Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Tunisnews
REVUE DE LA PRESSE ALGERIENNE DU 16 FEVRIER 2004
DE RETOUR DU MATCH ALGERIE-MAROC Deux jeunes de Tissemsilt meurent près de Sousse El-Houari Dilmi
La nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre : deux jeunes de Tissemsilt sont morts, lundi dernier, tout près de Sousse, en Tunisie. Selon les informations parvenues aux familles des victimes, les deux jeunes hommes : Settah Khaled (27 ans) et Aïnouche Lakhdar (26 ans), qui se trouvaient à bord d’un véhicule de marque Renault Clio, sont décédés dans un accident de la circulation, tout près de Sousse, alors qu’ils étaient pris en chasse par un véhicule de police tunisien.
« De peur d’être passés à tabac, Khaled le chauffeur, en compagnie de Lakhdar et de moi-même, a soudainement accéléré pour semer les policiers mais la voiture s’est déportée, avant de faire plusieurs tonneaux sur l’autoroute, a témoigné le rescapé, lui-aussi de Tissemsilt et encore hospitalisé à Sousse, dans un état jugé inquiétant.
Une foule nombreuse continuait d’affluer, hier dimanche, aux domiciles mortuaires à Tissemsilt, en attendant le rapatriement des dépouilles des victimes. Jusqu’à hier dimanche dans l’après-midi, les familles des deux victimes n’avaient pas reçu de « nouvelles » du ministère des Affaires étrangères, qu’elles ont contacté à plusieurs reprises, en vain.
Ceci sans parler des informations insistantes, parlant de la mort d’autres supporters algériens à Sfax et à la frontière algéro-tunisienne.
Aussi des informations de presse ont fait état de l’institution par les autorités tunisiennes, à la demande de leurs homologues algériennes, d’une commission d’enquête pour tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé dans ce que d’aucuns ont appelé les « événements de Sfax ».
(Source : le « Quotidien d’Oran » du 16 février 2004)
http://www.quotidien-oran.com/html/...
LES POSTES FRONTALIERS ALGERO-TUNISIENS DESERTES
Les Algériens tournent le dos à la Tunisie
Une journée ordinaire, presque ordinaire au village frontalier de Bouchebka, en cette journée de finale de coupe d’Afrique qui oppose la Tunisie, pays organisateur, et le Maroc.
« Presque ordinaire », parce que le poste frontalier qui ponctue le village, situé à une trentaine de kilomètres de Tébessa, connaissait d’habitude, de l’aveu de ses habitants, l’animation de centaines d’Algériens venus de nombreuses wilayas pour se rendre dans les villes accueillantes de nos voisins.
En ce début de matinée, Bouchebka, le poste frontalier le plus au sud du pays voisin, vit encore une journée aussi morte qu’aura été cauchemardesque la ruée des milliers d’Algériens vers la frontière algérienne, durant la nuit qui a suivi un certain match Algérie - Maroc à Sfax.
Douaniers et agents de la police algérienne des frontières se roulaient, pour ainsi dire, les pouces, du moins lors de notre passage. Pas l’ombre d’un véhicule, même pas l’ombre d’un passager.
Un moment, on avait cru que les frontières avaient été fermées. Et il y avait de bonnes raisons de le supposer, à écouter les jeunes du village frontalier raconter comment un millier d’Algériens venus de Tébessa et des villages limitrophes, armés de bâtons, gourdins et grosses pierres « envahir » le village tunisien de Bouchebka. Il existe, en effet, deux villages, à cent cinquante mètres de distance de part et d’autre de la frontière, qui se nomment tous deux Bouchebka.
La journée qui a suivi les événements de Sfax, on n’était pas loin de l’incident « grave » entre Algériens et Tunisiens, n’était ce fameux scoop d’El Jazeera qui donnait les Algériens qualifiés aux demi-finales de la coupe d’Afrique.
« A quelque chose malheur est bon ». Le canular de « la qualification pour cause de joueurs marocains dopés », lancé aux Algériens par la chaîne El Jazeera, avait désamorcé une véritable bombe qui allait exploser.
A Bouchebka, encore une journée où les affaires ne marchent pas, autant pour la pompe d’essence, les épiceries, les restaurants que les cafés. Il y a de rares clients. Le poste frontière de Bouchebka n’est pas le seul dans son cas.
(Source : le « Quotidien d’Oran » du 16 février 2004)
http://www.quotidien-oran.com/html/...
