Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera) :
Au sommaire aujourd’hui 6 articles du Monde (édition du 9 octobre) et de la Presse.
Bonne lecture !
Législatives et municipales partielles
Les listes RCD l’emportent
Des élections législatives partielles ont été organisées, dimanche, dans la circonscription électorale unique du Kef pour combler la vacance d’un siège à la Chambre des Députés.
Parallèlement, des élections municipales partielles ont eu lieu, le même jour, dans 4 circonscriptions, à savoir : Le Kram (gouvernorat de Tunis), Douar Hicher (gouvernorat de La Manouba), Sejnane (gouvernorat de Bizerte) et Ghraïba (gouvernorat de Sfax).
Conformément à l’article 105 bis du Code électoral, M. Hédi M’henni, ministre de l’Intérieur et du Développement local, a procédé hier, en fin de matinée, au siège du département, à la proclamation des résultats officiels de ces élections, en présence de M. Mongi Chouchane, secrétaire d’Etat chargé des Affaires régionales et des Collectivités locales.
Elections législatives partielles dans la circonscription du Kef :
Inscrits : 108.130
Votants : 93.997
Bulletins nuls : 91
Suffrages exprimés : 93.906
Taux de participation : 86,93%
1- La liste du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) a obtenu 93.289 voix, soit 99,34% des suffrages exprimés.
2- La liste du Parti de l’unité populaire (PUP) a obtenu 296 voix, soit 0,31% des suffrages exprimés.
3- La liste du Parti social libéral (PSL) a obtenu 264 voix, soit 0,28% des suffrages exprimés.
4- La liste indépendante « Al Karama » a obtenu 57 voix, soit 0,06% des suffrages exprimés.
Le candidat du RCD, M. Mohieddine Sellami, a remporté le siège unique.
Elections municipales partielles
Le ministre de l’Intérieur et du Développement local a indiqué que conformément aux procédures légales en vigueur, les présidents des bureaux centraux de vote, au niveau de chaque municipalité, ont rendu publics les résultats du scrutin, comme suit :
— Le Kram :
Nombre de sièges : 30
Inscrits : 15.095
Votants : 12.124
Bulletins nuls : 21
Suffrages exprimés : 12.103
Taux de participation : 80,32%
La liste du RCD a obtenu 12.103 voix.
— Douar Hicher :
Nombre de sièges : 30
Inscrits : 9.568
Votants : 8.412
Bulletins nuls : 9
Suffrages exprimés : 8.403
Taux de participation : 87,92%
La liste du RCD a obtenu 8.403 voix.
— Sejnane :
Nombre de sièges : 10
Inscrits : 2.716
Votants : 2.473
Bulletins nuls : 32
Suffrages exprimés : 2.441
Taux de participation : 91,05%
La liste du RCD a obtenu 2.441 voix.
— Ghraïba :
Nombre de sièges : 10
Inscrits : 701
Votants : 624
Bulletins nuls : 6
Suffrages exprimés : 618
Taux de participation : 89,01%
La liste du RCD a obtenu 618 voix.
Le ministre de l’Intérieur et du Développement local a précisé que les gouverneurs territorialement compétents, dans chacune des quatre circonscriptions électorales, ont proclamé la victoire des listes du RCD qui ont remporté tous les sièges réservés aux conseils municipaux du Kram, Douar Hicher, Sejnane et Ghraïba.
II Bush :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—293400-,00.html
Washington de notre correspondant
Saddam Hussein fait peser sur les Etats-Unis une menace que ceux-ci doivent à tout prix faire disparaître. Pour en convaincre les Américains, George W. Bush a prononcé, lundi 7 octobre, un discours entièrement consacré au danger irakien. La date choisie était symbolique, puisque c’était l’anniversaire du début des opérations militaires en Afghanistan. Le lieu ne l’était pas moins, le Museum Center de Cincinnati, dans l’Ohio, étant consacré à l’engagement des Etats-Unis dans la seconde guerre mondiale. Le président s’est référé, aussi, à la crise des missiles soviétiques de Cuba et au discours de John Kennedy, en octobre 1962, pour expliquer que, pas plus qu’il y a quarante ans, l’Amérique ne peut accepter de vivre sous la menace.
