la cellule N°1 »</p> <p>Devant moi je voyais une cellule de 30 m2 à l'Américaine (sous forme de grillage), qui contenait entre 150 à 200 personnes tous assis à même le sol : il n'y avait ni lit ni couvertures, ils étaient pratiquement tous des pauvres, très très sales, avec un regard triste et angoissé. Ils semblaient assoifés et affamés et l'odeur qui se dégageait de la cellule était vraiment insupportable, il n'y avait ni eau ni toilette, ces pauvres prisonniers étaient obligés de faire leurs besoins sur place. C'étaient des mendiants, il y avait même un prisonnier qui était aveugle.</p> <p>On avait croisé la majorité d'entre eux en ville, mais hélas on les mettait en prison pour que l'opinion publique internationale et les touristes pensent que les Tunisiens sont riches, ils n'ont pas de mendiants, car c'est la première remarque que pourrait faire un étranger qui passe ses vacances en Tunisie.</p> <p>Il y avait des malades mentaux, relévant des hôpitaux psychiatriques, ainsi que des jeunes délinquants âgés entre de 17 et 20 ans... Le Berger (policier) m'avait fait entrer dans la cellule N°1, elle mesurait environ de 30m2, dans un coin il y avait un WC et un robinet, pas de lit, tout le monde dormait par terre, ils étaient 10 personnes, cela m'avait un peu soulagé que la cellule ne soit pas très encombrée.</p> <p>Le vieux commissaire retraité "Monsieur Ali", de la génération Bourguibienne, avec un très bon passé dans les services de police, âgé de 70 ans, accusé de viol, m'avait offert du thé et des gâteaux de son « couffin » ; tous ensemble on avait formé un cercle autour de « Monsieur Ali » pour discuter les faits et la suite des évènements... Le vieux commissaire avait commencé à nous donner des conseils et des tipps, vu ses longues années d'expériences avec la loi et les flics.</p> <p>Un groupe de quatre amis accusés de trafic de voitures et de faux papiers, un jeune inspecteur de police de 26 ans accusé de trafic de hachisch et abus de pouvoir, suspendu de ses fonctions et écroué, trois autres arrêtés pour avoir donné des chèques sans provisions risquaient une peine de 2 à 5 ans d'emprisonnement. Tout le monde avait peur du lundi matin, car ça commencerait avec les transferts, les flics, la torture, l'humiliation, et les juges.</p> <p>Bref, jusqu'au lundi matin, je n'avais pas pu ni manger (1 sandwich en 24 heures) ni dormir par terre, sur un reste d'un matelas noir de saleté et plein de puces, j'avais très mal, surtout après les coups que j'avais reçus à l'aéroport, j'avais aussi très peur, je pensais à ce qui allait m'arriver le lundi, aussi à ma famille, à mon boulot, et surtout comment contacter un avocat. Lundi matin 07.30 heures, toutes les portes ont été ouvertes, les cris des gardiens, les insultes et les coups de bâtons pleuvaient, j'avais pensé que j'étais dans un "souk", les mots souvent répétés sont :"Vite, marche", "Fils de pute", suivis des coups de bâtons ainsi que les injures qui commencent avec notre créateur « DIEU… »</p> <p>Je me suis retrouvé dans une place de 100m2 entourée de 4 murs d'une hauteur de 3 mètres, avec du fil barbelé, avec au minimum 700 prisonniers de la plus pauvre classe sociale du pays. Ils étaient sales, ils toussaient, ils crachaient par terre et se déplaçaient difficilement par peur des coups de bâton, tout le monde devait faire la queue pour un morceau de pain servi par un chef de cellule <i>(KABRAN)</i> qui finissait sa peine de prison.</p> <p>Je me suis réjoui du soleil qui m'avait manqué depuis samedi, car dans la cellule N°1 on ne peut pas faire la différence entre le jour et la nuit. Tout d'un coup, j'ai entendu mon nom, J'ai crié "présent" et je me suis dirigé vers quatre agents en civil qui m'ont tout de suite menotté et souhaité la bienvenue à la lingerie du Cap Bon (BEIT-ASSABOUN).