Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Partie Française : (Le Monde, La Presse, AFP Assawra) :
Au sommaire aujourd’hui 6 articles et dépèches du Monde (édition du 12 octobre), de l’AFP, de La Presse et de la liste de diffusion Assawra.
Bonne lecture !
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—293851-,00.html
Le prix Nobel de la Paix 2002 a été attribué à l’ancien président américain Jimmy Carter "pour ses efforts infatigables en faveur d’une résolution pacifique des conflits internationaux, de la démocratie, des droits de l’homme et du développement économique et social", a annoncé vendredi le comité Nobel norvégien.
Le comité Nobel a récompensé l’ancien président américain, qui a occupé la Maison Blanche de 1977 à 1981, notamment pour son rôle décisif dans les accords de Camp David entre Israël et l’Egypte.
Jimmy Carter, a été maintes fois "nominé" mais jamais consacré. Habitué des "nominations" Nobel, M. Carter avait déjà failli partager le prix en 1978 avec le président égyptien Anouar El-Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin, mais sa candidature n’avait alors pas été proposée à la date butoir du 1er février.
Jimmy Carter s’est déclaré vendredi "reconnaissant et honoré" par le prix . "Le travail du centre Carter a constitué une merveilleuse contribution au monde au cours des 20 dernières années", a déclaré Jimmy Carter, sur la chaîne de télévision CNN. "Je pense qu’il ne fait aucun doute que le prix Nobel encourage les gens à réfléchir à la paix et aux droits de l’homme, je suis donc très reconnaissant et honoré" par cette récompense, a ajouté M. Carter.
Cette distinction, pour les cinq membres du comité Nobel, actuellement dominé par des sensibilités de gauche, serait une sorte de pied de nez au gouvernement Bush et à "son attitude va-t-en-guerre", un message de multilatéralisme à l’adresse des Etats-Unis. Pour Gunnar Berge, le président du comité Nobel, c’est une "critique de la politique" de l’administration américaine actuelle.
Le prix, qui consiste en une médaille d’or, un diplôme et un chèque d’un montant de 10 millions de couronnes suédoises (1,10 million d’euros), sera remis le 10 décembre à l’hôtel de ville d’Oslo.
Avec AFP
III Congrès US :
Washington de notre correspondant
Après la Chambre des représentants, jeudi 10 octobre, dans l’après-midi, le Sénat a voté, dans la nuit, la résolution autorisant le président George W. Bush à utiliser les forces armées, soit pour protéger les Etats-Unis contre la menace représentée par l’Irak, soit pour faire appliquer les résolutions de l’ONU concernant ce pays."L’Amérique parle d’une seule voix", s’est félicité M. Bush aussitôt après le vote du Sénat.
La résolution a été votée par les deux Assemblées dans le texte de compromis rédigé par la présidence avec les dirigeants républicains du Congrès et le chef de file des démocrates de la Chambre, Richard Gephardt. Elle a recueilli le nombre de suffrages qui paraissait acquis depuis la fin du mois de septembre : 296 députés ont voté pour, 133 ont voté contre ; 77 sénateurs se sont prononcés pour et 23 contre. Le président peut donc faire valoir qu’il a reçu des parlementaires un soutien non seulement massif, mais dépourvu d’ambiguïté. Si la résolution, remaniée avec son accord il y a un peu plus d’une semaine, lui demande d’agir d’abord dans le cadre de l’ONU, elle ne limite aucunement son droit de recourir à la force hors de ce cadre, dès lors qu’il le jugerait nécessaire. M. Bush a répété, ces derniers jours, que si le Conseil de sécurité des Nations unies ne s’accorde pas pour imposer à Saddam Hussein des conditions draconiennes et pour faire en s orte qu’il ne puisse s’y dérober, les Etats-Unis "conduiront une coalition" contre le régime de Bagdad.
