Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Le pouvoir, ce terme qui suscite en nous des réactions contradictoires, d’attrait, de répugnance, de crainte et de défit sans savoir pour autant le véritable sens de la notion qui peut prendre suivant le cas le symbole de l’absolutisme et de l’oppression comme elle peut devenir le moyen de la délivrance et de l’émancipation.
La série de textes suivant sous le titre de « réflexions et lumières sur la notion du Pouvoir » cherche à appréhender cette notion dans les conditions et les circonstances par lesquels est en train de passer notre pays.
Si le pouvoir politiquement cerné renvoie à l’enjeu dont il est l’objet. Dans les systèmes traditionnels avec son aspect despotique absolus il devient cet outil de domination qui assujetti les peuples dans la soumission et qui ne laissent aucun espoir de délivrance que par l’insurrection et la révolution. Ce même pouvoir dans les pays libres devient l’objet d’une compétition transparente, contradictoire et ouverte pour tous ou des structures appropriés « partis politique » disposent de tous les moyens nécessaires et des bases populaires pour lui accéder dans l’alternance et en toute sécurité sans que l’ordre social ne soit atteint ou définitivement renversé. Ce pouvoir devient dans les pays en phases transitoire entre un pouvoir traditionnel classique et un pouvoir moderne d’état de droit l’objet d’une lutte acharnée entre ceux qui le détiennent et cherchent désespérément à nier l’existence de toute substance de pouvoir en dehors de leur autorité et ceux qui ouvrent des champs de contestation sur tous les fronts pour démontrer que le pouvoir absolu à perdu son unité...
Aujourd’hui si les partis classique sont en difficulté à se mettre à l’avant du mouvement et à se débarrasser définitivement de leurs réflexes de soumission et de dépendance de l’autorité les avocats, les magistrats, les journalistes, les enseignants pour ne citer que ceux là sont entrain de signifier à la dictature ouvertement qu’ils ne cadrent plus avec ses plans... ce texte tente de poser la problématique du passage démocratique que notre pays(La Tunisie) est entrain de vivre aujourd’hui
I - INTRODUCTION
01 « L’homme est un être social par nature » disait Ibn Khaldoun [1] depuis six siècles déjà. Cette nature qui condamne l’homme à vivre en communauté lui a imposé en même temps l’obligation de se soumettre aux règles qui régissent son organisation. Cette soumission consentie ou forcée n’est jamais laissée à l’évaluation discrétionnaire des individus. L’ordre social a toujours et partout prévalu sur les considérations de liberté des particuliers. Des structures de commandement et de coercition sont instaurées pour l’assurer de tout temps. C’est LE POUVOIR. Indépendamment de sa nature, de sa légitimité et de tout autre élément qui peut le définir, c’est lui qu’on trouve dans tout rassemblement humain et à qui il échoue le rôle modérateur des rapports entre individus.
02 Aujourd’hui nous distinguons selon la situation et le niveau de développement de chaque pays trois types de pouvoir qui coexistent parallèlement :
• Le pouvoir traditionnel qui se fond sur « des coutumes sanctionnées par leur validité immémoriale et par l’habitude enracinée en l’homme de les respecter » suivant la formule de Weber. Le pouvoir est identifié à une autorité « naturelle » que ni l’origine ni les fondements ne sont remises en question. Les monarchies sont l’exemple de cette catégorie.
• Le pouvoir légal rationnel dont l’Etat moderne est la manifestation la communauté est fondée sur l’adhésion contractuelle et l’égalité juridique. Les dirigeants comme les gouvernés se trouvent soumis à des règles claires fondées sur le droit.
• Le pouvoir charismatique qui repose sur une « communauté émotionnelle » autour d’un leader politique ou religieux se fondant sur un régime plébiscitaire aboutissant à la suspension de l’application normale des règles juridiques.
