Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Au moins 16 personnes ont été tuées mercredi 11 juin, outre le kamikaze, dans un attentat-suicide contre un autobus de la ligne 14, dans le centre de Jérusalem-Ouest. L’attaque a été suivie d’un raid israélien à Gaza qui a fait 7 morts. Plusieurs personnes ont été tuées mercredi 11 juin dans un attentat-suicide .
"Nous parlons maintenant d’au moins seize morts et de cinquante blessés. C’est un attentat très dur. La charge qui a explosé était très importante", a indiqué Mickey Lévy, chef de la police de Jérusalem, à la télévision publique israélienne. La charge contenait des boulons et des clous, ce qui a accru sa puissance dévastatrice. Selon des témoins, le toit du véhicule a été déchiqueté par l’explosion.
Le kamikaze, déguisé en juif orthodoxe, est monté dans l’autobus à la station du marché central de Mahanei Yéhouda, rue de Jaffa, où ont été embarqués de nombreux passagers chargés de filets à provisions, a indiqué la télévision. Treize des victimes ont été tuées sur les lieux de l’attentat, à la station proche du Merkaz Klal, un grand centre commercial de la ville, les trois autres ont succombé des suites de leurs blessures après leur évacuation vers des hôpitaux de la ville, a indiqué de son côté la radio publique. Au moins quatre des blessés étaient toujours dans un état critique.
Quelque deux cent personnes manifestaient sur les lieux aux cris de "morts aux Arabes" et conspuaient le gouvernement d’Ariel Sharon qui, au sommet d’Akaba (Jordanie), le 4 juin, a tenu des propos favorables à la création d’un Etat palestinien et s’est engagé à démanteler des colonies sauvages dans les territoires palestiniens.
POUR LE HAMAS, "LA RIPOSTE SE POURSUIT"
Le mouvement radical palestinien Hamas a revendiqué sur son site Internet l’attentat-suicide, perpétré selon le communiqué par les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche militaire du mouvement. Le cheikh Ahmed Yassine, chef spirituel du mouvement, a déclaré que cet attentat entendait venger la tentative d’assassinat par Israël d’Abdelaziz Al-Rantissi, un des dirigeants les plus en vue du groupe, mardi à Gaza. "La riposte se poursuit", a-t-il déclaré. Israël refuse de considérer l’attentat-suicide comme une conséquence du raid mené par Israël. "Même bien avant qu’il y ait eu une attaque contre (Abdelaziz) Al-Rantissi nous avons eu une vague d’attentats terroristes sans précédent", a déclaré Raanan Gissin, porte-parole du premier ministre israélien, Ariel Sharon, à la chaîne de télévision américaine CNN.
Moins d’une heure plus tard, l’armée israélienne a lancé un nouveau raid d’hélicoptères contre une voiture à Gaza. Des sources médicales et sécuritaires palestiniennes affirment que sept personnes ont été tuées lors de cette attaque aérienne. Selon des sources médicales palestiniennes, Massoud Titi et Souheil Abou Nahel, deux membres des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste Hamas, figurent parmi les victimes. Plusieurs hélicoptères israéliens Apache ont pris pour cible le véhicule dans lequel circulaient ces deux hommes dans le quartier de Choujaya, à Gaza. Selon des témoins, quatre missiles ont été tirés contre le véhicule, qui a été complètement carbonisé.
Dans une allocation radiotélévisée, Yasser Arafat a condamné "l’attentat terroriste" perpétrée par le Hamas et a appelé Israéliens et Palestiniens à un cessez-le-feu "immédiat". "Je condamne avec force l’attentat terroriste qui a frappé des civils israéliens aujourd’hui à Jérusalem", a-t-il déclaré. "Je condamne aussi les opérations (israéliennes) qui ont eu lieu à Gaza et d’autres opérations dans lesquelles des civils palestiniens ont été tués et blessés", a-t-il ajouté.
Le président américain, George W. Bush, a déclaré qu’il condamnait fermement "les actes meurtriers" au Proche-Orient et qu’il était "clair qu’il y a des gens qui haïssent la paix". "Je presse et appelle le monde libre, les pays épris de paix non seulement de condamner les actes meurtriers mais de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour les empêcher d’arriver à l’avenir", a-t-il affirmé.