Branle-bas de combat à la frontière
A Ras Layoune, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres et où nous sommes arrivés plus tard dans la journée, c’est le même décor qui est planté. On peut dire d’ailleurs autant du poste frontalier d’El Meridj. Vers trois heures de l’après-midi, c’est le désert. Pas l’ombre d’une voiture. On saura plus tard d’agents de la PAF, que le trafic depuis l’événement de Sfax s’est considérablement réduit : « on recevait jusqu’à quatre cents véhicules. Ces jours-ci, à peine si on reçoit la centaine ». Et du côté des Tunisiens : « ils sont rares plus que d’habitude », nous dit-on sous le sceau de l’anonymat.
Sous ce même sceau, on nous raconte le cauchemar vécu par les centaines d’Algériens qui fuyaient le territoire tunisien sans passeport, ni la moindre pièce d’identité. « Le contact était continu entre les différents postes frontières d’El Kala, Souk Ahras et Tébessa. Des jeunes Algériens venaient aux différents postes, chacun avec des paquets de passeports.
Il arrivait donc qu’un jeune supporter des « Fennecs » rentrait sans papier par exemple au poste frontière de Bouchebka ou Ras Layoune, alors que son passeport se trouvait à El Meridj ou encore à Oum Tboul », nous raconte-t-on. « Et c’est grâce à un travail coordonné qu’on arrivait à les canaliser », nous dit-on encore.
Et ce n’est pas que ça. Les services consulaires algériens en Tunisie vers lesquels affluaient des Algériens sans papiers, prenaient le soin de téléphoner à leurs familles en Algérie pour leur demander de faxer un document quelconque dans les meilleurs délais, afin d’établir la filiation et délivrer à ces jeunes des « laisser-passer ».
On saura aussi que ces mêmes services consulaires avaient mis à la disposition des supporters algériens démunis, des cars pour les convoyer vers les postes frontières où, par exemple à Bouchebka, les autorités de la wilaya de Tébessa avaient pris leurs dispositions pour les accueillir.
18 bus, 2 ambulances, des équipes médicales avaient été mobilisés. Les nouvelles parvenues de Tunisie lors des événements de Sfax n’indiquaient rien de bon. C’est le même branle-bas de combat à Ras Layoune et à El Meridj. « Il y a des morts, disait la rumeur.
La police tunisienne a tiré sur les Algériens ».
Cela aura suffi pour mettre le feu aux poudres et c’est le consulat de Tunisie à Tébessa qui est assiégé par une foule en délire. Dix jours après, un car de police plein à craquer, stationnait encore devant ce consulat dans une atmosphère tendue mais qui semble indifférente. Les choses en fait ne sont pas restées au seul siège par la foule du consulat tunisien.
C’était à qui mieux mieux, les Tébessis, ceux de Chréa ou encore de Houadjbia et Bekaria, prenaient tout ce qui leur tombait sous la main, et se dirigeaient le lendemain du match vers Bouchebka.
Ce n’est pas un ou deux véhicules, ce sont des centaines qui prirent la direction du poste frontalier. Ils allaient tout simplement « attaquer » le village tunisien de Bouchebka qui se trouvait à peine à 150 mètres du Bouchebka algérien. Il était alors question de venger les « morts algériens ».
(Source : le « Quotidien d’Oran » du 16 février 2004)
http://www.quotidien-oran.com/html/...
Tension à Bouchebka
La veille, nous racontent les jeunes de Bouchebka autour d’un café, une véritable bataille rangée a été engagée avec les habitants du village tunisien. « Ce sont eux qui avaient commencé », nous dira un jeune. « A deux heures du matin, les Algériens commençaient à affluer au poste frontière tunisien.
A chaque fois qu’un groupe d’Algériens passait le « no man’s land », c’est une pluie de grosses pierres qui s’abattait sur eux, qu’ils soient à pied ou en voiture. On était obligés pour les protéger de lancer des pierres sur les villageois tunisiens en une sorte de tirs de barrage pour les contraindre à se protéger et ainsi permettre aux jeunes d’arriver au poste algérien.
Cela dura pratiquement toute la nuit. Le maire de la commune de Houidjbet dont dépend le village poste frontière, nous parlera alors de 500 à 600 personnes qui se dirigèrent vers Bouchebka. Les habitants de ce village nous parleront quant à eux de 3.000 à 4.000 personnes.
