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opinions des auteurs
Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
| question de : ALGERIEN | (postée le 17/11/2004 à 12h03) |
| > ne pensez vous pas que BEN ALI est le meilleur rempart contre l'islamisme. | |
| > C'est le type même de question biaisée qui fausse le débat. 1. Il n'y a pas un mes des islamismes et les amalgames en ce domaine sont redoutables. L'islamisme "djihadiste" et terroriste constitue un danger incontestable. Il se trouve qu'à ma connaissance, ce courant est tout-à-fait ultra minoritaire dans le champ islamiste tunisien. De l'attentat criminel de Djerba en avril 2002 aux carnages de Madrid il y a quelques mois en passant par les attentats de Casa du 16 mai 2003 et quelques arrestations à Bruxelles, en Italie et en Espagne ; on peut recenser une douzaine de Tunisiens présumés terroristes. Ce n'est pas rien et il faut être très vigilent. Il est toutefois incontestable qu'on ne saurait incriminer sans preuves tangibles, à partir de ces éléments, des centaines, voire des milliers de nos compatriotes tunisiens engagés dans l'islam politique et qui subissent depuis le début des années 90, une implacable et terrible répression (j'y reviendrai s'agissant de notre part de responsabilité). Cette répression et bien avant même les attentats criminels de New York du 11 sept. 2001 s'est étendue à l'ensemble des forces d'opposition et du champ social dans le cadre de la politique despotique et liberticide dénoncée par les défenseurs des droits humains et des libertés. 2. L'alibi et le spectre islamistes ne cessent d'être évoqués par les thuféraires du régime pour justifier l'injustifiable. Deux exemples : - M. Alain Gérard Slama du Figaro qui écrit notamment : " En affaiblissant les pays qui luttent contre l'intégrisme, l'excès de vigilence démocratique est l'ennemi de la démocratie" (!!) sans commentaire - M. Abdallah Amami, ancien directeur en France de l,Agence gouvernementale tunisienne ATCE qui évoque : "l'alliance paradoxale de la gauche et d'un islam radical et les choix suicidaires de l'opposition tunisienne". Et l'on devine à qui profite ce type de diagnostic. 3. Partisans d'un projet démocratique progressiste et séculier, nous luttons en revanche contre l'islamisation rampante de la société et les discours conservateurs et archaïques ainsi que les pratiques qui les accompagnent et nous constatons que, paradoxalement, le pouvoir essaye dans le même temps de justifier le tout-sécuritaire, la sauvegarde des acquis des droits des femmes... et un comportement ambivalent et ambigue sur le terrain de l'islamisation à travers un certain nombre de décisions de justice, les officines de sa presse de caniveau, les médias et les prêches officiels. | |
| question de : meriem | (postée le 17/11/2004 à 14h05) |
| > pensez-vous qu'il y ait interdépendance entre démocratie , dévelopement et respects des droits de l'homme | |
| > Bien évidemment. Nous ne sommes plus à l'ère de la guerre froide et de ses dérives. Les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels sont comme les cinq doigts de la main, interdépendants et indivisibles. Sans hiérarchie absolue entre eux. Nous luttons pour tous les droits pour tous. En nous référant à la déclaration universelle de 1948 et aux standards internationaux tels qu'ils ressortent des pactes et traités afférants à la promotion et à la protection des droits humains. La liberté ne se divise pas. L'égalité et la dignité non plus. Il n'y a pas à choisir entre droits civils et politiques et droits économiques et sociaux. On ne combat pas la tyranie en acceptant la misère. Le droit au travail est aussi nécessaire que la liberté d'expression. Les droits à l'éducation, à la santé, au logement sont aussi importants que le droit à une justice indépendante et équitable. Il n'y a pas de hiérarchie mais solidarité entre ces droits. La finalité de notre combat c'est de les rendre tous effectifs. Nous en sommes loin. Cf. La politique des doubles standards des grandes puissances et des Nations Unies ainsi que les dilemnes tragiques de l'action étatique pour le développement dans les pays du Sud. Cf. aussi la jonction entre les luttes pour les droits humains et contre toutes les formes de descrimination (religieuses, ethniques, raciales, sexistes, etc.) avec le mouvement alter-mondialiste (et non anti-mondialiste). | |