</p> <p>Embarquement immédiat, et direction Police Politique de la ville de Nabeul à 60 Km de Tunis, et « que la fête commence » disait "Abdessattar" (son pseudo), l'inspecteur le plus coriace, connu pour ses méthodes sadiques, et les différentes façons de torturer. En cour de route, j'ai eu très... très peur, je tremblais tout le temps, j'étais menotté entre deux de ces flics qui me disaient des mots insupportables et me menaçaient, me giflaient parfois et me frappaient sur ma tête, me tiraient les oreilles et surtout ils avaient déchiré ma veste par jalousie, volé ma cravate, et mon argent en devises, que les services des frontières au ministère de l'intérieur m'avaient rendu avec mes papiers avant le départ pour Nabeul... mes larmes coulaient, car je me sentais impuissant, humilié, démoralisé, enfin j'avais cédé mon destin à notre Dieu le miséricordieux.</p> <p>Le même jour, commissariat de Nabeul 10h30, la fête (OUM KHALTOUM) est annoncée, après quelques formalités, les mêmes flics m'avaient emmené dans une voiture sans vitres qui est utilisée pour les transferts des prisonniers. Après quelques minutes, je me suis retrouvé dans une villa anonyme en dehors de la ville de Nabeul, rapidement ils m'ont fait entrer. Avant même que je n'aie eu le temps de localiser l'endroit, c'était le choc : il y avait plein de sang, par terre, sur les murs, sur des vêtements déchirés, il y avait aussi une balançoire, des bouteilles de différente forme, des cravaches de plusieurs sortes, des seaux, des cordes, des câbles électriques, des pinces, des batteries... cela me rappelait les documentaires que j'avais vu sur les services secrets Allemands "SS" ou le "KGB RUSSE". J'étais pris de panique...je devrais me mettre à poil, mais j'avais refusé et tout de suite le flic Abdessattar me surprend avec le premier coup de poing qui m'a cassé le nez, il m'avait déchiré mes vêtements et m'avait accroché à la balançoire, le sang coulait de mon nez sans arrêt, il coulaitsur mes lèvres, ma gorge puis le long de mon corps jusqu'au bout de mes pieds.</p> <p>Ils me frappaient avec un grand bâton, puis avec la cravache... Je devais en même temps répondre à leurs questions en rapport avec le PCOT... ils criaient et me questionnaient : « Depuis quand tu es avec le parti communiste des ouvriers tunisiens ? » « Où est Hamma Hammami ? Samir Taamallah ? Abdeljabbar Maddouri... » Par chance Hamma, Samir et Abdeljabbar vivaient à cette époque en clandestinité quelque part en Tunisie chez des amis de confiance. Mon unique réponse était : « Je ne sais pas... Je ne sais pas.... » Chaque jour c'était le même scénario de 08-16 heures, ils m'avaient torturé par tous les moyens mais je ne leur ai rien dévoilé. J'aurais préféré crever que de leur dire quoi que ce soit.</p> <p>Je leur disais toujours « Un jour vous recevrez le même châtiment, vous êtes des non croyants, des sauvages, des fascistes, vous serez jugés un jour un par un », mais... ! Ils me frappaient... encore... et encore... jusqu'à ce que je perde conscience. Après, ils me versaient un seau plein d'eau sur le visage, et me mettaient du sel sur les plaies ouvertes pour que ça brûle... et comment.... et comment, je sens ces douleurs jusqu'à aujourd'hui, je me réveille souvent trempé de sueur en criant, non... non... non, s'il vous plait... non, mais Dieu soit loué, je réalise après quelques minutes que je suis dans mon lit en sécurité, je remercie, je prie Dieu puis j'essaie de redormir. Après une semaine de torture, et vu que je n'avais donné aucune information, il avait été décidé de me transférer.