LES DةMOCRATES DIVISةS
A la Chambre, les démocrates se sont divisés, 126 d’entre eux votant contre, et 81 pour la résolution. Au Sénat, où ils sont majoritaires, ils ont voté en plus grand nombre avec les républicains (29) que contre l’exécutif (21). Le chef de la majorité démocrate, Thomas Daschle, qui s’était montré hésitant, s’est rallié au compromis approuvé par la Chambre. Il a expliqué que le projet de résolution avait été amélioré par rapport à la version initiale. Une tentative des opposants, emmenés par le doyen des sénateurs démocrates, Robert Byrd, pour ralentir le débat, a été mise en échec par 75 voix contre 25. Des amendements restrictifs ont été défaits avec le même rapport de forces. A moins d’un mois des élections du 5 novembre, où sont en jeu les sièges de tous les députés et ceux d’un tiers des sénateurs, les démocrates de la Chambre n’ont pas pu réduire leurs désaccords.
Candidat implicite aux futures "primaires" pour l’élection présidentielle de 2004, M. Gephardt, élu du Missouri, a fait le choix de soutenir M. Bush sur l’Irak afin de pouvoir le critiquer sur d’autres sujets. Numéro deux du groupe démocrate, Nancy Pelosi, députée de Californie, a maintenu son refus de la résolution en expliquant que l’usage de la force contre l’Irak, sans avoir épuisé tous les autres moyens, "fera du tort à la guerre contre le terrorisme". Les stratèges démocrates sont en désaccord entre eux. Les uns estiment que le débat qui a eu lieu, les concessions que M. Bush a dû faire et son discours du 7 octobre ont mis en valeur le rôle des démocrates. Les autres, comme Donna Brazile, directrice de la campagne d’Al Gore pour l’élection présidentielle de 2000, regrettent que leur parti n’exprime pas plus fortement l’opposition de "la base libérale", c’est-à-dire de la gauche, à l’unilatéralisme de l’exécutif.
Les démocrates de Californie, comme ceux de New York, ont voté majoritairement contre la résolution. L’un des représentants de l’aile gauche du parti, Dennis Kucinich, député de l’Ohio, a dénoncé un "vote de la peur, qui nous conduit à attaquer ceux qui ne nous ont pas attaqués". Les débats ont pris parfois un tour violent, lorsqu’un député de Californie, Peter Stark, a reproché à M. Bush d’avoir fait en sorte d’éviter la guerre du Vietnam, à laquelle il était en âge de participer. Le président de séance l’a rappelé à l’ordre. D’autres anciens du Vietnam ont évoqué l’enlisement dans la péninsule indochinoise et dénoncé le danger d’un engagement solitaire au Proche-Orient.
RALLIEMENTS SPECTACULAIRES
Au Sénat, où les critiques à l’encontre de M. Bush étaient, au départ, les plus nombreuses, y compris dans les rangs républicains, les ralliements ont été nombreux et spectaculaires. Même John Kerry, sénateur du Massachusetts, ancien du Vietnam lui aussi et sur les rangs pour la candidature démocrate en 2004, a remisé ses critiques et renoncé à la démarche en deux temps, "à la française", qu’il avait préconisée. La proposition d’une deuxième résolution, ultérieure, sur l’usage de la force, a été massivement rejetée. "Le président a reconnu que la guerre doit être notre dernière option, et non la première", a déclaré M. Kerry pour expliquer son changement de position. D’autres estiment que la menace d’une guerre est le meilleur moyen de l’éviter, et espèrent soit que Saddam Hussein s’incline, soit que les généraux irakiens se rebellent contre son autorité.
