Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Droits de l’homme - Système carcéral
Dispositif spécial en vue d’offrir
toutes les opportunités de réinsertion sociale
• Le droit au travail rémunéré, aux études et aux diplômes, à la santé, au divertissement, à la thérapie psycho-sociale exercés au concret dans toutes les prisons
L’approche tunisienne dans la prise en charge des détenus, s’agissant d’une catégorie sociale à besoins spécifiques, vise à garantir leurs droits et devoirs, conformément à une vision globale tenant compte de tous les aspects humanitaires dans le traitement qui leur est réservé de manière à préserver leur intégrité physique et morale et à favoriser leur réinsertion dans la vie publique.
Ainsi, et en application des mesures annoncées dans le discours du Président Zine El Abidine Ben Ali à l’occasion du 13e anniversaire du Changement et relatives à l’élaboration d’un projet de loi réglementant les conditions de détention dans les prisons et garantissant les droits des détenus, une loi portant organisation du système carcéral a été promulguée dans le but d’améliorer les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires et d’instituer un dispositif pénal reconnaissant les droits et les devoirs des détenus et favorisant leur réinsertion dans la société en étant libres et imbus du sens des responsabilités.
Il faut dire que les détenus bénéficient, dans ce contexte, d’opportunités importantes en matière de formation professionnelle et d’emploi, les postulants d’entre eux pouvant participer à des sessions de formation sur la base de programmes spécifiques mis au point en collaboration avec les structures concernées par la formation. Les détenus désireux de recevoir une formation dans des spécialités professionnelles et agricoles peuvent également suivre des programmes de formation dispensés dans les ateliers et les fermes relevant des centres pénitentiaires.
A la fin de la période d’adaptation et de formation professionnelle, des épreuves sont organisées pour l’attribution de diplômes sous la tutelle des structures nationales concernées.
L’opportunité est dès lors offerte au détenu condamné d’accomplir un travail rémunéré dans le but de lui inculquer la valeur du travail et de faciliter son insertion dans le marché de l’emploi après qu’il eut purgé sa peine. Les sommes provenant de cette activité rémunérée sont divisées en deux parts. Le détenu perçoit une partie de l’argent pour ses dépenses à l’intérieur de la prison et l’autre partie lui sera versée à sa sortie de prison ou au profit de sa famille s’il le souhaite.
Quant à l’assistance psychologique du détenu, elle consiste à engager des entretiens avec lui afin de le conforter psychologiquement tout en assurant la prise en charge des cas graves et la prescription de la thérapie appropriée. Il s’agit également d’assurer le suivi du détenu en coordination avec le thérapeute outre l’organisation de séances de thérapie de groupe et de caravanes pour effectuer des visites dans les établissements pénitentiaires.
Sur un autre plan, l’activité sociale en faveur des détenus constitue l’essentiel du travail carcéral. Elle se distingue par sa diversité et sa globalité, d’où la création de bureaux du travail social dans tous les établissements pénitentiaires, dont le rôle consiste à faciliter le contact du détenu avec sa famille en plus de la réalisation d’études sociales y afférentes. Cette action sociale concerne, en outre, l’intervention auprès des autorités en vue de régler certaines situations, d’accorder des aides aux détenus et à leurs familles, et d’assurer le suivi de la situation des anciens prisonniers en coordination avec les autorités et les structures chargées de favoriser leur réinsertion au sein de la société.
Par ailleurs, et dans le souci d’encourager la création et l’innovation chez les détenus au travail, les produits de ces derniers sont présentés dans les expositions régionales et nationales et dans le cadre de l’exposition permanente des établissements pénitentiaires.
Unités de santé dans toutes les prisons
Le traitement dont bénéficient en Tunisie les personnes ayant dévié du droit chemin s’appuie sur les mesures garantissant de bonnes conditions de détention de manière à préserver l’intégrité physique et morale des détenus, et à préparer leur réinsertion dans la société en plus de l’intérêt accordé à l’assistance sanitaire, psychologique et sociale, à la formation et à la préservation des liens familiaux du détenu.