Les autorités avaient senti le coup, en renforçant le poste frontière par la police et la gendarmerie. Du côté tunisien, les autorités du pays voisin avaient fait de même, pour empêcher leurs citoyens d’en découdre avec leurs homologues algériens.
(Source : le « Quotidien d’Oran » du 16 février 2004)
http://www.quotidien-oran.com/html/...
Une rumeur qui fait éviter le pire M. Salah Boureni
Les habitants de Bouchebka nous racontent alors comment le maire de Houadjbia a réussi à calmer les esprits d’une foule en délire. « Ecoutez, nos enfants sont encore en Tunisie. Si vous frappez, il risque d’arriver de graves choses à ces enfants qui sont déjà malmenés. L’Etat algérien ne se taira pas. Croyez-moi ».
Ce qui a eu le don, nous dit-on, de calmer les ardeurs, mais pas tout à fait jusqu’au fameux heureux coup de sort. La rumeur commençait vers 13 heures de l’après-midi de se répandre dans toutes les villes de l’Est algérien. Tébessa n’était pas en reste : « l’Algérie est qualifiée. Des joueurs marocains étaient dopés ».
L’intention belliqueuse des Algériens se transforma en véritable liesse au village de Bouchebka sur fond d’inquiétude.
En effet, cette liesse ne sera alors complète que lorsque les autorités algériennes avaient affirmé, officiellement, qu’il n’y avait aucun mort à déplorer en territoire tunisien. Mais les zones frontalières accueillaient avec scepticisme cette nouvelle.
Car beaucoup d’Algériens sont partis supporter l’équipe algérienne à Sfax et Sousse, sans passeport. Ils avaient pris le chemins des sentiers battus par les « harragas » pour entrer en territoire tunisien. Et beaucoup d’entre eux ne sont rentrés ni par les postes frontières ni par les pistes.
Du côté de la PAF, on nous rassure, du moins sur un bon nombre d’entre eux. En effet, les autorités tunisiennes avaient pris une soixantaine d’Algériens sans papiers et les avaient remis aux autorités algériennes contre une décharge officielle.
Mais est-ce que ce sont tous des jeunes qui ont pris les pistes détournées des frontières ? Un jeune rencontré à Ouenza, dont l’activité reste justement le passage illégal des frontières en véhicule, autrement dit « harraga », nous expliquera que lui et beaucoup d’autres qui s’adonnent à cette activité, avaient acheminé beaucoup de personnes sans passeport en Tunisie, à l’occasion de la participation de l’équipe nationale algérienne à la coupe d’Afrique.
Yacine, c’est son nom, la trentaine, nous expliquera que lui et ses amis convoyaient les Algériens jusqu’à l’intérieur du sol du pays voisin, et c’est au tour de « harragas » tunisiens de les prendre en charge jusqu’aux villes frontalières. Une question de « trigue et de bakchich ».
Autrement dit « graisser la patte ». Mais le plus grave dans tout cela, reste, selon notre confident, les dizaines de jeunes, parfois des adolescents des villes frontalières, qui avaient franchi le territoire tunisien à pied.
« C’est de ceux-là qu’il faut s’inquiéter ». Mais apparemment, ces jeunes sont rentrés sains et saufs. Puisque autant à Zerga, Ouenza, Thaoura, Ras Layoune, El Meridj, on ne s’inquiète d’aucune disparition, du moins selon les échos que nous avons eus lors de notre passage. Peut-être blessés, mais ils sont rentrés quand même au pays.
D’autant plus que les services consulaires algériens en Tunisie « avaient fait du bon boulot » et que les autorités tunisiennes avaient, quant à elles, joué le jeu en renvoyant les sans-papiers contre des décharges.
(Source : le « Quotidien d’Oran » du 16 février 2004)
http://www.quotidien-oran.com/html/...
AFFAIRE DES SUPPORTERS TABASSES EN TUNISIE
Les autorités algériennes veulent éviter « l’incident diplomatique » Amel Blidi
En attendant de faire la lumière sur ce qui s’est passé le 8 février dernier à Sfax, les autorités algériennes préfèrent se confiner dans le silence. Les Affaires étrangères, elles, préfèrent utiliser le terme de « prudence » : « Nous ne pouvons pas accuser les Tunisiens sans preuves », affirme l’un des responsables du ministère des Affaires étrangères.
