Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Le ministre palestinien pour la Coopération internationale, Nabil Chaath, avait en effet exprimé l’espoir lundi que le Hamas puisse néanmoins s’engager à un « cessez-le-feu total » dès mardi. Nabil Chaath avait précisé auparavant que des négociations étaient en cours actuellement entre l’Autorité palestinienne et le Hamas. Le cessez-le-feu « doit être accompagné d’un retour intégral de Gaza et d’autres secteurs » à la compétence des forces de sécurité palestiniennes, selon M. Chaath. Il faut pour cela un « engagement entier » du Hamas « et par conséquent aussi un engagement entier de la part d’Israël », a poursuivi Nabil Chaath. Le ministre palestinien a d’autre part salué les efforts des Etats-Unis en direction d’Israël pour mettre en marche les mesures prévues par le plan de paix international établi par le Quartette (Etats-Unis, UE, Russie, Onu). « Je dois dire que ces derniers jours, les Etats-Unis ont oeuvré de façon positive pour essayer d’obliger les Israéliens à respecter la feuille de route autant que les Palestiniens », a-t-il dit.
« Il n’y aura pas de force internationale ici (entre Israël et les Palestiniens). La seule chose qu’Israël a accepté, c’est la présence d’observateurs chargés de veiller à l’application des diverses étapes de la feuille de route », le plan de paix international, a déclaré M. Raanan Gissin, porte-parole du Premier ministre israélien Ariel Sharon. « Il n’y a pas de place pour une autre force internationale, et la première étape de ce plan de paix consiste à mettre fin totalement au terrorisme et aux incitations à la haine », a-t-il ajouté. « Si la France veut aider à la promotion de la paix, elle doit exercer son influence sur Yasser Arafat (le président de l’Autorité palestinienne) afin qu’il cesse de nuire aux efforts de paix entrepris par Mahmoud Abbas », le Premier ministre palestinien, a ajouté M. Gissin.
Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin a déclaré que la France allait proposer à la communauté internationale une étude de « faisabilité » d’une force d’interposition entre Israéliens et Palestiniens. « Nous ne pouvons pas voir se dégrader la situation au Proche-Orient, voir la violence reprendre sans réagir (...). A partir de la situation nouvelle qui a été créée au cours des derniers jours et des dernières semaines (ndlr : les attentats et la réaction de l’armée israélienne), il faut que la concertation internationale se poursuive et s’approfondisse », a-t-il dit à la radio communautaire juive française Radio J.
Le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom a affirmé lundi qu’Israël n’accepterait pas un cessez-le-feu temporaire avec les Palestiniens. « Il est impensable que le cessez-le-feu soit temporaire, et que dans quelques mois les Palestiniens reprennent unilatéralement la violence, après avoir profité du répit pour reconstituer leurs forces », a déclaré M. Shalom à la radio publique israélienne. Il a tenu ces propos alors qu’une délégation égyptienne menait une médiation avec les différentes factions armées palestiniennes pour les convaincre de suspendre la violence, après 32 mois d’Intifada, conformément aux propositions du Premier ministre palestinien modéré Mahmoud Abbas. « Les Américains sont d’accord avec nous et savent que le processus de règlement politique ne peut être otage de groupes armés extrémistes qu’il faut démanteler », a encore dit M. Shalom. Selon lui, « les Européens comprennent aussi que ces groupes menacent l’équilibre mondial, et qu’il ne s’agit pas d’un phénomène concernant spécifiquement Israël ».
(Avec AFP et AP)
Reclus à Ramallah, Arafat conserve une forte influence
ANALYSE
BAUDOUIN LOOS
Quel rôle Yasser Arafat continue-t-il à jouer dans l’ombre de ses bureaux encerclés par l’armée israélienne à Ramallah ? Tire-t-il toujours les ficelles ou rumine-t-il les leçons de sa déchéance ? A dire vrai, personne ne peut se targuer de connaître la réponse exacte à cette interrogation et un certain nombre de nuances doivent sans doute être relevées.