03 A coté de cette classification en types de base du pouvoir on trouve une autre distinction tenant au cycle dans lequel se situe tout pouvoir indépendamment de son type. Construit sur le cycle de dégénérescence du pouvoir élaboré par Ibn Khaldoun autour du concept de l’Asabiah [2]. En distingue aujourd’hui trois phases dans lesquels on peut classer tout pouvoir indépendamment de toute autre norme ou du pays où il est exerçait. Le pouvoir qui part d’un "pouvoir régulier" se transforme en "un pouvoir de fait" pour se terminer en "un pouvoir d’usurpation". Ce modèle de classification permet aux juristes de mesurer aujourd’hui la nature de la relation de commandement/obéissance dans le rapport entre gouvernants et gouvernés.
La combinaison des critères des deux modèles de classement sur n’importe quel pays permet de mesurer le stade de son évolution et le degrés de stabilité du pouvoir qui le gouvernait.
04 Ainsi la particularité de l’homme avant d’être un être social par nature est celle d’un être gouverné par définition. Toute l’histoire de l’humanité peut être retracer dans cette contradiction vécue par chaque être humain entre son besoin d’affirmer sa spécificité et celui de s’insérer dans sa communauté. Sa particularité ne se distingue que par la position qu’il réussi à atteindre au sein de sa société et la fonction qu’il occupe dans son organisation. Le rôle social de l’individu peut être assumer de deux façons complètement opposé : par sa contribution à l’affirmation de l’ordre établi ou par sa contestation, il contribue à le faire progresser ou à le faire changer.
Suivant la nature de la société, son importance et son degré d’évolution sa structure prend des configurations plus complexes en sous catégories hiérarchisées en classes, ethnies et groupements diverses qui évoluent en sous communautés dominées par les mêmes critères de compétions. Le pouvoir en tant que moyen d’ordre social est la dynamo de cette compétition au progrès et au surpassement au sein de la société avant d’être l’outil d’écrasement de l’individu et de sa sujétion. C’est sous cette acception que la notion de pouvoir est abordée dans cet essai.
05 La force du pouvoir n’a jamais été dans le pouvoir de la force même si la force est le dernier recours du pouvoir. Quand la contrainte exercée sur la société au nom de l’ordre social parvient à perturber les règles naturelles de compétitions entre ses membres le pouvoir cesse d’être le moteur de son progrès et de son évolution mais devient l’obstacle de sa réalisation. C’est la raison pour laquelle la notion de pouvoir n’a jamais pu être dissocier de celle de légitimité qui prévoit des règles préétablies applicable à tous de la même façon dans son exercice sans lesquels tout pouvoir n’est que despotisme et tyrannie. « La légitimité fait apparaître aux yeux des acteurs concernés les injonctions émanant des autorités comme des obligations qui leur incombent : l’obéissance requise change pour eux de visage et par là même de signification ».
II - LE BONUS D’AUTORITĖ
06 Le pouvoir été le fondement du premier partage des sociétés humaines entre deux classes de base : les gouvernants et les gouvernés. Les gouvernés sont la majorité de la société et la base de toute pyramide de pouvoir au sein d’une communauté. Leur statut détermine la nature du pouvoir auquel ils sont soumis et le degré d’évolution « civilisation » de toute la société. La nature de leur rapport avec le pouvoir en place dépend aussi de l’existence et du développement de leurs structures autonomes d’intégration. Dépourvues de toute organisation, ils ne sont que poussière d’individus sans impact réel dans la gestion de la communauté tels des sujets dont tout détenteur du pouvoir peut disposer.