A propos des personnes qui ont fait le déplacement en Tunisie et qui n’ont pas encore regagné leurs foyers, il ajoute qu’il serait plus sage d’attendre que tous les supporters algériens rentrent au bercail avant de demander des explications aux autorités tunisiennes. « Il est encore trop tôt pour parler de disparus, peut-être ont- ils seulement préféré prolonger leur séjour en Tunisie. Evidemment, nous comprenons l’inquiétude des parents, mais il ne faut pas tirer des conclusions trop hâtives », soutient-il.
La bastonnade qui a suivi le match Algérie - Maroc a fait, selon les responsables du département de Belkhadem, 3 blessés dans un état grave et une dizaine de blessés légers. Deux personnes originaires de Tissemsilt ont, par ailleurs, trouvé la mort en Tunisie.
Selon les autorités tunisiennes, ces dernières auraient succombé à leurs blessures à la suite d’un accident de voiture dans la nuit du 9 au 10 février à 23 heures. « Tout porte à croire que ces décès n’ont rien à voir avec les émeutes du 8 février », estime le chargé de communication du département de Belkhadem. La même source signale également que deux ressortissants algériens ont été écroués en Tunisie pour vols.
Par ailleurs, notre interlocuteur affirme que les supporters des Verts ont été pris en charge par l’ambassade d’Algérie juste après le « drame ». Il précisera, à ce propos, que plus de 600 Algériens ont été rapatriés le 9 février.
Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères dément l’information selon laquelle les pouvoirs publics tunisiens ont créé une commission d’enquête qui planchera sur cette affaire. « Nous sommes en contact permanent avec les pouvoirs publics tunisiens. Nous avons d’ailleurs rencontré récemment l’ambassadeur de Tunisie, il nous a promis de tirer au clair cette histoire », nous confie-t-il. Une chose est sûre : les autorités algériennes veulent régler ce problème « à l’amiable ».
(Source : le « Quotidien d’Oran » du 16 février 2004)
http://www.quotidien-oran.com/html/...
Zerhouni, les supporters et le devoir accompli Par Farid Alilat
Ah ! ces propos infamants que vous avez prononcés, avant-hier, à Tamanrasset, M. le Ministre de l’intérieur ! “La police tunisienne a fait son devoir”, dites-vous. Des centaines de supporters algériens sauvagement bastonnés, plusieurs dans le coma, peut-être deux morts et peut-être même plus, selon divers témoignages, des centaines de véhicules endommagés, et vous dites, M. Zerhouni, que les policiers ont fait leur devoir ?!
Une vaste opération de répression contre des ressortissants algériens est donc, à vos yeux, un acte compréhensible, toléré et justifiable. S’il faut condamner fermement les supporters qui se sont indignement comportés dans les gradins du stade de Sfax, on ne peut toutefois, surtout quand on est ministre de la République, cautionner la réaction brutale, le mot est doux, de la police locale.
Monsieur le Ministre, des Algériens sont encore, aujourd’hui, portés disparus, alors que d’autres sont plongés dans le coma dans des hôpitaux de Tunisie. Méditez la détresse des parents Dalaâ et lisez les propos publiés, hier, dans les colonnes de Liberté.
“Mon fils est dans un état critique, il est dans le coma. (…) Je ne peux même pas lui rendre visite, j’espère que je le reverrai vivant.” C’est la mère de ce supporter qui parle, qui vous parle, M. le Ministre. Allez donc expliquer à cette femme désespérée que les policiers qui ont envoyé son fils dans le coma n’ont fait qu’accomplir leur devoir ! Mais de quelle morale vous réclamez-vous, Monsieur le Ministre ? De quel mode de gouvernance vous inspirez-vous pour qualifier des lynchages et des ratonnades de devoir accompli ?
Chassez le naturel, il revient au galop. Et en matière de dérapages, peu de ministres peuvent rivaliser avec vos “exploits”. Lorsqu’on traite un lycéen, assassiné dans un local de gendarmerie, de “voyou”, on ne peut que s’autoriser à accorder la clémence à des “bastonneurs” en uniforme. Lorsqu’on jure, publiquement, de faire “payer” à un directeur de journal son insolence, on ne peut que revêtir les habits, au mieux, d’un censeur en chef, au pire d’un commis de l’ةtat revanchard.
“Il y a eu excès de la part de nos supporters, et des autorités locales ont réagi, comme elles devaient réagir”, dites-vous. Amusant, ce “autorités locales” dans votre bouche M. Zerhouni !
