J’ai renié la religion de dieu, le reniement
Est un devoir pour moi, un pêché pour les musulmans
(Hallâj)



1.
« Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah
Mouhamad est le prophète d’Allah »

Il n’y a pas d’autre allah que dieu
Mouhamad est le prophète de dieu
Il n’y a pas d’autre dieu que Mouhamad
Allah est le prophète de Mouhamad
Il n’y a pas d’autre prophète qu’allah
Mouhamad est le dieu de allah
Il n’y a pas d’autre allah que allah
Allah est le allah de allah
Il n’y a pas d’autre Mouhamad que Mouhamad

Mouhamad est le Mouhamad de Mouhamad
« Ne dites pas Mahomet mais Mouhamad
Signé : un musulman en colère »
Il n’y a pas d’autre musulman que Mahomet
Dieu est le prophète en colère de Mouhamad
Ne dites pas dieu mais allah
Signé : un allah en colère
Il n’y a pas d’autre dieu que colère
Un musulman est le prophète de Mouhamad

Ne dites pas allah mais Mahomet
Signé : un Mouhamad en allah
« En Syrie, les ambassades danoise et norvégienne ont été incendiées »
En allah Mahomet a été incendié
Ne dites pas ambassades mais prophète
Signé : un dieu en Syrie
Il n’y a pas d’autre Mouhamad que danoise et norvégienne
Mahomet est en colère
Il n’y a pas d’autre colère qu’allah

La danoise et la norvégienne sont les ne dites pas en Syrie
Ne prophète pas Mouhamad mais les ambassades
Dieu a été incendié par le prophète
Signé : un Mahomet en Mahomet en allah en allah en dieu en dieu

2.
« Quand le sage désigne la lune
L’imbécile regarde le doigt »
Quand le sage désigne le soleil

L’imbécile s’aveugle en regardant le soleil
Quand l’imbécile veut être sage
Il ne regarde ni le doigt, ni la lune, ni le soleil
Mais l’œil, l’étoile allumée après la mort et l’ombre du soleil
Ainsi, l’imbécile fixe le doigt ou le soleil jusqu’à s’aveugler ou marche sur son sentier sans rien voir malgré des yeux intacts
Le sage, lui, construit un chemin avec le soleil et l’ombre du soleil
Puis ne fait que la moitié du chemin...
« Arrivé à la source, il n’en bu point »
Oui, quand le sage arrive à la source, sa soif est déjà étanchée par la recherche de la source

3.
Il n’y a pas d’autre dieu que le néant
La mort est la prophétesse du néant
Et dans ce monde de néant et cette vie de mort
« Il n’y a pas d’autre femme que toi »
Toi qui m’a enfanté
Toi qui m’enfante à chaque fois que je te tue
Toi qui renaît à chaque fois que tu m’enfante

Toi qui m’as appris que Moise est égyptien, que Jésus est un concept et que Mouhamad est un fieffé menteur
Toi qui m’as appris que Mouhamad est un homme complexe comme tous les hommes
Toi qui m’a appris à aimer Mouhamed en homme qu’il est autant que tous les hommes
Toi qui m’a appris à mieux aimer Mouhamad que ceux qui prétendent l’aimer car entre lui et moi, il n’y a ni enfer ni paradis, car lui et moi nous avons mis le feu au paradis avec une flamme de l’enfer et nous avons éteins l’enfer avec les fleuves du paradis
Car entre lui et moi, il y a juste une humanité et une humanité
Car mon amour pour lui et son amour pour moi est un amour d’homme à homme
« TU BLASPHEME !!! » Non, j’ « EME », rien de plus, rien de moins.
J’aime cet homme, ce poète, auquel vous avez arraché la langue
J’aime cet homme que vous avez remplit de vos langues jusqu’à ce que son ventre explose, cet homme dont vous avez utilisé les viscères pour rédiger des « modes d’emploi »