Même déclaré « hors jeu » par Ariel Sharon, Arafat continue à hanter les Israéliens. La majorité d’entre eux voient toujours en lui un maléfique démiurge ordonnateur de la terreur, un monstre assoiffé de sang dont la soif ne sera étanchée qu’avec la disparition d’Israël. Les deux derniers Premiers ministres israéliens, Ehoud Barak après l’échec de Camp David (juillet 2000) et Ariel Sharon, ont savamment entretenu cette image. Une image que peu osent attaquer.
Hemi Shalev, une « grande plume » du quotidien « Maariv » proposait de suivre la volonté du chef d’état-major Moshe Yaalon, qui exige l’expulsion d’Arafat bien que les services de sécurité de l’Etat juif estiment que cette mesure jouerait contre les intérêts israéliens : Oui, l’expulser, écrivait-il fin mai après un attentat suicide. Il nous rend carrément fous. La terreur ne diminuera pas forcément. Peut-être même s’aggraverait-elle, tant il semble que les Palestiniens n’aient pas besoin de l’« inspiration » d’Arafat pour persévérer dans leur Jihad sanglant. Mais au moins Israël expulsera le démon qui l’ensorcelle, regardera la vérité en face et tentera peut-être de reprendre son destin en main. Arafat parti, nous n’aurons plus la moindre excuse.
Ce serait, pour Shalev, la seule façon de faire taire des gens comme le ministre Ehoud Olmert qui, en s’écriant Tant qu’Arafat vivra, des Juifs mourront, incarne le délire collectif qui s’empare de l’opinion israélienne.
Les divers services de sécurité israéliens n’ont jamais réussi à s’entendre sur la capacité de nuire du vieux chef de la cause palestinienne. En revanche, ils conviennent qu’il conserve une bonne partie de son pouvoir d’influence, malgré la désignation, faite sous la pression de Washington et de Bruxelles, d’un Premier ministre en la personne de Mahmoud Abbas.
Les Palestiniens, proches ou non du reclus de Ramallah, sont les premiers à l’admettre : Aucune décision ne sera prise sans son approbation, estimait ainsi Hanane Achraoui, députée et intellectuelle palestinienne fin mai, soit avant le sommet d’Akaba, le premier du genre auquel Arafat ne fut pas invité. Abou Mazen (Mahmoud Abbas) tente de faire cela élégamment, précisa-t-elle. Les Palestiniens ne veulent pas voir leur leader historique humilié ; s’il devait l’être, ils prendraient aussitôt sa défense.
Le sort funeste réservé par Israël à « Abou Ammar », confiné dans ses locaux à moitié détruits par Tsahal, ressemble d’ailleurs à une humiliation, ce que le nouveau Premier ministre palestinien s’échine à expliquer aux Américains mais en vain. Les Européens refusent, eux, de boycotter Arafat pour ne pas hypothéquer les chances d’Abbas. C’est ce que vient encore de dire Jose Manuel Aznar dans une interview au quotidien « Haaretz » de ce dimanche : Celui qui pense qu’Arafat est un problème doit dire quelle est la solution, sinon le problème va continuer. Isoler Arafat, en tous les cas, n’est pas la solution, a dit le Premier ministre espagnol .
Les Etats-Unis cultivent d’ailleurs une certaine ambiguïté vis-à-vis du président de l’Autorité palestinienne : si le secrétaire d’Etat Colin Powell estime comme son président George W. Bush, qu’Arafat a échoué et que le temps est venu pour une nouvelle direction, il lui a tout de même demandé le 8 juin encore de jouer un rôle plus positif qu’au cours des deux dernières années, preuve indirecte d’une certaine reconnaissance d’autorité.
Yasser Arafat se montre coopératif, pour le moment : il a multiplié les déclarations contre les attentats suicides, condamnant notamment les attaques contre les femmes et les enfants israéliens. Mercredi, trois heures après l’attentat de Jérusalem (17 tués), il a fait une intervention en arabe à la télévision palestinienne pour condamner ce qu’il a appelé pour la première fois une attaque terroriste.
Ses rapports avec les groupes armés proches de son mouvement, le Fatah, restent peu clairs, les analystes israéliens comme palestiniens estimant que les plus radicaux comme les Brigades des martyrs el-Aqsa agissent sans réelle direction centrale. Mais l’homme reste aux commandes : contrôlant encore une bonne partie de ce qui reste des services palestiniens de sécurité, Arafat a même convoqué une réunion vendredi dans son quartier général, la Mouqaata où il survit depuis décembre 2001. Même Mohammed Dahlan, ministre délégué à la sécurité, proche d’Abou Mazen, participait à cette réunion destinée à voir comment composer entre les groupes radicaux et les exigences de la « feuille de route » d’inspiration américaine.