| question de : ann | (postée le 17/11/2004 à 19h39) |
| > A quand la reconnaissance du peuple berbère, partie intégrante de la Tunisie ? | |
| > La Tunisie a été profondèment arabisée et islamisée dans les conditions historiques que l'on sait. La question berbère ne s'y pose pas dans les mêmes termes qu'en Algérie ou au Maroc. Il n'empêche que pour les démocrates et les défenseurs des droits humains, le soutien à la diversité culturelle est un choix essentiel qui peut et qui doit être concilié avec les exigences d'une cohésion nationale indispensable. Celle-ci doit prendre en compte la pluralité de nos sociétés dans la perspective d'une ouverture de notre singulier sur l'universel. Là aussi, comme pour le parti unique, la conception autoritairement unitariste des composantes de nos sociétés arabisées et islamisées a fait suffisamment de dégats. Tunisien, mes racines sont arabes, musulmanes, berbères, phéniciennes, puniques et byzantines. Cela enrichi mon arabité, mon africanité et mes affinités euro-méditerranéennes. | |
| question de : Internaute | (postée le 17/11/2004 à 21h24) |
| > Le Nouvel Observateur fête ses 40 ans. Pour vous, le Nouvel Obs, c'est quoi ? | |
| > C'est une extraordinaire aventure de presse mais aussi politique et humaine. Le N.O. c'est Jean Daniel et les générations successives de journalistes talentueux qui ont fait de cet hebdomadaire ce qu'il est aujourd'hui. C'est aussi mes amis et mes frères aînés Claude Bourdet et Albert Paul Lentin. C'est Kénize Mourad et Josette Alia qui fît ses premières armes en Tunisie. C'est surtout le combat pour les mouvements de libération nationaux, une remise en cause du pacte colonial Nord-Sud, l'apport du Mendèsisme et la pluralité ainsi que l'audace des débats de société sans tabous et sans oeillères. Longue vie à N.O. malgré nos différences et nos divergences sur la question palestinienne. Quant au fond, car nous nous rejoignons en revanche dans l'aspiration à une paix juste et durable. | |
| question de : Internaute | (postée le 19/11/2004 à 11h03) |
| > Que pouvez vous ajouter à ce qui est dit dans le dernier livre de S. BENSEDRINE et de O. MESTIRI? | |
| > Un livre courageux et intéressant (La Découverte, Paris, Novembre 2004) qui a suscité, côté pouvoir, frilosité, irritation et menace avant même sa parution (kabla kiraatou al kitab!) et qui provoque l'ire, l'écume aux lèvres de nos gouvernants. Vigilance indispensable aux côtés de Sihem et Omar. Des différences d'analyse sur la configuration euro-méditerranéenne et ses limites sont à noter. Dix ans après Barcelone, je me refuse à jeter le bébé avec l'eau du bain passablement polluée. J'appelle face à la nébuleuse gadget de la nouvelle politique de voisinage à une refondation du partenariat euro-méditerranéen (cf. le texte de mon intervention à l'ouverture du dernier forum civil euro-med de Naples consultable sur le site du REMDH). Sur le reste, Libye, Maroc, Algérie et surtout les deux pilliers du "modèle tunisien", répression et corruption, ainsi que sur l'entreprise de domination tantaculaire, la justice sous tutelle, le 26/26, la légalisation de la terreur d'Etat et l'inflation de textes législatifs qui vident la loi de tout sens du droit, illustration à l'appui sur des cas de spoliation et d'expéditions punitives et sur la privatisation de l'intérêt public, voire de l'Etat lui-même... un grand coup de chapeau pour le courage des deux auteurs. Cf. enfin le reportage de Libération du samedi 23 octobre 2004 : La Tunisie de Ben Ali, un air de famille et l'article critique : "L'exception tunisienne de Transparency International" (malgouvtunisie@wanadoo.fr). | |
