Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :
Bonne lecture !
II Irak :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—299237-,00.html
Prague de notre envoyé spécial
Le président George W. Bush et le premier ministre britannique Tony Blair ont bien tenté de "durcir" le texte de la déclaration sur l’Irak adoptée, jeudi 21 novembre, par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique mais, une fois arrivés à Prague, ils ont abandonné la partie, mesurant que plusieurs pays, la France et l’Allemagne en tête, se refuseraient à aller au-delà du message politique de la résolution 1441 du Conseil de sécurité des Nations unies.
L’Alliance atlantique s’engage à "appuyer pleinement" la mise en œuvre de la résolution de l’ONU et appelle l’Irak à s’y conformer "intégralement et immédiatement". Les Etats membres de l’OTAN "sont unis dans leur détermination à prendre des mesures efficaces" ("effective action", selon la version anglaise) pour aider et soutenir les efforts des Nations unies. L’Irak doit respecter la résolution 1441 "sans conditions, ni restrictions", et doit s’attendre à de "graves conséquences" s’il "continuait à manquer à ses obligations".
MةSENTENTE PERSISTANTE
Par cette formulation, à la fois ferme et modérée, le président Bush, qui n’a jamais cherché à obtenir un soutien militaire de l’OTAN, obtient largement satisfaction : car au-delà de leurs précautions diplomatiques, les Américains et leurs alliés britanniques se placent clairement dans la perspective d’une guerre contre l’Irak, et l’OTAN vient de factode leur apporter un premier soutien politique.
L’Allemagne s’est ralliée à ce compromis, en dépit d’une mésentente persistante avec Washington sur la question irakienne. George Bush a eu des entretiens avec Jacques Chirac, Tony Blair, le président turc Ahmet Necdet Sezer, mais il a soigneusement évité Gerhard Schrِder. Les deux hommes se sont croisés, salués, serré la main, parlé brièvement, et ce fut tout. "C’est sans ambiguïté : nous ne participerons pas à une opération militaire en Irak", a insisté Joschka Fischer, le ministre allemand des affaires étrangères.
La France ne partage pas, loin s’en faut, le refus allemand, mais par rapport aux propos très volontaristes de George Bush, Jacques Chirac a fait entendre une tonalité plus prudente, lors de son entretien avec le chef de la Maison Blanche.
L’Irak, qui aura dominé ce sommet de l’OTAN, au risque d’éclipser la dimension historique de l’élargissement de l’Alliance atlantique, n’est pas le seul sujet sur lequel la France a choisi de se faire entendre. Le second est la "Force de réaction de l’OTAN" (FRO), ce fer de lance de quelque 20 000 hommes que l’Alliance atlantique a l’ambition de pouvoir projeter dans des zones de conflit, et qui est censé être le symbole de la capacité de l’OTAN à se régénérer.
La FRO, précise le communiqué final de Prague, fera appel "aux technologies de pointe", elle sera "souple, déployable, interopérable et apte à soutenir des opérations prolongées". Elle devrait atteindre sa "capacité opérationnelle initiale" en octobre 2004, et sa "capacité opérationnelle finale" en octobre 2006. Enfin, et surtout, il est précisé que la Force de l’OTAN et la "Force de réaction rapide" de l’Union européenne "devraient se renforcer dans le respect de l’autonomie des deux organisations". Or c’est là que le bât blesse... Jacques Chirac, José Maria Aznar, Gerhard Schrِder, Javier Solana, le haut représentant de l’Union pour la politique extérieure et de sécurité commune, et même Tony Blair, ont tenu, avec d’autres, un discours similaire : ces deux forces doivent être "complémentaires", "compatibles", ne pas entrer en "compétition". Cette insistance traduit un réel malaise européen face à une proposition initiée à Washington. " Nous y sommes, sur le principe, tout à fait favorables", a commencé M. Chirac, selon un "document de travail" de la présidence française.
"Bien évidemment, a-t-il poursuivi, cette force qui repose sur les moyens nationaux des Etats, devra être développée selon des modalités compatibles avec les engagements que certains d’entre nous ont pris dans le cadre de l’Union européenne. Les éléments constitutifs de cette Force devront notamment pouvoir être mis à la disposition de l’une ou de l’autre des organisations sans droit de premier emploi. Notre objectif doit être l’efficacité dans la gestion des crises, non la compétition entre les organisations".
Et le président français d’insister : la France participera à cette Force de l’OTAN "si celle-ci était développée selon des modalités compatibles avec les engagements que l’Union européenne a pris à Helsinki [une force de réaction rapide de 60 000 hommes], et dans la mesure où elle respectera le statut de nos forces vis-à-vis de la structure intégrée de commandement" [dont la France s’est exclue].
