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8 octobre 2002
Le 8 octobre 1991, vers midi, une voiture banalisée s’arrête en trombe devant le poste de la garde nationale de Nabeul, à la sortie de la ville en direction de Torki-Tunis.
Des agents en civil en descendent traînant un jeune homme en slip, le visage ensanglanté. Le dénudement est l’acte inaugural du supplice tunisien. Il notifie à la victime qu’elle est désormais la propriété de ses tortionnaires. Dans le bureau d’accueil, une frénésie quasi-animale s’empare des agents qui s’alertent les uns les (...)