Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Washington de notre correspondant
Avant même que Hans Blix ne présente son nouveau rapport au Conseil de sécurité, vendredi 7 mars, George Bush a annoncé "la dernière phase de la diplomatie" pour régler le problème irakien. Le président américain a prévenu, jeudi, au cours d’une conférence de presse, que cette dernière phase s’achèvera par un vote, quel que soit le pronostic sur son résultat. "Il est temps que les gens montrent leurs cartes et que le monde sache quelle est leur position au sujet de Saddam", a-t-il dit.
Quant au délai, M. Bush compte maintenant en jours. "Nous sommes à quelques jours de résoudre la question au Conseil de sécurité", a-t-il indiqué.
Faute de réunir 9 voix sur 15 au Conseil, les Etats-Unis, disait-on, pourraient ne pas mettre aux voix la résolution qu’ils ont présentée avec le Royaume-Uni et l’Espagne. En écartant cette hypothèse, le président américain a indiqué qu’il veut obliger chacun à prendre ses responsabilités. Il a souligné qu’à l’automne, avant l’adoption de la résolution 1441, personne ne pensait qu’elle serait approuvée à l’unanimité.
La Maison Blanche a fait savoir que M. Bush a eu un long entretien téléphonique avec le président russe, Vladimir Poutine. Les dirigeants américains n’ont donc pas renoncé à diviser le bloc des trois membres permanents - France, Russie et Chine - opposés à la guerre. Cependant, interrogé sur une possible modification de la résolution proposée, M. Bush a refusé de dévoiler son jeu, mais il a précisé que, dans tous les cas, il faut "résoudre cette question" et mettre un terme, maintenant, au processus diplomatique.
Le président a prévenu aussi qu’il agira avec ou sans accord à l’ONU. "Je suis convaincu que le peuple américain comprend que, lorsqu’il s’agit de notre sécurité, si nous devons agir, nous agirons, et nous n’avons réellement pas besoin de l’approbation des Nations unies pour le faire", a dit M. Bush. Il a réaffirmé que l’ONU doit être une organisation qui fait respecter ses décisions, mais lorsque est en question la sécurité des Etats-Unis, a-t-il répété, "nous n’avons besoin de la permission de personne". Or, à ses yeux, il ne fait aucun doute que Saddam Hussein représente une menace pour les Etats-Unis.
"Je ne laisserai pas le peuple américain à la merci du dictateur irakien et de ses armes", a dit M. Bush, qui est revenu plusieurs fois sur ce point. Les attentats du 11 septembre 2001 ont montré que le "champ de bataille" est désormais aux Etats-Unis mêmes, a-t-il expliqué, et c’est sur leur propre territoire qu’un groupe terroriste pourrait "déployer" des armes de destruction massive fournies par l’Irak.
Tout au long de sa conférence de presse, M. Bush a repris la démonstration, déjà faite d’innombrables fois par ses ministres et par lui-même, du danger que le régime irakien représente pour les Etats-Unis. Conscient de la difficulté d’entraîner l’opinion dans une guerre préventive, le président mesure l’effritement du socle politique sur lequel il s’appuie en matière de sécurité. Jeudi, les démocrates du Sénat, y compris ceux qui ont voté la résolution appuyant la politique de l’exécutif, en octobre, ont accusé le président de vouloir la guerre à tout prix. Thomas Daschle, chef de la minorité démocrate du Sénat, lui a reproché sa "précipitation". Edward Kennedy, qui s’est constamment opposé au gouvernement à propos de l’Irak, a déclaré que M. Bush "fait une fixation" sur Saddam Hussein et que son obstination affaiblit la coalition contre le terrorisme.
En annonçant qu’il entend demander un vote au Conseil de sécurité et que, même si elle est entrée dans sa dernière phase, la diplomatie a encore quelques jours devant elle, M. Bush a voulu aussi répondre à ses critiques. Il a assuré que le désaccord avec la France et l’Allemagne n’empêche pas les Etats-Unis de les considérer comme des pays "amis", de même que la Turquie. Invité à comparer la guerre qui se prépare avec celle du Vietnam, M. Bush a expliqué que, dans le cas de l’Irak, "notre mission est claire".
