Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :
Bonne lecture !
Jérusalem de notre correspondant
Une nouvelle fois, à la télévision israélienne, les programmes se sont interrompus pour laisser la place à une carte marquée d’une flamme rouge et aux récits des témoins par téléphone.
Il s’agit de la première opération terroriste perpétrée à Jérusalem depuis l’attentat commis le 31 juillet à l’université hébraïque qui a coûté la vie à huit personnes. En juin, un autre attentat sanglant contre un bus assurant la liaison entre le quartier de colonisation de Gilo et le centre ville, avait amené les autorités israéliennes à lancer l’opération "Voie ferme", qui a pris le relais de "Mur de protection", en avril. "Voie ferme", toujours en cours, s’est soldée par la "reconquête" durable des anciennes zones autonomes palestiniennes, qui sont également soumises au couvre-feu. Les principales agglomérations de Cisjordanie ont, par ailleurs, été la cible d’interventions militaires ponctuelles, ces dernières semaines, à la suite d’attentats ou d’attaques palestiniennes perpétrées en Israël et dans les territoires occupés. Dans le cas de Tulkarem, Naplouse et Hébron, ces opérations ne sont pas encore terminées.
A la suite de cette nouvelle action kamikaze, le premier ministre Ariel Sharon s’est entretenu avec le ministre de la défense, Shaoul Mofaz. "Les consignes adéquates ont été données à l’armée, et il n’y a pour l’heure pas lieu de réunir le cabinet de sécurité", a indiqué, à l’AFP, Raanan Gissin, porte-parole du gouvernement sans fournir de précisions sur ces consignes. "Israël doit riposter rapidement afin d’endiguer une nouvelle vague d’attentats terroristes", a-t-il ajouté précisant que l’auteur de l’attentat est venu de Bethléem. "C’est tout à fait symptomatique, car l’armée israélienne a quitté cette ville (en août), et c’est la réponse des Palestiniens au geste d’Israël. C’est aussi ce qui s’est passé à Hébron" où l’armée a quitté fin octobre le secteur autonome.
TSAHAL ہ BETHLةEM
Dès jeudi matin, sans que cela soit une réplique à l’attentat, l’armée a pénétré à Bethléem et procédé à plusieurs arrestations de Palestiniens. Toutefois en réaction à cette attaque meurtière, le gouvernement a exclu toute discussion sur le plan de paix élaboré par le quartette (Etats-Unis, ONU, Russie, Union européenne). "C’est bien joli de parler de feuille de route, mais les feuilles de route ne vont aller nulle part tant que les citoyens israéliens ne seront pas capables de conduire en sécurité sur leurs propres routes pour aller à l’école, sur leur lieu de travail ou chez eux", a déclaré à l’AFP, Ron Prosor, porte-parole du minsitère des affaires étrangères. Il se référait ainsi au document adopté dans ses grandes lignes le 17 septembre à New York qui prévoit notamment la création par étapes d’un Etat palestinien d’ici à 2005. Son détail devrait être rendu public le 20 décembre. Mais, d’ores et déja, le gouvernement d’Ariel Sharon avait exprimé des réserves sur ce plan.
L’Autorité palestinienne a immédiatement condamné "le meurtre d’innocents conformément à sa politique opposée à toute attaque contre des civils, qu’ils soient Palestiniens ou Israéliens". De Prague, George W. Bush s’est déclaré "profondément perturbé". Si aucun groupuscule militaire israélien n’avait encore revendiqué l’attentat, jeudi matin, un responsable du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), Abdel Aziz al-Rantissi, a estimé dans un entretien à la chaîne d’information qatarie Al-Jazira, que "de telles opérations doivent se poursuivre (..) il n’y a pas de raison qu’elles s’arrêtent. Le peuple palestinien n’est pas le seul à être assassiné, il faut tuer tout criminel sioniste". La semaine dernière, au Caire, des délégations du Hamas et du Fatah, le parti du chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, s’étaient rencontrées pour dresser un bilan des deux ans écoulés. Le Fatah, soutenu par l’Egypte et l’Arabie saoudite et des représentants de l’Union européenne, avait plaidé en faveur d’un cessez-le feu. Le Hamas, en dépit des pressions, avait refusé de s’engager publiquement tout en se félicitant d’un dialogue qui l’avait, à cette occasion, posé, au grand déplaisir de M. Arafat, comme le pendant du Fatah.
Plusieurs proches du chef de l’Autorité palestinienne se sont récemment exprimés en faveur d’une trêve. Ils redoutent en effet que la poursuite des attentats ne renforce encore le camp du premier ministre, Ariel Sharon, donné grand favori pour les prochaines élections générales fixées au 28 janvier. Car la campagne électorale est d’ores et déjà lancée en Israël. Sur les flancs de l’autobus ravagé par l’attentat de jeudi matin figurait d’ailleurs une publicité en faveur du parti ultra-orthodoxe Shass.