Les détenus sont ainsi soumis à des diagnostics complets dès leur incarcération, ce qui permet d’assurer le suivi continu de leur état de santé outre l’installation d’unités de santé dans toutes les prisons, unités dotées des cadres médicaux et paramédicaux nécessaires et des médicaments indispensables.
L’accent est mis, dans ce cadre, sur la sensibilisation du détenu à la prévention des maladies contagieuses et les visites périodiques effectuées dans les établissements pénitentiaires par les caravanes sanitaires pluridisciplinaires relevant de la direction des services de santé du ministère de l’Intérieur ou du ministère de la Santé publique.
Bibliothèques, radios internes et vidéo
S’agissant du volet de l’alphabétisation, la législation en vigueur permet aux détenus analphabètes de suivre le programme national d’enseignement pour adultes en collaboration avec le ministère des Affaires sociales et de la Solidarité, et ce, dans le cadre de programmes spécifiques d’éducation et d’orientation, outre l’opportunité offerte aux détenus inscrits de continuer à recevoir un enseignement les habilitant à passer les épreuves du Baccalauréat et de l’enseignement supérieur, et des concours de formation professionnelle. Ils peuvent ainsi consulter des livres dans les bibliothèques des services pénitentiaires en vue d’enrichir leurs connaissances dans les divers domaines.
Pour ce qui est des programmes d’animation culturelle et sportive organisés à l’intention des détenus, ils consistent notamment en l’installation de bibliothèques, de radios internes et de réseaux vidéo en plus des activités culturelles marquant la célébration des fêtes nationales et des manifestations internationales, de la présentation de pièces théâtrales et de concerts artistiques et de musique au sein des centres pénitentiaires et de l’exposition de produits des clubs spécialisés. Les détenus ont également la possibilité de s’adonner à diverses activités sportives dans les espaces sportifs aménagés selon les moyens disponibles, dans le cadre des compétitions sportives organisées à l’intérieur des unités pénitentiaires ou des tournois interprisons.
Les établissements pénitentiaires ont certes connu une évolution notable ces dernières années grâce à la protection psychologique, sanitaire et sociale dont bénéficient les détenus, outre les programmes d’enseignement et de formation qui leur sont dispensés. Il n’en demeure pas moins qu’une ferme volonté existe d’améliorer encore plus les conditions de détention de cette catégorie sociale à besoins spécifiques.
C’est dans ce cadre que s’inscrivent les mesures ordonnées récemment par le Président Zine El Abidine Ben Ali en vue de réduire le phénomène de la surpopulation dans les prisons, d’une part, et de renforcer la protection sanitaire et psychologique des détenus, d’autre part.
Ces importantes initiatives présidentielles sont ainsi venues consacrer l’approche globale des droits de l’homme, droits garantis à toutes les catégories, loin de toute exclusion et de toute marginalisation dans la mesure où chaque catégorie et chaque individu dans la société a droit à la protection et à la sollicitude.
http://www.lapresse.tn/actualites/lagreve.html
Education
La grève dans l’enseignement de base suspendue
Dans un communiqué, rendu public hier, le bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), annonce la suspension de la grève dans le secteur de l’enseignement de base prévue pour le jeudi 6 mars 2003.
L’Ugtt appelle toutes les unions générales du travail et l’ensemble des formations syndicales de l’enseignement de base, ainsi que tous les enseignants et enseignantes à se conformer au contenu de ce communiqué.
Le communiqué précise que cette décision intervient dans le cadre de la poursuite des négociations entre le ministère de l’Education et de la Formation d’une part, le syndicat général de l’enseignement de base et le bureau exécutif de l’Ugtt, d’autre part.
http://www.lintelligent.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN02033nouveenneis0
Nouvelle chaîne tunisienne
Ancien membre du groupe (gauchiste) Perspectives tunisiennes, Belhassine fut condamné par la justice en 1968, avant de bénéficier d’une mesure de grâce et d’émigrer en France.