Si la guerre est nécessaire, a-t-il dit, elle aura pour objectif "le désarmement, qui signifie le changement de régime" ; les forces américaines auront les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif et pour "achever la mission", sans risquer l’enlisement. Le président américain a justifié aussi sa position face à la Corée du Nord en expliquant que l’approche bilatérale adoptée "de bonne foi" par Bill Clinton en 1994 a abouti à un échec et que seule une pression multilatérale peut, selon lui, convaincre Kim Jong-il de renoncer à son programme nucléaire.
Comme le secrétaire d’Etat Colin Powell la veille, M. Bush a affirmé que les gestes faits par Bagdad au cours des derniers jours sont une supercherie. Il s’agit de faire comprendre aux Irakiens que Saddam Hussein est cerné et qu’il ne peut éviter la guerre, la défaite et leurs conséquences que s’il "quitte le pays".
Patrick Jarreau
Prière pour les GI et les "vies innocentes"
Lors de sa conférence de presse, George Bush a confié qu’il priait tous les jours pour la paix et, si la guerre devait advenir, qu’il prierait pour"la sûreté des troupes" américaines et pour celle des"vies irakiennes innocentes". "Ma foi me porte parce que je prie chaque jour. Je prie pour qu’elle me guide, qu’elle m’apporte sagesse et force", a dit M. Bush en réponse à une question sur sa foi. Le président américain a également remercié les"milliers de gens" qui priaient pour lui. "C’est une expérience d’humilité", a-t-il dit, en concluant ainsi sa réponse : "Je prie pour la paix. Je prie pour la paix."
M. Bush, qui appartient à l’Eglise protestante méthodiste unifiée, est en désaccord avec sa propre congrégation et l’ensemble des autorités religieuses chrétiennes, opposées à l’idée d’une guerre préventive contre l’Irak. De Rome, le pape a notamment appelé mercredi les dirigeants du monde à "un effort commun pour éviter à l’humanité un autre conflit dramatique."
Et dieu dans tout cela ? Eh bien, Dieu est en ligne directe avec George W. Bush. Ou plutôt l’inverse. Dieu a fait Bush américain et chrétien. Dieu a sauvé Bush, le pécheur égaré sur le chemin de l’alcool et de la débauche. Dieu a fait Bush président. Bush est donc le président de Dieu sur Terre.
Croit-on qu’on moque ici ? On le voudrait presque. Mais c’est ce que le président-prédicateur de la Maison Blanche, et céleste, dit lui-même, de lui-même, en une référence permanente à sa foi. George W. Bush appartient à l’Eglise protestante méthodiste unifiée. Il est croyant, profondément croyant, d’une démonstrative croyance à la manière américaine qui peut surprendre ici mais est là-bas chose courante et admise, comme culturelle aussi.
Il est un homme de foi. Et rien, évidemment, n’autorise à ironiser sur un homme de foi, sauf à vouloir bouffer du Bush, comme naguère du curé. Et ce serait tentant. Mais ce qui inquiète plutôt, et ce qui fait tout craindre, c’est que cette foi omniprésente, envahissante, dévorante, sans cesse autoproclamée comme suprême et permanente inspiration semble parfois tenir lieu de programme messianique.
Au nom de Dieu, un président des Etats-Unis, assurément l’homme le plus puissant sur cette Terre, tient parfois d’étranges propos. Chacun se souvient des mots lancés après le traumatisme horrible du 11 septembre 2001. Des mots de "croisade", des mots de lutte du "Bien" contre le "Mal". Des mots empreints en somme de ces considérations qui firent les croisés.
On avait pu avoir une interprétation comme culturelle de ces propos. Ne pas les prendre au pied du mot précisément. Mais voici, et toutes les enquêtes faites sur l’exécutif américain actuel, tous les portraits de George Bush Junior tracés par la presse d’outre-Atlantique, le disent que le religieux le dispute singulièrement aux considérations temporelles dans l’inspiration, la définition et la justification de la politique des Etats-Unis.
George W. Bush, outre que convaincu d’être devenu président des Etats-Unis par onction divine au moins autant que par élection, a la foi des bûches envers son propre destin. Et il donne le sentiment, dans un inquiétant mélange des genres, de conjuguer jusqu’à l’extrême et jusqu’à l’absurde les deux termes de ce "devoir sacré", imposé à tout chef d’Etat.