| question de : Internaute | (postée le 19/11/2004 à 10h45) |
| > Aujourd'hui la situation empire de jour en jour en Tunisie : - Les scandales de corruption de la justice, de bâillonnement des médias et des dérives délinquantes de la dictature se multiplient. - A l'image des scandaleux 99 et 94,49 %, les chiffres de l'économie sont manipulés en vue d'endetter d'avantage le pays et le piller tout en bernant l'occident sur un miracle mensonger. - Les investisseurs étrangers sont arnaqués et découragés. - La corruption s'est généralisée : Policiers, magistrats, services publics et proches dépouillent et terrorisent une population bâillonnée. - Les compétences sont découragées, écartés et remplacés par des incompétents pistonnés. Même les lycées sont touchés, ils sont tellement mal gérés qu'ils ont perdu les traditions accumulées. - La jeunesse est pommée, son horizon est bouché. 90% veut émigrer. Les cadavres se comptent maintenant par milliers sur la côte nord de la méditerranée. Bref, tout indique que cela va exploser ! La Tunisie pays de la parole interdite, fermé à la pratique démocratique est entrain de sombrer irrémédiablement vers la délinquance. Vous êtes entrain de payer très cher le prix de votre militantisme pour la promotion des libertés fondamentales en Tunisie On vous sent découragé et épuisé après une quarantaine d'années de privations, de trahison, d'emprisonnement, de torture et d'humiliation. A l'image des opposants crédibles de votre génération vous allez laisser un vide inquiétant ! MAMLOUK Un pére qui s'inquiéte pour l'avenir de ses enfants | |
| > Ce père qui s'inquiète pour l'avenir de ses enfants me paraît suspect. Je connais trop bien les camouflages de nos détracteurs destouriens et de leurs amis français intéressés pour ne pas me méfier. D'ailleurs la signature Mamlouk n'est-elle pas une forme d'aveu! Mamlouk ou janissaire, peu importe. Le réquisitoire contre la politique de Carthage est sans appel, mais cela peut faire partie du camouflage. Vous me parlez, à côté des fleurs que vous me lancez, de trahision et du vide inquiètant que notre génération va laisser. Bizarre, bizarre!... Il m'est arrivé certes de me tromper et l'apprentissage de l'autocritique vraie n'a pas été sans douleur mais le vilain mot de trahison ne fait partie ni de mon vocabulaire ni de mon comportement. De Bourguiba à Ben Ali, l'acharnement contre la gauche, modérée et/ou radicale, est la cause principale des échecs qui nous sont imputés. OK pour la critique sans laquelle rien de fécond n'est possible. Mais, face à un pouvoir fondé sur la force et l'argent facile, sécuritaire jusqu'à l'excès et de plus en plus autiste, 1/3 de critique contre les opposants et 2/3 de critique contre le pouvoir, me paraît être le bon dosage pour un pastis du changement démocratique et progressiste qui ne soit pas suspect. | |
| question de : pipo | (postée le 20/11/2004 à 20h41) |
| > est ce que l'armee francaise va etre puni pour les actes qu'ils ont commis dans notre pays la cote d'ivoire | |
| > Le déploiement de l'armée française en Côte d'Ivoire est validé par les Nations Unies et l'Union Africaine. Il n'empêche que cela pose problème en dépit des atrocités des "patriotes" il y a quelques jours. Il faut soutenir les efforts africains et ceux du Président Mbéki sur la base des accords de Marcousis-Lomé. Triste évolution que celle du Président Gbagbo! Pour le socialiste qu'il fût sincèrement, qu'a-t-il à voir avec les élucubrations ultra libérales sur le plan économique et xénophobes et guerrières de Mamadou Coulybali (faire valoir "musulman"), les expéditions punitives des "patriotes" et le délire mystique et "néo-conservateur" (au sens américain du terme) de Mme Gbagbo. C'est terrible pour la Côte d4Ivoire et toute la sous-région, les responsabilités des "forces nouvelles " ne devant pas être ignorées. Je le pense depuis la mission que j'ai effectuée au nom de la FIDH et de RSF avec Robert Ménard et F. Jullian sur le charnier de Yopougon (cf. sites FIDH et RSF). | |