Le Haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana, a condamné "sans réserve" l’attentat-suicide à Jérusalem, mettant en garde contre ses conséquences sur l’application de la "feuille de route". "Cette dernière attaque a déclenché une autre spirale de violence dans la région, qui sape sérieusement les efforts d’application de la feuille de route" pour un règlement du conflit palestinien, co-parrainée par l’Union européenne, a assuré M. Solana dans un communiqué. "Plus que jamais, tout devrait être fait pour restaurer le calme et faire cesser la violence. C’est la seule voie pour la paix", a-t-il ajouté.
Avec AFP, AP et Reuters
George Bush est sous l’influence des ultraconservateurs
A bout portant
Eric Laurent, journaliste, auteur de nombreux livres dont, en ce mois de juin « Le Monde secret de Bush » et, en février, « La Guerre des Bush », chez Plon
« Le Monde secret de Bush » met en lumière un président américain entouré de deux sortes de ministres et conseillers : des chrétiens conservateurs sionistes et des Juifs pro-Likoud. Le point commun c’est donc Israël ?
En fait, George W. Bush n’est pas un président américain traditionnel : c’est bien la première fois qu’on trouve un président sous l’influence d’une certaine extrême droite fanatique et de néoconservateurs proches du Likoud israélien. Il s’agit d’ailleurs d’un assemblage ambigu, puisque ces chrétiens sont pour la plupart antisémites - ils croient en des prédictions bibliques réinterprétées qui voient la fin du monde après une conversion des Juifs. Un des auteurs juifs que je cite dit d’ailleurs : « Si vous écoutez le drame qu’ils décrivent, c’est grosso modo une pièce en cinq actes où les Juifs disparaissent au quatrième ». Mais le soutien à Israël est bien un des points clés de cette administration.
Vous êtes très critique sur cette alliance au sommet de l’Etat américain...
Elle est ambiguë mais surtout dangereuse. Ces gens-là n’ont jamais été au cœur du pouvoir, et maintenant qu’ils y sont, ils entendent y rendre leurs idées irréversibles. Or ce sont des ultraconservateurs en matière de mœurs - contre l’avortement, par exemple - et en matière sociale, où ils prônent le démantèlement des aides sociales. Je raconte que ces personnes enfin au faîte du pouvoir développaient leurs idées depuis trente ans. Sur le plan extérieur, c’est l’unilatéralisme et la fin du droit international qu’ils professent. Et ils progressent : ils ont eu la peau des Nations unies avec la crise irakienne. Qui, en effet, irait encore devant le Conseil de sécurité faire valoir ses droits alors qu’il est devenu une chambre d’enregistrement ? La résolution adoptée à l’unanimité après la guerre en Irak, la 1483, qui avalise l’occupation, montre qu’ils ont gagné !
Le père Bush, président de 1988 à 1992, et qui avait bousculé le Premier ministre israélien Shamir, n’avait rien à voir avec ce pouvoir-ci...
Exact : c’était un président classique ; la personne qui fait le « lien » entre les deux administrations Bush c’est surtout Dick Cheney, vice-président actuel et ex-ministre de la Défense. Il montre désormais son vrai visage ultraconservateur, mais il a toujours voté dans un sens ultraconservateur, montrant même une passion pour les dictatures car, en tant qu’homme du pétrole, il a dû constater que Dieu n’avait pas placé les richesses en hydrocarbures entre les seules mains démocrates...
Le portrait de Cheney que vous faites est effrayant !
C’est bien quelqu’un qui montre un cynisme incroyable, qui violait l’embargo anti-irakien quand il dirigeait (jusqu’en 2000 !) la société Halliburton. Il y a d’autres exemples édifiants comme le secrétaire à la Défense Rumsfeld, qui eut naguère des relations commerciales avec la Corée du Nord, ou Richard Perle, le « faucon » pro-Likoud qui vient de se faire prendre dans une affaire de conflit d’intérêts, et qui cherchait des capitaux saoudiens après avoir dénoncé l’Arabie dans les affaires de terrorisme. Ce sont des gens qui ont une grande intransigeance morale... pour les autres !
La toute nouvelle attitude de George W. Bush dans le conflit israélo-palestinien - implication personnelle et apparente détermination à faire avancer la « feuille de route » (plan en phases vers un Etat palestinien) - ne contredit-elle pas votre thèse sur l’engagement pro-Likoud de cette administration américaine ?