On prie beaucoup à la Maison Blanche. On y prie sans cesse. Et d’une certaine manière, on y prie trop. C’est à tout cela qu’on pensait, en lisant une dépêche ce matin, en provenance des Etats-Unis. Tenant conférence de presse, la nuit dernière pour nous, à Washington, George W. Bush, questionné sur la foi, a tenu, on y revient, des propos de prédicateur-président. " Ma foi me porte parce que je prie chaque jour. Je prie pour qu’elle me guide, qu’elle m’apporte sagesse et force." Et si guerre il y avait ? " Je prierai pour les soldats, pour leur sécurité. Et je prierai aussi pour que soient épargnées les vies d’Irakiens innocents." George Bush Junior "prie pour la paix" et prépare la guerre. Et il remercie " les milliers de personnes qui prient pour lui, c’est une expérience d’humilité".
Humble prieur, priez pour moi ! Et ici il nous revient que toutes les Eglises, y compris la sienne, le prient de ne pas faire la guerre !
GAZA, Bande de Gaza (AP) - Les troupes israéliennes ont pris position vendredi sur une portion de territoire du nord de la Bande de Gaza. Cette occupation d’une durée indéfinie est destinée selon l’armée à protéger les villes israéliennes voisines des attaques de roquettes palestiniennes.
Une centaine de chars et de véhicules de combat ont pris le contrôle d’un triangle de 10km2 délimité par les villes palestiniennes de Beit Hanoun et Beit Lahia et le camp de réfugiés de Jabalya, installant ce que les journalistes attachés à l’armée israélienne ont décrit comme une nouvelle "zone de sécurité". Environ 6.000 Palestiniens vivent dans ce secteur.
Selon l’armée, il s’agit d’empêcher les militants palestiniens de tirer des petites roquettes artisanales Qassam sur les villages et villes israéliens situés juste de l’autre côté de la barrière séparant Israël de la Bande de Gaza.
C’est la première occupation significative d’une zone résidentielle de la Bande de Gaza depuis le début de la nouvelle Intifada il y a 29 mois. Jusqu’ici l’armée israélienne n’avait effectué que de brèves incursions.
"Cette action est un peu différente de celles que nous avons menées jusqu’ici", a expliqué le colonel Yoel Strick, un commandant de l’armée israélienne. "Si nous le jugeons nécessaire, nous resterons dans ce secteur dans un avenir proche". Au journaliste de la radio israélienne qui lui demandait si cela voulait dire que l’armée réoccupait une partie de la Bande de Gaza, le colonel Strick a répondu par l’affirmative.
Par ailleurs, Mamoud Abbas, plus connu sous son nom de guerre Abou Mazen, retenu la veille par le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat pour occuper le futur poste de Premier ministre palestinien, a estimé vendredi qu’il était encore trop tôt pour répondre à cette proposition. "Je serai susceptible de répondre positivement ou négativement à la proposition du président Arafat quand on saura clairement quelques prérogatives aura le Premier ministre", a-t-il déclaré à l’Associated Press.
La communauté internationale a fait lourdement pression sur Yasser Arafat pour qu’il nomme un Premier ministre. Le choix d’Abou Mazen, le bras droit d’Arafat au sein de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) pourrait signifier que le dirigeant palestinien a renoncé à l’idée de nommer un chef de gouvernement faible et sans positions politiques affirmées. Abou Mazen est connu pour être un modéré et dispose d’un nombre de fidèles importants. Il a publiquement dénoncé la nouvelle Intifada comme une erreur et appelé à la reprise des pourparlers de paix avec Israël.
Le Conseil central de l’OLP doit approuver ce week-end la création du poste de Premier ministre et le Conseil législatif palestinien doit se réunir la semaine prochaine pour définir les responsabilités du futur chef de gouvernement.
D’ores et déjà, l’Union européenne s’est félicitée vendredi du choix d’Abou Mazen qui "promeut les nécessaires réformes du côté palestinien, facilite une sortie de crise et créée les conditions pour l’ouverture d’une voie vers une solution pacifique qui sera fondée sur les résolutions du Conseil de sécurité -de l’ONU- et l’existence de deux pays", a déclaré le ministre grec des Affaires étrangères Panos Beglitis, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE. AP
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=129824&cat_id=3
7 mars, 15h33
Mahmoud Abbas, un baron modéré de l’OLP, pressenti comme Premier ministre
Mahmoud Abbas, numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), que Yasser Arafat a proposé jeudi de nommer Premier ministre, est considéré comme un modéré et un pragmatique.
