Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera, Al Quds Al Arabi) :
Plus de 100 000 ةgyptiens ont manifesté, jeudi 27 février au Caire, leur soutien à l’Irak et aux Palestiniens à l’appel d’un collectif regroupant les partis d’opposition légale et les syndicats officiels qui avait reçu le feu vert des autorités.
Le stade du Caire était noir de monde. Une fois n’est pas coutume, ce n’était pas à l’occasion d’un grand match de football mais pour signifier au président américain, George Bush, que "la partie -n’était- pas terminée". Une première en Egypte dont le succès a surpris les organisateurs autant que les participants.
Dans une atmosphère festive, orateurs, poètes, chanteurs et manifestants ont violemment condamné le président américain et le premier ministre israélien, Ariel Sharon, dont une effigie, à l’image de Dracula, a été brûlée sous les applaudissements. Les chefs des partis politiques d’opposition légale comme le Wafd (libéral), Al-Tagamoue (postmarxiste) ou le Parti nassérien (gauche) ont souligné leur condamnation d’une guerre contre l’Irak, de "l’agression barbare", des "boucheries sionistes" contre les Palestiniens et ont appelé les chefs d’Etat arabes qui doivent participer au sommet de Charm El-Cheikh (sud du Sinaï), samedi 1er mars, à "unifier leurs rangs pour rejeter la domination colonialiste". Un des principaux organisateurs du rassemblement, le docteur Hamdi El-Sayed, président de l’Ordre des médecins et député du parti au pouvoir, a estimé que, par cette manifestation, l’Egypte "rejoignait le front du refus de frappes contre l’Irak".
Paradoxalement, le discours le moins virulent a été celui de Maamoun El-Hodeibi, guide suprême de la confrérie des Frères musulmans : une organisation qui, avec 16 députés, constitue la seconde force d’opposition au Parlement (454 sièges). Le rassemblement s’est tenu avec la bénédiction des autorités, qui lui ont gracieusement ouvert les gradins du stade du Caire, dans la banlieue résidentielle de Madinet-Nasr, au nord-est de la capitale. Une manière de contrôler la manifestation et d’empêcher tout éventuel débordement.
En effet, les manifestations anti-israéliennes ou antiaméricaines étaient jusqu’à présent cantonnées aux campus des universités et à l’enceinte de la mosquée Al-Azhar, après la prière du vendredi. Les tentatives de sortie dans la rue étaient immédiatement réprimées par les forces de l’ordre, en vertu de la loi sur l’état d’urgence qui vient d’être prorogée de trois ans et qui interdit les manifestations de rue.
La bénédiction accordée par les autorités au rassemblement de jeudi, estiment les experts, visait à calmer les esprits "en ouvrant légèrement une valve de décompression". Elle avait aussi pour objectif de démontrer à Washington le risque encouru par le régime du président Moubarak en cas de décision unilatérale américaine de déclencher les hostilités contre l’Irak. Une manière de justifier la position égyptienne soutenant l’initiative franco-allemande sur l’Irak aux yeux de Washington, le principal bailleur de fonds de l’Egypte, avec 2 milliards de dollars d’aide économique et militaire annuelle. Une aide d’autant plus précieuse que l’économie égyptienne est dans la tourmente.
Mais ce refus d’une guerre sans nouvelle résolution du Conseil de sécurité ne signifie pas que l’Egypte n’est plus un des traditionnels alliés des Etats-Unis dans la région. Loin de là ! L’Egypte a déjà empêché toute référence aux Etats-Unis dans le communiqué ministériel adopté par la Ligue arabe, la semaine dernière, qui rejette toute opération militaire contre un pays arabe. Elle s’apprête à en faire de même lors du sommet de samedi. Un sommet qui, selon Oussama El-Baz, conseiller politique du président Moubarak, insistera aussi sur la nécessité pour l’Irak "d’appliquer avec transparence la résolution 1441 dans son intégralité". Une ligne soutenue par la Jordanie et les pays du Golfe mais combattue par l’Irak, la Syrie et le Liban.
Alexandre Buccianti
Sommet arabe à Charm El-Cheikh
A la suite d’un entretien téléphonique avec Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, qui doit tenir son sommet, samedi 1er mars, à Charm El-Cheikh (Egypte), Colin Powell a estimé qu’il "serait dans l’intérêt de Saddam Hussein de s’en aller et de laisser la voie libre à une direction responsable", ajoutant : "J’espère que ce sera l’un des messages qui sortira du sommet" des dirigeants arabes.