Ah ! ces supporters algériens, ces colonnes d’envahisseurs partis saccager les infrastructures d’un pays ami et voisin ! Ces barbares qui ont terni l’image du pays, restaurée depuis cinq ans par Abdelaziz Bouteflika !
Dans vos propos, Monsieur le M,inistre, il n’y a pas une once de compassion et de sympathie pour les victimes et leurs familles, qui attendaient des assurances, surtout celles dont le fils ou le frère n’a pas reparu depuis. Il n’y a pas non plus un gramme de fermeté ou de condamnation contre des actes à propos desquels l’ambassadeur de Tunisie est pourtant convoqué au ministère des affaires étrangères. On se demande bien si votre collègue, en servant le thé à Son Excellence l’ambassadeur, lui fera part de sa réprobation quand on sait que vous l’avez devancé en qualifiant l’attitude de devoir accompli.
Voyez-vous, Monsieur Zerhouni, en vous écoutant, on se demande si vous êtes bien le ministre de l’intérieur de ce président-là qui sillonne les quatre coins du pays en vantant sa proximité avec la population algérienne.
Ce n’est certainement pas avec des bastonnades et des propos complaisants à l’égard de ceux qui ont manié la trique, qu’on construira un jour le Grand Maghreb des peuples. Cependant, ne vous faites pas d’illusions, M. Zerhouni. Ce peuple sait reconnaître les siens.
En l’occurrence, il faut bien l’avouer, vos propos y contribuent beaucoup.
(Source : le journal algérien « Liberté » du 16 février 2004)
Aucun supporter n’est rentré depuis 4 jours Les frontières quasi fermées Par Mourad Kezzar
Selon les habitants du village frontalier de Bouchabka, jamais le flux des passagers n’a connu une telle baisse depuis trois années.
Une vive tension règne à Tébessa. On arrive difficilement à contenir sa douleur. Celle de se sentir méprisé par le voisin et, surtout, trahi par ses responsables. Face à cette situation, comme si un quelconque mot d’ordre a été donné, les Tébessis habitués au négoce avec les “frères tunisiens” boudent depuis le dimanche noir le territoire voisin. Hier, l’important poste frontalier de Bouchabka était fermé de fait.
Durant la journée, les Algériens ayant traversé ce poste se comptaient sur les doigts d’une seule main et point de négociants. Selon les habitants du village frontalier de Bouchabka, jamais le flux des passagers n’a connu une telle baisse depuis trois années. Rencontré dans l’hôtel ةmir, un groupe de ces négociants digère mal la mascarade de Sfax.
Pour ces derniers, “rien n’oblige nos dirigeants à avoir ce profil bas. S’ils pensent que rappeler à l’ordre les Tunisiens risque d’avoir des effets négatifs sur notre économie, ils se trompent”. Un “homme d’affaires”, qui dit avoir rompu des pourparlers en cours avec des Tunisiens autour d’un marché, précise : “Ils importent de chez nous ce qu’ils ne produisent pas chez eux et ils nous exportent les produits qui font le plus de mal à notre production nationale.” Un autre finira par craquer : “Non ! On n’a rien à gagner de ces frontières. Même pour le trabendo, les bonnes affaires c’est ailleurs qu’elles se font.”
Exiger des Algériens des réparations pour les dommages subis par le stade M’hiri alors que de l’autre côté on a du mal à exiger officiellement et publiquement des explications sur la dizaine de morts, lynchés par des policiers tunisiens, est inadmissible comme d’ailleurs la rétention sur l’information concernant le nombre de blessés.
En effet, seul le nombre des blessés traités au niveau de la clinique Allia est communiqué à la presse. Pourtant, on a pu réunir des preuves matérielles selon lesquelles l’hôpital Khaldi a, lui aussi, reçu les 8 et 9 février 64 blessés dont le premier est un nommé Zenir de Bordj Bou Arréridj portant ainsi le nombre total à plus de 120 personnes.
Parmi ces 64 blessés, il y a Abderezzak. “Samedi soir, on a découvert une ville économiquement morte, ce qui n’est pas dans les habitudes des Tunisiens réputés pour leur opportunisme commercial. Tous les commerces étaient fermés et les hôtels affichaient complet uniquement pour les Algériens”, raconte-t-il. “ہ 13 h, quand j’ai réussi à me procurer un billet, pour 30 dinars tunisiens au lieu de 5, le stade était déjà comble et fermé.