Plus globalement, il est vrai, l’histoire risque de retenir le rôle du « Vieux » dans les premiers mois de l’intifada palestinienne, comme celui d’une exploitation politique de la détresse ou de la colère de la population palestinienne qui se traduisait par la violence.
Quant à ses relations avec Abou Mazen, elles semblent teintées de méfiance réciproque même si les deux hommes comprennent sans doute qu’ils ont intérêt à collaborer. Sur le fond, d’ailleurs, leur position politique ne diverge guère. A court terme, Arafat n’a d’autre choix que d’attendre, tapis dans l’ombre, que la roue de l’histoire tourne à nouveau en sa faveur, comme elle le fit plusieurs fois dans le passé. Peut-être espère-t-il rebondir après un échec très possible d’Abou Mazen, déjà catalogué par nombre de Palestiniens comme l’« homme des Américains ». De toute façon, comme l’écrit Danny Rubinstein, du « Haaretz », un des meilleurs connaisseurs de la scène palestinienne, Arafat est beaucoup plus légitime qu’Abou Mazen au sein du peuple palestinien.·
Proche-Orient - Plongée dans la bande de Gaza, entre misère, désespoir et rêves de futurs « martyrs »...
« Enfermés comme des chiens »
Les islamistes palestiniens ne croient pas à un accord avec Israël. Ils vantent leur puissance dans la bande de Gaza. Entretien avec « Abou Jihad »...
SERGE DUMONT à Gaza
Appelle-moi Abou Jihad. Le visage caché par une cagoule noire et le fusil-mitrailleur M-16 à la main, l’homme qui nous reçoit au fond d’une ruelle sans nom du camp de réfugiés de Jabalya (bande de Gaza) se présente comme l’un des commandants des Brigades Ezzedine al-Kassem, la branche armée du Hamas. Il doit être âgé d’une trentaine d’années. Des cicatrices de brûlures parsèment ses avant-bras. Il semble bien placé dans la hiérarchie de l’organisation islamiste puisque notre entretien se déroule en présence de trois gardes du corps armés de Kalachnikov alors que deux autres, dotés d’un lance-missiles, veillent sur le toit de sa planque.
Après la fouille (les photos et les enregistrements sont interdits) suivi d’un contrôle minutieux du passeport, l’homme se détend quelque peu : Nous prenons nos précautions car nous sommes entrés dans la clandestinité totale depuis qu’Israël a tenté de tuer notre frère Abdel Aziz Al Rantissi (le porte-parole du Hamas blessé le 10 juin par une roquette de Tsahal, NDLR), explique-t-il. Nous savons que des « mistarvim » (des unités spéciales de l’Etat hébreu opérant en civil et parlant l’arabe avec l’accent palestinien, NDLR) sont entrés dans Gaza pour en finir avec le cheik Ahmad Yassine (le leader spirituel du Hamas, NDLR). Celui-ci ne dort d’ailleurs plus chez lui et tous nos autres responsables sont en état d’alerte. La situation est simple : d’un côté, pour plaire à George Bush, Ariel Sharon annonce qu’il nous propose une trêve de trois jours mais en réalité, il a lâché ses tueurs. Et d’ajouter : Nous ne nous laisserons pas faire. S’il veut le retour au calme, il faut qu’il proclame immédiatement l’arrêt des « liquidations », qu’il libère nos prisonniers, et que son armée se retire de la bande de Gaza.