| question de : Internaute | (postée le 21/11/2004 à 09h59) |
| > Bonjour, Pensez-vous que le crédit de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme a été entamé voire mis à mal par la présidence de Me Taoufik Bouderbala qui s'est montré bien conciliant avec Ben Ali ? Que pensez vous du virage opéré par son successeur Mr Trifi et qui fait apparaître la LTDH plutôt comme un parti d'opposition. Comment défineriez vous le la juste action/attitude que devrait avoir la LTDH ? | |
| > Sur les conditions du déroulement du 4ème Congrès de la LTDH (1994), beaucoup d'imprécations accusatrices et d'injures ont été déversées de 1994 à 2000. Beaucoup de contre vérités et d'approximations aussi. J'assume en tous cas ma part d'erreurs tactiques et de réactions impétueuses évitables; Mais sur l'essentiel, c'est-à-dire les efforts, soutenus par la FIDH, l'OADH - arabe -, l'UAA - avocats arabes - et la CIJ - juristes -, c'est l'approche -non dénuée de connivence avec certains secteurs du pouvoir - de refus de la loi sur les associations mais aussi de refus d'une confrontation suicidaire qui a permis de tenir, après la remise en cause de la dissolution de la LTDH (1992), la tenue du 4ème Congrès. La direction qui en été issue aurait pu faire mieux et davantage, mais la bonne fois de Taoufik Bouderbala, Président de 1994 à 2000 ne peut être mise en cause. C'est cette même direction et les mêmes instances des 40 sections qui l'on élue qui ont organisé le 5ème Congrès. La majorité de la direction qui a été élue, présidée par Mokhtar Trifi, a fait face avec détemination et sang froid à la guérilla administrative, politique et judiciaire organisée contre la LTDH par l'Etat-RCD. L'action au quotidien, les rapports les enquêtes de terrain et le déroulement dans des conditions intenables des deux tiers des assemblées de renouvellement de sections constituent autant d'acquis qui creusent le sillon pour que vive et se développe la LTDH en tant qu'association autonome de défense des droits humains. Et ce malgré les tracasseries, les menaces et la répression. En dépit aussi de la condamnation infamante à 10 ans de prison ferme de Khmaïes Ksila, Secrétaire Général de la LTDH, contraint à l'exil avec sa femme Fatma, membre fondateur du CNLT (qui a constitué un aiguillon décisif pour éviter de 94 à 2000 une dérive fatale à la LTDH) et leurs trois enfants. Mouvement associatif démocratique mobilisé autour des principes et des normes universels, des standards internationaux, la LTDH, en tant qu'organisation nationale, s'adresse au plus grand nombre mais elle n'est pas une organisation de masse et elle doit à tout instant lutter contre les tentations et les pressions populo-identitaristes. Et ce n'est pas une mince affaire. | |
| question de : Jacky | (postée le 21/11/2004 à 15h26) |
| > 1.On sait les droits de l'homme sévèrement malmenéz en Tunisie. Paradoxalement, les régimes de M. Bourguiba puis de M. Ben Ali y favorisent une ouverture certaine à l'occident et une tolérance amicale à l'égard des juifs et de l'Etat d'Israel, contre les préjugés populaires et les archaismes de l'opposition. Ne croyez vous pas qu'il est dans l'intérêt de la démocratie et de la mouvance des droits de l'homme en Tunisie de combattre l'anti-sionisme primaire, autre forme du fanatisme et du racisme des islamistes qui menacent les acquis laiques et démocratiques de ce pays. 2. Comment appréciez-vous le soutien des ONG et des institutions de l'UE à vos luttes, et la couverture médiatique de ces luttes par les média francais ? Que leur demanderz-vous ? Merci. Et bon courage | |