Je ne crois pas. Après la conquête de l’Irak, il fallait bien bouger et faire quelque chose en direction des chefs d’Etat et des opinions publiques arabes. L’idée d’avoir un Premier ministre palestinien vient des Israéliens. Dans une interview d’Ariel Sharon pour « Le Point » il y a cinq mois, le Premier ministre israélien m’avait expliqué cette idée d’un cordon sanitaire à établir autour de Yasser Arafat, pour lui retirer toute liberté de manœuvre. Le choix d’Abou Mazen, homme d’appareil sans légitimité ni soutien populaire, provient de ce qu’il montre un profil idéal pour faire pression sur lui, que ce soit venant d’Israël ou des Etats-Unis. Sharon, lui, va-t-il démanteler des colonies juives ? Et Bush a-t-il envie de peser sur Sharon, ce qui, à un an des élections présidentielles américaines, confinerait au suicide politique puisqu’il se priverait de ses meilleurs alliés et qu’il a besoin du vote juif ?
Vous évoquez par ailleurs la thèse qu’Israël a eu un rôle dans la décision américaine d’attaquer l’Irak, mais vous n’insistez pas sur cette thèse en vogue en terre arabe...
Je déteste développer une thèse basée sur une rumeur de complot. Les faits sont suffisamment dérangeants comme cela. De toute façon, quand je l’ai interviewé, Sharon ne cachait pas que les Israéliens poussaient à la guerre, ce qui semble logique de leur point de vue.
Propos recueillis par BAUDOUIN LOOS.
L’ombre d’un « Iraqgate » se profile
BAUDOUINLOOS
Deux mois après la chute du régime de Saddam Hussein, l’incapacité des coalisés anglo-saxons à mettre au jour les armes de destruction massive (ADM) irakiennes, qui avaient constitué la principale raison de la guerre, mène à une tempête de suspicions, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, sur l’incompétence éventuelle des services de renseignement ou, pire, sur la possible manipulation des informations par ces services ou, pire encore, la plausible complicité des dirigeants américains et britanniques dans cette manipulation.
Il ne se passe guère de jour sans que de nouvelles déclarations ne viennent nourrir le dossier à charge des autorités, à Washington comme à Londres, au point que d’aucuns commencent à évoquer une crise qui pourrait porter le nom symbolique d’« Iraqgate ». Quelques récents exemples en attestent.
Ainsi, l’élaboration du fameux discours du secrétaire d’ةtat Colin Powell devant le Conseil de sécurité, le 5 février, où il a présenté les preuves américaines sur les armes irakiennes prohibées, ne se serait pas déroulée sans accrocs. Le 30 mai, le magazine « US News & World Report » révélait que Powell avait été soumis à d’intenses pressions du Pentagone et de la Maison Blanche pour inclure dans son texte des informations sujettes à caution, comme le fait, non corroboré par la CIA, que l’Irak aurait acquis un programme informatique pour lancer une attaque contre les Etats-Unis. Le ministre américain aurait jeté des feuilles en l’air, hurlant : Je ne vais pas lire ça, c’est de la merde !
Le même 30 mai, le « Guardian » publiait à Londres le résumé du document qui circule dans les milieux diplomatiques à l’Otan, rapportant la discussion qu’avait eue Powell la veille de la séance à l’ONU avec son collègue britannique Jack Straw à l’hôtel Walsdorf. Les deux hommes s’y échangent leurs doutes sur la qualité des renseignements de leurs deux pays à propos des armes irakiennes de destruction massive. L’Américain exprime l’espoir que les faits, quand ils seront connus, ne leur exploseront pas en pleine figure…
Par ailleurs, selon le « Washington Post » du 6 juin qui cite de hauts officiels de la centrale de renseignement, le vice-président américain, Dick Cheney, l’un des principaux faucons de l’administration Bush, a effectué à la CIA en 2002 de multiples visites liées aux armes irakiennes et aux liens entre l’Irak et Al-Qaïda, visites qui envoyèrent des signaux ou du moins laissaient entrevoir qu’un certain résultat était attendu.
Les propos télévisés d’un général commandant les marines en Irak, le 30 mai, sont aussi édifiants : C’est une surprise pour nous de n’avoir pas découvert leurs armes, affirme James Conway, et ce n’est pas faute d’avoir essayé, nous avons visité tous les centres entre le Koweït et Bagdad et elles n’étaient pas là. Les renseignements américains disant que nous serions sans doute attaqués par des armes chimiques étaient simplement faux.
Mais en quoi consistaient ces renseignements en réalité ? Un rapport confidentiel de la DIA (Agence de renseignement de la défense, dépendant du Pentagone), qui date de septembre 2002, souligne que l’agence ne dispose pas d’informations fiables pour certifier de la présence d’armes de destruction massive en Irak. Publiée par « US News & World Report » le 2 juin, l’information a été confirmée au Pentagone, qui précise que la phrase est sortie de son contexte et que la DIA affirmait aussi qu’avec un certain degré de certitude, il y avait un programme d’ADM.
