Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Communiqué
Un groupe d?hommes et de femmes politiques, ainsi que des militants de la vie associative, de toutes générations et de tout le spectre politique (démocrates , de gauche et islamistes) viennent de lancer un appel au peuple tunisien pour le boycott actif et déterminé des pseudo- élections organisées le 24 octobre par le régime et entérinant le putsch constitutionnel de Mai 2002 par lequel Ben Ali s?est offert l?impunité et la présidence à vie. Ils appellent à impulser une large mobilisation et à organiser la résistance démocratique sur la base d?un programme articulé autour du départ de Ben Ali, de l?amnistie générale et de l?élection libre d?une assemblée constituante chargée d?élaborer une nouvelle constitution pour un ?tat démocratique et une vraie République.
Les premiers signataires de cet appel sont :
Raouf Ayadi, Ali Ben Salem, Mohamed Ben Salem, Mohamed Chakroun, Fathi Chamkhi, Hussein Jaziri, Hachemi Jgham, Nagib Hosni , Chokri Hamrouni, Sadri Khiari, Olfa lamloum , Abdelwahab Mâatar, Moncef Marzouki ,Taïeb Moalla, Nezéiha Rejiba (Oum Ziad), Ahmed Smii ,Mohamed Talbi, Zouhair Yahyaoui.
Le 28 - 5 - 2004
L'appel de la résistance démocratique au peuple tunisien
Pour le boycott actif des élections du 24 octobre.
1 - Depuis la proclamation de l?Indépendance en 1956, le peuple tunisien n?a jamais connu de véritable démocratie. La situation s?est, cependant, considérablement aggravée depuis le début des années 90. Les droits de l?homme, constamment proclamés par le régime, ne sont qu?une chimère. La torture est généralisée, des centaines de prisonniers politiques croupissent dans des prisons surpeuplées, les opposants politiques, mêmes les plus conciliants, sont l?objet de multiples persécutions, les libertés d?opinion, de presse, d?organisation et de manifestation, n?existent pas. Le droit de grève est verrouillé, les libertés syndicales sont à peine tolérées voire inexistantes, notamment dans le secteur privé. Les classes populaires, et en particulier les jeunes, sont l?objet d?une répression policière constante : quadrillage étroit des quartiers et des villes, surveillance, arrestations arbitraires, rafles dans les rues, les cafés. Brutalité et autoritarisme dans les administrations? tous les moyens sont bons pour soumettre la population à l?ordre de Ben Ali et la convaincre que le système est immuable, quasiment naturel, sans autre issue que la collaboration, dans la sujétion, avec une police omniprésente et omnipotente. La servitude est la règle. Agir, penser, même, de manière indépendante devient un exercice des plus périlleux. Le sens civique disparaît ; la citoyenneté paraît n?être qu?un mirage inaccessible.
2 - Au-delà des ambitions autocratiques de Ben Ali, le premier enjeu du coup d??tat annoncé est la reproduction de ce système qui permet, à travers l?oppression politique, l?exploitation redoublée des classes populaires par une minorité privilégiée. Contrairement à ce que prétendent Ben Ali et ses ministres, la situation des classes populaires s?est considérablement dégradée depuis le 7 novembre : le chômage va en s?amplifiant, notamment pour les jeunes et les femmes L?emploi est de plus en plus précaire. Le pouvoir d?achat chute. Les conditions de travail se détériorent constamment. L?accès de tous aux soins et à l?enseignement est battu en brèche par les restriction budgétaire et la privatisation progressive de ces secteurs. La crise du système scolaire et universitaire s?approfondit d?année en année, produisant un nombre toujours plus grand de diplômés chômeurs. De manière générale, la privatisation du secteur public se traduit par des licenciements, la perte de nombreux acquis sociaux et des augmentations de prix pour les consommateurs et usagers. Convaincus à juste titre de bénéficier de la protection du pouvoir, les patrons, étrangers ou tunisiens, traitent leur personnel comme de la main d??uvre corvéable et exploitable à merci ne respectant ni le droit du travail ni les libertés syndicales.
Depuis quelques années, malgré leurs limites, ont lieu des mouvements de protestation populaire, des luttes lycéennes et étudiantes, des grèves dans différents secteurs du monde du travail. Les actions de nombreux syndicalistes pour le respect des libertés syndicale et pour faire de l?UGTT une organisation autonome et combative, ont exprimé le mécontentement croissant de la population. Ces mouvements ont montré le chemin d?une opposition véritable à la dictature. Le régime y a répondu par la répression soulignant, une fois de plus, le lien étroit entre sa politique anti-sociale et sa politique anti-démocratique. Notre combat pour la république démocratique se confond avec la lutte contre toutes les formes d?oppression, pour que le peuple puisse défendre et élargir ses droits sociaux.