"CONCURRENCES STةRILES"
Ce n’est pas tout : le président français a mis les points sur les "i" à propos des engagements que les Européens ont pris dans le domaine stratégique, avec l’avion de transport militaire A-400 M. Ceux-ci sont "dans l’intérêt de l’Alliance, car ils renforceront les capacités à sa disposition". "Evitons les concurrences stériles", ajoute M. Chirac, faisant ainsi allusion à l’Agence de location ou de leasing d’avions gros porteurs que l’OTAN essaie de mettre sur pied.
Ensuite, à propos d’une transformation de l’Alliance atlantique qui correspondrait un peu trop au rôle que lui assigne Washington : "Le terrorisme, parce qu’il doit être combattu sur différents terrains et selon des moyens différenciés, ne peut être la raison unique autour de laquelle peut s’organiser la refondation et l’adaptation de l’OTAN." A Prague, les exemples de l’Irak et de la Force de réaction de l’OTAN ont montré que la transformation de l’OTAN s’effectue avec une influence américaine grandissante. Mais aussi que celle-ci n’annihile nullement la spécificité européenne, en particulier française.
Laurent Zecchini
M. Chirac : Bagdad doit coopérer avec l’ONU
Il faut désarmer l’Irak dans le cadre d’une action internationale, et "il n’y a pas d’autre alternative pour Bagdad qu’une pleine et entière coopération avec les Nations unies", a souligné, selon son porte-parole, Jacques Chirac au cours de sa rencontre avec le président américain, George Bush, jeudi 21 novembre à Prague. "L’Irak doit comprendre qu’il faut saisir la chance offerte et comprendre que cette chance est la dernière", a-t-il ajouté. Si des violations "dûment constatées"par les inspecteurs de l’ONU et rapportées au Conseil de sécurité étaient avérées, ce serait à ce dernier d’en tirer "les conséquences ; toutes les options étant ouvertes", a indiqué M. Chirac.
La France, comme plus de 50 autres pays, a reçu une lettre de Washington précisant un certain nombre de demandes américaines dans le cadre d’une action militaire contre l’Irak, et sa réponse, à ce stade, semble dilatoire. "La France examine ces demandes, précise-t-on à l’Elysée, et elle appréciera les décisions à prendre le cas échéant. Elle a sa liberté d’appréciation et elle entend la conserver." - (Corresp.)
III Nigéria :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3212—299183-,00.html
L’organisation du concours Miss Monde, prévu le 7 décembre à Abuja, capitale fédérale du Nigeria, n’en finit pas de raviver les tensions interreligieuses dans le pays.
Des habitants de Kaduna, la grande ville du Nord où se sont déroulés les incidents jeudi, ont par ailleurs indiqué que des tirs sporadiques étaient encore entendus vendredi matin malgré le couvre-feu, qui est désormais en vigueur 24 heures sur 24. Le révérend James Wuye, du Centre de médiation interconfessionnel, un groupe commun de chrétiens et musulmans mis en place pour prévenir d’éventuelles émeutes entre communautés à Kaduna, a indiqué que plusieurs églises et une mosquée avaient été brûlées. De jeunes musulmans ont incendié des magasins et des églises chrétiennes, et bloqué des rues avec des pneus en feu, a, pour sa part, indiqué le président de Civil Rights Congress. Selon un autre témoin, responsable de l’Académie de défense nigériane, basée à Kaduna, la ville était recouverte, jeudi, d’un voile de fumée.
Les autorités de Kaduna ont imposé jeudi matin un couvre-feu afin de ramener le calme dans cette ville. "Des agents de sécurité ont été envoyés dans les rues, et je pense que nous maîtrisons la situation. Mais il est prématuré de donner le moindre détail sur les destructions", a déclaré, de son côté, le porte-parole de l’Etat de Kaduna, Muktar Sirajo, joint par téléphone. La police est sur le qui-vive dans tout le nord du Nigeria, à majorité musulmane, de peur d’une contagion des émeutes. Cette nouvelle explosion de violence fait en effet craindre le retour d’affrontements entre chrétiens et musulmans, qui avaient fait à Kaduna plus de 2 000 morts en 2000.
