Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Sur le site du Centre des Médias Alternatifs du Québec (CMAQ), www.cmaq.net (partie française), il y a des articles et des photos des marches pour la paix à Montréal et à Québec qui se sont déroulées le samedi 18 janvier 2003.
Achevée aujourd’hui à 16 H 10 GMT.
Bonne lecture !
New York (Nations unies) de notre correspondante
La guerre contre la guerre a commencé au Conseil de sécurité des Nations unies. Avant même d’entendre le rapport que doivent faire le 27 janvier les inspecteurs de l’ONU, la France a fait connaître son opposition, lundi, à la faveur d’une réunion ministérielle consacrée à la lutte antiterroriste. "Rien ne justifie aujourd’hui d’envisager une action militaire", a déclaré Dominique de Villepin, en rejetant l’"aventure" et le "raccourci militaire" que proposent les Etats-Unis. D’autres pays, l’Allemagne et la Chine, ont aussi confirmé clairement leur position. Si le débat de l’après-27 janvier paraissait imprécis, la journée de lundi l’a fait sortir du flou.
L’idée d’une réunion au sommet sur le terrorisme avait été lancée par la France, début janvier, pour rappeler que l’Irak n’est pas le seul problème de la planète. Lundi, Dominique de Villepin a profité de la conférence de presse réservée au président en exercice du Conseil pour faire entendre l’opposition de Paris à l’interruption des inspections en Irak, dans ce que le Washington Post a joliment qualifié de "version diplomatique de l’embuscade".
Devant un auditoire peu habitué à entendre agiter à pareille allure des concepts tels que le droit, la justice, la morale et la solidarité, toutes notions dont la France s’estime "comptable sur le plan international", M. de Villepin a répété ce qu’il avait dit la veille en privé au secrétaire d’Etat, Colin Powell : "Prêtons attention aux peuples du monde." Il semblerait que les Français aient été agacés que certaines rumeurs, à Washington, aient porté au compte des nécessités de la politique intérieure française les réticences de Paris à tirer les mêmes leçons que l’administration Bush du manque de coopération "active" des Irakiens.
Le ministre a donc longuement expliqué (interviews au New York Times, à la BBC, à la télévision publique, etc.) pourquoi la France dit non aujourd’hui à toute guerre en Irak et pourquoi elle estime que toute intervention poserait une question de "légitimité". Les inspections se déroulent de manière satisfaisante, a-t-il estimé. Le choix qui se présente est soit de permettre aux inspecteurs de poursuivre leur mission, soit d’"avancer, parce que nous serions impatients, dans la voie de l’intervention militaire". "Nous disons : "Soyons prudents". Le monde est malade. Le monde est en grand désordre."
"LE RISQUE DE LA PAIX"
La France utiliserait-elle son droit de veto ? a immédiatement demandé un journaliste, prenant la mesure du clash qui s’annonce à l’ONU. Le ministre a fait comprendre que rien n’était exclu. "Croyez bien qu’en matière de respect des principes, nous irons jusqu’au bout", a-t-il dit. M. de Villepin a enfin fait quelques mises au point à l’adresse de "nos amis américains". "C’est une chose que de décider d’une intervention. C’est autre chose que de régler les problèmes", a-t-il indiqué. "Il faut prendre le risque de la paix."
Au même moment, le secrétaire d’Etat américain, Colin Powell, exposait lui aussi sa position. D’entrée, il a minimisé les concessions sur le régime d’inspections faites le même jour par les Irakiens.
"L’Irak ne répond qu’aux pressions", a-t-il expliqué. M. Powell est apparu sur la défensive, presque las. Pendant son discours devant le Conseil, il s’est écarté du texte préparé d’avance pour appeler le Conseil à ses responsabilités. Trois fois, il a répété la même expression ("shrink", rétrécir) pour expliquer que la communauté internationale, après avoir voté à l’unanimité la résolution 1441, ne pouvait pas subitement se "dérober" à ses responsabilités. Dans sa conférence de presse, il a assuré que les Etats-Unis n’avaient "pas l’intention d’envahir ou d’attaquer l’Irak", mais c’était un lapsus, il était interrogé sur la Corée du Nord.