3 - La politique économique anti-sociale dans laquelle s?est engagé le pouvoir de Ben Ali ne répond pas aux seules attentes des classes possédantes tunisiennes et aux intérêts des « familles » responsables d?une corruption scandaleuse et qui confondent la richesse nationale et leur propriété privée. Elle obéit également aux diktats des institutions financières internationales dominées par les grandes puissances (USA et Union européenne) et les entreprises multinationales. Un nouveau colonialisme économique s?est mis en place dont les classes populaires payent quotidiennement la facture. Cette domination économique est en voie d?être complétée par un dispositif politique et militaire dont la guerre en Afghanistan, l?occupation de l?Irak, la politique criminelle de Sharon en Palestine sont les expressions les plus spectaculaires. Mais d?autres man?uvres sont en cours. Ainsi, du projet de « Grand Moyen Orient » avancé par le président Bush. Ces man?uvres ont pour objectifs d?empêcher que les peuples ne se révoltent à la fois contre leurs propres dictateurs et contre la domination des ?tats-Unis. Elles ont pour but de consolider leur hégémonie politico-militaire, de faire accepter les politiques économiques libérales, aux conséquences dramatiques pour les classes populaires, et de stabiliser leurs ?tats-clients dans la région en échange de vagues promesses démocratiques et de la cooptation des oppositions nationales et démocratiques aux systèmes en place.
L?opposition tunisienne doit se garder de toute illusion concernant les avantages d?un « arbitrage » américain et/ou européen ; elle doit rejeter sans hésitation les fausses mains tendues qui viseraient à lui faire cautionner, fût-ce par son silence, un pouvoir illégitime.
4 - Le 24 octobre prochain, les Tunisiens seront, une fois de plus, appelés à participer à une mascarade électorale. Censé désigner les représentants du peuple à l?assemblée législative et le président de la république, ce double scrutin ne sera guère différent des scrutins antérieurs : la mauvaise mise en scène d?un mauvais scénario, la dépossession politique du peuple. A l?instar des précédentes élections, nous aurons droit à une pseudo -compétition entre pseudo candidats. Les différents organes de presse, officiels ou officieux, nous joueront le spectacle d?une campagne électorale avec faux débats et faux concurrents qui mimeront les postures et emprunteront le ton des polémiques qui opposent les candidats dans les ?tats démocratiques .Les éventuels candidats indépendants ne tarderont pas à mesurer l?étendue de l?erreur consistant à parier sur la possibilité de faire entendre leurs voix à travers ces élections. Dans ce décor en carton-pâte, des journalistes compassés feindront d?entretenir le suspens pour finir par nous apprendre ce que tout le monde savait : Ben Ali est triomphalement élu à la tête de l??tat et la liste des députés, concoctée au Palais de Carthage, aura bien la charge d?applaudir aux décisions de son maître. Candidats du RCD, opposants de circonstance, journalistes et autres experts en science politique nous diront, pour conclure, que ces élections auront constitué pour le peuple une école de citoyenneté et de démocratie.
La vérité est tout autre : ces élections vont discréditer, une fois de plus, le principe électoral ; loin de permettre une avancée démocratique, elles consacreront le pouvoir autocratique de Ben Ali. La compétition électorale ne sera que le masque destiné à camoufler un coup d??tat dont la première séquence s?est déroulée en mai 2002 avec le « référendum » portant sur la « réforme constitutionnelle », le coup de grâce au principe constitutionnel, l?assassinat des maigres acquis institutionnel d?un ?tat qui n?a plus de républicain que le nom. La nouvelle « loi fondamentale» ne comporte que deux articles : 1) le président a tous les pouvoirs, 2) Ben Ali a le droit de se présenter en 2004 et en 2009. Le reste n?est que poudre aux yeux pour dissimuler le cadavre de la constitution.
Ce diagnostic n?est pas nouveau. Il a fait l?unanimité au sein de l?opposition tunisienne, toutes tendances confondues. Dans de multiples déclarations, l?ensemble de l?opposition a, en effet, contesté la légitimité du référendum, de la réforme constitutionnelles et des institutions qu?elle met en place. Elle a contesté, notamment, l?amendement de l?article 39 dans laquelle elle a vu, à juste titre, la volonté de rétablir le principe anti-démocratique de la présidence à vie.