De son côté, Amr Moussa a déclaré que les chefs d’Etat arabes devaient "joindre leur voix aux voix européennes et aux autres voix de par le monde qui s’opposent au recours à la force". Le responsable de la Ligue arabe, qui compte 22 pays membres, a estimé qu’il n’était "jamais trop tard" pour éviter la guerre. "Nous allons prendre une position claire au sujet de la guerre, c’est une question d’une extrême importance face à une action militaire qui menace", a-t-il annoncé. Lors de la réunion ministérielle précédant le sommet, l’Irak, appuyé par la Syrie, n’a pas réussi à faire adopter une condamnation de "tout soutien à une action militaire" qui lui serait hostile. - (AFP.)
Article reçu par courriel (La source sera envoyée dans la RDP de demain si jamais je la retrouve)
28 February 2003
Ah, to be a "viable" state ! The word "viable" has now become the be-all and end-all of American policy towards Palestine. "For its part," George Bush told us, "the new government of Israel, as the terror threat is removed and security improves, will be expected to support the creation of a viable Palestinian state."
Well, since Ariel Sharon, the Israeli Prime Minister, says that the Palestinians may only get 50 per cent of the West Bank and his new chums in his coalition government are all for more settlements in that area, why should Muslims take this talk seriously ? They don’t. It’s just another word trick to kick-arse the Arabs into support - or at least acquiescence - in the American invasion of Iraq.
Not once did President Bush mention the word "oil" - save for a brief reference to the disastrous oil-for-food "programme" - though there was just one mention of the occupied territories (or "so-called occupied" as Donald Rumsfeld infamously called them). But once America occupies Iraq, what argument can the Arabs deploy against Israel ? If the West Bank is occupied, well so is Iraq. If the United States occupied Iraq to spare the world from "terror", why shouldn’t Israel occupy the West Bank to spare itself from "terror" ? Few have yet worked through this dangerous equation.
Much of the Bush speech to the American Enterprise Institute was written in the language of Israel. "If war is forced upon us by Iraq’s refusal to disarm, we’ll meet an enemy who hides his military forces behind civilians, who has terrible weapons, who’s capable of any crime." This is precisely the language of Ariel Sharon. The equation that other Arab states are expected to understand is contained in that ominous suggestion by Mr Bush that after the "passing" of Saddam Hussein’s regime, "other regimes will be given a clear warning that support for terror will not be tolerated". Primarily, this is a message for Syria, then for Iran and then for anyone else who has not knelt before the Americans.
To support this, we are asked to believe - even the Arabs who live in the Middle East are asked to believe - that "in Iraq, a dictator is building and hiding weapons that could [sic] enable him to dominate the Middle East and intimidate the civilised world". The same man "has close ties to terrorist organisations and could [sic] supply them with the terrible means to strike this country". Or not, as the case may be.
And if it’s North Korea we’re talking about, you can forget all this nonsense about "regime change".
Arabs were, obviously, interested in the "coalition of more than 90 countries", until they realised that this "coalition" was merely arresting al-Qa’ida suspects, not planning to invade Iraq. And when Mr Bush said that America had "arrested or otherwise dealt with many key commanders of al-Qa’ida", a smile or two on the faces of America’s friendly Arab dictators might have been forgiven. The phrase "or otherwise dealt with" will be as familiar to them as it is shameful to the US.
So on we go to a "free and peaceful Iraq". But what was it President Bush told us ? "Iraqi lives and freedom matter greatly to us," he said.
Since when ? When Iraqi men and women were being raped in President Saddam’s torture chambers in 1983, Donald Rumsfeld was in Baghdad asking the Iraqi leader if he could reopen the US embassy. Rebuilding Iraq will require "a sustained commitment from many nations" but "we will remain in Iraq as long as necessary and not a day more". How extraordinary. For these are precisely the same words used by Israel when it invaded Lebanon in 1982. It took Israel 22 years and hundreds of Israeli lives - and thousands of Arab lives - before that occupation ended.