Pendant ses entretiens bilatéraux, M. Powell a pris bonne note des positions de ses interlocuteurs mais il a aussi dressé la feuille de route du Conseil. Après le rapport qu’effectueront MM. Blix et ElBaradei, a-t-il dit, le débat devra continuer le 29 janvier à l’ONU et dans les jours suivants. Il y aura "de nombreuses conversations" entre les ministres des affaires étrangères et "au niveau des chefs d’Etat".
Le projet américain semble être de vouloir amener le Conseil à se prononcer sur un défaut de coopération irakien à l’aide d’une deuxième résolution. Le ministre allemand des affaires étrangères, Joshka Fischer, a répété, lundi, que l’Allemagne ne voterait pas un tel texte. "L’Irak coopère sur le terrain et nous sommes dans la bonne direction, a-t-il souligné ; une attaque militaire contre le régime de Bagdad pourrait présenter des risques considérables et imprévisibles pour la lutte mondiale contre le terrorisme."
Le ministre chinois, Tang Jiaxuan, a été, lui aussi, très clair sur le soutien sans faille que son pays apporte aux inspecteurs de l’ONU. Le 27 janvier ne doit être, selon lui, que le "début" de leurs travaux. Si l’on ajoute la Russie, le Mexique et la Syrie, 6 pays sur les 15 du Conseil sont donc sur une ligne clairement favorable à la poursuite des inspections.
Colin Powell a reçu en revanche le soutien du ministre britannique, Jack Straw. S’il y avait clarification à effectuer côté anglais, elle l’a été. Comme son homologue américain, M. Straw a mis en doute les ouvertures irakiennes, lesquelles ne l’ont guère "impressionné". "L’Irak doit cesser ce jeu du chat et de la souris", a-t-il dit. Il a souligné la préférence de Londres pour une décision rassemblant le Conseil de sécurité mais estimé que, dans le cas contraire, les pays intéressés devraient se réserver le droit d’intervenir sans l’aval de l’ONU, "comme nous l’avons fait au Kosovo".
Corine Lesnes
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3218—306232-,00.html
Voici des extraits des déclarations du ministre des affaires étrangères, Dominique de Villepin, le 20 janvier.
La crise irakienne a valeur de test. Ce que nous faisons pour l’Irak dans le domaine de la prolifération doit valoir pour toutes les crises. Si la guerre est l’unique route, nous allons vers une impasse. (...) Nous pensons aujourd’hui que rien ne justifie d’envisager l’action militaire. (...) Le travail des inspecteurs est satisfaisant. (...) On peut à un moment donné décider de changer : ce n’est pas nous qui changerions, ce sont ceux qui décideraient d’intervenir militairement.
Si les Etats-Unis décidaient à un moment donné d’envisager une action militaire unilatérale, la première question que nous poserions, c’est quelle serait la légitimité de cette action. La deuxième question est : quelle serait l’efficacité de cette intervention. (...) Sur l’attitude de la France en cas de deuxième résolution, et si les Etats-Unis décidaient de poursuivre dans la voie qui est la leur, le président de la République l’a dit depuis le début : nous ne nous associerions pas à une intervention militaire qui n’aurait pas le soutien des Nations unies. Par ailleurs, nous pensons qu’une intervention militaire serait la pire solution. A partir de là, vous imaginez que la France - vous évoquez le droit de veto -, la France comme membre permanent du Conseil de sécurité, assumera toutes ses responsabilités, fidèle aux principes qui sont les siens. Croyez bien qu’en matière de respect des principes nous irons jusqu’au bout.