Patrick Jarreau
Un débat d’urgence exigé à l’ONU
Les pays du Mouvement des non-alignés, dit le "Groupe des 77" (en fait 130 Etats), ont demandé, jeudi 10 octobre, au Conseil de sécurité d’inscrire à son ordre du jour un débat public sur l’Irak. Irritée par les négociations en cours entre les membres permanents du Conseil et les fuites dans la presse de divers projets de résolution dont ils n’ont pas connaissance, l’Afrique du Sud a, en leur nom, effectué cette demande. "Nous pensons que les propositions réunies dans une telle résolution traitent de problèmes qui concernent tous les membres des Nations unies", écrit Dumisani Kumalo, ambassadeur d’Afrique du Sud à l’ONU, dans une lettre au Conseil de sécurité. M. Kumalo estime que tous les pays membres devraient être autorisés à exprimer leur position.
Les Etats-Unis n’ont pas caché leur peu d’enthousiasme. "Nous avons toujours prévu qu’il y ait un débat ouvert sur l’Irak au Conseil de sécurité, mais au moment opportun", a dit Richard Grenell, porte-parole de l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, John Negroponte.
V Mini-tornade à Hammamet :
http://www.lapresse.tn/actualites/plus.html
Violente tornade à Hammamet
Plus de peur que de mal !
« Le tonnerre tombe où il veut, et quand il veut, mais les sommets l’attirent », disait R. Rolland.
Hier, ce n’était pas un sommet qui l’avait attiré, parce qu’il a plutôt frappé à l’horizontale. A Hammamet, plus exactement, dans le voisinage immédiat du lycée de la ville, vers 17h20. S’entend à une heure où beaucoup d’élèves, d’enseignants et de responsables du côté administratif étaient encore dans cet établissement.
C’était très violent et cela a été à l’origine d’une grande panique dans tout Hammamet, surtout parmi les parents d’élèves, mais cela n’a occasionné que quelques blessés légers parmi les élèves et quelques dégâts matériels, nous a-t-on expliqué de sources dignes de foi.
Hier, rien ne laissait présager l’arrivée d’une telle tornade. Le matin, il faisait même assez beau. Puis, vers le milieu de l’après-midi, les vents ont tourné et de grandes perturbations atmosphériques ont commencé à s’annoncer. La pluie a débuté par un petit martèlement, puis elle est devenue violente, torrentielle. Un vent déchaîné est venu de la mer secouer violemment une partie de Hammamet. L’orage a grondé fortement. Et ce fut la grande déflagration. La foudre est tombée sur un restaurant se trouvant dans le voisinage du lycée pour en faire sauter une bonne partie du premier étage et de sa terrasse. Heureusement que ce restaurant était vide, parce que fermé depuis quelque temps. L’onde de choc de cette même décharge électrique était si puissante qu’elle a eu pour effet de briser les vitres du premier étage dudit lycée, d’affecter un peu l’un de ses murs, de faire sa uter quelques cages de ses terrains de sport et de faire tomber deux des poteaux électriques (en béton !) se trouvant dans son voisinage immédiat, ainsi que quelques arbres dans les alentours…
Alertées, les autorités régionales et locales se rendirent immédiatement sur place pour apporter les secours nécessaires et faire évacuer les lieux dans les meilleures conditions : le délégué et le maire de Hammamet, le chef du secteur de police de Nabeul, le directeur régional de la Protection civile, des responsables de la Santé publique, avec l’assistance du gouverneur de la région qui suivait de très près l’évolution de la situation dans son ensemble.
Les ambulances n’ont cessé de faire la navette entre cet établissement et l’hôpital pour apporter les secours nécessaires aux victimes qui étaient beaucoup plus nombreux à être désignés comme étant des cas de panique que des blessés. On ne déplore aucune victime.
Il y a eu juste six élèves blessés (4 garçons et 2 jeunes filles) suite au bris des vitres du lycée et vingt-cinq cas de panique (13 garçons et 12 jeunes filles) qui ont été rapidement transportés au service des urgences de Hammamet pour y recevoir les soins et l’assistance nécessaires.