Au nom du Hamas, Abou Jihad affirme cependant que cela ne se produira jamais, et qu’il n’y aura donc pas de cessez-le-feu même si le ministre palestinien de la Sécurité intérieure Mohammed Dahlan a repris ses entretiens avec l’ennemi sioniste. Il poursuit : Qui peut sérieusement croire que ces discussions changeront quelque chose ? Bien sûr, pour l’appâter, les Israéliens lui promettent de se retirer du nord de la bande de Gaza (qu’ils réoccupent depuis le 9 mai dernier, NDLR) mais ils pourront y retourner lorsqu’ils le voudront et sans lui demander son avis. De plus, pour lui accorder cette « faveur », ils exigent que l’Autorité palestinienne nous combatte les armes à la main. Quels imbéciles ! Dahlan sait très bien que s’il se lançait dans pareille aventure, il se retrouverait aussitôt avec une guerre civile sur les bras. Lisez les slogans écrits sur les murs des camps de réfugiés : « Aza koulou Hamas ! » (Tout Gaza est Hamas !). Personne ne peut rien contre nous.
Depuis une semaine, les enterrements se succèdent à un rythme effréné dans les rues de Gaza-City. Samedi, c’était celui de Fouad Al Jidaoui, un membre des Brigades Ezzedine al-Kassem pulvérisé par des roquettes israéliennes tirées à partir d’un hélicoptère alors qu’il se rendait probablement chez le cheikh Yassine. Accusé par les services de sécurité de l’Etat hébreu d’avoir organisé les tirs de roquettes artisanales Kassam sur la ville israélienne de Sderot, il n’aura pas survécu plus de vingt-quatre heures à son chef Mahmoud Tito, abattu la veille et dans les mêmes conditions.
Dans le cortège funèbre, Mounir, un étudiant en gestion des affaires, reconnaît qu’il n’avait jamais participé à une manifestation islamiste auparavant. Mais qu’il a l’intention de les faire toutes dorénavant. Ils sont les seuls à combattre réellement l’occupation, explique-t-il. Regardez autour de vous, voyez dans quel état se trouve Gaza : la plupart des rues sont jonchées de détritus, plus rien n’est entretenu. Nous sommes comme des chiens abandonnés dans une maison fermée à double tour. Bien sûr, après le sommet d’Akaba, nous avions eu un peu d’espoir lorsque Sharon avait promis que vingt-cinq mille Palestiniens pourraient retourner travailler en Israël. Mais tout cela n’a pas tenu deux jours. Depuis lors, le bouclage est plus sévère que jamais. C’est ça leur paix ?
En fait, le point de passage d’Erez entre Gaza et l’Etat hébreu a été transformé en zone militaire après l’attaque d’un poste fortifié de Tsahal (quatre morts israéliens) par un commando mixte formé de combattants du Hamas, du Jihad islamique, et des Brigades des martyrs al-Aqsa (la milice la plus jusqu’au-boutiste du Fatah). Les travailleurs palestiniens brièvement autorisés à retourner gagner leur vie en Israël n’y ont donc plus accès depuis lors. Quant aux habitants des villages palestiniens des alentours, il leur est interdit d’utiliser leur voiture et de faire des gestes brusques devant les nouveaux points de contrôles établis par Tsahal sous peine d’être considérés comme des « terroristes ». Donc, d’être abattus à vue.
Ceint d’un bandeau vert sur le front, Abdelharim, un adolescent âgé d’une quinzaine années qui jure avoir connu Al Jidaoui, déclare que des milliers d’entre nous sont désormais prêts à devenir des martyrs. Les Israéliens nous rendent la vie tellement difficile que chaque journée qu’Allah nous offre est comme un supplice. Si le Hamas est devenu aussi puissant dans la bande de Gaza, c’est d’abord à cause de cela. Et parce qu’il aide les pauvres. Il ajoute : Pour nous, le cheik Yassine est un saint homme. Un espoir qui nous permet de nous accrocher à quelque chose. Si Sharon le fait assassiner comme il l’a promis, nous aurons perdu tout ce qui nous reste. Je crois que nous deviendrons fous. A ce moment-là, ce sera l’explosion générale etque cela plaise ou non à Dahlan, nous nous bousculerons tout pour devenir des martyrs et certains d’entre nous réussiront. J’espère être de ceux-là.·
La carrière de Muhammad Saad Al-Beshi, aujourd’hui considéré comme le bourreau le plus expérimenté et le plus habile du royaume, a commencé en 1998. Il se souvient de son premier condamné à mort, du "trac des débuts" face à un public nombreux : "D’un coup de sabre, je lui ai coupé la tête, qui a roulé sur plusieurs mètres." Depuis, sa main n’a plus tremblé, même lorsque ses victimes étaient des femmes. "La seule différence est qu’elles portent le hidjab (voile traditionnel) et que je suis le seul autorisé à les approcher avant l’exécution", explique-t-il. Pour ce qui est des "délits mineurs", Muhammad Al-Beshi se contente de couper un bras ou une jambe, en suivant les recommandations du juge : au niveau de l’épaule, du coude, du genou ou de la hanche. Pour cela, il utilise un couteau "bien aiguisé" et non son grand sabre, un don du gouvernement dont il prend grand soin.