M. Abbas (alias Abou Mazen), 68 ans, qui occupe actuellement le poste de secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP, fait figure de bras droit de M. Arafat et est un partisan de longue date d’une solution négociée du conflit israélo-palestinien.
Pressenti depuis un certain temps comme successeur potentiel de M. Arafat à la tête de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a récemment critiqué la militarisation de l’Intifada, déclenché fin septembre 2000, exhortant les Palestiniens à opter pour une résistance pacifique face à Israël.
En décembre 2002, il avait exhorté les Palestiniens à cesser totalement la lutte armée, leur conseillant de revenir aux moyens utilisés lors de la première Intifada (1987/1993), c’est-à-dire "les jets de pierre, les manifestations et autres moyens de protestation pacifiques".
Et le 24 février, lors d’une visite à Moscou, il a annoncé que la direction palestinienne avait appelé les Palestiniens à "démilitariser l’Intifada pendant un an".
Ces prises de positions "pacifiques" ont été en général fraîchement accueillies par les mouvements radicaux. D’ailleurs, considéré comme un interlocuteur valable par les Israéliens (qui n’accordent plus aucun crédit à M. Arafat), M. Abbas est pour cette même raison, peu populaire parmi les Palestiniens.
Au sujet des réformes palestiniennes (dont procède la création d’un poste de Premier ministre, à laquelle M. Arafat s’est résigné le 14 février), M. Abbas estime qu’il ne faut pas les rejeter pour le simple fait qu’elles aient été mises en oeuvre sous la pression des Etats-Unis.
Mais il estime que "Yasser Arafat est le président élu de l’Autorité palestinienne et de l’OLP et (...) est libre de déléguer certains de ses pouvoirs à la personne qu’il considère comme apte à les recevoir".
La création du poste Premier ministre et ses attributions doivent être ratifiées légalement dans les jours qui viennent par le Comité central de l’OLP et le Parlement palestinien. Prudent après que M. Arafat eut proposé son nom jeudi soir pour ce poste, Abou Mazen a réservé sa réponse, laissant entendre qu’il désirait obtenir plus de détails quant aux prérogatives de cette fonction avant de se prononcer.
Homme de l’ombre et de dossiers, M. Abbas a été l’un des architectes des accords de paix israélo-palestiniens d’Oslo (1993), aujourd’hui moribonds.
Né à Safed, en Galilée, il rejoint la masse des réfugiés palestiniens née de la création de l’Etat d’Israël, en 1948.
Fidèle de M. Arafat, dont il a rejoint le mouvement, le Fatah, au tout début des années 60, Abou Mazen est titulaire d’une thèse de doctorat sur le sionisme soutenue à Moscou à la fin des années 70
C’est à partir de cette époque qu’il a commencé à afficher sa conviction selon laquelle il n’y a pas de solution possible au conflit israélo-arabe sans un dialogue avec l’Etat hébreu.
Après avoir été chassé du Liban avec M. Arafat en 1982, il connaît l’exil en Tunisie, jusqu’en 1994, date à laquelle il rentre dans les territoires palestiniens après la signature des accords d’Oslo.
M. Abbas, qui dit avoir rencontré pour la dernière fois le Premier ministre israélien Ariel Sharon il y a 14 mois n’a pas rejeté, la semaine dernière, l’éventualité celui ci de nouveau, malgré les critiques que celui-ci lui inspire.
ISLAMABAD, Pakistan (AP) - Deux fils d’Oussama ben Laden ont été arrêtés dans le sud-est de l’Afghanistan lors d’une opération à laquelle ont participé des soldats américains, a annoncé vendredi un responsable pakistanais.
Sanaullah Zehri n’a pas donné les identités des deux hommes appréhendés mais il a précisé dans un entretien téléphonique à l’Associated Press que sept autres membres du réseau Al-Qaïda avaient été tués dans l’opération.
Refusant d’identifier les forces impliquées dans l’opération, M. Zehri s’est contenté de souligner qu’il s’agissait de "forces alliées". La région de Rabat où a été menée l’opération est située à l’extrême sud-est de l’Afghanistan, au point de convergence des frontières entre ce pays, le Pakistan et l’Iran. AP
http://www.lemonde.fr/dh/0,5987,3208—12390962,00.html