Gilles Paris
Sept Palestiniens tués à Tulkarem, mardi
Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a "déploré", mercredi 20 novembre, les violences qui ont coûté la vie mardi à Tulkarem (Cisjordanie) à "au moins sept Palestiniens dont trois adolescents". Dans un message, il "presse une nouvelle fois le gouvernement israélien de cesser de faire un usage excessif de la force dans les secteurs civils". " Six des morts sont le résultat d’un raid militaire", déclare également M. Annan. Une douzaine de personnes ont été blessées.
D’autre part, deux Palestiniens armés ont été ensevelis, mercredi matin, sous les décombres de deux maisons abandonnées détruites par des obus de chars et des bulldozers près de la colonie de Kfar Darom dans le sud de la bande de Gaza.
Enfin, plusieurs dizaines de blindés israéliens ont opéré durant plusieurs heures au cours de la nuit de mercredi à jeudi dans quatre localités de la bande de Gaza, faisant trois blessés dont un chauffeur d’ambulance et un adolescent de quinze ans. - (AFP.)
II Irak :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—299065-,00.html
Les tirs de la défense anti-aérienne irakienne contre les avions américains et britanniques qui survolent le nord et le sud de l’Irak constituent-ils des "violations patentes" de la résolution 1441 du Conseil de sécurité de l’ONU ? Oui, répond Washington. Non, disent de façon plus ou moins claire d’autres gouvernements. Une polémique à fleurets mouchetés et à distance a opposé, à ce sujet, mardi 19 novembre, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, au porte-parole du département d’Etat, Scott McClellan et au secrétaire américain à la défense, Donald Rumsfeld. "Je ne pense pas que le Conseil de sécurité dira qu’il s’agit d’une violation de la résolution 1441", a déclaré M. Annan lors d’une visite à Pristina, au Kosovo. Washington pense le contraire et la résolution 1441 autorise les Etats-Unis "s’ils le veulent, à la soumettre au Conseil de sécurité" de l’ONU, a déclaré M. McClellan. "Je ne sais pas s’il [M. Annan] reflète le point de vue des Nations unies. Le centre de gravité c’est le Conseil de sécurité", a renchéri M. Rumsfeld. "Il serait imprudent d’attendre de l’ONU une continuité, étant donné ses zigzags (...) sa passivité"et le fait qu’elle a laissé l’Irak "violer une quinzaine de résolutions". Et d’ajouter : "nous ne permettrons certainement pas que l’Irak continue à tirer sur nos avions impunément."
A l’ONU, on observe la polémique avec un certain flegme en faisant remarquer que les Etats-Unis, tout en parlant beaucoup de ces violations insupportables, se sont gardés de les porter devant le conseil de sécurité.
L’ambassadeur chinois, Wan Yingfan, qui préside le Conseil pour le mois de novembre, a affirmé que la résolution 1441 ne portait aucunement sur les zones d’exclusion aérienne. Le représentant adjoint de la Russie, Guennadi Gatilov, a précisé de son côté que des assurances formelles avaient été données par les Britanniques pendant les négociations sur la résolution 1441 sur le fait que le paragraphe 8 ne faisait pas référence aux patrouilles dans les zones d’exclusion. Ce paragraphe, qui est l’objet des divergences actuelles, précise que l’Irak ne devra pas manifester d’hostilité envers des représentants de l’ONU, de l’AIEA (Agence internationale pour l’énergie atomique) ou de "tout Etat membre agissant en vue de faire respecter toute résolution du Conseil". Une formulation suffisamment ambiguë pour que les Etats-Unis puissent s’en prévaloir, alors que les autres nations estiment qu’elle fait référence à la sécurité de personnels chargés d’accompagner les inspecteurs dans telle ou telle mission.
Prenant une certaine distance avec Washington, le ministre britannique de la défense, Geoff Hoon s’est borné à déclarer mercredi que Londres a "toujours pris ces tirs avec le plus grand sérieux. Nos avions ont le droit, conformément au droit international d’y répondre". Et "ce sera au Conseil de sécurité d’en discuter une fois que toutes les preuves auront été rassemblées". La veille, la France s’était réfugiée dans une circonlocution qui la distancie elle aussi des Etats-Unis. "Nous sommes aujourd’hui dans une séquence où l’essentiel consiste à mettre en œuvre la résolution 1441 (...) Il appartient à MM. Hans Blix et Mohammaed Al-Baradei [les chefs des missions d’inspection de l’ONU] de saisir le Conseil de sécurité en cas d’éventuels manquements de l’Irak à ses obligations en matière de désarmement et de non prolifération", a estimé le Quai d’Orsay..