07 Par gouvernants nous n’entendons pas l’infime minorité qui détient l’exercice effectif du pouvoir mais la partie de la société satisfaite du pouvoir exercé par cette minorité. Tout pouvoir forme par sa simple détention une communauté d’intérêts autour de lui. Ce « bonus d’autorité » qui avantage le pouvoir en place joue la fonction de stabilisateur au sein de la société et donne au pouvoir par les formations éparses qui gravitent autour de lui cette illusion majoritaire de consensus de fait sur sa légitimité. Administration, armée, sécurité, religieux, autant de secteurs consistants humainement indépendamment des autres formes d’allégeances partisanes, idéologiques, ethniques et régionales dont un pouvoir peut se prévaloir contribuent à lui procurer un important filet d’alliances clientélistes valorisés par les attributs d’autorité qu’il leur distribuait pour former le cordon de sécurité dont il a besoin. Ce capital social du pouvoir comme tout détenteur de pouvoir le sait est insuffisant à lui seul pour le maintenir au pouvoir. Il peut toujours basculer de l’autre coté comme il lui a profité. Il nécessite en plus des énormes fonds dont toute action politique à besoin pour son financement d’un discours cohérant et convaincant et sur tout d’un projet attrayant qui repend aux aspirations des gens.
08 Dans les pays démocratique l’exercice du pouvoir est soumis au débat et à l’observation continue. Au parlement le débat permet d’étudier et de discuter tout acte de pouvoir sous ses différents aspects avant d’être autorisé comme il peut amener le pouvoir à s’expliquer sur son exercice pour les projets auparavant votés et finir par le sanctionner à la moindre irrégularité. Ce débat n’est pas l’exclusivité d’une minorité d’élu retranchée dans son parlement, les médiats permettent de transporter le débat en dehors de son enceinte et contribuent à former une opinion publique au sein de la société qui constitue un puissant moyens de pression sur le pouvoir aussi bien gouvernemental que parlementaire. Ce débat public contradictoire permet aux gens de construire librement leur opinion sur chaque question en leur apportant les informations nécessaires et en les alertant sur les véritable enjeux dont il peuvent cacher. En plus de ces moyens de pressions sur l’exercice du pouvoir la société dispose aussi du droit de contester le pouvoir directement et en toute légalité pour l’orienter vers un sens déterminé ou l’empêcher de continuer. Par les manifestations publiques les grèves sectorielles ou générales les organisations de la société civile disposent de moyens directs de mobilisation pour empêcher le pouvoir de disposer librement de son autorité. Ces différentes formes de contrôle de l’exercice du pouvoir permettent d’assurer constamment la mesure du consensus dont le pouvoir dispose au sein de la société pour garantir le maintien du pouvoir aux mains de la majorité. Ils permettent aussi d’empêcher la tendance à la concentration du pouvoir effectif entre les mains de quelques individus au sein même du gouvernement comme ils permettent de défendre les prérogatives des différentes institutions et d’empêcher leur satellisation sous l’hégémonie du pouvoir exécutif. Leur rôle le plus important et d’obliger le pouvoir de rendre des coptes à la société et de le coincer dans les obligations qu’il à pris envers la société quand il été investi. C’est un pouvoir restreint limité dans son mandat dans le temps et dans le contenu même de son action. Ces différent mécanismes de contrôle et de pression constituent la contre partie du « Bonus » dont le pouvoir disposait par le simple détention de l’autorité.
09 Le parti des profiteurs du pouvoir peut devenir un fardeau pour tout pouvoir en place par sa corruption caractérisée, par son ambivalence et son insatiabilité. Cette nature n’est pas particulière aux pouvoirs autoritaires. En réalité le secret de maintien de tout pouvoir relève essentiellement du projet qui lui a permis de se hisser à ce statut. Sa longévité en dépend aussi comme elle dépend de son succès dans l’avortement de toute esquisse de projet concurrent à ses dépends.
10 Ibn khaldoun parlait de asabiah qui à sa praxis fond les états qui disparaissent par son effritement. En réalité le pouvoir ne disparaît jamais seul ses détenteurs ont été obligé de le céder par un praxis plus fort d’eux. La fin de toute nation est la civilisation « el omrane » affirmait-il et c’est à la force qui repend le mieux à cette fin dans la société que revient le pouvoir pour la réaliser. Aujourd’hui nous distinguons entre l’Etat qui est permanent et les gouvernements qui exercent le pouvoir effectif en son nom et qui peuvent être changés à tout moment. Dans les régimes classiques l’état est personnifié par le monarque ou le prince la continuité de l’état et liée à la continuité de son pouvoir dans sa lignée. Les régimes plébiscitaires procèdent du même mécanisme de légitimation autour du charisme du leader et du culte de sa personne dont en cherche à le doter pour le hisser à un statut supérieur de celui d’un citoyen ordinaire et rendre son pouvoir indiscutable et absolu. C’est le despotisme et un despote peut être juste mais ne peut jamais être autre chose qu’un despote.