Ah, what it is to fight for "the liberty of an oppressed people" - this is Mr Bush on Iraq - provided, of course, they are not Palestinian.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—311082-,00.html
Jérusalem de notre correspondant
Presque un mois jour pour jour après son triomphe aux élections générales anticipées, le chef du Likoud, Ariel Sharon, reconduit dans ses fonctions de premier ministre, a présenté, jeudi 27 février, son nouveau gouvernement. Fruit de tractations parfois douloureuses et déjà sujet à controverses, comme la présence à la tête de la sécurité intérieure (en charge de la police) d’un baron du Likoud, Tzahi Hanegbi, connu pour ses démêlés passés avec la justice, ce gouvernement a reçu sans surprise la confiance de la Knesset. Avec le renfort de l’extrême droite et du parti ultralaïque Shinouï, M. Sharon dispose, face à une opposition éclatée, d’une majorité de 68 sièges sur 120 avec laquelle il devra s’efforcer de répondre aux deux principaux défis qui se présentent à lui : le conflit avec les Palestiniens et une situation économique dramatique.
Le chef du Parti travailliste désormais dans l’opposition, Amram Mitzna, n’a pas manqué l’occasion de lui rappeler, jeudi, qu’il avait promis "au peuple", lors de son arrivée au pouvoir en février 2001, "la paix et la sécurité", et qu’il "attend toujours". A première vue, M. Sharon semble aux commandes d’un singulier attelage pour trouver une issue au soulèvement palestinien qui a entraîné la mort de 3 000 personnes, majoritairement des Palestiniens, depuis septembre 2000. M. Sharon a évoqué, une nouvelle fois, jeudi, dans des termes très vagues, l’Etat palestinien mentionné le 24 juin par le président Bush. "La question de l’Etat palestinien sera portée, le moment venu, devant le gouvernement qui prendra une décision", a indiqué M. Sharon, ajoutant qu’il ne sera disposé à aucune avancée diplomatique sans "un arrêt du terrorisme, des réformes au sein de l’Autorité palestinienne et un changement de la direction palestinienne actuelle", que préside Yasser Arafat. "La question de l’Etat palestinien dans le cadre d’un processus politique est un sujet à controverse entre les divers partis de la coalition", a cependant reconnu le premier ministre.
Cette perspective est en effet rejetée avec force par le bloc de l’extrême droite et des ultranationalistes (Union nationale et Parti national religieux) qui totalisent treize sièges à eux deux et sans lesquels M. Sharon ne peut se maintenir au pouvoir. C’est d’ailleurs pour éviter de dépendre de l’extrême droite que M. Sharon avait précipité les élections après le départ des travaillistes, le 30 octobre 2002. De même, une partie du Likoud (regroupé autour de Benyamin Nétanyahou) reste rétive à cet Etat. Jusqu’au départ des travaillistes, M. Sharon avait tiré le plus grand profit de la caution internationale que lui apportait la présence du travailliste Shimon Pérès au poste de ministre des affaires étrangères. Dans la pratique, concentrant toutes les décisions dans ses seules mains, le premier ministre s’était en fait comporté comme le véritable chef de la diplomatie israélienne, fort notamment des liens tissés aux Etats-Unis avec l’administration républicaine.
COUPES BUDGةTAIRES
Ce cadre général ne devrait pas changer avec cette nouvelle équipe. Avec le remplacement de M. Nétanyahou, qui avait succédé à Shimon Pérès, par un parfait néophyte, Silvan Shalom, M. Sharon devrait même avoir les coudées encore plus franches.
Mais surtout, le premier ministre ne désespère pas de rallier le soutien de tout ou partie du Parti travailliste pour le cas où une reprise de négociations politiques avec les Palestiniens précipiterait le départ de l’extrême droite. La mise entre parenthèses du dossier palestinien par l’administration américaine jusqu’à l’issue de la crise irakienne permet pour l’instant à M. Sharon de gagner du temps et de se consacrer officiellement à la santé chancelante du pays. "Notre première tâche sera de nous attaquer à la situation économique, d’essayer de maintenir la stabilité sur le front économique et de revenir sur la voie de la croissance", a-t-il assuré jeudi après avoir dit, au cours de la campagne, que seul un règlement politique du conflit avec les Palestiniens permettrait de sortir de l’ornière.