J’aime cet homme dont vous avez déraciné le visage pour crucifier à sa place vos têtes
J’aime cet homme que vous avez émasculé pour qu’il vous ressemble mais que vous n’avez pas fait femme pour qu’il ne soit pas femme et vous avez remercié votre dieu de ne pas vous avoir fait femme
J’aime cet homme car il n’est pas moi et que « j’ai épousé la différence »
Ensemble, lui et moi, nous sommes dieu
« TU NE RESPECTE PAS NOS CROYANCES !!! » Non effectivement mais vous non plus d’ailleurs, vous ne respectez pas mes croyances, mais c’est très bien ainsi : nous nous multiplions nos croyances à l’infini au soleil et à l’ombre du soleil

4.
Cet homme a été à l’origine d’une des œuvres littéraires les plus importantes de l’humanité : le coran. La version qui nous est parvenue de cette œuvre n’interdit pas absolument la représentation aussi impérativement que les textes qui sont sa source d’inspiration.
« La sagesse bâtarde du coran » (Rimbaud) a donc dans ce cas précis (comme bien d’autres) été pervertie par les pouvoirs théologico-politiques qui ont suivit la mort de cet homme, un matin où il se faisait taquiner par Aicha sous les yeux rieur d’Omar. Il est mort en riant alors qu’il se brossait les dents.

« Je me contredis ? Très bien, je me contredis. Je suis immense, je contiens des multitudes. » Mouhamad, comme Walt Whitman, comme bien d’autres hommes, était immense, contenait des multitudes et se contredisait. Son coran est beau comme un poème, son coran aurait été un poème si on ne lui avait pas mis un kandjar à la main le poussant à le mettre sous les gorges des hommes en leur ordonnant de le réaliser. Un poème met une main dans une main et invite à se réaliser soi-même.
La majorité des représentations de cet homme sont mongoles. Ils le dessinaient à leur image comme la peinture religieuse des occidentaux représente Jésus à leur image. En religion, la loi du plus grand nombre n’est souvent qu’une question de « renversement d’image ».
Ce n’est pas dieu qui a créé l’homme à son image, c’est l’homme qui a créé dieu à son image. Puis il a créé deux renaissances à sa mort : un monde projeté sur le ciel et un autre projeté à l’intérieur de la terre. Dans l’un il a éterniser ses phantasmes et dans l’autre il a démultiplier ses peurs. Le paradis et l’enfer ne sont qu’une image déchirée du monde intérieur de l’homme. La mort est la vie abstraite, l’au-delà est la vie renversée.

5.
« Dans la caricature, il existe deux sortes d’œuvres précieuses et recommandables. Celles-ci ne valent que par le fait qu’elles représentent. Elles ont droit sans doute à l’attention de l’historien, de l’archéologue et même du philosophe... En vérité, faut-il donc démontrer que rien de ce qui sort de l’homme n’est frivole aux yeux du philosophe ?...
Le rire est satanique, il est donc profondément humain. Il est dans l’homme la conséquence de l’idée de sa propre supériorité ; et, en effet, comme le rire est essentiellement humain, il est essentiellement contradictoire, c’est-à-dire qu’il est à la fois signe d’une grandeur infinie et d’une misère infinie. C’est du choc perpétuel de ces deux infinis que se dégage le rire. Le comique, la puissance du rire est dans le rieur et nullement dans l’objet du rire. Ce n’est point l’homme qui tombe qui rit de sa propre chute, à moins qu’il ne soit un philosophe, un homme qui a acquis, par habitude, la force de se dédoubler rapidement et d’assister comme spectateur désintéressé aux phénomènes de son moi. »
(Charles Baudelaire : De l’essence du rire, in Ecrits sur l’art.)

6.

Ontologiquement, la possession n’existe pas dans le monde.
Chacun de nous n’appartient à personne, même pas à lui-même. Sa liberté est de s’appartenir.
Pareil pour dieu.
Sauf que certains voudraient nous faire croire le contraire. Il ont inventé les monothéismes, idiosyncrasiques à chaque fois mais qu’ils on voulut imposer aux autres. Prémices du totalitarisme libéral.
C’est la propriété spirituelle.