Cette polémique touche évidemment les services américains de renseignement de plein fouet. Plusieurs « spooks » (agents des services secrets) ont fait part de leur frustration à la presse américaine, estimant qu’ils ont travaillé correctement ; un membre de la DIA n’hésite ainsi pas à affirmer au « Washington Post » que le peuple américain a été manipulé. Si manipulation il y eut, elle fut, selon la presse américaine, orchestrée par l’OSP (Office of Special Plans), une petite cellule créée après le 11 septembre par Paul Wolfowitz, secrétaire adjoint à la Défense et faucon zélé, afin de centraliser les informations sur l’Irak et les interpréter dans le sens souhaité.
Vincent Cannistrano, ancien chef du contre-terrorisme à la CIA, comprend bien l’amertume du milieu : Le sentiment général parmi les analystes de la CIA est que le renseignement a été politisé et que les renseignements fournis par la CIA et la DIA n’ont pas été pris pleinement en compte parce que le Pentagone et les décideurs politiques ne voulaient pas entendre ce message, déclarait-il à l’AFP le 1er juin. Un groupe d’ex-spooks s’est même formé pour rédiger un mémorandum public adressé au président Bush dans lequel ils dénoncent un fiasco monumental en termes de renseignement et réclament une enquête ainsi que le renvoi des inspecteurs de l’ONU en Irak.
Des déclarations des responsables politiques américains ont alourdi les doutes : ainsi quand un Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense, lance, le 28 mai, que, tout compte fait, les Irakiens ont peut-être détruit leurs ADM, il contredit sa propre affirmation du 30 mars, quand il disait : Nous savons où sont les ADM, dans une zone autour de Tikrit et de Bagdad, à l’est, l’ouest, le sud et le nord.
Paul Wolfowitz, lui, n’a pas hésité à déclarer au magazine « Vanity Fair » de juin que la vérité est que, pour des raisons bureaucratiques au sein du gouvernement américain, nous avons décidé de nous concentrer sur une raison principale (pour attaquer l’Irak), qui était la seule sur laquelle tout le monde était d’accord, celle des ADM…
Et George W. Bush dans tout cela ? Il va même plus loin que ses ministres, puisqu’il a osé tirer de la découverte en Irak de deux semi-remorques équipés de laboratoires la conclusion que les ADM tant espérées avaient été découvertes. Le président américain n’a fait cette déclaration qu’une fois, il est vrai. Depuis lors, une polémique s’est ouverte sur ces deux camions, puisqu’une partie des experts américains estiment qu’ils ne prouvent rien du tout.
Mais, alors que Bush bénéficie d’un évident désintérêt populaire pour cette question des armes, en Grande-Bretagne, pendant ce temps, Tony Blair sue à grosses gouttes. Les informations d’outre-Atlantique font les choux gras de la presse, qui reprend en outre les déclarations du Premier ministre britannique quand il devait convaincre une opinion publique réticente à avaliser la guerre. Blair avait notamment cru pouvoir dire que, en 45 minutes, les Irakiens pouvaient utiliser leurs ADM. La BBC, citant un haut responsable, a révélé que Downing Street a ordonné une réécriture du dossier sur les ADM irakiennes, pour vendre la guerre, ce qui a poussé l’ancien ministre travailliste Tony Benn à lancer, le 29 mai : Toute cette guerre a été basée sur des mensonges. De son côté, le très sérieux « Financial Times » concluait en éditorial le lendemain : Nous avons été trompés.
Aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne, des commissions d’enquête ont été mises sur pied, mais aucune ne jouira d’une totale indépendance. De toute façon, personne ne fait amende honorable. Dimanche, par exemple, Colin Powell et Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale de George Bush, sont montés au créneau pour rejeter les accusations, le premier parlant d’allégations scandaleuses et la seconde évoquant même une histoire révisionniste. Blair, lui, a usé de son talent oratoire le 4 mai : La vérité, c’est que certaines personnes sont mécontentes du fait que c’était justifié d’aller en guerre et que nous l’avons gagnée. L’Irak est maintenant libre, et nous devrions en être fiers.
En attendant, la possession des armes de destruction massive par l’Irak, seule base juridique consistante pour attaquer en réponse à une menace contre la paix, reste à ce jour non prouvée.·