Divisée face à la question palestinienne, sa coalition est en revanche plus homogène en la matière. Majoritairement néolibérale, elle devrait avaliser sans barguigner les sévères coupes budgétaires que pourrait adopter immédiatement le nouveau gouvernement pour éviter un dérapage incontrôlé. Car le budget de l’Etat est littéralement miné par le soulèvement palestinien. Il s’est traduit à la fois par un ralentissement de l’activité économique et donc des recettes et par une hausse continue des dépenses militaires, alors que les Etats-Unis tardent à donner leur feu vert pour l’aide d’urgence de 12 milliards de dollars (dont 8 milliards de garanties bancaires) demandée par le gouvernement israélien.
Gilles Paris
Dimanche 2 mars au matin, Jacques Chirac s’envole vers l’Algérie, pour en revenir mardi 4 mars au soir. C’est la première visite d’Etat d’un président français dans ce pays, depuis son accession à l’indépendance, en 1962. La délégation qui l’accompagne, artistes, chefs d’entreprise, associations, ministres et parlementaires, aura décollé la veille.
M. Chirac, très marqué par ses deux séjours en Algérie, en 1956-1957 comme sous-lieutenant, puis en 1959-1960 comme jeune haut fonctionnaire de l’Ena, n’y est retourné qu’une fois depuis qu’il est président de la République. C’était en décembre 2001, lors d’une tournée au Maghreb.
Pour beaucoup de ceux qui l’accompagnent, comme l’actrice et réalisatrice Nicole Garcia, c’est un retour plein d’émotion vers une terre natale. Elle est heureuse, "honorée", dit-elle, de faire partie de la délégation, et en même temps "si troublée". "C’est un étrange voyage, pour moi, où beaucoup de choses se mêlent, dit-elle. L’intimité d’un retour et le symbole de l’ouverture vers l’Algérie moderne." Un peu de peur aussi, comme toujours lorsqu’on part "sur les traces de son enfance et de son adolescence".
La comédienne est née, en 1946, à Oran, qu’elle a quitté à l’âge de 15 ans. Elle est déjà retournée en Algérie, avec des intellectuels et des artistes, en 1981, en compagnie de François Mitterrand. Mais peu d’entre eux avaient des liens avec ce pays.
Cette fois, M. Chirac emmène Cheb Mami, le prince du raï, Kader Belarbi, danseur étoile à l’Opéra et chorégraphe et Malek Boutih, le président de SOS-Racisme, qui s’était rendu plusieurs fois à l’Elysée, pendant le septennat pour discuter d’intégration avec le président et ses conseillers. Le voyage présidentiel compte également Denis Bauchard, président de l’Institut du monde arabe et Hervé Bourges, président de l’Année de l’Algérie en France. L’écrivain et scénariste Louis Gardel, auteur de Fort-Saganne, l’histoire de son grand-père Charles Saganne, nommé en 1911 dans un régiment de méharistes, fait aussi partie du voyage. Comme Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel de physique, né à Constantine.
Autre enfant de Constantine, Enrico Macias, qui avait tant rêvé d’un concert au pays, chantera ses "Oranges amères" sur la scène de l’Olympia au moment du voyage présidentiel. Cas de force majeure qui l’a empêché de répondre à l’invitation de l’Elysée - tout comme la comédienne du Français, Rachida Brakni, révélation théâtrale des Molières d’avril 2002.
EXCEPTIONNEL ET SYMBOLIQUE
M. Chirac emmène aussi Bernard Stasi, le médiateur de la République, ami du temps de l’ENA qui, partisan de l’indépendance, le persuada de signer, avec toute la promotion, une lettre de soutien au général de Gaulle, publiée dans Le Monde du 3 février 1960.
Dans les rangs ministériels, outre le ministre des affaires étrangères, Dominique de Villepin, on compte Jean-Jacques Aillagon (culture) et les secrétaires d’Etat Tokia Saïfi (développement durable) et Hamlaoui Mékachéra (anciens combattants). Du côté des parlementaires, on trouve Jean-Claude Gaudin (UMP), vice-président du Sénat, les deux présidents (PS) des groupes d’amitié France-Algérie, Bernard Derosier et Claude Estier. Le secrétaire de ce groupe au Sénat, Jean-Paul Alduy, maire de Perpignan, une commune qui compte de nombreux pieds-noirs, les accompagne. Ainsi que Philippe Nouvion, secrétaire général du Recours-France et Claude Poli président de la Fédération nationale des rapatriés.