Mohamed AYED
VI Vénézuela :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3222—293866-,00.html
Bogota de notre correspondante
La "prise de Caracas" fut un succès : ainsi baptisée par ses organisateurs, la manifestation organisée jeudi 10 octobre a réuni plus d’un million de personnes mécontentes dans les rues de la capitale vénézuélienne. A l’appel des partis d’opposition, des syndicats et des organisations patronales, ils ont crié, dans le calme, leur haine du président Hugo Chavez.
Sous le soleil et les hourras de la foule, le président de la Confédération vénézuélienne des travailleurs (CVT), Carlos Ortega, a demandé au chef de l’Etat de démissionner ou d’annoncer la tenue d’élections d’ici à mercredi prochain, faute de quoi une "grève générale illimitée" serait déclarée à partir du 21 octobre pour obtenir gain de cause.
Quelques incidents ont été enregistrés, notamment sur les voies d’accès au centre-ville, que les partisans d’Hugo Chavez ont essayé de bloquer. Selon un premier bilan, une personne est morte et six autres ont été blessées. Mais un important dispositif policier avait été mis en place afin d’éviter tout débordement.
Le 11 avril, une énorme manifestation avait dégénéré (19 personnes avaient été tuées) avant de tourner au coup d’Etat. Evincé du pouvoir pendant 48 heures, Hugo Chavez y fut ramené par ses sympathisants, encore nombreux chez les plus défavorisés et chez les militaires.
La tentative avortée de coup d’Etat n’a fait qu’accentuer la polarisation d’une société profondément divisée depuis l’accession au pouvoir de ce militaire ex-putschiste charismatique, au discours populiste et tiers-mondiste. Ses partisans rappellent qu’Hugo Chavez a été élu démocratiquement et dénoncent les velléités conspiratrices d’une opposition enragée.
Les détracteurs du chef de l’Etat invoquent pêle-mêle la dérive communiste du régime, l’ineptie des hauts fonctionnaires, les fautes de grammaire du chef de l’Etat et la dégradation dramatique de la situation économique.
PROFOND MALAISE
De part et d’autre, la mauvaise foi et la tentation de la violence gagnent du terrain. Les missions conciliatrices de Jimmy Carter, en juillet, et celle du secrétaire général de l’OEA, Cesar Gaviria, au début du mois, n’ont pas permis de rétablir le dialogue entre les uns et les autres.
Jeudi après-midi, en annonçant publiquement sa démission, le chef d’état-major des armées, le vice-amiral Alvaro Martin Fossa, confirmait qu’un profond malaise persiste au sein de l’armée, tout aussi divisée que la société.
A New York, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, s’est déclaré jeudi matin " inquiet d’une possible dérive violente", en demandant aux Vénézuéliens de "faire preuve de patience et de modération" et de "chercher des solutions à leurs divergences en s’appuyant sur les règles de la démocratie et de l’Etat de droit".
Le porte-parole du département d’Etat, Richard Bouchera, a également appelé de ses vœux une solution constitutionnelle à la crise de ce pays, cinquième exportateur mondial de pétrole. En avril, l’administration américaine s’était ouvertement félicitée du coup d’Etat.
Les chavistes ont prévu de manifester leur soutien au chef de l’Etat dimanche prochain, alors que le gouvernement a rejeté la possibilité qu’Hugo Chavez cède à l’ultimatum des manifestants.
Par ailleurs, l’exécutif a confirmé qu’il souhaite voir approuvées la loi et l’autorité électorales qui permettraient l’organisation d’un référendum en vue d’une éventuelle révocation du président. Cela étant, le vice-président de la République, José Vicente Rangel, a déclaré qu’il n’était pas question que le président Chavez démissionne ou avance la date des élections. "Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, accepter n’importe quoi. Si dès qu’un individu se lève pour demander que le président s’en aille, il faut lui faire cas, la démocratie ne peut pas fonctionner." Le seul problème est qu’ils étaient, jeudi, des centaines de milliers à manifester.
Marie Delcas
A demain