Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire:
Partie arabe: (Al Quds Al Arabi) :
Unanimité dans la presse égyptienne pour dénoncer l'offensive américaine. En revanche, celle-ci est plus nuancée dans son appréciation des manifestations dans les pays arabes. "Il n'est pas étonnant que le peuple égyptien -...- soutienne le peuple irakien victime de l'acharnement meurtrier des forces d'invasion", écrit Al-Ahram. Le quotidien centenaire poursuit : "Les liens entre les deux peuples frères ne se limitent pas à la communauté de langue et de religion, mais ont également des fondements historiques."
L'éloge de la résistance irakienne se retrouve dans Al-Goumhouriya, quotidien des intellectuels, et Al-Ahali(marxisant). Seul Al-Wafd (opposition) met en garde "contre tout élargissement de l'agression à la Syrie et à l'Iran"."La rue arabe gronde et manifeste sa colère. Elle est animée par un nouveau souffle grâce à la résistance irakienne, qui vient de donner à l'Amérique une leçon sévère."
Al-Ahali ne partage pas cet avis et raille "les gouvernements arabes qui oublient leurs divisions pour confirmer leur union quand il s'agit de réprimer les manifestants". Al Ahram dénonce "les analyses pragmatiques" qui, face aux réactions populaires de soutien aux Irakiens, avancent : "Qu'est-ce qui est préférable : la dictature de Saddam -...- ou une invasion temporaire qui fera quelques victimes mais dont l'objectif est de libérer l'Irak ? -...- C'est une manière détournée de justifier une guerre refusée par la communauté internationale et par les peuples du monde entier, y compris par ceux des pays qui mènent cette guerre".
"La coalition est tombée dans le piège de ses propres slogans", poursuit Al-Ahram. Les Irakiens ne sauraient confondre occupation et libération. Les stratèges américains ont omis d'intégrer dans leurs plans "la haine et la colère accumulées par le peuple irakien qui vit depuis 13 ans sous un embargo décrété par l'Amérique". La résistance les "prive des bénéfices politiques d'une victoire militaire. Une victoire qui s'annonce coûteuse financièrement et en hommes"."BRAQUAGE"
Reste, pour Al-Goumhouriya, le "volet économique" : "Voici une occasion rêvée pour tester de nouvelles armes et améliorer leur production."Car la machine de guerre la plus sophistiquée "n'est pas à l'abri d'imprévus sur le terrain. Comme ce vieux paysan qui a réussi à descendre un hélicoptère Apache avec son fusil de chasse".
Vient ensuite le pétrole,"convoité depuis la fin du XIXe siècle", ajoute Al-Goumhouriya avant d'aborder "le partage du gâteau de la reconstruction, dont la clé est entre les mains des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Les pays qui se sont opposés à la guerre, notamment la France, l'Allemagne et la Russie, devront se contenter d'une participation à l'aide humanitaire". Par ailleurs, "l'argent arabe est déposé dans les banques américaines et occidentales. Un argent qui cherche à s'investir à l'étranger, comme si nos pays n'offraient pas assez de possibilités pour faire fructifier ces fortunes colossales. Un argent gelé sous prétexte de lutte antiterroriste. C'est maintenant au tour de l'argent déposé par les Irakiens dans les banques américaines d'être gelé par le gouvernement des Etats-Unis, suivis immédiatement par le fidèle allié britannique. Des méthodes dignes d'un braquage".
L'avenir de l'ONU inquiète aussi Al-Ahali, pour qui "la loi de la jungle risque de prendre le dessus". En l'absence d'instances internationales, "le remodelage du Proche-Orient, déjà annoncé par les Israéliens dans les années 1990 et à nouveau promis par le président américain, bénéficiera ainsi définitivement à Israël". Al-Ahalicritique ceux qui qualifient cette guerre de "croisade" : "Cette guerre est coloniale. l'Irak est attaquée pour ses richesses et non parce que c'est un pays arabe ou musulman."