Depuis la fin de l’opération "Renard du désert", menée en décembre 1998 par les Etats-Unis et le Royaume uni contre l’Irak, les avions des deux pays qui survolent le nord et le sud du territoire irakien, bombardent quasi quotidiennement des cibles en Irak. Ces bombardements sont consécutifs à des tirs de la DCA irakienne, assurent les Américains et les Britanniques. Les Irakiens disent l’inverse.
Les régions survolées sont celles qui ont été décrétées "zones d’exclusion" de l’aviation irakienne, après que Bagdad eut écrasé dans le sang les révoltes chiite et kurde au printemps 1991. Elles se situent au nord du 36e parallèle (dans une partie du Kurdistan) et au sud du 33e, et ont pour objectif d’assurer la protection des populations de ces deux régions. Elles ne sont explicitement prévues par aucune des résolutions du Conseil de sécurité relatives à l’Irak et correspondent à une interprétation américano-franco-britannique de la résolution 688 du Conseil, qui exige de l’Irak le respect des droits de l’homme. Les diplomates à l’ONU font remarquer que la résolution 688 est l’une des rares concernant l’Irak qui ne soit pas placée sous le Chapitre VII de la Charte, qui autorise la communauté internationale au recours à la force. L’Irak considère pour sa part que ces "zones d’exclusion" sont des violations de sa souveraineté.
Dès 1996, la France s’est retirée du dispositif d’observation du nord (dit Northern Watch) et en 1998, Paris a refusé de suivre ses partenaires lorsque, après l’opération "Renard du désert", ils ont décidé de porter du 32e au 33e parallèle la "zone d’exclusion" dans le sud (Southern Watch). Les appareils français ne se sont jamais joints depuis 1998 à la mini-guerre menée par les Britanniques et les Américains.
Corine Lesnes, à New York et Mouna Naïm
III Attaques anti-US :
http://fr.news.yahoo.com/021121/202/2uz9g.html
jeudi 21 novembre 2002, 16h26
Multiplication des attaques anti-américaines au Proche-Orient
DUBAI (AFP) - Les attaques anti-américaines se sont multipliées au Proche-Orient, faisant en deux jours un mort au Liban et deux blessés parmi les militaires au Koweit, et dévastant un restaurant McDonald’s en Arabie saoudite.
Ces attaques interviennent dans un contexte de ressentiment contre la politique américaine dans la région, jugée pro-israélienne et hostile aux Arabes et aux musulmans.
Elles coïncident également avec les menaces d’attaque américaine contre l’Irak, accusé de mentir sur ses armes de destruction massive.
Les dernières attaques font suite à une série d’attentats contre des intérêts américains au Koweit, à Bahrein, au Liban, au Yémen et en Jordanie.
Jeudi, le corps d’une Américaine tuée par balles a été découvert à Saïda, chef-lieu du Liban sud. La victime, Bonnie Witherall, 31 ans, travaillait depuis huit ans pour la mission de l’Eglise évangélique dans cette ville et la police a indiqué privilégier la thèse de l’attentat.
Au Koweit, un sous-officier de la police a tiré sur deux soldats américains, les blessant sérieusement, avant de s’enfuir en Arabie. Il s’agit de la cinquième attaque anti-américaine au Koweit en six semaines, dont l’une a coûté la vie à un Marine.
Mercredi, un restaurant de la chaîne américaine McDonald’s à Kharj, au sud-est de Ryad, où se trouve une base aérienne américaine, a été incendié par un homme armé qui a fui.
Le Koweit et l’Arabie sont deux des plus proches alliés des Etats-Unis dans la région depuis la guerre du Golfe, en 1991, même si des critiques ont été formulées à Washington contre Ryad, dont la lutte contre le terrorisme ne semble pas satisfaire les Américains.
L’Arabie avait été la principale base arrière de la coalition internationale qui avait libéré, en février 1991, le Koweit de sept mois d’occupation irakienne.
La présence des troupes américaines dans ce pays conservateur a alimenté les sentiments anti-américains de nombreux Saoudiens, dont quinze ont participé aux attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, aux côtés de quatre autres kamikazes.
Une vingtaine d’Américains ont été tués en Arabie dans des attentats entre 1995 et 1999.
L’Intifada palestinienne est une autre cause de la colère des Arabes et des musulmans contre les Etats-Unis auxquels ils reprochent leur soutien à Israël et leur peu d’empressement à relancer les négociations de paix.
Aux débuts de l’Intifada, les manifestations avec leur rituel de drapeaux américains et israéliens brûlés s’étaient multipliées dans les pays arabes et, fait nouveau, dans des pays du Golfe comme Bahrein.