Au vu de ses excellents services, les autorités du royaume ont également confié à Muhammad Al-Beshi la mission de former ses successeurs, parmi lesquels figure un de ses fils, Musaed, 22 ans. "Ce n’est pas un boulot que l’on fait pour l’argent, mais pour la fierté de servir notre Dieu", conclut le père, qui garde néanmoins le montant de son salaire confidentiel.
En Arabie saoudite, où la charia (loi islamique) est strictement appliquée, le meurtre, le viol, l’apostasie ou encore le trafic de drogues sont punis par la peine capitale. Les menus larcins et l’adultère sont passibles de diverses mutilations corporelles. Les organisations internationales de défense des droits de l’homme dénoncent ces pratiques jugées barbares et arbitraires. Selon Amnesty International, sur la cinquantaine de personnes exécutées en 2002, plus de la moitié sont des immigrés de pays pauvres attirés par le haut niveau de vie de ce pays. Les Saoudiens condamnés à mort bénéficient souvent du pardon royal ou de celui de la famille de la victime, qui peut demander la punition du coupable. Parmi la vingtaine de ressortissants du royaume qui n’ont pu échapper à la décapitation en 2002, trois ont été reconnus "coupables" d’homosexualité.
Alexandre Lévy
San Antonio (Texas) correspondance
"Comment se fait-il que Tony Parker soit français ? Il est né à Bruges, en Belgique, son père est américain et sa mère est néerlandaise !" L’air sournois, un rien moqueur, le journaliste new-yorkais semble émettre des doutes quant à la nationalité française du jeune meneur de San Antonio. Une interrogation en forme de compliment devant le talent affiché par Tony Parker durant la finale de la NBA, remportée, dimanche 15 juin, par les San Antonio Spurs grâce à une quatrième victoire (88-77) sur les New Jersey Nets : comment un pays aussi discret que la France sur l’échiquier du basket mondial aurait-il pu produire un tel phénomène ?
Au grand regret de l’Amérique du basket, désireuse de s’approprier le succès de "T. P.", le fait est que Tony Parker a grandi en France dès l’âge de 2 ans, est français par son père, Tony senior, qui a obtenu sa naturalisation en 1996, et est bien le porte-drapeau de l’équipe de France.
Façonné à l’Insep, l’Institut national du sport et de l’éducation physique, dans le bois de Vincennes, le chef d’orchestre des Spurs affichait des prédispositions évidentes dès l’adolescence : "J’ai connu Tony à l’âge de 14 ans, se souvient Lucien Legrand, aujourd’hui directeur du centre fédéral de basket de l’Insep. Il m’a tout de suite conquis par son tempérament de gagneur et sa détermination. Lorsque je l’ai sélectionné pour la première fois en équipe de France cadets, il m’a dit d’emblée vouloir devenir champion d’Europe avec cette équipe et être le meilleur joueur de ces championnats. Dans la bouche d’autres joueurs, cela serait passé pour de la prétention. Mais Tony était très talentueux et conscient du travail à accomplir afin de jouer au plus haut niveau."
Doté d’une vivacité de jambes hors norme et d’une solidité mentale d’exception, Tony Parker, véritable poison pour les défenses adverses, surclassé en sélection nationale chez les cadets puis les juniors, s’est rapidement imposé. "Je ne fais pas attention à mon âge, déclarait-il en octobre 1998. J’essaye toujours de jouer au plus haut niveau afin d’emmagasiner le plus d’expérience possible."
"Lorsque j’étais entraîneur du centre fédéral à l’Insep, renchérit Lucien Legrand, on organisait souvent des matchs opposant les "anciens" -17-18 ans- aux "jeunes" -15-16 ans-. La seule équipe de jeunes à s’être imposée est celle dont Tony était le leader. Il y avait pourtant deux ans d’écart, ce qui est énorme à cet âge-là."