Hoda Saliby-Yehia
Guerre contre l'Irak
Néjib Mahfoudh
La guerre laissera des blessures profondes
PARIS - La guerre qui se déroule actuellement en Irak laissera des blessures profondes, durant des dizaines d'années, dans les relations, déjà très difficiles, entre le monde arabe et l'Occident, affirme l'écrivain égyptien et Prix Nobel de littérature en 1988 Néjib Mahfoudh.
La guerre aurait pu être évitée et le meilleur moyen de désarmer l'Irak n'est certainement pas celui choisi par les Etats-Unis, c'est-à-dire le massacre de nombreux Irakiens et la mort de nombreux soldats américains ou anglais, que l'on envoie au front, estime-t-il dans un entretien publié hier par le quotidien français France Soir.
Pour le Prix Nobel égyptien, l'invasion de l'Irak «met en danger le monde arabe dans son ensemble, et il y aura d'autres terrorismes, il y aura d'autres kamikazes dans une logique perverse, insensée, qui normalement n'a rien à voir avec l'Islam».
D'autres faits très graves sont également à prévoir, ajoute M. Mahfoudh, qui s'inquiète pour l'avenir de l'ONU réduite à une impuissance absolue dans la crise irakienne et qui nécessitera une réforme totale.
«Je crains que cette réforme consiste en une ultérieure réduction des pouvoirs des Nations unies : les Américains ont intérêt à la réduire à un état d'organisme symbolique, une espèce d'organisation de bienfaisance sans pouvoir ni grande importance», estime-t-il.
«Quand les Américains auront envahi Bagdad et terminé leur œuvre, le monde sera encore plus triste et plus instable, et entre le Nord et le Sud de la planète, entre l'Occident et l'Islam, les rapports seront impossibles», souligne l'écrivain égyptien.
Des photos de cadavres palestiniens, une caricature de George Bush cajolant son bébé Ariel Sharon, mais aussi des citations d'un auteur négationniste : l'exposition organisée du 25 au 27 mars dans le hall de l'université Paris VIII, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a scandalisé étudiants et professeurs. Le président de l'établissement, Pierre Lunel, s'apprête à porter plainte pour incitation à la haine raciale.
Cette plainte devrait viser l'Union générale des étudiants tunisiens (UGET), qui, selon la présidence, serait à l'origine de l'exposition. Cette association, forte de 150 adhérents, est bien implantée dans une université qui compte 6 500 étudiants étrangers.
M. Lunel souligne que "ce type de dérapages antisémites surviennent de manière récurrente, tous les six ou huit mois, à l'occasion de manifestations propalestiniennes". Aucune violence physique n'a jamais été portée à sa connaissance. Le 25 mars, l'exposition avait été organisée à l'occasion de la Journée de la terre, pour protester contre l'occupation des territoires palestiniens par l'armée israélienne.
"Cette exposition n'est absolument pas la nôtre, déclare le secrétaire général adjoint de l'UGET, Slah Hnid. Notre association défend une position propalestinienne, mais nous ne sommes pas antisémites. En ce moment, nous nous mobilisons d'abord contre la guerre en Irak."M. Hnid ajoute : "Les sionistes essaient de déplacer le débat, de faire peur à l'opinion publique en disant que les actes antisémites se multiplient. Ici, nous refusons d'ailleurs de débattre avec l'Union des étudiants juifs de France, ce ne sont pas des démocrates."
La demande d'autorisation pour installer cette exposition a en fait été déposée sur le bureau de l'administration par un ancien dirigeant de l'UGET, Bourguiba Ridha. Celui-ci explique aujourd'hui à la direction de l'université qu'il doit être le seul à en assumer la responsabilité. "Nous ne sommes pas dupes, rétorque le directeur de cabinet du président de l'université, Yves Chapeau. Des gens de l'UGET étaient présents devant les panneaux d'affichage et la banderole de l'association avait été installée." A côté des citations du négationniste Roger Garaudy.