| > Brièvement car les deux questions posées méritent de longs développements. 1. Sur le fond, je me permets de vous renvoyer au site de la mairie de Nuremberg. J'ai eu l'honneur en 1997 d'être lauréat du Prix International des droits de l'homme de cette ville allemande si symbolique. L'autre lauréat était un pacifiste israélien qui a lutté pour la paix depuis 1964. Vous y trouverez le texte de mon discours lors de la remise du prix. 2. Les associations et organisations démocratiques, patriotiques et progressistes des pays arabes sont solidaires du peuple palestinien. Ils récusent, tout comme une minorité courageuse d'isréliens et juifs, non seulement la politique bellisiste des gouvernements israéliens mais aussi le sionisme en tant qu'idéologie nationaliste et expansioniste fondé sur la religion et le déni des droits du peuple palestinien (une terre, prétenduement sans peuple, pour un peuple sans terre!). Il ne s'agit ni d'antisionisme primaire ni d'antisionisme secondaire. En revanche, tout amalgame avec les juifs en tant que communautés religieuses doit être vigoureusement combattu en paroles et en actes. Le racisme anti-juif et les manifestations de judéophobie sont inconciliables avec les principes des droits humains. Tout comme l'arabophobie et l'islamophobie. Vous me parlez de tolérance amicale à l'égard des juifs et votre formule me gêne beaucoup car elle a une tonalité condescendante. Attention aux mots-pièges. Ceci étant, je suis pour une paix juste et durable entre deux Etats sur la terre de Palestine et je m'étonne de vous entendre parler des acquis laïques et démocratiques en Israël. Laïque que cette théocratie qui fait et défait les gouvernements, que ce quasi-clergé et ces étudiants à la charge advidam eternam de l'Etat? Démocratique ? Pour les Israëliens-juifs, assurément, mais pour les autres ? Ceux de l'Etat d'Israel et surtout ceux des territoires occupés avec leur quotidien tragique et ce terrible mur condamné par toutes les instances de la communauté internationale. En deuxième lieu, vous me parlez du soutien des ONG, des médias et des institutions de l'Europe à nos luttes démocratiques. C'est un acquis important et qui a pour nom solidarité. Nous leur demandons simplement que celle-ci se renforce. Cela n'est pas de l'ingérence. Il s'agit d'une solidarité mutuelle fondée sur le refus des replis nationalistes frileux, le refus aussi du fameux choc des civilisations et des "identités meurtrières" (cf. A. Malouf). Il s'agit enfin de donner corps et vie aux dispositions sur les droits de l'homme et la démocratie librement consentis par nos gouvernements dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen. | |
| question de : Internaute | (postée le 22/11/2004 à 09h40) |
| > Vous avez un président contestable, la France aussi. En quoi sommes-nous plus en démocratie en france qu'en Tunisie ? | |
| > Curieuse question. Qu'il s'agisse des institutions, des médias, de la société civile, des syndicats ou de la vie parlementaire et politique, on ne compare pas -en dépit des dysfonctionnement et des insuffisances français - des situations incomparables! | |
| (postée le 22/11/2004 à 09h39) | |
| > Quandcette ordurede Chirac parle à Tunis de "droits humains" de base excluant les droits de l'homme, que vous dites vous ? | |
| > Le registre de votre question n'est pas le mien. La real-politik du gouvernement français me paraît contradictoire si l'on se réfère aux principes et aux valeurs mises en avant au nom de la patrie des droits de l'homme. Certes, la diplomatie n'a jamais été un concours de vertu. Mais les déclarations selon lesquelles "le premier des droits de l'homme, c'est de manger, d'être soigné, de recevoir une éducation et d'avoir un habitat... toutes choses pour lesquelles la Tunisie est en avance sur beaucoup de pays" était d'autant plus choquante que Maître Radhia Nasraoui observait à quelques mêtres de là une grève de la faim très éprouvante. Et ouis il y a eu après la prestation en Chine, le satisfécit après les élections du 24 octobre 2004 en Tunisie. Je vous renvoie pour cela au communiqué du CRLDHT (crldht@aol.com) du 28 octobre 2004. Enfin, je vous renvoie à un rapport adressé en janvier 2002 par un consultant officiel mandaté par le Ministère Français des Affaires Etrangères sur "le