7.
« La défense de la morale est devenue la morale elle-même. La propriété de Dieu devient Dieu. Je suis le sens dit le nouvel inquisiteur comme Staline a pu le dire ou Hitler. Je suis l’ordre aussi...
L’histoire de la pensée tout d’un coup nous fait souvenir aussi que rien n’est linéaire et que le recul appartient aussi au mouvement. Le problème ici n’est pas de croire ou ne pas croire. Les Dieux ne savent pas leur nom et ce sont les hommes qui le leur donnent ou le leur enlèvent...

La condamnation par le Vatican du dernier film de Scorsese est dans la même tradition que celle de l’islam intégriste. Avec une simple restriction : le Vatican n’a plus la force de brûler les hérétiques, d’interdire la traduction de la Bible, de déterrer les cadavres, de brûler Giordano Bruno, d’organiser des croisades contre les peuples en assassinants des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants...
Seul l’homme s’appartient et est responsables de ses actes. L’assassin qui envoie des enfants sur des champs de bataille avec un passeport pour le Paradis, qui exploite leurs rêves pour des intérêts nourrissant leur désir de mort, n’est que le représentant d’un nouveau Moloch. Il incarne même l’être dont il qualifie en permanence dans sa névrose ses ennemis : Satan. C’est-à-dire lui-même...
Aucune religion d’Etat, de Mao à Khomeiny ou d’Hitler au Pape, n’a jamais bien supporté l’Ecriture. Aujourd’hui comme hier, l’Ecriture le leur rend bien.
L’Ecriture contre les Ecritures.
La poésie au pouvoir, tout comme la liberté au pouvoir, est un non-sens.
Les poètes savent que le Sacré fonctionne toujours avec sa dérision. Un grand éclat de rire peut traverser la prière.
Si j’avais à croire en Dieu, je croirais en un Dieu du Rire. Une question fondamentale pour les théologiens de tout bord et de toutes inquisitions :
Dieu est-il triste ? Ou bien avez-vous besoin d’un Dieu triste pour vos prières de mort et vos champs de batailles ?
Au secours Rabelais !

J’ai toujours vu les Bouddahs sourire et même rencontré des prêtres zen qui disaient qu’il fallait masturber Dieu.
En anglais Dieu (God) est simplement le chien (Dog) à l’envers. Et Khomeiny parle au nom du contraire du Dieu de Mahomet, c’est-à-dire au nom du chien, de l’animal coprophage, du gardien des enfers.
Du Dieu à l’envers qui mange ses excréments.
Ou peut-être comme chien de Dieu.
Ou peut-être chien de garde du chien de Dieu.
On ne sait plus.
Il y avait un graffiti prophétique sur un mur de ma ville. Un militant de l’opposition iranienne avait écrit « A bas le Shah ! » et quelques jours plus tard un poète avait ajouté au-dessous : « Vive le chien ! »
L’humour des murs ronge parfois l’avenir.
Je tiens à signer ces propos depuis le lieu symbolique des massacres perpétrés par l’Eglise Catholique et son Inquisition.

Montségur 21 février 1989. »
(Serge Pey : Dieu est un chien dans les arbres (Soutien à Salman RUSHDIE), in Si on veut libérer les vivants, il faut savoir aussi libérer les morts.)

8.
« La civilisation est dans les peuples alors que la barbarie est dans les gouvernements » dit Jean-Luc Godard, cependant, il oublie de dire que les frontières entre les deux ne sont pas étanches, ou du moins dans un sens car si la civilisation qui est dans les peuples ne déborde pas sur les gouvernements, la barbarie dans ces derniers déborde facilement vers les peuples. (Je pense ici à la récupération politique de certains états, ainsi qu’à l’instrumentalisation et la marionnettisation d’une partie de leurs peuples.)
Cela coule de source mais en ces temps de perte du sens et des sens rappelons que l’essence de la caricature est de caricaturer justement. Mais tragiquement, les réactions de certaines rues et de certains musulmans prouvent le contraire et appliquent les caricatures. Il est affligeant de constater que ces personnes par milliers ne se rendant pas compte qu’ils appliquent ce qu’ils s’efforcent à démentir. Ces gens ne sont malheureusement perméables qu’à leurs propres inhibitions.
Les vraies brimades à l’encontre de l’islam et des musulmans existent mais c’est une erreur, je pense, de les voir dans ces caricatures. Combien même, la rue musulmane y apporte de fausses réponses et des mauvaises réactions à mon humble avis.
En tout état de cause, cette « affaire » révèle un vis-à-vis de susceptibilités :

 Les peuples musulmans ont agit passionnément. Actions d’essence incompréhensible mais d’ampleur compréhensible. Cependant, avec toutes les bonnes intentions qu’on peut lui injecter, on ne peut nier la bêtise de cette violence.