Cependant, de même que la crise de Cuba s’était dénouée sans qu’il soit fait usage de la force, M. Bush n’a pas exclu que le problème posé par les armements irakiens puisse être résolu sans affrontement militaire. Dès le début de son discours, retransmis en direct par les principales chaînes de télévision, M. Bush a rappelé les attaques terroristes du 11 septembre 2001 contre New York et Washington.
"Nous avons décidé alors (...) d’affronter toute menace, de n’importe quelle origine, qui pourrait infliger à l’Amérique une terreur ou une souffrance soudaines", a-t-il dit. Saddam Hussein, avec ses armes chimiques, biologiques et nucléaires, est une "menace pour la paix" et pour les Etats-Unis. Il doit donc désarmer, et la seule question est de savoir "quel est le meilleur moyen pour y parvenir". Il ne faut pas répéter l’erreur commise avec Oussama Ben Laden, dont les intentions étaient connues, mais qui n’a pas été empêché d’agir, a ajouté le président.
Un nouveau sondage de Gallup, réalisé du 3 au 6 octobre, montre une érosion du soutien à une action militaire en Irak, qui rassemble aujourd’hui 53 % des Américains au lieu de 58 % dans l’enquête menée du 20 au 22 septembre. A l’évidence, les objections d’une partie des démocrates, exprimées notamment dans le discours d’Al Gore, le 23 septembre, et peut-être même les critiques des Européens, en dépit de la présentation très schématique qu’en donnent les médias, trouvent un écho dans l’opinion. Cela explique le soin mis par M. Bush à justifier sa position et à dissiper le sentiment qu’il a fait d’avance le choix de la guerre. Le président a expliqué que si d’autres pays possèdent, aussi, des armes non conventionnelles, le cas de l’Irak est particulier parce qu’elles y sont "contrôlées par un tyran porté au meurtre et qui a déjà utilisé des armes chimiques pour tuer des milliers de gens".
TERRORISTE SURARMة
Citant Richard Butler, l’ancien chef des inspecteurs de l’ONU, M. Bush a déclaré que le problème posé par l’Irak est que "Saddam Hussein est un dictateur qui commet des homicides et qui ne peut pas se passer d’armes de destruction massive". Faut-il donc attendre qu’il accroisse encore son arsenal avant d’agir ?
Le président a détaillé les types d’armements que détient Saddam Hussein en violation des résolutions de l’ONU, ceux qu’il développe, celui qu’il cherche à obtenir, c’est-à-dire le nucléaire, et les moyens balistiques dont il dispose, lui permettant d’atteindre, avec de telles charges, "l’Arabie saoudite, Israël, la Turquie et d’autres nations".
M. Bush a affirmé, enfin, qu’un haut dirigeant d’Al-Qaida "a reçu un traitement médical, à Bagdad, cette année" et que l’Irak a "formé des membres d’Al-Qaida à la fabrication de bombes, de poisons et de gaz mortels". Autrement dit, les armes que possède Saddam pourraient frapper les Etats-Unis grâce à un "vecteur" terroriste, et ceux qui pensent que s’en prendre à l’Irak détourne l’attention des Américains de la lutte contre le terrorisme ont tort. "Au contraire, a dit le président, affronter la menace que représente l’Irak est crucial pour gagner la guerre contre le terrorisme." Saddam Hussein ne serait rien d’autre qu’un terroriste surarmé.
MESSAGE AUX GةNةRAUX
Comment le désarmer ? M. Bush a énoncé, pour la reprise des inspections de l’ONU, des conditions qui semblent difficiles à mettre en œuvre. En y ajoutant les autres résolutions des Nations unies violées par le dictateur irakien, le président américain a présenté un programme qui reviendrait, en effet, s’il était accepté par Bagdad, à un changement de régime.