dispositif français en matière de promotion de la démocratie et des droits de l'homme". Dans les 2 pages et demi consacrées à la Tunisie on peut lire notamment (page 26) : "De ce point de vue, la Tunisie illustre jusqu'à la caricature l'aporie dans laquelle nous nous sommes enfermé. Compte tenu du caractère outrancièrement autoritaire et policier du régime, la coopération hors institution avec ce pays est quasiment inexistante. L'on n'a pas pu (ou voulu) développer une autre forme de présence en faveur des droits de l'homme bien que le partenariat euro-méditerranéen stipule la promotion de la société civile, que les grands équilibres de l'économie dépend de notre aide financière massive et que la proximité aussi bien géographique qu'humaine du pays justifierait que nous préparions l'avenir". | |
| question de : Internaute | (postée le 22/11/2004 à 09h40) |
| > Taoufik Ben Brik n'est-il pas devenu fou ? | |
| > Il s'agit sans doute d'une provocation. TBB est certes quelqu'un de très particulier, pour le moins déconcertant. Mais je ne tomberai pas dans le panneau ni de dire qu'il a la rage ni surtout de dire qu'il est devenu fou. J'ai été solidaire de sa grève de la faim historique. Je suis solidaire de ses frères persécutés (j'y reviendrai dans une autre question) et surtout son admirable belle soeur, Ahlem Belhaj, présidente de l'ATFD et qui est victime en dépit de son état de santé, d'un arbitraire insupportable qui l'a éliminée du concours d'agrégation de médecine. TBB est irrévérencieux, imprécateur et satyre jusqu'à l'excès. Mais, au delà de ses outrances et ses dérapages "mégalo et bandit" qui me dérangent, je constate qu'il a su se dresser comme le dit Hassene Zerrouky : "Avec les mots, contre les tabous, les interdits de toutes sortes, les dérives policières et l'autoritarisme qui imprégnent les sociétés arabes, contemporaines ou passées". Alors, il y a ceux qui crient au fou et ceux qui, comme moi, irrités ou en colère, constatent, avec amitié qu'il n'a rien de politique. | |
| question de : Internaute | (postée le 22/11/2004 à 09h41) |
| > En dehors des intellectuels, le peuple de base souffre-t-il, et éventuellemement en quoi, de l'Etat policier ? | |
| > Bien évidemment, plus encore que les intellectuels, réprimés durement à l'occasion de procès politiques, c'est le citoyen lambda qui trinque face à un régime qui ne tolère aucune voix dissidente et qui a, tortures systématisées à l'appui, mis en place un système d'encadrement politique et social de la société avec une presse baillonnée (en dehors d'un mensuel du Mouvement Ettajdid - ex-PC et un hebdomadaire du PDP harcelés), une justice totalement aux ordres et un parti omnipotent. Le 8 novembre 2004, la LTDH a , par exemple, dénoncé les conditions du décès dans les locaux de la police, d'un jeune citoyen, M. Hicheri (cf. ltdh.tunisie@laposte.net). | |
| question de : Internaute | (postée le 22/11/2004 à 09h42) |
| > Ben Ali a au moins un mérite, immense, c'est que l'islamisme ne pose pas problème chez vous, contrairement par exemlple à l' Algérie. Que dire à ça ? | |
| > Le délai de ce forum ayant expiré, je propose une réponse globale aux autres questions. 1. Concernant les récentes mesures de grâce à l'égard de détenus islamistes, il ne s'agit malheureusement que de mesures partielles de mise ne liberté conditionnelle. Je vous renvoie au CRLDHT (crldht@aol.com) concernant le communiqué du 4 novembre 2004 et la contribution à l'occasion des élections du 24 octobre dans laquelle les questions de l'aministie générale, l,impunité, les droits des femmes, les droits économiques et sociaux et la corruption, ainsi que le caractère illégitime du référendum-plébiscite de mai 2002 sont longuement évoqués. 2. La torture est abjecte. Je l'ai subie. Le comité contre la torture des Nations Unies a été trèes critique^en 1998 à l'égard du gouvernement tunisien. 3. L'affaire des jeunes internautes de Zarzis condamnés dans des conditions scandaleuses à des peines de 19 ans de prison est effroyable. Il faut les sortir des geoles où ils croupissent. 