"DةFILة DE NUS" OBSCبNE
La tension palpable depuis des semaines à Kaduna s’est transformée en violence cette semaine après la parution d’un article sur le concours Miss Monde dans le grand journal nigérian This Day associant le prophète Mahomet à l’événement. Cet article suggérait que le Prophète aurait pu choisir pour femme l’une des participantes au concours de Miss Monde. Cet écrit a mis le feu aux poudres, mais plus globalement, la présence au Nigeria, en plein mois de ramadan, de plus de 90 reines de beauté venues du monde entier suscite un vif mécontentement chez les musulmans nigérians, qui représentent 50 % de la population du pays.
Les intégristes musulmans condamnent sans appel le concours des Miss en l’assimilant à un "défilé de nus" obscène, et menacent de le perturber. La semaine dernière, le président nigérian avait été contraint d’annuler une entrevue avec les "reines de beauté" de crainte d’offenser les musulmans, avaient fait savoir les organisateurs. Mercredi, un groupe de responsables musulmans modérés a décrit le défilé comme "une promotion impudique de l’immoralité par la nudité" et a appelé le président nigérian, Olusegun Obasanjo, à l’interdire. Jeudi, à Kano, principale ville du Nord, un autre groupe de responsables musulmans a appelé dans un communiqué à punir le journal This Day et averti qu’il ne pourrait pas contrôler la colère des musulmans. La veille, plusieurs centaines de musulmans avaient incendié les locaux de la publication à Kaduna, aux cris de "Allah est grand !".
Plusieurs parmi les 90 participantes concourant à Miss Monde et représentant notamment la France, le Canada, la Belgique, la Côte d’Ivoire, le Kenya et la Norvège, avaient menacé de boycotter le gala d’Abuja après la décision d’un tribunal du nord du Nigeria de confirmer la sentence infligée à une femme, Amina Lawal Kurami, condamnée à la lapidation pour avoir conçu un enfant en dehors des liens du mariage. Cinq verdicts de mort par lapidation ont été rendus au Nigeria par des "tribunaux de la charia" mais aucun de ces condamnés n’a, jusqu’à présent, été exécuté.
Comme le gouvernement fédéral s’est récemment engagé à ce que la peine à l’encontre d’Amina Lawal Kurami ne soit pas appliquée, les Miss ont finalement accepté de venir au Nigeria, où elles sont arrivées voilà une semaine. Protégées par un très important dispositif de sécurité, elles séjournent dans un hôtel de luxe à Abuja et doivent se rendre vendredi à Port-Harcourt, ville du sud du pays, à majorité chrétienne, où elles passeront le week-end.
Domitille Hazard avec Reuters et AFP
Le"cas" Bové, dont la condamnation à 14 mois de prison ferme a été confirmée par la Cour de cassation, suscite une intense réflexion à l’Elysée. Officiellement, on s’y tient à une position d’attente : que José Bové demande déjà la grâce présidentielle, comme il en a exprimé l’intention, que la chancellerie instruise son dossier et rende son avis, comme l’exige le droit. Et l’on verra. En réalité, en l’absence du président de la République, qui assiste au sommet de l’OTAN à Prague, son conseiller juridique, Laurent Le Mesle, a décortiqué devant l’ensemble du cabinet la situation du leader paysan. Chacun a pu livrer ses réflexions sur les conséquences juridiques et politiques d’un recours en grâce.
M. Bové a été condamné à six mois de prison ferme pour destruction de riz transgénique, décision qui a entraîné la révocation d’un sursis de huit mois, dans une autre affaire d’arrachage. Or M. Le Mesle a fait observer à ses collègues que le leader paysan pourrait tout à fait demander la confusion de ses peines au président de la cour d’appel de Montpellier. Celui-ci peut les confondre, soit totalement, soit partiellement. "Et dès lors qu’il tomberait en dessous d’un an de prison, il pourrait bénéficier d’un aménagement de peine", note un conseiller. Un recours en grâce ne peut être examiné, relève l’Elysée, que lorsque toutes les autres voies de recours pour réduire la peine ont été épuisées.
Second point, l’"embastillement". Il peut survenir à tout moment, puisque le recours n’est pas suspensif. " Si le président de la cour d’appel tarde à le faire embastiller et que le président de la République lui accorde la grâce, il n’aura pas fait de prison du tout", note un collaborateur de M. Chirac, ajoutant : " C’est le scénario idéal pour lui." Mais peut-être pas pour l’Elysée.
Pour autant, les conseillers du président voient bien l’inconvénient politique et psychologique qu’il y aurait à faire passer Noël en prison au leader syndical. Mais évidemment personne ne maîtrise, en dehors du juge, le moment où M. Bové devrait être jeté en prison, rappelle-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat.