Etant un habitué de la Tunisie j’ai pu quand même accéder au stade grâce à l’aide d’un jeune Tunisien. Avec l’égalisation de l’équipe marocaine, j’ai décidé de quitter le stade, déprimé par l’issue de la rencontre et par peur que cela ne dégénère dans les tribunes”, se rappelle-t-il. “En m’éloignant du stade, je suis tombé sur un supporter de Aïn Oulmène, massacré et laissé pour mort sur la chaussée. Il souffrait apparemment d’une fracture au tibia.
J’ai commencé à lui apporter les premiers soins quand j’ai reçu sur le dos un coup de matraque. C‘étaient des soldats du Haras. En essayant de leur expliquer le cas du blessé, j’ai reçu un deuxième, puis un troisième… J’ai laissé le blessé seul entre les mains de ses bourreaux et j’ai pris la poudre d’escampette. C’était lâche de ma part !”
L’essentiel des jeunes Tébessis ayant fait le déplacement de Sfax sont issus du quartier dit de la “Route de Annaba”. C’est la nouvelle jeunesse friquée qui s’est fait une situation les dix dernières années.
Salah revient sur les moments forts qu’il a passés à Sfax : “J’ai acheté le billet à 20 DT. C’est un policier tunisien en civil qui me l’a refilé. Une fois à l’intérieur du stade, les portes étaient fermées à clé”. Salim, qui était avec lui ce jour-là essaye de trouver une explication à ce qui s’est passé. “Ils nous ont affamés, ils nous ont poussés à voler le pain, puis ils nous ont traités en va-nu-pieds... C’était programmé, ils nous ont préparés pour la violence.” Il continue : “Nos ministres doivent savoir que lors de la vente des billets, le passeport algérien était exigé. Or, ces billets étaient refilés par des Tunisiens à des Algériens au marché parallèle”. Un autre jeune vient à la rescousse en s’interrogeant : “Alors qui a vendu aux Algériens un surplus de billets ? Qui a empoché le différentiel de la spéculation, soit plus de 3 000 dinars algériens ? Qui a acheté un ticket d’entrée dans un stade de foot pour se retrouver dans les urgences médicales ?”
Un jeune propriétaire d’un restaurant enfonce : “La mentalité des Tunisiens est différente de celle des Algériens. Le policier tunisien obéit à la lettre à ses supérieurs et sans la complicité des gendarmes, on voit mal ces villageois embusqués le long des 310 kilomètres séparant Sfax de Tébessa s’attaquer à nos cortèges de voitures.”
Ces Tébessis racontent leur mésaventure tunisienne avec la rage d’être battus et traités de “mouchaghibine”.
M. Salah Boureni
(Source : le journal algérien « Liberté » du 16 février 2004)
Incidents de Sfax Les députés FLN interpellent Ouyahia Par Nadia Mellal
Pour ces parlementaires, l’opinion attend que “les autorités prennent en charge sans délai et d’une manière énergique ce dossier”.
Le FLN veut faire toute la lumière sur la répression subie par les supporters de l’En à Sfax, occasionnée, la semaine dernière, lors du match de football entre les sélections nationales algérienne et marocaine.
C’est dans cette optique que le groupe parlementaire du FLN a interpellé, hier, nommément le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia sur cette question. Dans cette interpellation, déposée sur le bureau de l’APN au nom du député Abdelhamid Abass, il est demandé expressément au chef du gouvernement d’“éclairer l’opinion nationale sur les tenants et les aboutissants de cet évènement qui a humilié l’honneur des algériens et qui a porté atteinte aux symboles de la souveraineté nationale”.
Pour le député FLN, auteur de l’interpellation : “L’opinion publique nationale a été choquée par les détails rapportés par la presse nationale sur la répression qui s’est abattue sur les supporters de l’équipe nationale à Sfax.” Qualifiant cette répression contre les supporters de “sauvage”, le député s’indigne du fait que “les services de sécurité tunisiens aient réprimé les supporters avec tous les moyens de coercition”, ce qui a été à l’origine, dit-il “de morts, de blessés et de disparus”.
Le “scandale” de Sfax est considéré par le parlementaire du parti majoritaire comme étant une “humiliation volontaire qui a entaché l’emblème national, symbole de la souveraineté nationale et des sacrifices du peuple algérien où le drapeau algérien a été déchiré, foulé aux pieds au vu et au su de tout le monde”.