</p> <p>Le 8e jour à 04h00 du matin, et pour que personne ne me voie dans cet état, les flics m'avaient transféré à la prison de Grombalia à 30 Km de Nabeul. A mon arrivée, trois des gardiens vêtus en tenue de combat bleue m'avaient tenu pour pouvoir marcher car je ne pouvais pas bouger du tout à cause des blessures et des douleurs partout, ils m'avaient emmené à la cellule N°4.</p> <p>Par surprise le chef de cellule "Le <i>Kabran</i> Zarga" que je connaissais comme ex-portier dans une discothèque à Hammamet était condamné à 2 ans d'emprisonnement pour vol qualifié, il était choqué de me voir dans cet état-là, car c'est moi, en ma qualité de Directeur d'une chaîne hôtelière, qui lui avais trouvé ce job, il m'avait pris par les mains avec des autres prisonniers politiques d'"Ennadha". Il s'agissait de : <br /><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> HABIB LAABIDI (condamné à 17 ans de prison) de Jendouba <br /><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> CHAABANE (07 ans de prison) de L'Ariana <br /><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> AMM-ALI (25 ans de prison) du Bardo <br /><img src="http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> FARHAT du Kef (16 ans de prison)</p> <p>Tout de suite ces frères musulmans m'avaient donné à boire et à manger, "Zarga" m'offrait des cigarettes, surtout que je n'avais pas fumé depuis une semaine. Cela m'avait soulagé un peu, le fait que j'avais trouvé des êtres humains qui craignaient DIEU et s'occupaient un peu de moi, ils me soignaient, ils me nourrissaient, et même m'avaient donné des vêtements propres. La cellule N°4 contenait 140 prisonniers dont leur majorité des prisonniers de droit commun. Habib Laabidi m'avait trouvé une place, je dormais par terre entre les deux lits de HABIB et AMM-ALI en sécurité. (Mille fois merci a tous les ex-prisonniers de Grombalia qui m'avaient aidé à se remettre des blessures et des douleurs et avaient partagé leurs "couffins" avec moi).</p> <p>Chaque jour je sortais prendre un peu l'air pour une durée d'une heure, les gardiens avaient l'oeil sur moi, mais je leur faisais tellement de peine et vu que mon état de santé n'était pas bon, ils n'avaient même pas osé me défendre de communiquer avec les autres détenus, ils avaient pensé que je faisais partie "d'Ennahda" car j'étais tout le temps avec eux.</p> <p>Il y avait 12 détenus de ce parti, hélas je ne me rappelle plus les autres noms.</p> <p>La cellule N°4 était d'une longueur de 35m sur 7 de largeur, au bout il y avait trois toilettes, quatre robinets, au moins on pouvait boire et se laver quand on voulait. Habib Laabidi m'avait appris à faire la prière, cinq fois par jour et la nuit, il me réveillait à 2h30 comme tous les autres pour se laver et prier avec eux. La journée était consacrée à apprendre le Coran et à en savoir plus sur l'histoire du prophète Mohammed "SALLA ALLAHOU ALAIHI WA SALLAM".</p> <p>Quelques bagarres entre le jeune grand criminel récidiviste, nomme BOUBAKER JINNAOUI, qui appartient à la fameuse famille JINNAOUI de Hammamet, connue de tous par leur réputation, Boubaker était condamné à 7 ans pour vol de banque et dans cinq autres affaires pendantes (Vol qualifié/viol/coups et blessures...).</p> <p>Beaucoup d'autres jeunes de familles riches très connues du Cap Bon étaient condamnés à des peines de 2 à7 ans pour de trafic ou consommation de haschich, des immigrants tunisiens en Norvège, de France et Hollande, étaient condamnés à 10 ans pour consommation de cocaïne (20,10 et 25 grammes) qu'ils avaient ramenée d'Europe.</p> <p>Le premier cas de condamnation à mort que j'avais rencontré était "AMM-LAHBIB" de BEJA, âgé de 67 ans, qui attendait depuis plus de 10 ans son exécution et qui était sans cesse transféré d'une prison à une autre à travers la Tunisie.