Autres questions que se posent les conseillers : cette grâce présidentielle serait-elle compatible avec la restauration de l’autorité de l’Etat, dont le président a fait une priorité ? " L’équilibre" tacite ou implicite, sur les limites à ne pas dépasser en matière d’exercice du droit syndical ne risquerait-il pas d’être rompu ?
L’Elysée ne veut évidemment pas entendre parler de l’impact des "affaires" qui ont touché M. Chirac et de l’inconvénient qu’il y aurait, en regard, à laisser en prison, pendant au moins un an, un homme qui a arraché des plants d’OGM. Il est néanmoins probable que l’Elysée mesure cet effet, tout en faisant observer que M. Bové s’est pris à son propre piège. M. Chirac, qui cherche à se faire la religion la plus précise possible sur les OGM, a tenu une réunion de travail de deux heures avec des experts sur ce sujet, il y a quinze jours. Cela l’aidera peut-être à rendre sa décision le jour venu.
Béatrice Gurrey
V Maroc :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230—299045-,00.html
Depuis l’annonce de la formation de l’équipe du premier ministre Driss Jettou, le 8 novembre, il ne passe pas de jour sans que la presse indépendante affiche son scepticisme. Jamais la nomination d’un gouvernement au Maroc n’a suscité tant de tensions, au point que le quotidien populaire arabophone proche des socialistes de l’USFP, Al-Ahdath Al-Maghribia, lui prédit déjà "une courte vie".
Le gouvernement nommé par Mohammed VI après les législatives du 27 septembre est d’abord critiqué pour la lenteur de sa formation : plus d’un mois d’un processus "empreint d’une opacité en déphasage total avec les professions de foi de transparence du régime", selon Le Journal.
Le journal d’affaires L’Economiste ne cache pas son agacement face à l’absence d’une vraie alternance, soulignant dans un éditorial que, "le gouvernement enfin formé, c’est la déception qui se confirme. Les mêmes partis politiques, la même majorité élargie et encore un peu plus diluée. Pour la plupart les mêmes hommes. A quoi servait-il alors de faire des élections ? Apparemment, dans l’esprit de nos dirigeants, former un gouvernement est une question de partage".
"ہ BOULETS ROUGES"
La grogne de la presse fait écho à celle, encore plus menaçante pour la cohésion du cabinet, qui traverse les partis de la coalition. Pour l’hebdomadaire électronique francophone L’Observateur, "aucune des formations politiques de la majorité actuelle n’échappe aux soubresauts postconstitution du gouvernement". L’hebdomadaire La Vie économique explicite les dessous du mécontentement : "On tire d’abord à boulets rouges sur la méthode utilisée" par les dirigeants des partis qui ont mené les négociations. Ainsi, nombre de responsables de l’USFP de l’ex-premier ministre Youssoufi ont mal admis son obstination à mener "les négociations de manière trop personnelle, en mettant en confidence quelques rares proches".
L’Istiqlal (nationaliste) d’Abbas Al-Fassi ne sort pas non plus indemne de ces tractations. La Vie économique signale qu’il reproche à son chef d’avoir accepté que deux nouveaux ministres "soient au parti en tant que ministres istiqlaliens alors qu’ils n’ont d’autre relation avec l’Istiqlal que d’ordre généalogique avec deux de ses dirigeants". Quant au Rassemblement national des indépendants (RNI, proche du Palais), le quotidien Aujourd’hui le Maroc rappelle qu’il est "secoué par une fronde interne liée au choix des ministres du parti".
Bref, "les leaders des partis politiques sont devenus les cibles d’accusations et d’offensives pour avoir avalisé des noms qui ne disposaient d’aucune popularité, même au sein de leurs fiefs", résume le quotidien L’Indépendant. D’où l’appel lancé par La Vie économique à "une véritable mise à niveau démocratique de partis", dans la mesure où la crise est révélatrice de leur "déficit de démocratie interne, crise de légitimité des directions, faible renouvellement des élites partisanes, absence de débat d’idées et défaut d’ouverture sur la société et le monde de l’entreprise".
Dans l’attente de ce renouveau démocratique, c’est le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste), principal gagnant des élections et grand absent du gouvernement, qui va pouvoir avancer sur le "boulevard que lui ouvriront (...) les compromissions politiques des formations dites nationales", soutient Le Journal. Conclusion d’Al-Ahdath Al-Maghribia :"Le peuple a rempli son "devoir de citoyenneté" le 27 septembre, mais la nomination de Jettou ne concrétise pas le droit du peuple à un gouvernement issu de sa volonté."
Olfa Lamloum
A demain