11 Le modèle de pouvoir instauré en Tunisie depuis l’indépendance du pays est l’exemple typique d’un régime plébiscitaire construit autour d’un leader politique « Bourguiba » doté d’un pouvoir charismatique faisant appel à des mots d’ordre mobilisateurs sur le patriotisme et l’unité nationale et fixant des objectif commun de développement économique et de progrès social. Aujourd’hui le même discours plébiscitaire continu à être scrupuleusement suivi en contradiction avec le système de privilèges qui est entrain de s’instaurer dans la société donnant l’exemple type d’un pouvoir d’usurpation auquel a abouti l’autorité.
12 Beaucoup se posent aujourd’hui des questions sur les scénarios d’un possible changement au pouvoir suprême dans le pays, rappelant étrangement la situation qui a précédé la destitution de bourguiba. Entre ceux qui misent sur l’insurrection, ceux qui ont fini par s’aliéner sous le rôle déterminant du soutien étranger et ceux qui ont pris une posture de bas profil en espérant recueillir les miettes il n’y a aucun véritable projet de pouvoir substantiellement différent de notre présente situation.
13 En réalité cet esprit de succession par lequel la politique s’est imprégnée depuis le début et qui à conduit à consacrer Bourguiba président à vie marque l’évolution dans la même ligne de raisonnement qui ne sort pas du modèle de pouvoir instauré. Quand Ben Ali à pris le pouvoir en 1987 il à fondé sa légitimité sur une promesse d’ouverture tout en se présentant avec la revendication d’un successeur. Le changement intervenu en 1987 n’avait pas pour but de restaurer le pouvoir d’un régime républicain mais d’assurer la continuité d’un système fondé sur la domination du pays et qui ne reconnaît aucune souveraineté de fait à ses habitant. « Le Bonus d’autorité » est ici le pays tout entier et c’est ainsi que le pouvoir est exercé depuis. Au lieu d’agir dans le respect de notre statut de citoyen et dans la défense de ses attributs, qui ne peuvent être que souverains et égaux pour tous, nous nous somme embourbé dans la contestation d’un pouvoir qui été en réalité fidèle à sa véritable nature de dictature. Le véritable tort est de notre coté par notre incapacité à saisir la véritable nature du système de pouvoir qui n’a pour fondement que notre exclusion.
14 Je me rappelle quand j’été magistrat avoir reçu un plaignant qui paraissait très préoccuper de la radiation du procès qu’il vient d’introduire récemment contre quelques familles de paysans qui vivaient sans aucun titre sur le domaine qu’il vient d’acheter. Je lui avais demandé par curiosité la raison de ce retrait ? Vous savez monsieur le président ce que m’a dit l’ancien propriétaire, m’a-t-il répondu, il m’a dit que ces familles ne son pas un problème mais un bonus non facturé car comme il me l’a justement expliqué qu’est ce que je vais faire d’un domaine de plus de mille hectare sans paysans pour les travaux de labeurs, sans bergers pour le pâturage des troupeaux sans domestiques et femmes à tout faire et en plus il m’assureront la garde du domaine gratuitement car ils seront accusés de tout ce qui peut manquer. Aujourd’hui je crois que nous ne valons pas plus dans l’esprit des actuels détenteurs du pouvoir dans notre pays que ces pauvres paysans aux yeux du nouvel acquéreur du domaine ou ils ont toujours vécu. Yahyaoui Mokhtar - 20 Mai 2006