</p> <p>Beaucoup d'autres jeunes entre 20 et 25 ans se sont découpés les veines, l'avant-bras... pour protester contre leurs incarcérations injustes, ils disaient qu'ils ne plaisaient pas aux flics. Ils me mettaient du haschisch dans mes poches, et m'accusaient d'autres délits que je n'avais pas commis, mais sous la torture, j'étais obligé de craquer et de dire oui pour qu'ils cesseraient de me torturer.</p> <p>Chaque nuit dans la cour, on entendait des coups de matraque suivis des cris d'un des jeunes prisonniers que les agents spéciaux de la prison prennent régulièrement pour passer avec lui la soirée. Hélas aucun membre de ma famille ne savait ou j'étais, aucun avocat. Aucun contact avec le monde extérieur, c'était l'isolement absolu.</p> <p>Après exactement 6 semaines de détention, un matin à environ 11h00, le gardien ouvrait la porte de la cellule N°4 et m'a appelé et m'a ordonné de ramasser mes affaires, je dois être transféré. Où ? En enfer (TUNIS)…</p> <p>FIN DE LA PREMIERE PARTIE</p></div> Sauvez la Tunisie ! http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article542 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article542 2003-04-16T15:41:33Z text/html fr Malek Limam La dictature, le régionalisme, l'abus de pouvoir et les mensonges des politiciens sont surabondants dans le pays, hélas c'est la loi de Zaba. Alors que les RCDiste endettent la Tunisie jusqu'au coup et la police terrorise et torture nos sœurs et frères. les Gouverneras de Beja, Jendouba, du Kef, de Siliana qui alimentent le reste du pays par leurs richesses (Blé, Orge, Fruits et légumes ) sont isolés par un ostracisme et un régionalisme méprisant de la part de Ben Ali et son entourage RCDiste, il (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>La dictature, le régionalisme, l'abus de pouvoir et les mensonges des politiciens sont surabondants dans le pays, hélas c'est la loi de Zaba. Alors que les RCDiste endettent la Tunisie jusqu'au coup et la police terrorise et torture nos sœurs et frères.</p> <p>les Gouverneras de Beja, Jendouba, du Kef, de Siliana qui alimentent le reste du pays par leurs richesses (Blé, Orge, Fruits et légumes ) sont isolés par un ostracisme et un régionalisme méprisant de la part de Ben Ali et son entourage RCDiste, il ne manquerait seulement d'exiger un visa d'entrée aux peuples du « 08 » pour chercher du Travail ou pour faire une courte visite à Tunis, Sousse, Hammamet, Djerba, etc.....</p> <p>Ils sont si détestés parce que la majorité des opposants audacieux contre ce régime de Zaba viennent de ces régions frappées par l'analphabétisme, le chômage et la pauvreté qui atteignent des niveaux alarmants, sans oublier bien sur les régions du sud-ouest telles que Gafsa, Tataouine Mednine, etc...avec leurs fameuses dattes.</p> <p>La Propagande de la caisse 26-26 n'est qu'une vraie arnaque. Que font-ils avec cet argent ? Construire des Trous ? Construire des Routes ? Construire des écoles, qui se trouvent détruites après un vent fort... l'investissent pour ces constructions ne vaut même pas le 1/100 de ce que le citoyen en Tunisie ou à l'étranger est obligé de payer pour la (Caisse-Confort-2626) de Madame la Reine de Tunisie, avec le renouvellement de son Beau quartier natal de la Manouba qui est devenu du jour au lendemain un gouvernera, ou bien au Kram où sa famille réside en terrorisant et en volent le bien de ses habitants.</p> <p>Hélas ce n'est plus une vie, la situation du pays se détériore de jour en jour, les Tunisiens vivent mal et sous une angoisse et nervosité ( comme un volcan qui va bien tôt exploser et surgire du fond d'une montagne). Il faut libérer la Tunisie, c'est le moment, il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard.</p> <p>Les politiciens et RCDistes, profitent des crédits accorder par la banque mondiale, le FMI et la Banque européenne, pour remplir leurs poches. A mon avis, cela constitue bien un contrat de vente indirect de la Tunisie au profit des pays occidentaux et de l'oncle SAM. J'espère que la Tunisie ne subira pas le même sort que l'IRAK.</p></div> Droit de l'homme http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article517 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article517 2003-04-09T15:45:30Z text/html fr Malek Limam - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_chapo'><p>Cet article est destiné à toutes les oppositions et aux différentes associations (LTDH, CNLT, AVTT, etc....) ainsi qu'aux medias interdits en Tunisie.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Les Etats Unis, dans leur rapport annuel sur les droits de l'homme, qu'a présenté M. Collin Powell, le secrétaire d'état américain, semble être soi-disant critique à l'égard d'Israël à titre publicitaire... Naturellement, tout en attaquant très durement notre pays frère l'Irak, en disant que : <br> « Répandre les valeurs démocratiques et le respect des droits de l'homme à travers le monde est l'un des premiers moyens que nous avons pour faire avancer les intérêts des Etats Unis en matière de "sécurité nationale ».</p> <p>En présentant ce document à la presse, M. Powell insiste sur les exactions du régime de Saddam Hussein, qui justifient à ses yeux le conflit en cours. <br> « Ce régime constitue l'illustration classique du fait que tels régimes qui violent sans pitié les droits de leurs citoyens, posent les plus grandes menaces à la paix internationale et la stabilité. » a-t-il déclaré !<br> Il a aussi critiqué les pays suivants : <br> La Russie, L'Arabie Saoudite, L'Iran, La Syrie, Le Koweït, Le Turkménistan, L'Ouzbékistan, Le Zimbabwe, La Cote d'Ivoire, Cuba et La Colombie.</p> <p>Il a vraiment oublié la Tunisie... ? Pourquoi... ? Est-ce un encouragement à Ben Ali, le bien aimé de l'oncle Sam pour qu'il continue d'abuser de son pouvoir dictatorial et fasciste... ? Ou bien pour laisser les Mafieux « RCDistes » ruiner la Tunisie... Il est temps de réagir, je pense que le monde ne sait pas encore exactement ce qui se passe réellement en Tunisie... sauf quelques exceptions.</p> <p>Je vous prie encore de ne pas défendre seulement les quelques célébrités de l'opposition souvent connue des medias mais plutôt tous les prisonniers. Il s'agit là de presque dix millions de Tunisiens, c'est une Nation, notre pays, nos terres, nos racines, nos familles... ne laissons pas une guerre civile éclater à tout moment... ! اa serait un désastre... !</p> <p>Enfin, le moment est venu pour changer de régime, plus jamais de RCD, plus jamais de Mafia et de Dictature... <br> Messieurs de l'opposition, je vous demande au nom de la mère patrie et comme citoyen tunisien, emprisonné, torturé, humilié... comme beaucoup d'entre nous... de nous unir pour le bien du peuple et de composer une forte union d'opposition.</p> <p>Il faut surtout trouver des candidats, dignes de confiance et aptes à diriger une nouvelle jeune Tunisie démocratique, surtout savoir ce que vraiment signifient les mots Politique, Démocratie, la critique de plusieurs façons avec respect, surtout savoir redonner la confiance et l'identité du citoyen tunisien. <br> Je suis convaincu que la Tunisie a bel et bien des citoyens qui sont au niveau nécessaire et dignes de confiance pour cette responsabilité envers la mère Patrie.</p> <p>Les élections sont pour très bientôt... vous avez des candidats... ? Où sont-ils ? Qui sont-ils ? Je voudrais les connaître.... !</p> <p>Je vous souhaite bon courage</p></div>