M. Bush a envoyé des messages aux généraux irakiens : s’ils exécutaient des ordres de Saddam Hussein leur enjoignant d’employer des armes de destruction massive, ils s’exposeraient à être jugés en tant que criminels de guerre. Le président a affirmé, aussi, que le vote de la résolution qu’il attend du Congrès, soutenant sa politique et l’autorisant à employer les forces armées si nécessaire, "ne signifie pas que l’action militaire est imminente ou inévitable". En apparence au moins, M. Bush ménage donc la possibilité que la pression exercée sur l’Irak suffise à venir à bout du régime de Saddam Hussein.
L’état de l’opinion américaine et internationale oblige le président à tenter de dissiper l’impression d’"arrogance" qu’un des candidats à la candidature démocrate en 2004, le jeune sénateur de Caroline du Nord John Edwards, a reprochée à sa diplomatie.
Même Joseph Lieberman, sénateur du Connecticut, lui aussi favorable à une épreuve de force contre l’Irak, marque ses distances avec l’exécutif en s’inquiétant de l’absence de préparatifs pour la reconstruction du pays après la défaite ou le départ de Saddam Hussein. De Portland, à l’ouest de pays, à New York, de premières manifestations contre la guerre, certes marginales, ont quand même rassemblé, au cours du week-end, plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Patrick Jarreau
III Russie :
Moscou de notre correspondante
Vladimir Poutine a eu 50 ans, lundi 7 octobre, et, pour marquer l’événement, la télévision d’Etat a diffusé dans la soirée un long entretien avec le président russe, assis dans une cuisine, entre un bouquet de fleurs et une tasse de thé, visage bronzé, chemise bleue. L’inconnu issu du KGB, propulsé aux plus hautes fonctions en 1999, sur fond de guerre en Tchétchénie, a appris à maîtriser le petit écran, qui, en Russie, ne montre plus jamais d’images pouvant contrarier le pouvoir. Ma conception de l’idée nationale, c’est que notre pays soit compétitif et efficace", a dit M. Poutine, avant de saluer le caractère "héroïque" des "jeunes soldats qui, en Tchétchénie, se jettent sur les grenades" pour protéger leurs camarades.
La presse du matin a marqué l’anniversaire présidentiel par un florilège d’hommages. Comme à l’époque de Brejnev (qui en raffolait), les cadeaux d’anniversaire ont afflué. A Moscou, l’Académie des arts joailliers a voulu offrir à M. Poutine une copie de la fameuse "toge de Vladimir Monomaque", symbole du pouvoir autocratique russe. Le président de la Moldavie, qui recevait lundi M. Poutine pour un sommet de la CEI (Communauté des Etats indépendants), fit don de vin moldave et d’une statuette de crocodile. Le quotidien Argoumenti i Fakti a demandé à ses lecteurs : "Qu’offririez-vous au président ?" Parmi les réponses : "Le monument à Felix Djerzinski" -fondateur de la police politique communiste-, "une paire de skis", "un tableau de paysage de la Tchétchénie d’aujourd’hui"... "Poutine a apporté une nouvelle image du dirigeant russe, se réjouit la Moskovskaïa Pravda, celle d’un "top-manager" de type occidental." Il est "la seule superstar en Russie."
L’allure de ce président jeune est plus que jamais un argument central du pouvoir. "Je veux un homme comme Poutine, qui ne boive pas !", chante à la radio un groupe musical pop, mis sur pied par un responsable du service de presse de la Cour suprême de Russie. M. Poutine fait vendre. Idolâtrie ? "Le danger est dans notre mentalité, a dit le président lundi à la télévision. Dans cette idée -chez les Russes- qu’il faut une main forte pour remettre de l’ordre, alors que cette main peut aussi étouffer. Mais il existe aussi dans le peuple un rejet de la tyrannie, qui fait que l’on vit dans un pays changé."
Natalie Nougayrède
Autrefois, pour montrer que la France se dépeignait en couleurs, il suffisait à l’ORTF d’offrir à une charmante Antillaise un strapontin de speakerine. Avec la France multiethnique, les choses se sont compliquées.