Restés fidèle quant à nous à ces principes, nous ne reconnaissons pas la légitimité des élections qui viennent. Nous considérons que toute forme de participation au processus électoral n?aurait d?autre signification que de légitimer la révision constitutionnelle et d?entériner le coup d??tat annoncé. Nous refusons que la souveraineté populaire soit une fois de plus bafouée et appelons le peuple tunisien à manifester cette souveraineté en s?opposant, par le boycott, à la farce électorale du 24 octobre prochain.
5 - Les signataires de ce texte lancent un Appel solennel aux différentes composantes de la résistance à la dictature au sein de la société civile indépendante, du mouvement syndical et des classes populaires (ouvriers, fonctionnaires, chômeurs, paysans, jeunesse lycéenne et étudiante), pour l?organisation commune d?une campagne de mobilisation populaire autour des exigences et des principes suivants :
- le départ de Ben Ali et le boycott actif des élections d?octobre 2004,
- l?instauration des libertés démocratiques et des droits de l?homme et, en premier lieu, l?amnistie générale de tous les prisonniers politiques,
- le rejet des politiques d?austérité, des plans de libéralisations économiques et de privatisation du secteur public ; la solidarité avec les luttes des jeunes, des travailleuses et des travailleurs, des fonctionnaires, des chômeurs et des classes défavorisées contre l?exploitation et l?oppression,
- la défense et la promotion de la culture arabe et musulmane fécondée et enrichie par les principes et les valeurs de la Déclaration universelle des droits de l?homme,
- le refus d?un « arbitrage » organisé par les grandes puissances,
- l?élection démocratique d?une Assemblée constituante souveraine.
Cet Appel a vocation à constituer la base politique d?un large regroupement pour l?élaboration et la mise en ?uvre d?un plan d?action et de mobilisation pour le boycott des « élections » du 24 octobre prochain.
Rejoignez-nous pour organiser la résistance démocratique.
بلاغ
أصدرت في تونس مجموعة من السياسيين ومناضلي حقوق الإنسان ، من كلّ الأجيال ومن كل ألوان الطيف السياسي (ديمقراطيين ، يساريين وإسلاميين) نداء إلى الشعب التونسي ليقاطع'' الانتخابات '' الرئاسية والتشريعية التي سينظمها النظام في 24 أكتوبر المقبل بموجب '' الاستفتاء '' الدستوري في ماي 2004 الذي منح لبن علي الحصانة وحق الترشّح الأبدي. وقد دعا النداء إلى تنظيم المقاومة الديمقراطية حول برنامج يتضمن العمل على رحيل بن علي وإعلان العفو التشريعي العام والانتخاب الحر لمجلس تأسيسي يعدّ دستورا جديدا لنظام ديمقراطي وجمهورية حقيقية.
الموقعون
أحمد السميعي، ألفة لملوم، حسين الجزائري، زهير اليحياوي، شكري الحمروني، صدري الخياري، الطيب معلى، عبد الرؤوف العيادي، عبد الوهاب معطر، علي بن سالم، فتحي الشامخي، محمد بن سالم، محمد شقرون، محمد الطالبي، منصف المرزوقي، نجيب الحسني، نزيهة رجيبة (أم زياد)، الهاشمي جغام.
في 28 - 5 - 2004
من أجل مقاطعة نشيطة'' لانتخابات'' 24 أكتوبر 2004
1 - منذ إعلان الاستقلال سنة 1956، لم يعرف الشعب التونسي ديمقراطية حقيقية . إلا أنّ الوضع تفاقم منذ بداية التسعينات رغم تشدّق النظام باستمرار بحقوق الإنسان التي تبين أنها مجرد وهم، فالتعذيب مستشري، ومئات المساجين السياسيين يقبعون في سجون مكتظّة والمعارضون الأكثر اعتدالا عرضة لشتى أنواع الاضطهاد، ناهيك عن خنق حرية الرأي والتعبير والتنظم والتظاهر والإضراب وتعليق الحريات النقابية خاصة في القطاع الخاص. كذلك تتعرض الطبقات الشعبية، وخاصة الشباب، إلى القمع البوليسي والمحاصرة اللصيقة للأحياء والمدن والمراقبة والإيقاف التعسفي والجماعي في الشوارع والمقاهي. إن الغلظة والتسلّط في أسلوب الإدارة من جملة الوسائل لإخضاع الشعب لإرادة بن علي وإيهامه أنه أمام سلطة لا مردّ لها يجب الخضوع لها والتعامل مع بوليس موجود في كل مكان وقادر على كل شيء . هكذا أصبحت الاستكانة هي القاعدة والتفكير والعمل المستقلين مغامرة . هكذا اختفى الحس المدني وأصبحت المواطنة حلما عسير المنال.