Le parlementaire de la formation de Benflis, qui rappelle que le ministère des affaires étrangères avait initialement annoncé l’absence de décès parmi les supporters de l’équipe nationale, tempête du fait que le département de Belkhadem n’ait pas entrepris d’enquête pour faire la lumière sur ces évènements en se suffisant des rapports des autorités tunisiennes. Les événements de Sfax engagent “les autorités algériennes et tunisiennes” simultanément, explique pour sa part Abdesslam Medjahed, le porte-parole officiel du FLN.
Selon lui, aussi bien les tunisiens que les algériens sont mis en demeure de “diligenter les investigations nécessaires pour faire la lumière sur les faits, déterminer les responsabilités et prendre les mesures à même de contenir cette situation qui a pris une ampleur qui jette de l’ombre sur les relations privilégiées qui existent entre les deux pays et porte atteinte aux liens de fraternité qui lient les deux peuples”.
Aussi, et tout en désapprouvant “l’incapacité des autorités algériennes à entreprendre les démarches diplomatiques en usage dans pareil cas”, le FLN, par la voix de Medjahed, demande “en réponse à l’émoi et à la colère provoqués par ces évènements au sein de notre population, que les autorités algériennes prennent en charge sans délai et d’une manière énergique ce dossier, dans l’esprit de responsabilité et de sérénité que dictent les liens de fraternité et de bon voisinage”.
(Source : le journal algérien « Liberté » du 16 février 2004)
Le public tunisien siffle l’hymne national marocain M. Ben Hammar regrette par Abdou Seghouani
Le président de la Fédération tunisienne de football, M. Ben Hammar, a regretté que l’hymne marocain ait été sifflé par les supporters tunisiens samedi, avant le coup d’envoi de la finale de la CAN 2004 Tunisie - Maroc. Cet incident s’est produit alors que M. Joseph Blatter, président de la FIFA, et Issa Hayatou, président de la CAF, étaient sur la pelouse pour saluer les deux équipes.
La plupart des hymnes nationaux des adversaires de la Tunisie lors de cette coupe d’Afrique des nations ont été houspillés, dont ceux du Sénégal en quart de finale et du Nigéria en demi-finale. Le public tunisien s’est malheureusement distingué par son non-respect des hymnes nationaux depuis l’entame de la CAN 2004.
Ainsi, pour ce qui est du match à incidents Tunisie - Sénégal, la fédération du pays organisateur de la coupe d’Afrique a reçu deux amendes, à savoir « 1 000 dollars US pour le non-respect par les supporters tunisiens de l’hymne du Sénégal [...] et 360 euros à la suite des insultes de Jaziri envers des officiels de la CAF ».
Pour rappel, pendant le match de poule Tunisie-Guinée, le Guinéen Titi Camara n’a pas respecté l’hymne national tunisien. Immédiatement après le match, le COCAN a envoyé une lettre d’avertissement à la fédération guinéenne lui demandant de « faire respecter par ses joueurs les règles régissant la compétition ».
Un autre incident a été provoqué par les organisateurs lorsque l’hymne nigérian joué avant le coup d’envoi de la demi-finale Tunisie-Nigeria n’était pas le bon. Il a fallu qu’au retour des vestiaires, les deux équipes et les trois arbitres s’alignent de nouveau face à la tribune officielle pour écouter l’hymne du Nigeria, copieusement sifflé par la grande majorité des 56 000 supporters tunisiens présents.
Un comportement qui n’a pas été suivi de sanctions de la CAF de Hayatou ou du COCAN de Slim Chiboub. « C’est inacceptable de siffler les hymnes. Je le regrette », a affirmé le président de la Fédération tunisienne de football.
Rappelons qu’au lendemain du match Algérie - Maroc auquel il avait assisté, le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, M. Boudjemaâ Haïchour, s’est « félicité de l’accueil chaleureux réservé à la délégation algérienne qui participe à la 24e édition de la CAN 2004 [...], ce qui confirme la bonne réputation de la Tunisie en matière d’organisation [...] ».
Alors que la veille de la déclaration de M. Haïchour, 20 000 Algériens étaient sauvagement réprimés par la police du régime tunisien. En contrepartie de cet échange d’amitié, les organisateurs tunisiens et la CAF ont puisé directement dans les caisses de la Fédération algérienne de football (FAF) en prononçant deux lourdes amendes.
C’est inadmissible !
(Source : le journal algérien “Jeune Indépendant” du 16 février 2004)