Tony Parker Sr, alors joueur professionnel à Fécamp, a initié son fils au basket dès l’âge de 2 ans et lui a transmis sa force de caractère. Quelques années plus tard, Tony Jr s’est trouvé un autre modèle en la personne de Michael Jordan, dont l’esprit de compétiteur est devenu pour lui une référence. Cette fascination date d’une brève rencontre entre le jeune Français, alors âgé de 10 ans, et le meilleur joueur de basket de l’histoire en 1992 à Chicago, ville d’origine de la famille Parker, à l’issue d’un entraînement des Chicago Bulls. Personne ne pouvait alors imaginer que les deux hommes allaient se croiser de nouveau neuf années plus tard, sur les parquets de la NBA.
"C’est à cet âge-là que j’ai su que je voulais aller en NBA", affirmait le jeune homme en 1998. La NBA découvre Tony Parker au hasard d’un match amical organisé par l’équipementier américain Nike, le "2000 Hoop Summitt", compétition mettant aux prises le gratin des meilleurs lycéens américains et la jeunesse du Vieux Contient. L’histoire est en marche : auteur de 20 points et 6 passes décisives, Tony Parker attire l’attention de R. C. Bufford, recruteur de talents d’une franchise NBA, les San Antonio Spurs.
Séduit par l’aisance, la félinité de ce jeune Français au visage émacié et au regard malicieux, R. C. Bufford tente en vain de convaincre l’entraîneur des Spurs, Gregg Popovich. "Je ne voulais pas perdre mon temps à regarder une cassette d’un obscur gamin de France,confie "Pop" aujourd’hui. J’ai dit à Bufford : s’il était de Yougoslavie, j’aurais regardé, s’il était du même club que Dirk Nowitzki -la star allemande des Dallas Mavericks- j’aurais regardé. Mais il était alors hors de question que je considère un joueur venant de France."
Les Spurs l’observent cependant, quand il remporte le championnat d’Europe juniors 2000 avec la génération dorée des Boris Diaw, Ronny Turiaf et autres Mikaël Pietrus. Puis suivent d’un œil attentif la saison 2000-2001 au cours de laquelle, sous les couleurs du Paris Basket Racing, "T.P." affiche une moyenne de 14,7 points et 5,6 passes.
Conquis par l’assurance de ce compétiteur hors pair, inflexible aussi bien sur les terrains que lorsqu’il dispute une partie de jeux vidéo avec ses frères Terence et Pierre, qui jouent au basket dans leurs lycées de Chicago, les San Antonio Spurs le retiennent en 28e position lors de la draft (le système de répartition des nouveaux joueurs NBA) de juin 2001. Malgré des prestations saisissantes du Français lors des matches de préparation, rares sont ceux à le croire capable de s’imposer d’entrée au sein d’une équipe visant le titre NBA. A l’instar de Dirk Nowitzki et de Predrag Stojakovic à leurs débuts, une difficile année d’adaptation attend Tony Parker.
Pourtant, interrogé quelques semaines avant les premiers dribbles de son ancien protégé sur les parquets américains, en octobre 2001, Lucien Legrand ne montrait aucune inquiétude : "Il a une énorme force de caractère et je le pense capable de s’adapter au milieu dans lequel il évolue." Moins de deux années plus tard, la façon dont Tony Parker, à 21 ans, a mené les San Antonio Spurs au titre NBA fait davantage que confirmer les qualités de ce champion d’exception, valeur montante du basket mondial.
"Je crois que l’on a la chance en France de connaître l’ascension d’un champion, l’équivalent d’un Magic Johnson, d’un Larry Bird, d’un Zinédine Zidane, d’un Yannick Noah", a déclaré l’entraîneur de l’équipe de France, Alain Weisz. Lundi 16 juin, à la première heure, la Fédération française de basket-ball s’est fendue d’un communiqué où elle soulignait le caractère "historique" du sacre de Tony Parker. Celui-ci n’est que le quatrième joueur européen - et bien sûr le premier Français - à atteindre ce niveau.
Pascal Giberné (avec Gil Baudu)