II Palestine/Israël :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3218—306237-,00.html
Jérusalem de notre correspondant
Le conseil des ministres israélien a signé l’arrêt de mort le 8 novembre. C’est ce jour-là qu’a été prise la décision de "reclassifier" le kibboutz Haon. Une formule bureaucratique pour masquer une fin brutale. Haon sera démantelé, les bâtiments existants rasés, et les terres livrées aux engins de travaux. Une expérience d’un demi-siècle se conclura par un projet immobilier, et le produit de la vente des appartements garantira les retraites des kibboutzniks délogés de chez eux.
Situé dans le cadre enchanteur des rives du lac de Tibériade, au pied des pentes du Golan, le village communautaire avait été fondé en 1949 par des juifs originaires de Pologne. Agricole à l’origine, il avait misé sur le tourisme lorsque les revenus de la terre avaient périclité. Sans succès. Comble d’infortune, des investissements de la dernière chance avaient été effectués pour améliorer les capacités d’accueil, à la veille de l’Intifada palestinienne, qui devait saigner à blanc l’industrie touristique israélienne.
A Tel-Aviv, dans le quartier général désuet du mouvement des kibboutz, dont est proche le candidat des travaillistes pour les élections du 28 janvier, Amram Mitzna - traditionnellement, les kibboutz votent massivement à gauche -, un responsable classe sans complaisance le dossier Haon. "C’est un échec social et économique, il n’y a pas à revenir là-dessus, assure Dov Avital. Aujourd’hui, le pays compte encore 130 000 kibboutzniks et 269 villages communautaires, mais une bonne soixantaine d’entre eux sont menacés."
Cet économiste est chargé d’une mission délicate : inventer un futur pour un système d’organisation sociale et économique sans équivalent dans le monde et aujourd’hui en crise avancée. "Nous ne devons pas être des liquidateurs mais des créateurs, assure-t-il. Nous avons payé le prix de notre héritage quasi soviétique, mais nous sommes convaincus qu’il reste quelque chose à inventer. Pas pour défier l’économie de marché, mais pour y réintroduire plus d’humanité, la possibilité d’un véritable partage. Le problème, c’est que nous ne pouvons nous inspirer d’aucune autre expérience. Accessoirement, en dépit de nos positions pacifistes, nous avons du mal à engager le dialogue avec ceux qui, à l’étranger, critiquent les excès de la mondialisation, du fait du problème palestinien, parce que nous sommes malheureusement assimilés à la politique de notre gouvernement."
DES RبGLES ASSOUPLIES
Les kibboutz avaient constitué, dans les années 1960, un véritable produit d’appel. Des générations de socialistes européens y avaient trempé un attachement indéfectible à Israël. Rattrapée par les autres pays méditerranéens, l’agriculture, qui en constituait l’activité principale, a dû rapidement faire place à l’industrie. Les règles strictes de la vie en communauté se sont assouplies, jusqu’à l’adoption par certains villages d’échelles de salaires différenciées. Ce virage n’a pas empêché une quasi-faillite dans les années 1980, et le pays a préféré ensuite se reconnaître dans les réussites individualistes garanties par le développement des nouvelles technologies.
"C’est peu dire que nous avons totalement raté le tournant de la high-tech", confirme Dov Avital, par ailleurs directeur général de l’association des industries des kibboutz. "A posteriori, on peut considérer que ce fut plutôt une chance quand on voit le champ de ruines qu’elle a laissé", tente-t-il de se persuader. En matière de champ de ruines, le secteur des kibboutz donne pourtant à réfléchir.
"La situation n’est pas brillante", convient l’économiste. Le revenu moyen net d’un kibboutznik est en effet nettement inférieur à la moyenne nationale. La pauvreté parfois menace. Mais c’est surtout le capital humain qui inquiète Dov Avital. "Il faut savoir que la moyenne d’âge des kibboutniks est supérieure à 50 ans. C’est bien au-dessus de la moyenne du pays, et cela a une conséquence très lourde en termes de stratégie et d’évolution : un terrible conservatisme."