2 - وعبر طموحات بن علي في التسلط، فإن الهدف الأول للانقلاب هو إعادة إنتاج نظام يمكّن عبر القمع السياسي من تعميق استغلال الطبقات الشعبية من قبل أقلية . وخلافا لما يدعيه بن علي ووزرائه، فإن وضعية الطبقات الشعبية تدهورت بصفة ملحوظة منذ السابع من نوفمبر 1987. فالبطالة في تفاقم سريع خاصة بالنسبة للشباب والنساء ، والعمل متزايد الهشاشة وقدرة الشراء في انخفاض مطّرد، وظروف العمل في انحدار. أما حق العلاج والتعليم فقد أصبحا مهددان نتيجة تقلص الاعتمادات المخصصة لهما والخوصصة المتصاعدة للقطاعين. كذلك تتعمق من سنة لأخرى أزمة النظام المدرسي والجامعي متسببة في إنتاج المزيد من الخريجين العاطلين عن العمل. وبصفة عامة فإن خوصصة القطاع العام تتسبّب في تزايد الطرد من العمل وفقدان العديد من المكتسبات الاجتماعية وارتفاع الأسعار بالنسبة للمستهلكين. أما أرباب الصناعة، الأجانب والمحليين، فقد شجعتهم حماية الدولة على معاملة العمال كما لو كانوا مادة طيعة تستغلّ إلى العظم ولا تحترم لهم حقوق أو حريات نقابية. ومنذ سنوات ورغم محدوديتها، تعدّدت مظاهر الاحتجاج الشعبية مثل نضالات تلاميذ المدارس الثانوية والطلبة والاضرابات في مختلف قطاعات الشغل. كما عبر العديد من النقابيين عن غضبهم المتنامي مطالبين باحترام الحريات النقابية وإرجاع الاتحاد العام التونسي للشغل إلى سالف عهده كمنظمة نقابية مستقلة ومناضلة. لقد بينت كل هذه التحركات الطريق لمعارضة حقيقية للدكتاتورية. لذلك واجهها النظام بالقمع مظهرا مرّة أخرى الترابط الوثيق بين سياسته المناهضة للعدالة الاجتماعية وسياسته المناهضة للديمقراطية. إن نضالنا من أجل الجمهورية والديمقراطية يمتزج بنضالنا ضدّ كل أشكال التعسف حتى يستطيع شعبنا توسيع رقعة حقوقه الاجتماعية والدفاع عنها.
3 - إن السياسة الاقتصادية المناهضة للحقوق الاجتماعية لا تتجاوب فقط مع مصالح الطبقة المهيمنة ومصالح ''العائلات'' الفاسدة التي تخلط بين الثروة الوطنية والثروة الخاصة. وهي تستجيب أيضا لأوامر المؤسسات المصرفية العالمية التي تقع تحت سيطرة الدول الكبرى (الولايات المتحدة والاتحاد الأوروبي) والشركات الدولية. ثمة اليوم استعمار اقتصادي جديد تدفع ثمنه يوميا الطبقات الشعبية.
إن هذه الهيمنة الاقتصادية بصدد التتويج سياسيا وعسكريا حيث تشكل الحرب في أفغانستان واحتلال العراق والسياسة المجرمة لشارون أسطع مظاهر هذه السياسة. لكن هناك تحركات أخرى في الأفق. إن مشروع الشرق الأوسط الكبير الذي تقدم به الرئيس بوش يرمي لمنع الشعوب من الثورة ضدّ الاستبداد المحلي وضد الولايات المتحدة على وجه الخصوص. أما أهداف هذه السياسة فتتمثل بصفة عامة في تمتين السيطرة السياسية والعسكرية وفرض الخيارات الاقتصادية الليبرالية بانعكاساتها المأساوية على الطبقات الشعبية وتثبيت الدول العميلة في المنطقة مقابل وعود غامضة وإشراك النخب الديمقراطية والوطنية المعارضة . لذلك يجب على المعارضة التونسية أن لا تغترّ بخصوص التحكيم الأمريكي أو الأوروبي، بل يجب عليها أن ترفض بلا تردّد اليد الممدودة المزيفة والتي تريد منها القبول بنظام غير شرعي ولو بالصمت.
