En réponse à :
21 août 2007, par Adel
1-
L’unique fenêtre de la minuscule pièce où je loge donne sur une ruelle imprécise, réputée pour ses coins malfamés. La nuit, impossible de trouver le sommeil. Il faut attendre les premières lueurs de l’auble, après que les rideaux des bars soient baissés en un craquement infernal, et que les chiens, apeurés par tout ce qui bouge, se soient épuisés à aboyer leurs supplications incongrues. Là encore, les voix saccadées des « mouadens » qui se relaient tremblotent pendant une demi-heure avant de s’éteindre (...)