Quatre ans plus tard, quelques progrès ont été réalisés. Dans les chaînes privées principalement. Il n’est qu’à voir, disent désormais les directions de chaînes, Sébastien Folin, un jeune Réunionnais, présenter la météo sur TF1 – le programme le plus regardé de la télévision française – ou encore la journaliste Christine Kelly à une heure de forte écoute sur LCI, la chaîne d’info en continu de TF1 diffusée par câble et/ou satellite.
Cette Antillaise de 32 ans, ancienne journaliste à Réseau France Outre-Mer (RFO), n’a pas oublié son embauche expresse il y a deux ans et demi. "Moins d’une semaine après mon arrivée, en février 2000, j’étais à l’antenne", témoigne-t-elle. A l’examen, cette célérité de LCI résulte d’une lente maturation et de la pression d’associations très déterminées.
Dès 1997, le Club Averroès, qui rassemble des élus, des chefs d’entreprise, des sportifs ou encore des journalistes issus de l’immigration, prend son bâton de pèlerin et entreprend de convaincre les patrons des grandes antennes. "Etienne Mougeotte, vice-président de TF1, nous a surpris par sa réactivité, rapporte Hamirouch Laïdi, un des chefs de file de ce club. Depuis, c’est avec ce groupe que nous travaillons le mieux." Tout le monde ne leur réserve pas le même accueil. "Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, a refusé de nous rencontrer, se souvient M. Laïdi. A Canal+, on nous a répondu n’avoir aucun effort à faire, mettant en avant Jamel, les comiques Eric et Ramzy et les Miss Météo blacks."
APAISEMENT ET LUCIDITة
Apparaître à l’écran est pourtant jugé, par les associations, comme une condition vitale de la reconnaissance de toutes les communautés. " Nous nous en sommes pris à la télévision parce que c’est le seul élément qui entre dans tous les foyers", explique Calixthe Beyala. Le combat du Collectif Egalité, que l’écrivain a fondé en 1998 avec notamment l’acteur Dieudonné, n’a pas lésiné sur les moyens : menaces de poursuites devant la justice pour "ostracisme et préjudice à l’image", boycottage des téléphones de Bouygues, manifestations, lobbying... "A l’époque, on nous affirmait que tout allait bien, ce n’est plus le cas, dit-elle, assez satisfaite. Cette question est devenue un sujet de mémoire pour de nombreux étudiants. Et puis il y a effectivement eu des embauches à l’écran et derrière les caméras."
L’heure est donc à un apaisement empreint de lucidité. Même s’"il faudra beaucoup de temps",reconnaît Mme Beyala, avant d’ajouter : "Notre but n’est pas d’aller vers une crispation entre communautés." Ses revendications rejoignent le désappointement ressenti par l’état-major de RFO.
Au plus fort de la protestation, RFO a proposé ses services et préparé des castings présentant ses propres présentateurs et journalistes à l’intention des autres chaînes publiques. Sans grand succès visible. Côté programmes, son président, André-Michel Besse, raconte qu’il est amené à se tourner vers les Etats-Unis, le Mexique et l’Afrique pour s’approvisionner en séries et feuilletons dans lesquels ses téléspectateurs sont susceptibles de se retrouver. Faute d’en trouver en France
Geneviève Guichenet, médiatrice pour les programmes à France 2 et France 3, avance l’"inertie des paquebots audiovisuels" pour justifier un empressement très relatif dans le service public. Même si elle voit un signe de "changement d’époque" quand un téléfilm comme Fatou la Malienne bat largement en termes d’audience le jeu star "Combien ça coûte" (avec 32 % de part de marché).
"Auparavant circulait une thèse idiote selon laquelle on ne pouvait pas mettre de Noirs ou de beurs à l’antenne" car ils ne pouvaient pas intéresser l’ensemble des téléspectateurs, explique Jean-Pierre Cottet, président de France 5. Bien que les mesures d’Audimat ne permettent pas non plus de trancher en sens inverse, M. Cottet se dit "intimement persuadé que les animateurs noirs et beurs ont un champ d’audience colossal devant eux".