Mardi, une pétition circulait sur les bancs de Paris VIII pour protester contre ces actes antisémites. L'UGET se défendait en rappelant qu'elle "avait des juifs tunisiens parmi ses fondateurs".
Mathilde Mathieu
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3242--315125-,00.html
Palerme de notre envoyé spécial
Il en faudrait bien plus pour impressionner les footballeurs israéliens. Bien plus que ces dizaines de carabiniers montant la garde devant leur hôtel, le Palace, à Mondello, paisible faubourg balnéaire de Palerme, bien plus que ces projecteurs braqués sur le mont Pellegrino, qui domine le stade Renzo-Barbera, que ces brigades cynophiles, ces deux hélicoptères ou encore ces 1 000 poli-ciers attendus, mercredi 2 avril, à l'heure où se jouera le match contre l'équipe de France, comptant pour la qualification pour l'Euro 2004 (groupe 1).
Comment décontenancer des joueurs qui ont l'habitude de se rendre à l'entraînement, sur le terrain annexe du stade Ramat Gan, dans la banlieue de Tel Aviv, en emportant leurs masques à gaz ? Les déplacements périlleux, ils connaissent. C'est leur lot depuis que l'Union européenne de football (UEFA) leur a interdit tout match à domicile à cause des menaces sur la sécurité encourues en raison de la situation dans leur pays. D'où la réception en terre sicilienne de l'équipe de France.
Passés de la zone Asie à la zone Océanie, puis à la zone Europe, les Israéliens ne se sont jamais qualifiés pour la phase finale d'un championnat d'Europe. Leur seule heure de gloire en compétition officielle remonte à 1970 et au Mondial mexicain, où ils avaient tenu en échec, au premier tour, l'Italie, futur finaliste.
Etranges footballeurs, constamment escortés de policiers spéciaux, vivant sous une menace permanente. Chacun de leur déplacement est l'occasion d'un déferlement de mesures sécuritaires. Et Palerme, où ils sont arrivés dimanche 30 mars, n'a pas failli à la règle. Carmine Esposito, chef de cabinet de la Questure de Palerme, n'en fait pas vraiment mystère : "Le dispositif habituel a été considérablement renforcé, a-t-il indiqué. Nous mettrons en œuvre un préfiltrage attentif, un contrôle à distance. Dans les gares, les aéroports, des agents en civil se mêleront à la foule. Des artificiers seront à no- tre disposition. Cette mobilisation concerne toute l'Italie".
Gaetano Castano, responsable de la sécurité du club de Palerme, confirme l'importance du dispositif : "Plus de 1 000 agents ont été réquisitionnés, explique-t-il, le stade sera passé au peigne fin la veille du match, et le matin même de la rencontre". Ce tohu-bohu sécuritaire a bien sûr largement alimenté les conversations de l'équipe de France, arrivée lundi en fin d'après-midi, sous une fine pluie, à l'hôtel Villa Igiea. Immédiatement pris en charge par les policiers locaux, les Bleus, qui avaient amené dans leurs bagages des hommes du RAID, ne devaient pas sortir de leur bunker avant mardi après-midi, pour le dernier entraînement prévu avant le match.
Les Israéliens, en provenance de Chypre, où ils ont obtenu un match nul (1-1) face à l'équipe locale, samedi 29 mars, ont déjà eu le temps de découvrir les installations sportives de l'US Palerme, actuellement classé 9e de la Série B (division 2 italienne). Ce match contre l'équipe de France leur tient à cœur. Ils se souviennent qu'il y a dix ans, en 1993, ils étaient venus surprendre la France à Paris (3-2). Pourquoi ne pas rééditer un tel exploit ? Les joueurs de Avraham Grant ne rêvent pas. Ils se savent inférieurs aux Bleus, et condamnés à l'exploit.