Il dirige aujourd’hui une société de services spécialisée dans la traduction multilingue. Il y a un an, il a lancé un webzine (www.perspectives-tunisiennes.com) aujourd’hui considéré comme la voix de l’opposition tunisienne.
IV Algérie :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3212—311956-,00.html
Cent deux personnes, dont sept Français, ont été tuées dans l’accident d’un Boeing 737-200 d’Air Algérie, qui s’est écrasé en décollant, jeudi 6 mars de l’aéroport de Tamanrasset, dans le sud du pays. L’avion, qui s’envolait pour Alger, avait à son bord 97 passagers et 6 membres d’équipage. D’après Air Algérie, cette catastrophe, qui s’est produite à 15 h 45, est due à une défaillance technique. Elle est la plus grave jamais survenue dans l’histoire de l’aviation algérienne.
Selon la compagnie Air Algérie, 59 des passagers se rendaient à Ghardaïa, à 600 km au sud d’Alger, dans le M’Zab, et 38 à Alger. Deux pilotes et quatre agents de cabine étaient également à bord.
Interrogé par la radio algérienne, un témoin a raconté que l’avion a pris de la vitesse sur la piste et s’apprêtait à décoller lorsqu’un moteur a pris feu. L’appareil a alors viré et s’est écrasé 600 mètres plus loin.
Le gouvernement a mis en place une cellule de crise et dépêché sur les lieux les ministres de l’intérieur, Yazid Zerhouni, et des transports, Abdelmalek Sellal. Une autre cellule de crise a été installée à l’aéroport d’Alger pour tenir informées les familles des victimes. Enfin, une commission technique a été constituée afin de déterminer les causes exactes de cet accident.
Il s’agit du plus grave accident d’avion depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, selon un pilote chevronné de la compagnie Air Algérie.
La région de Tamanrasset, en plein Sahara algérien, attire un nombre limité de touristes étrangers, essentiellement français et allemands.
Avec AFP et Reuters
V Le Monde :
Il fut une époque, sinistre, où Blum était "un homme à fusiller dans le dos". La nôtre, par le biais d’un invraisemblable déferlement de haine, relayé jusqu’à plus soif, a fait feu sur Le Monde. Avec une arme : la calomnie. Imagine-t-on, par le biais d’un livre venimeux, charriant pêle-mêle le ressentiment et la dévotion déçue, déstabiliser une communauté de travail qui compte plusieurs milliers de salariés ? Non bien sûr. Aussi ma première préoccupation, dès la sortie du livre de Pierre Péan et Philippe Cohen, fut-elle d’aller d’abord à la rencontre des ouvriers, des employés, des cadres et des journalistes du Monde, puis des personnels du groupe des journaux du Midi libre, afin d’écouter, de répondre aux inquiétudes suscitées par l’agression que nous subissons, et aux questions nées d’un brûlot construit à coups d’insinuations et d’injures, de diffamations et de folles accusations.
Oui, le journal, toute la famille du Monde s’est sentie blessée, injuriée, rabaissée. Nous avions d’abord besoin de réaffirmer notre cohésion, d’opposer notre réalité et notre force collective à cette évidente volonté de séparer une direction de celles et ceux qui l’honorent de leur confiance.
Mais, au-delà, la bonne foi, notre bonne foi, suffit-elle face à tant de mauvaise foi, aux arguments biaisés, au poison distillé à chaque page ? On peut légitimement en douter lorsque l’on sait qu’un ouvrage, mettant en doute l’attentat terroriste qui a visé le Pentagone le 11 septembre 2001, a pu se vendre à des centaines de milliers d’exemplaires. Nous savons que le propre de la calomnie n’est pas d’exiger des explications. Son ambition est de salir, de détruire. Chaque réponse, dans ce jeu confusionnel et pervers, entraîne alors une nouvelle question. C’est ce triste scénario qui se déroule, illustré par ceux qui ont choisi de donner la main à nos assaillants. La justice tranchera.