Les chefs d’entreprise sont au nombre d’une quinzaine, parmi lesquels ceux d’Alstom, de Total, de Gaz de France, d’Airbus, le Medef étant représenté par Yves-Thibault de Silguy, président de la commission Algérie de l’organisation patronale. Les petites et moyennes entreprises seront aussi représentées. Pas moins de 115 journalistes et techniciens couvrent ce voyage exceptionnel et symbolique.
Nicole Garcia ne connaît ses compagnons de voyage, du moins ceux qui sont célèbres, qu’à travers leur travail. Elle pense que "c’est une très belle idée de partager cette expérience ensemble", chacun ayant son histoire personnelle avec la représentation de la France. Le périple dure trois jours.
Béatrice Gurrey
En Tunisie, les mois se suivent et se ressemblent. La répression dont sont victimes les acteurs de la société civile va crescendo.
Ainsi, en décembre dernier, de nombreuses personnalités (essentiellement des avocats) ont été brutalisées par la police tunisienne. Ces agressions intervenaient quelques jours après le lancement par l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP) - non autorisée -, d’une campagne de solidarité avec 23 détenus d’opinion (islamistes) qui vivent « un isolement total » depuis plus de 10 ans, pour certains d’entre eux.
Le même mois, une manifestation de solidarité avec le peuple irakien, à laquelle avait appelé les partis d’opposition, était interdite. Le déploiement policier était tellement impressionnant que des personnalités dissidentes ironisaient sur « la police tunisienne qui, par sa présence massive, transforme les manifestations de l’opposition en un succès populaire ».
Début 2003, la campagne de solidarité avec le journaliste Hamadi Jebali (islamiste, emprisonné depuis 1991) et Zouhaïer Yahyaoui, webmestre du site TUNeZINE, en prison depuis juin 2002 (lire Alternatives, septembre 2002), a permis à l’opposition d’attirer l’attention sur les atteintes à la liberté d’expression en Tunisie. Début février, les différentes démonstrations qui ont eu lieu simultanément en Tunisie, en Europe et au Canada ont offert aux activistes tunisiens l’opportunité de rappeler le cas de centaines de détenus d’opinion - l’AISPP en a dénombré 595 - qui croupissent dans les prisons depuis une décennie. ہ la mi-février, la répression perdait son caractère « élitiste » et s’abattait sur des centaines de manifestants qui tentaient d’organiser une marche de solidarité avec le peuple irakien. ہ l’heure où le journal était sous presse, les confrontations les plus spectaculaires s’étaient déroulées le 16 février à Sfax (270 kilomètres au sud de Tunis) quand les syndicalistes de l’Union générale des travailleurs tunisiens tentaient de suivre le mouvement international d’opposition à la guerre. Ce jour là, une vingtaine de citoyens a été hospitalisée à la suite des violences policières. Certaines informations croisées en provenance de Tunis parlent d’une « rue en état d’ébullition qui, à l’instar des autres rues arabes, risque à tout moment de s’embraser ».
C’est dans ce contexte tendu que le Rassemblement constitutionnel démocratique, parti au pouvoir, se prépare à la tenue, cet été, du « Congrès de l’ambition » au cours duquel il devrait confirmer la candidature, aux élections présidentielles de 2004, du président sortant Ben Ali. ہ la suite du référendum de mai 2002, entériné à plus de 99 % des voix, cette candidature est désormais légalement possible (voir Alternatives, juin 2002).
Du côté de l’opposition contestataire, deux stratégies semblent se dégager : la première, prônée par le Dr. Moncef Marzouki, président du Congrès pour la république (non reconnu), estime que le pouvoir ne possède ni le droit ni la légitimité d’organiser pareilles élections. Selon Marzouki, une participation équivaudrait à une reconnaissance de fait d’un pouvoir « républico-monarchique ». La seconde tendance, plus pragmatique, est symbolisée par le Parti démocrate progressiste (reconnu, aucun député) qui préconise une participation « malgré l’exclusion imposée par une législation taillée sur mesure ».
Une forte répression policière risque de transformer le sentiment populaire de solidarité avec l’Irak en un ressentiment vis-à-vis des autorités du pays. Vu le contexte international, un tel scénario n’est pas à exclure.
Journaliste tunisien, journal Alternatives.