 Les médias occidentaux ont réagi intellectuellement à ces violences. Réactions d’essence compréhensible mais d’ampleur incompréhensible. Cependant, avec toutes les mauvaises intentions qu’on peut leur injecter, on ne peut les accuser que de provocations.
Dans « Hamlet » de Shakespeare, le personnage principal tend un piège à son oncle pour se convaincre de la culpabilité de ce dernier dans le meurtre de son frère, père d’Hamlet et ancien roi. Le piège est une représentation de la scène du meurtre telle que relatée par le spectre de son père qui est apparut à Hamlet. Polonius assiste à la représentation, Hamlet guette ses réactions et c’est à travers elles qu’il saura la vérité.
Les rapports de dominations existent entre puissances occidentales et tiers-monde. Ainsi qu’un certain sentiment d’infériorité de ce dernier cultivé par les deux et dont le premier récolte les fruits : bons pour lui souvent mais aussi parfois pourris.
La caricature existe depuis des siècles et dans les puissances occidentales, elle s’attaque depuis aux églises, aux politiques, aux monarchies, etc. Pourquoi ne pouvons-nous pas, en tant que musulmans, considérer ces caricatures comme signe d’intégration de certains d’entre nous au sein des sociétés occidentales dans lesquelles on vit ?
Les pays arabo-musulmans ne seront jamais libres tant que les arabo-musulmans ne le seront pas. En effet, ces derniers sont enfermés en eux-mêmes. Emprisonnés chacun dans le jeu de poupée russe qu’il est. Ce qui est encore plus grave, c’est que ces jeux, donc ces êtres, ne se fabriquent pas par eux-mêmes mais le sont dans des manufactures perdues dans le temps et l’espace.
Cassons ce que nous sommes et libérons-nous en nous construisons en ce que nous voulons.

9.
« 

les poètes qui éparpille la vache dans le drap

Un signe nous restons à l’écoute de ce qui est entre les deux dragons Mîm Voilà bien là un signe, vraiment et dans le nuage contraint de rester entre ciel et terre comme d’un qui croasse devant ce qu’il n’entend pas et éjacule des cactus quand l’âme lui monte à la gorge Sîn Nous ferons descendre Dieu à queue coupée dont la spathe est mangeable du ciel en morceaux comme une énorme montagne pour piquets de tentes Sîn et tuez ceux-là ceux-là ne s’emplissent le ventre que de feu ceux-là sont de droite déchirement de la fente d’une roche recouverte d’un pauvre plein de poussière qu’une goutte de sperme sortie d’entre lombes et côtes l’atteigne elle le laisse dénudé ramassez donc votre ruse, puis venez en rangs. Et celui qui aura le dessus sera aujourd’hui bel et bien gagnant. À arracher les membres Le jour où le ciel sera comme le métal en fusion. Ho ! Lisez mon rôle ! : « Vrai de vrai, il est fou ! » « Que pas un pauvre n’entre là. » Noun. Et même, vierges pro Deo bûches habillées. Ho le prophète ! Ho Ho - Voyez-vous donc cela que vous éjaculez Portant des belles aux regards chastes Elles seront comme le rubis et le corail puis faîtes vierges, amoureuses, toutes de même âge Ce sont des grues élevées. Leur intercession est à espérer. l’Approchant s’approche, l’Heure s’approche, et la lune fend Et ils voient un signe, ils l’esquivent et disent : « Magie continuelle ! » Et ils crient au mensonge et suivent leurs impulsions ; ensuite on lui paiera sa paie la plus pleine. Par l’étoile quand elle tombe ! d’une goutte de sperme quand elle est semée Votre camarade ne s’égare ni n’erre ; et il parle non plus d’impulsion, lequel, plein de bile, s’est établi prés du Jujubier de l’Extrémité quand aux poètes, les errants les suivent
 »
(ismaël : cut-up réalisé à partir du coran.)