Les attaques armées n’ont cessé d’augmenter avec l’escalade dans la confrontation entre Israéliens et Palestiniens, la guerre américaine en Afghanistan, les arrestations d’islamistes accusés de terrorisme à travers le monde et les menaces de guerre en Irak.
Les ambassades des Etats-Unis ont pris l’habitude de mettre les ressortissants américains en garde contre les risques d’attaques, leur demandant parfois d’éviter certains pays jugés dangereux.
En Jordanie, autre allié des Etats-Unis, un diplomate américain a été tué par balle le 29 octobre. Le 15 mars, un Yéménite a jeté deux grenades contre l’ambassade américaine à Sanaa.
Début novembre, cette ambassade a fermé pendant plusieurs jours après une attaque au missile, attribuée à la CIA, qui a tué six Yéménites présentés comme des membres du réseau terroriste Al-Qaïda.
L’un de ces tués, Ali Qaëd Sunian Al-Harthi, est considéré comme le cerveau de l’attaque contre le destroyer USS Cole qui avait tué 17 soldats américains en octobre 2000, dans le port yéménite d’Aden.
Dans un attaque semblable, un pétrolier français, le Limburg, a été éventré par une embarcation piégée au large du Yémen le 6 octobre. Un marin bulgare a été tué dans l’attaque.
En mai, deux militaires américains et la femme de l’un d’eux ont été blessés par une bombe à Bahrein, qui accueille la Vème flotte américaine.
Faut-il demander une grâce présidentielle pour José Bové ? A la Confédération paysanne, le débat a été vif. Parce que ses partisans ne se faisaient aucune illusion sur l’issue du pourvoi en cassation et parce qu’ils savaient que la menace de l’exécution d’une peine de quatorze mois de prison arriverait très rapidement.
" Cela a été assez difficile en interne de conclure sur cette question. Il y a les grands principes, les grandes idées : Chirac c’est pas ma tasse de thé, le droit de grâce, résidu d’un privilège monarchique, non plus. Et puis, à côté, il y a le copain qui doit aller en prison pour quatorze mois, qui n’en a pas envie et nous non plus", raconte Bernard Moser, éleveur de moutons dans la Drôme.
L’intéressé a beaucoup hésité. " On en a beaucoup parlé avec José. A la ferme, ma femme et moi sommes famille d’accueil pour les enfants de détenus. Souvent, nous accompagnons les gamins voir leur père ou leur mère incarcéré. Tous disent : "ce que je vis là, c’est au-delà de la peine qui m’a été infligée"." Et de conclure : " On ne peut pas faire la fine bouche. C’est désormais le seul recours." Pour Bernard, cette demande de grâce fera sûrement " moins mal au ventre" s’il y a "une mobilisation de l’opinion, si les cartes-pétitions adressées au président de la République marchent bien et arrivent par centaines de milliers, si on n’est pas les seuls à trouver cela totalement injuste".
Pour Christian Roqueirol qui élève des brebis et des vaches sur la même exploitation que le porte-parole de la Confédération paysanne, dans le Larzac : "C’est vrai : une grâce, ce n’est pas la justice. Mais, on n’a pas le choix. Ce n’est pas José qui la demande, mais nous. On ne peut accepter cet acharnement judiciaire contre une seule personne. On ne peut pas accepter qu’un individu soit condamné pour l’exemple alors que toutes les actions qu’il a menées étaient collectives. Derrière sa condamnation, c’est nous tous qui sommes touchés."
"RةVOLTANT"
Les opérations d’arrachage d’OGM étaient " plus que nécessaires", poursuit-il. " Si on n’était pas passé à l’action à l’époque, la France entière en serait couverte aujourd’hui. Il faut bien le dire : on est passé à l’acte, en raison de l’incurie des politiques, de leur inaction devant les multinationales agrochimiques", s’énerve ce paysan. Et d’ajouter : "Avant de prendre sa décision, Chirac devrait se rappeler dans quelles conditions il a été élu. La Confédération paysanne avait appelé à voter pour lui au second tour."
Léon Maillé vient de quitter ses brebis laitières bio. Et de se caler devant le journal télévisé. Bien sûr que la grâce, ce n’est pas politiquement "le top", reconnaît-il. Mais comment faire ? "De toute façon, Bové a toujours été un sacré révélateur", grogne-t-il. "Là, il est révélateur du fait que la justice déconne". "Vous savez, poursuit-il, les compagnies d’assurance refusent aujourd’hui d’assurer le risque OGM. Alors qu’est ce qu’on lui reproche à José ? Comment peut-on l’envoyer en prison alors qu’il n’a jamais mis un centime dans sa poche et au même moment mettre du sursis à Roland Dumas et aux autres qui ont tripatouillé des millions ? C’est révoltant."
Caroline Monnot
A demain