Pour montrer leur bonne foi, France 5 a recruté les journalistes Elisabeth Tchoungy et Rachid Arhab. LCI recense, selon son directeur Jean-Claude Dassier, "7 % de non-Européens dans son effectif, sur 140 salariés en contrat à durée indéterminé". Et M6 met en avant ses sitcoms comme le Cosby Show et La famille Ramdam, "la première série sur une famille beur", s’enorgueillit Mike Le Bas, directeur adjoint des programmes.
De son côté, la télé-réalité prend soin de retenir des panels de candidats représentatifs pour ses "Loft Story" et autres "Star Academy". " TF1 s’efforce de n’exclure personne, insiste M. Mougeotte. Ces publics-là sont des amateurs de télévision" Leur pouvoir d’achat commence à être pris en compte. Tania de Montaigne, ancienne animatrice de Canal J, Canal+ et France 2, estime que les Français dont les origines se nouent en Asie, en Afrique ou en outre-mer, obtiendront leur place sur le petit écran "le jour ou l’on se rendra compte que ces gens-là représentent de l’argent".
Guy Dutheil et Martine Valo
Le "discours du trône" qu’a lu le 30 septembre à la Chambre des communes la gouverneure générale du Canada, Adrienne Clarkson, se présente comme la liste des dernières volontés politiques du premier ministre fédéral Jean Chrétien jusqu’à la date de sa démission, annoncée pour février 2004. Mais, pour le plus important quotidien anglophone du pays, The Globe and Mail, l’héritage du chef libéral – au pouvoir depuis 1993 – est déjà connu : "Sa réussite principale aura été d’avoir fait le ménage dans les comptes du gouvernement après une génération d’endettement et de déficit."
Les Canadiens doivent désormais être considérés comme "des conservateurs en matière fiscale", des contribuables qui ne veulent surtout pas d’un retour au déficit budgétaire. Pas étonnant donc qu’en cette "époque d’incertitudes", comme l’a décrite M. Chrétien, le gouvernement veuille "maintenir son engagement ferme à équilibrer ses budgets, à contrôler ses dépenses, à baisser le rapport dette-PIB et à maintenir un régime fiscal équitable et concurrentiel".
Ces nouvelles "priorités" sont conformes aux "valeurs traditionnelles des libéraux", mais, au fond, il s’agit surtout, note le quotidien de Toronto, d’une "revitalisation de ses programmes" précédents. C’est le cas quand il parle de jeter les bases d’un plan de réforme complète du régime de santé, pour lequel les provinces réclament à corps et à cri davantage de transferts de fonds d’Ottawa. C’est aussi le cas avec son programme de développement d’infrastructures municipales comme avec son engagement "à améliorer la vie des autochtones", à aider les familles à faible revenu ou à mettre en œuvre les dispositions du protocole de Kyoto, qui devrait être ratifié d’ici la fin de l’année.
On s’attendait de la part de M. Chrétien à un programme plus "à gauche", mais les contraintes financières sont trop fortes. Le surplus budgétaire fond comme neige au soleil. Le Globe and Mail rappelle que les prévisions d’excédent pour l’exercice 2002-2003 étaient de 10 milliards de dollars canadiens. Aujourd’hui, on s’attend à ce qu’il soit inférieur à un milliard ! Et "cela ne devrait être guère mieux en 2003-2004". Face à cet avenir peu reluisant, la marge de manœuvre des libéraux est étroite. On parle moins, du coup, de dépenses nouvelles que de redistribution des ressources pour assumer les priorités nouvelles. "Voilà, souligne le journal, l’une des choses les plus difficiles à faire pour un gouvernement : réduire ou supprimer des programmes existants pour en créer de nouveaux."