10.
« je pense que Mondher Sfar a raison quand il dit L’islam n’a pas apporté de solution à l’éclatement de la société tunisienne. L’islam est une idéologie fortement verticale : elle privilégie la relation entre l’homme et dieu. La relation entre l’homme et l’homme n’existe qu’en tant que faire-valoir de la relation verticale. Donc le musulman ne regarde l’autre musulman non en tant qu’être humain à part entière, mais en tant qu’objet indifférent, un non-être. Et l’homme ne peut être un être puisque Dieu est le (seul) être. C’est pourquoi l’islam a besoin d’une réforme profonde, dans son essence, qui lui permette d’accéder à l’humain en tant que valeur fondamentale.
je pense que le poète arabe qui a dit je suis un fleuve pour mon peuple se trompe il faut essayer humblement que son peuple soit un fleuve pour soi

je pense que la poésie est une ouverture d’esprit hérétique et orgiaque ou on tue dieu pour faire naître l’homme
je ne suis pas mes gênes
je ne suis pas l’endroit dans lequel je suis né
je ne suis pas la langue ni le nom que l’on m’a imposé à ma naissance
je ne suis pas le chemin du destin je le contourne je lui tord le cou
je suis ce que j’ai choisit d’être ce que j’ai gagné dans mon combat dans la vie contre tout les arbitraires et les contraintes
je suis le dieu que j’ai choisit et non celui de mes parents je suis la langue que j’ai choisit pas celle de mon peuple la mienne propre que j’invente chaque jour et qui est toutes les langues et aucune
je ne suis pas né dans un pays mais sur une planète et je refuse toutes les frontières et tous les mondes et tous les cloisonnement j’habite l’infini
je pense que la religion telle qu’elle est conçut dans les monothéismes n’est que la castration du spirituel par des autorités fascistes dont le seul but est d’annihiler tout ce qui fait la richesse de l’homme et qui est la contradiction

je pense que la séparation entre la religion musulmane et le futur état tunisien libre et démocratique se devait d’être une séparation profonde et radicale et pas une pseudo-séparation dictée par les occidentaux
la séparation se doit d’être intellectuelle et réfléchit faites par tous les tunisiens ça doit être en toute connaissance de cause et dans la liberté
la séparation est aussi une séparation avec notre tradition patriarcale et passéiste car la dictature la religion et l’arabité sont étroitement imbriqués
je pense qu’on devrai savoir qu’Ibn ‘Abbas n’a pas écrit le récit du mi’raj
c’est un mensonge perpétré par ses descendants abbasides pour légitimer et renforcer leur pouvoir
je pense qu’on devrai savoir que la grande majorité des hadiths sont apocryphes qu’ils ont été forgés pour asseoir des légitimité des pouvoirs des dogmes des visées politiques et des interprétations théologiques partiales
je pense qu’on devrai savoir que comme le prophète Mouhamad Staline est mort pauvre
je pense que le premier soin des savants fut de se mettre d’accord sur une version écrite du Coran qui ne fut longtemps qu’une parole
je pense que ce qui importe c’est le spirituel non le religieux le sacré non le dogme le rituel non le rite

je pense qu’au contraire des idéologies religieuses politiques économiques l’art est le seul qui n’ai jamais fait de victimes
je pense que l’art est la meilleur des idéologies »

11.
« TU METS DE L’HUILE SUR LE FEU ! »
« Heureux qui, comme » le premier homme, devant le premier feu, écrivant une bête avec la feu


12.
« ceci n’est pas une pipe »

« Dit is niet Mohammed »
« Ceci n’est pas un poème
C’est les îles qui inventent la mer »
« Ceci n’est pas un poème
C’est les nuages qui inventent le ciel
Dans les têtes »



orar

mercredi 08/02/2006 15:54

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