Dans la grande galerie des assommés médiatiques, des Goliath soudain flageolants, voici donc... Le Monde, notre journal. Quel orage de grêle ! Les attaquants Péan et Cohen campent sur toutes les ondes, et les accusations défilent au "20 Heures". L’accusé Le Monde a fait commerce de son influence auprès de Jospin, terrorisé un journal gratuit norvégien, menacé Messier, soutenu Balladur, éviscéré Mitterrand en page publique, Plenel a joué le nègre d’un syndicaliste policier avant de l’encenser dans le journal, Colombani s’est fait jadis offrir une soirée festivalière à Cannes par Pierre Botton. Les caméras guettent, supplient une réponse du Monde. O surprise : pas de réponse. Le Monde est sans voix. A l’image, quelques phrases imprimées surlignées au Stabilo, des journalistes qui poussent honteusement la porte de l’immeuble comme d’une entreprise fausse-facturière : dans les phares du bolide médiatique, le géant est sidéré.
Pourtant ce n’est pas un rêve : nous voici bien durablement en place de Grève, au pilori assigné au "Méchant" du psychodrame médiatique, à la place encore chaude de Roland Dumas, de Buffalo Grill, des armateurs de pétroliers pourris et de tant d’autres qui n’eurent d’autre réflexe, dans les premiers instants, que de crier mécaniquement comme nous à la "campagne". "M. Untel, contacté, n’a pas souhaité répondre aux questions du Monde." Combien de fois, dans ce journal, n’avons-nous pas lu cette phrase infamante, valant condamnation, puisque qui ne dit mot consent ? Eh bien, cet accusé, aujourd’hui, c’est nous. Vertigineux retournement. Et voici donc le téléspectateur professionnel et collaborateur du Monde guetté par une schizophrénie aggravée et plus que jamais contraint, pour reprendre une fameuse formule, de "penser contre soi-même".
Tentons donc une observation aérienne du champ de bataille. Le livre de Péan-Cohen est peut-être une "campagne". Mais c’est aussi une enquête, légitime dans son objet, et qui présente dans de nombreux chapitres toutes les apparences de la solidité. Certes, la démonstration est affaiblie par l’inévitable lot d’exagérations et d’approximations. Plenel agent de la CIA ? C’est odieux, et sans l’ombre d’une preuve. Une rédaction gouvernée par la peur ? Bigre ! Le signataire de ces lignes, pour ne parler que de lui, a toujours écrit sa chronique - la présente incluse - en toute liberté, sans en demander l’autorisation aux tontons Krivine et Balladur du deuxième étage (rédaction en chef, factures de lobbying, fatwas, prêt-à-penser hommes, femmes, enfants). Le livre est aussi affaibli par ses présupposés souverainistes - Cohen - et une étrange obsession de la réhabilitation de la mitterrandie - Péan -, obsession presque émouvante de la part de l’enquêteur qui sut conduire le vieux monarque à l’orgueilleuse confession de son amitié avec Bousquet. N’empêche : dénoncer l’opacité colombanienne au nom de la limpidité mitterrandienne, l’exercice est acrobatique.
Tout cela est pourtant secondaire. L’essentiel, c’est que cette enquête sur la part d’ombre du journal multiplie les faits. Les faits abondants, pour certains apparemment précis, et accablants parfois, comme ces terribles accusations de trafic d’influence qui assimilent Le Monde aux feuilles de chantage balzaciennes. Orientés ? Partiels ? Peu importe. Ils seront lus. Et crus. Une réponse publique sur les faits, aussi précise que possible, à la première accalmie, est donc la seule voie. A quoi bon jouer sur les mots ? A quoi bon se cramponner au cache-sexe sémantique du contre-pouvoir ? Comme tout média, notre journal est un pouvoir. Un pouvoir essentiel au fonctionnement démocratique, mais un pouvoir. Un pouvoir aux mains sales parfois, comme tous les pouvoirs. Un pouvoir tenté par l’abus, l’opacité, les accommodements avec l’idéal, comme tous les pouvoirs. Un pouvoir qui n’a donc guère d’autre solution que de s’appliquer banalement à lui-même ce qu’il réclame aux autres. L’exigence, la sévérité, voire la brutalité des médias envers les autres ne sont légitimes que si nous admettons de les retourner aussi contre nous-mêmes. Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît : tout peut se ramener à ce vieux précepte, lointain ancêtre populaire du "penser contre soi-même"..
A demain