Au total, les kibboutz assurent 7 % de la production industrielle du pays, pour un pourcentage de main-d’œuvre équivalent. Quelques villages se sont installés dans des niches de compétitivité qui leur assurent des revenus suffisants, dans l’agroalimentaire ou les plastiques. Mais aucune solution d’ensemble n’est en vue.
"Nous avons perdu une génération, celle des enfants des années 1970, qui sont partis tout simplement parce qu’on a été incapables de leur offrir des emplois, constate l’économiste. La solution passe par-là. Si l’on parvient à créer des emplois, on préservera notre indépendance. Sinon..."
Gilles Paris
Ariel Sharon largement en tête des sondages
A huit jours des législatives, le premier ministre israélien sortant Ariel Sharon était donné, lundi 20 janvier, grand vainqueur du scrutin. Un sondage publié par le quotidien Maariv prévoit 31 mandats au Likoud, contre 19 aux travaillistes, sur un total de 120 à la Chambre. Plus humiliant pour le candidat travailliste, Amram Mitzna : son parti obtiendrait 29 sièges, contre 30 au Likoud, s’il était dirigé par l’ex-chef de la diplomatie Shimon Pérès.
Des voix se sont élevées au sein du Parti travailliste pour demander que M. Mitzna cède sa place à M. Pérès, selon la radio publique. L’état-major de campagne aurait tenu une réunion orageuse, jugeant que la campagne était "la pire jamais menée par le parti".
Selon un autre sondage publié par le Yediot Aharonot, le Likoud obtiendrait 32 à 33 sièges, suivi par le Parti travailliste (19 à 20) et le Shinoui (centriste laïc), qui en obtiendrait 15. Le sondage fait état de 21 % d’indécis, hésitant surtout entre le Likoud et le Shinoui. - (AFP.)
mardi 21 janvier 2003, 15h05 |
NAPLOUSE, Cisjordanie (AP) - Les bulldozers israéliens ont rasé mardi 62 magasins et stands du marché du village palestinien de Nazlat Issat. C’est la plus importante opération de démolition menée depuis des années en Cisjordanie.
Sept bulldozers, protégés par 300 militaires israéliens, ont démoli les structures tandis que plusieurs dizaines de manifestants jetaient des pierres sur les troupes israéliennes qui ont riposté par des jets de gaz lacrymogènes et des tirs de balles en caoutchouc.
Selon l’Etat hébreu, les commerces avaient été construits illégalement. Le village est situé à la périphérie de la Cisjordanie, en bordure du territoire israélien et le marché de Nazlat Issa, avec ses 170 commerces, attirait de nombreux clients israéliens avant le début de la nouvelle Intifada en septembre 2000.
Le marché constitue la principale source de revenu des 2.500 habitants du village, selon son maire Ziad Salem qui a ajouté que les responsables israéliens avaient prévenu les commerçants que tout le marché serait détruit. Ziad Salem a accusé Israël de vouloir détruire l’économie palestinienne. AP
http://fr.sports.yahoo.com/030121/85/2yntx.html
mardi 21 janvier 2003, 12h02
Tennis : "Au service, M. et Mme Agassi" |
MELBOURNE (Reuters) - André Agassi et son épouse Steffi Graf pourraient disputer ensemble le double des Internationaux de France de tennis.
Le numéro deux mondial, qualifié pour les demi-finales de l’Open d’Australie, a confié aux journalistes que Steffi, ancienne numéro un mondiale aujourd’hui à la retraite, avait accepté de reprendre du service avec lui en double, à condition que son mari l’emporte à Melbourne.
"Si je gagne ici, Stef doit jouer le double avec moi à Paris. Vous pouvez l’écrire, je vous prends au mot", a dit Agassi.
Graf a renoncé à la compétition en août 1999, après 22 titres de Grand chelem. Elle avait disputé le double à Wimbledon cette année-là avec John McEnroe, la paire atteignant les demi-finales.
Graf, 33 ans, et Agassi, 32 ans, se sont mariés en octobre 2001 et ont un fils, Jaden Gil.
A demain