INTERVENTIONNISTE ET COغTEUX
Le succès des dernières mesures annoncées par M. Chrétien dépendra notamment de l’état de santé à court terme de l’économie canadienne, mais aussi, pour une large part, des priorités qu’affichera son successeur. L’éditorialiste Jeffrey Simpson juge à ce propos que son "agenda final – ambitieux... interventionniste et coûteux – ouvre l’une des périodes les plus étranges de l’histoire politique canadienne". Le pays va être conduit plus d’un an par un homme à qui son propre parti demandait de partir tout en lui permettant de présenter un programme d’urgence qui "liera les mains" de son héritier. Et de citer de nombreuses mesures à effet pluriannuel : investissements de santé à long terme ; programme d’infrastructures municipales sur dix ans ; aide au développement à doubler d’ici 2010 ; éducation, lutte contre la pauvreté, recherche universitaire, aide aux autochtones...
Si, comme tout l’indique pour l’instant, le prochain premier ministre était Paul Martin, l’ex-ministre des finances remercié avec fracas en juin et qui depuis fait ouvertement campagne pour succéder à Jean Chrétien, nul doute que ce dernier aura voulu encadrer le plus strictement possible son travail futur. "Un autre premier ministre aurait laissé le maximum de flexibilité à son successeur, conclut l’éditorialiste. Mais le Canada n’a pas ce genre de premier ministre-là. Il en a un qui veut rester en place aussi longtemps qu’il le peut et, ensuite, laisser un héritage qui liera son successeur."
Anne Pelouas
VI ONU :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3266—293423-,00.html
Les règles du jeu étaient pourtant d’une étonnante simplicité. Imaginez-vous dans une discothèque, vêtu d’un gracieux costume ; sorte de harnachement rembourré, rehaussé d’un casque de footballeur américain et doté d’une seyante poignée dorsale. Cette poignée servirait aux costauds de la boîte de nuit pour vous propulser vigoureusement en l’air, le plus loin possible, contre un matelas pneumatique de 16 m² et 80 cm de haut, au son d’un hymne joyeux. اa y est, vous savez jouer au lancer de nain ! Seul accroc à votre plaisir de cascadeur des airs, d’amuseur vespéral façon toile à matelas, l’interdiction de ce passe-temps vient d’être confirmée par la Commission des Nations unies pour les droits de l’homme, au nom du respect de la personne humaine.
Importée en France au début des années 1990, la pratique du lancer de nain connaît, depuis quelques décennies, un franc succès en Australie et aux Etats-Unis. Ce spectacle aux indéniables relents d’exhibition de monstre dans les foires d’antan fit l’objet, en 1991, d’une circulaire du ministre français de l’intérieur sollicitant l’intervention des préfets, et, en 1995, d’un avis du Conseil d’Etat enjoignant directement aux maires de l’interdire dans leur commune.
Le lancer de nain a, depuis son apparition, toujours suscité les plus vives polémiques. Certains "nains lancés" protestent, en effet, contre la prohibition de ces one-man-show, leur unique source de revenus. M. Wackenheim en est l’un des plus virulents en France. Contraint dès 1991 à l’abandon de sa profession dans plusieurs communes du sud du pays, il a toujours argué de sa capacité à décider lui-même de sa participation ou non à des spectacles publics comme projectile humain et de ce que l’interdiction de ces lancers l’obligeait à pointer… au chômage. Jusqu’à la décision du Conseil d’Etat, M. Wackenheim s’était d’ailleurs vu plusieurs fois donner raison par des tribunaux administratifs et accorder des indemnités, en guise de dédommagement. Comme d’autres "personnes de petite taille" professionnellement aguerries aux mini-vols planés, il a néanmoins dû raccrocher définitivement depuis sept ans son déguisement de "Mister Skyman" et se mettre en quête d’un autre gagne-pain, moins humiliant aux yeux des législateurs.
De nombreuses associations de personnes atteintes de nanisme, offusquées, ont par ailleurs lutté avec acharnement pour l’interdiction de ces spectacles jugés dégradants, alors même que les partisans du lancer de nain continuent de s’insurger contre la prohibition de leurs activités qu’ils comparent aux matches de boxe ou de catch, dont les athlètes concourent toujours.
Les amateurs de ces lancers, désormais privés de leur distraction favorite, souhaiteraient-ils réintroduire dans les boîtes de nuit de la Côte les combats de gladiateurs ?
Sandrine Blanchard
A demain