4 - وفي 24 أكتوبر المقبل، سيدعى التونسيون مجددا للمشاركة في مهزلة انتخابية, فـ''الانتخابات'' الرئاسية والتشريعية التي يفترض منها تعيين ممثلي الشعب لن تختلف عن سابقاتها: إخراج رديء لسيناريو رديء يصادر سيادة الشعب. ومثل الانتخابات السابقة، لن نرى سوى مسابقة مزيفة بين مرشحين مزيفين. أما مختلف أجهزة الإعلام الرسمية وغير الرسمية فستمثل علينا تمثيلية الحملة الانتخابية بحواراتها المزيفة بين متنافسين مزيفين يفتعلون المساجلات المعروفة في البلدان الديمقراطية. أما من سيترشّح من موقع الاستقلالية فسيكتشف سريعا عمق خطأ المراهنة على إسماع صوتهم عبر مثل هكذا ''نتخابات'' . وفي هذا الديكور الكارطوني، سيفتعل صحافيون انتظار نتائج محسومة مسبقا، ليخرجوا علينا بما يعرفه كل الناس مسبقا أي أن بن علي قد انتخب بانتصار ساحق والحال أن قائمة ''نواب الشعب'' التي سيوكل إليها بالتصفيق لقرارات سيدها قد طبخت في قصر قرطاج. وفي النهاية سيقول الصحافيون ونواب حزب التجمع وأشباه المعارضين أن هذه الانتخابات شكلت بالنسبة للشعب مدرسة للمواطنة والديمقراطية. أما الحقيقة فهي جد مختلفة .ستضرب هذه ''الانتخابات'' مرة أخرى مصداقية العملية الانتخابية. وعوض أن تشكل تقدما في التجربة الديمقراطية ، لن تكرس سوى تواصل السلطة الاستبدادية لبن علي. إن هذه المنافسة المفتعلة لن تكون سوى القناع الموضوع على الانقلاب على الدستور الذي شاهدنا أول فصل منه في ما سمي بالاستفتاء في ماي 2002. لقد كان تنقيح الدستور اغتيالا للمكتسبات القليلة لدولة لم يعد لها من الجمهورية سوى الاسم. إن القانون الأساسي الجديد لا يحتوي إلا على فصلين: أولا لبن علي كل السلطات. ثانيا له الحق في الترشح في 2004 و2009. أما الباقي فمجرّد ذرّ الرماد على العيون للتستّر على جثة الدستورّ.إن هذا التشخيص ليس جديدا، بل هو تشخيص كل المعارضة التونسية بكل أصنافها. ففي بيانات عديدة أعربت كل أصناف المعارضة عن رفضها الاعتراف بشرعية الاستفتاء وتنقيح الدستور والهياكل المنبثقة عنه . لقد رفضت على وجه التحديد تنقيح الفصل التاسع والثلاثين لأنها رأت فيه عن صواب إرادة العودة إلى مبدأ لا ديمقراطي هو الرئاسة مدى الحياة.
أما نحن الذين بقينا أوفياء لهذه المواقف ، فلا نعترف بشرعية ''الانتخابات'' القادمة ونعتبر كل نوع من المشاركة فيها قبولا للتنقيح الدستوري والانقلاب المضمن فيه. نحن نرفض أن تصادر سيادة الشعب مرة أخرى وندعو الشعب التونسي إلى التمسّك بهذه السيادة بمقاطعة مهزلة'' انتخابات'' 24 أكتوبر.
5 - إن الموقعين في هذا النص يطلقون نداء حارا لكل أطراف مقاومة الدكتاتورية في صلب المجتمع المدني المستقل وإلى الحركة النقابية وإلى الطبقات الشعبية (عمال ، موظفين ، عاطلين ، فلاحين، شبيبة تلمذية وطلابية) للإعداد المشترك لحملة وطنية تجتمع حول الأهداف والمبادئ التالية:
- رحيل بن علي والمقاطعة النشيطة'' للانتخابات'' في أكتوبر 2004
- إرساء الحريات الديمقراطية وحقوق الإنسان وأولها العفو التشريعي العامّ لكل المساجين السياسيين.
- رفض سياسة التقشف وبرامج الخوصصة الاقتصادية وخاصة القطاع العام والتضامن مع نضال الشباب والعمال والعاملات والموظفين والعاطلين والطبقات الفقيرة ضدّ الاستغلال والقمع.
- حماية وتطوير ثقافة عربية وإسلامية خصّبت وأثريت بقيم ومبادئ الشرعة العالمية لحقوق الإنسان
- رفض التحكيم المبرمج من قبل القوى العظمى
- إجراء انتخاب ديمقراطي لمجلس تأسيس سيّد نفسه.
إن هذا النداء مؤهل ليصبح قاعدة لتجمع سياسي واسع يعمل على بلورة وتنفيذ خطة حشد الطاقات لمقاطعة '' انتخابات'' 24 أكتوبر المقبل. التحقوا بنا لتنظيم المقاومة الديمقراطية.