Notre devoir cependant est de revenir devant notre seul juge, celui pour lequel une collectivité se dévoue sans compter, à savoir nos lectrices et nos lecteurs, qui nous ont tant de fois manifesté leur confiance et leur solidarité. Et qui sont toujours plus nombreux. En leur donnant non pas une réponse, mais les éléments d’information indispensables tant sur la marche réelle de l’entreprise Monde que sur la couverture de l’actualité qu’il a assurée au fil des dernières années, pour répondre à celles et ceux qui ont pu être troublés par tant de boue déversée sur notre journal.
Notre attachement, notre respect du débat public n’est pas en cause. Nous en sommes un des instruments. Nous serions mal venus de le récuser lorsqu’il surgit contre nous. Le débat, oui ; la calomnie, non ! Or, plus largement, celle-ci interpelle sur l’état de notre société. La presse y est-elle si prospère ? Les quotidiens de qualité si nombreux que l’on puisse se permettre de tenter d’abattre l’un des principaux ? Lorsque l’orage s’abat sur une forêt, c’est l’arbre le plus grand qui est touché par la foudre. S’il vient à s’enflammer, c’est toute la forêt qui brûlera. La France fait déjà figure de triste exception en Europe où tous nos voisins peuvent s’enorgueillir de quotidiens prospères, adossés à des lectorats bien plus importants. Quelle fièvre inspire nos détracteurs ? Aspirent-ils à davantage de liberté, ou au contraire à une cécité démocratique inquiétante ? La critique légitime, ou bien l’antienne post-moderne du "tous pourris" qui inspire une part non négligeable de notre société ?
Le Monde, contrairement à une idée reçue, n’est pas une institution. Nous ne sommes ni l’Académie française, ni l’université de la Sorbonne, ni le porte-avions Charles-de-Gaulle, riches de la richesse de la nation. Nous sommes une entreprise, vivant dans un environnement économique difficile, comme toutes les entreprises de presse. Nous sommes aussi une entreprise fragile, parce qu’indépendante.
Alors qui est attaqué ? L’entreprise de presse éditorialement la plus libre, économiquement la plus transparente. Mais aussi une entreprise forte de son identité sociale, de la place décisive qu’y occupent nos personnels dans la définition de sa stratégie comme dans le contrôle de l’application de celle-ci par ses dirigeants, du respect dû à ses organisations syndicales. C’est aussi un journal qui se bat, avec d’autres, avec une organisation syndicale, pour le maintien du système coopératif de distribution de la presse, né de la Libération, qui en garantit le pluralisme, et que certains veulent abattre.
Mais par-dessus tout, leur éditeur, Claude Durand, l’énonce clairement dans l’hebdomadaire Le Point : il s’agit de "donner un coup d’arrêt au pouvoir que s’arrogent les journalistes et à la constitution d’un groupe de presse d’opinion expansionniste". Tout est dit en effet sur les buts de guerre de ceux qui attaquent Le Monde.
Un coup d’arrêt ? Nos lecteurs le savent : le journal n’a jamais été, ne deviendra pas le journal de la raison d’Etat. Il continuera d’obéir à sa propre logique, celle de l’information. Plus rigoureuse ? Bien sûr. Mais aussi plus juste, plus attentive aux personnes, car nous devons nous garder d’infliger à d’autres les méthodes qui nous sont infligées aujourd’hui.
Un groupe ? Nous y sommes, nous le construisons. Il est par avance réputé "dangereux", plus dangereux que ceux qui existent, alors que libre de toute influence, il n’a à vous offrir que l’exigence, le professionnalisme, l’intelligence de ses journalistes, la qualité et le force de leur plume. Que craignent donc ceux qui voudraient nous faire rentrer dans le rang ?
A nos lectrices et à nos lecteurs, qui savent que nous n’obéissons à aucun autre commandement que celui que nous impose la qualité de l’information que nous leur devons, à toutes celles et ceux qui savent que nous avons construit et que nous faisons vivre, pour protéger l’indépendance de nos journalistes, un système qui nous est propre, un système qui est précisément hors système, à l’abri des pressions, prenant exemple - puisque nous sommes dénoncés comme "xénophiles" - sur un peuple voisin et ami, je peux vous assurer que "nous maintiendrons".