4. Le Maire de Paris est un ami que je respecte. Il a le sens de la mesure et il ne mélange pas les genres. 5. Une qualité au Président Ben Ali ? La déposition de l'ex_président Bourguiba sans effusion de sang. 6. Tout comme la démocratie, la liberté, la souveraineté et la participation populaires ne sont pas l'appanage de l'occident. Ces concepts et ces idéaux, ainsi que les droits humains, ont fait l'objet d'un consensus interculturel international. 7. En dépit des conditions économique et sociales, contraignantes et difficiles, l'évolution par exemple du Maroc ou du Sénégal nous interpelle sur le plan politique, sans parler de l4Inde. 8. Perspectives, c'est-à-dire le Groupe d'Etude et d'Action socialiste Tunisien dont j'ai été l'un des co-fondateurs (1963-1968) a constitué une expérience passionante d'une gauche non communiste dans le monde arabe. Contrairement à l'internaute tristement facétieux qui signe M. Charfi, le GEAST n'a pas détruit l'identité arabo-musulmane de la Tunisie. Puérile et ridicule. 9. Sur les positions de l'UNion Européenne et des USA à la suite des élections de 2004, je vous renvoie au communiqué du CRLHDT de 28 oct. 2004 (crldht@aol.com). 10. Sur les performances économiques, je vous renvoie à mon article publié sur ce site le 21 nov. 2004, mais il y aurait beaucoup d'autres choses à dire... 11. Concernant le Grand Moyen Orient, je suis désolé, le temps manque. Je suis attentif, vigilent et sceptique. L'idée même de réforme appuyées par Washington avec ce qui se passe en Iraq et en Palestine interpelle notre bon sens commun. 12. Je fais la différence entre l'appel à la libération des détenus politiques islamistes, le retour des exilés, l'amnistie générale et la question de l'alliance politique avec les mouvements islamistes face à la dictature. S'agissant de la répression, la gauche a manqué de lucidité et de rigueur. Et j'ai eu pour ma part à assumer publiquement une réflexion critique et auto-critique sur les choix faits par nombre d'entre nous entre 1991 et 1995. La lettre du MDS dont j'étais le vice-président, au chef de l'Etat en sept. 1995 a contribué à la clarification du débat. Mais même durant mes douze mois de député-dépité, je n'ai cessé de mettre en garde contre les dérives sécuritaires. 13. Je dénonce bien sûr avec une extrême vigueur, l'attaque le site nawaat.org 14. Sur la répression à l'égard de Jalel et Néjib Zoghlami et leur camarade en fuite Lumumba Mohsni, j'estime qu'il s'agit d'une persécusion inacceptable. J'ai eu l'occasion d'affirmer ma solidarité avec eux et je renvoie aux sites de la FIDH et d'Amnesty ainsi qu'aux mails de la LTDH, du CNLT et du Comité International pour leur libération (liberte_pour_jalel@hotmail.com). 15. Sur le SMSI, Sommet Mondial qui aura lieu fin 2005, je renvoie au mails de la LTDH, du CNLT, aux journaux électroniques tunisien initiatives citoyennes et kalima ainsi qu'aux sites de la FIDH. Une chose est certaine, la question de la fracture numérique est indissociable de celle du droit à l'information et les concessions faites par l'UIT au gouvernement tunisien s'agissant des entraves à une représentation autonome de la société civile sont inadmissibles. Cela a été illustré du 24 au 26 juin à Hammamet à l'occasion de la première conférence préparatoire. La prochaine à lieu en février 2005 à Genève. D'ici là, une mobilisation, notamment africaine et arabe se met en place. 16. Enfin, sur la question Islam, Chariâa et droits de l'homme, je renvoie à mon intervention de juin 2003 devant le Parlement Européen (cf. site du parlement). J'y préconise, comme beaucoup de progressistes de pays d'Islam, une approche séculière de cette question en mettant en cause la déclaration des droits de l'homme en Islam adoptée dans le cadre de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI). Ainsi prend fin, ce long forum. Merci pour vos questions et pour votre disponibilité. | |