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14 janvier 2004, par angelica
J’habite le Palais aveugle de la Peur
La nuit blanche d’un jour de brume et de charpie
Offre lugubrement à mes carreaux impies
Un espace orphelin des oiseaux et des fleurs.
Mes songes les plus purs et la grâce des pleurs
Ont déserté mon âme au souffle des harpies
Et mes chers souvenirs aux robes de couleur
Ont trouvé sur le seuil la méduse accroupie.
L’esprit conjure en vain ses rites précieux
Contre la dure loi des fers et des poternes
Pour retrouver le sens et le chemin des cieux
L’Amour (...)