D'autant qu'ils ne peuvent compter sur aucun soutien populaire. "C'est tellement différent de jouer devant son public, plutôt qu'à l'étranger. Cet exil est un handicap insurmontable", se désole Tal Banin, qui a joué à Cannes dans les années 1990 aux côtés d'un débutant nommé Patrick Vieira.
Depuis l'été 2002, l'équipe d'Israël n'a plus perdu un match. Mais elle n'en a pas gagné beaucoup non plus, se contentant de battre Malte 2-0. Tandis que l'équipe de France, elle, survole ce groupe 1, avec 12 points en quatre matches, 17 buts inscrits, un seul encaissé. Tout, vraiment tout, sépare ces deux équipes. Mais les Israéliens, en disséquant le Mondial raté des Bleus, ont cru découvrir la faiblesse supposée des joueurs de Jacques Santini. "Pour moi, leur élimination n'avait rien à voir avec le foot mais avec ça, assure Avraham Grant en se tapotant la tête. Ils étaient si arrogants".
Voilà à quoi ils se raccrochent, à ce péché d'orgueil qui guette parfois des Bleus trop sûrs de leur statut. Le 6-0 infligé aux Maltais samedi par les Français n'incite quand même guère Israël à l'euphorie. D'autant que ces Bleus en quête de réhabilitation vont récupérer, pour l'occasion, Patrick Vieira. Cette équipe de France au grand complet, si l'on excepte la notable absence de Marcel Desailly, recalé pour cause de méforme persistante, a un objectif évident : repartir de Palerme avec trois points supplémentaires et une qualification quasiment acquise pour le championnat d'Europe au Portugal, en 2004.
Il sera grand temps, ensuite, d'envisager de conserver ce trophée qui lui tient si peu à cœur : l'inconsistante Coupe des confédérations, prévue en juin en France.
Gérard Davet (avec Guillaume Prébois et Gilles Paris)
Le programme des matches
Groupe 1 :
Israël-France
(TF1, 20 h 40) ; Slovénie-Chypre.
Groupe 2 :
Luxembourg-Norvège ; Danemark-Bosnie.
Groupe 3 :
République tchèque - Autriche ;
Moldavie - Pays-Bas.
Groupe 4 :
Pologne - Saint-Marin ; Hongrie-Suède.
Groupe 5 :
Lituanie-Ecosse.
Groupe 6 :
Espagne-Arménie ; Irlande du Nord - Grèce.
Groupe 7 :
Angleterre-Turquie ; Slovaquie-Liechtenstein.
Groupe 8 :
Estonie-Bulgarie ;
Croatie-Andorre.
Groupe 9 :
Albanie-Eire ; Géorgie-Suisse.
De rares coups d'éclat
Elle semble bien lointaine la nuit magique qui avait vu, le 13 octobre 1993, les Israéliens l'emporter (3-2) au Parc des Princes grâce à un but inscrit à la 89e minute, prenant ainsi leur revanche après la cuisante défaite du match aller (0-4) et plongeant l'équipe de France dans une longue déprime. Malgré les performances honorables de ses meilleurs clubs en coupes d'Europe, le football israélien stagne. Le championnat de Division 1, resserré à douze formations, se limite à une rivalité entre les équipes de Tel Aviv et de Haïfa. L'entraîneur de l'équipe nationale, Avraham Grant, déplore un réservoir de joueurs insuffisant ainsi que le faible nombre de footballeurs israéliens évoluant à l'étranger. Ils sont trois : Haïm Revivo (Galatasaray Istanbul), Eyan Berkovic (Manchester City) et Yossi Benayoun (Real Santander).
En 2002, le Hapoel Tel Aviv s'était hissé pour la première fois en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA. Après avoir sorti Parme, le Lokomotiv Moscou et Chelsea, il s'était incliné face au Milan AC. Pour la première participation d'un club israélien à la Ligue des champions, en 2002-2003, le Maccabi Haïfa a terminé troisième de sa poule au premier tour, après avoir battu Manchester United (3-0) dans un match sans enjeu.