Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Lire également le débat sur les forums de nawaat.org
Réponse aux lettres de Messieurs Abou Samir et Balha Boujadi*
La question de l’enseignement est, comme partout ailleurs dans le monde, complexe et délicate. Mais elle l’est encore plus au sein des dictatures et donc en Tunisie car elle n’échappe pas à la chape de plomb des états autoritaires. Ainsi, le culte de la personnalité pousse le zèle jusqu’à afficher le portrait du général ben ali jusqu’aux couvertures des manuels d’histoire et d’éducation civique par exemple. Je reparlerai plus loin de l’instrumentalisation par la dictature des programmes scolaires, entre autres maux de l’école tunisienne.
De part cette complexité et son importance tant immédiate qu’à long terme, il est salutaire en se penchant sur cette question, d’être le plus rigoureusement objectif que possible, en d’autres termes, il est salutaire de dépolitiser et débondieuser le débat.
A monsieur Abou Samir
Je vous rappelle monsieur en premier lieu que la Tunisie est un pays laïque et que malgré cela, l’éducation religieuse, en l’occurrence l’Islam, est enseigné jusqu’au baccalauréat. Ainsi, prétendre que la Tunisie applique une politique d’effacement des sources religieuses est faux. D’autre part, la langue arabe, la religion musulmane ainsi que l’histoire arabo-musulmane ne sont pas mise de coté au profil d’autres civilisations ou d’autres langues.
Vous parlez monsieur d’ « études sociologiques démontrant le trouble et le sentiment de double appartenance nés chez nos enfants et dus à l’apprentissage de plus en plus tôt de la langue française. » Je voudrais savoir monsieur, quelles sont ces études, leur nombre puisque vous employez le pluriel, ainsi que la date de leur réalisation, ainsi que leur auteur, etc. en un mot, je voudrais bien savoir quelles sont vos sources quand vous utilisez des arguments faisant références à des études scientifiques.
Monsieur, permettez-moi de vous dire que ce qui me déplait le plus dans vos lettres c’est votre incompréhensible tendance à mélanger la religion musulmane et la culture et la civilisation arabo-musulmane : « l’aspect identité et valeur religieuse est lésé intentionnellement ». Il est inutile de dire que l’une n’a rien à voir avec l’autre. Ce que vous prêcher n’est pas la défense de l’identité arabo-musulmane, qui est multiple, diversifiée et riche de contradictions, mais la religion musulmane. Vous le dites vous-même « حيث بامكان المدرس ان يجتهد و يلّقن شفاهياّ لاكبادنا الكثير من تراثنا العربي الاسلامي كالوعض الديني, الاذكار ,والعبر, و القصص الانبياء » Je vous rappelle donc cher monsieur que l’école tunisienne est laïque et c’est très bien ainsi, je vous rappelle aussi que les imams, les mosquées, les koutabs existent, et c’est très bien ainsi. Pourquoi vouloir faire d’un enseignant un imam, de l’école une mosquée et d’un cours d’éducation religieuse un koutab ?
« Une analyse de ces échantillons de comportements sociaux montre bien que la source principale est le système éducatif qui a fait perdre a nos élèves et jeunes les bons repères de notre cher Islam et de notre riche histoire » Pour ma part et comme monsieur Boujadi, je ne partage pas votre analyse et je ne vais pas m’étendre sur ce point puisqu’il vous a déjà répondu de façon convaincante.
« من المعلوم أنّ الانسان مخلوق من مادة و روح وبالتالى حتى يعيش فى توازن فهو محتاج لغذاء مادىّ كما أنّه يحتاج الى غذاء روحيى » Vous avez entièrement raison monsieur sauf que votre définition de ce qui est matériel et de ce qui est spirituel me semble sujette à caution. En effet vous poursuivez par écrire
« فمن هذا المنطلق اذا قامت المؤسسة التربوية بالتوازى مع تعليم العلوم و اللغات المتنوعة الى تعليم ابنائنا الجانب الروحى من صلاة و صيام وزكاة وعقيدة وتعاليم الدين من حلال و حرام ». Ce qui me semble erroné dans vos propos c’est que vous considérer « nourriture matérielle » les sciences et les langues et que vous ne considérer « nourriture spirituelle » que la prière, le jeûne... Vous me voyez dans le regret de vous contredire complètement car je considère personnellement que c’est les sciences, les langues, les arts et la philosophie qui sont des activités spirituelles, et non les dogmes et les cultes puisque ces derniers sont « matériels » dans le sens où ils sont la monnaie d’échange des pratiquants et de leur dieu pour acheter le paradis. Ils sont matériels dans le sens où ils ressemblent à une transaction commerciale alors que la pensée est spirituelle parce qu’elle ne vise qu’à l’élévation de l’âme et de l’intelligence de l’être.
Vous dites pour terminer votre deuxième lettre que « L’islam est la religion des Tunisiens. », je vous répondrai que la religion de chaque individu et donc de chaque tunisien est celle qu’il aura choisit en complète liberté.
Cependant, je ne partage pas tout à fait l’enthousiasme de monsieur Boujadi quand à la qualité et aux vertus sans faille de l’enseignement pratiqué en Tunisie.
A monsieur Boujadi
Permettez-moi monsieur Boujadi de mettre des bémols à votre grand enthousiasme concernant l’état de l’école tunisienne. Vous dîtes que « lorsqu’on critique il faut dire ce qui est positif et ce qui est négatif, c’est ça l’honnêteté intellectuelle » mais vous-même vous ne donnez que des arguments positifs, et encore, je suis dans le regret de vous dire qu’en pratique, plusieurs ne tiennent absolument pas la route.
Rappelez-vous cette phrase que vous avez adressé à monsieur Abou Samir : « tout est instrumentalisé pour une culture de la peur et de la médiocrité... » Vous avez amplement raison mais vous semblez exclure l’enseignement de cette instrumentalisation alors que ce n’est pas le cas.
En effet, et là je parle de ce que je connais le plus à savoir du supérieur, les cours sont strictement supervisés par des agents de la police politique avant leur approbation par le ministère de l’enseignement. Comme sont supervisés les prêches du vendredi où les articles de journaux, parfois à la virgule prés.
Un exemple précis qui m’a été révélé par un professeur : certains ouvrages sont censurés au sein de la fac et les professeurs sont priés de ne pas en parler comme « L’homme révolté » d’Albert Camus.
Je ne crois pas que vous êtes assez naïf pour croire que l’enseignement échappe à la paranoïa inhérente à chaque dictature alors j’en reste là sur ce point.
« Tous nos jeunes qui vont continuer leurs études ailleurs dans les universités européennes et américaines s’en sortent bien et parmi les meilleurs car ils possèdent une bonne base et ils ont déjà acquis des compétences essentielles. » Vous avez parfaitement raison monsieur mais vous posez mal la problématique de la réussite des étudiants tunisiens à l’étranger. Le fait est que les étudiants qui réussissent à sortir des frontières sont d’une part des étudiants brillants en Tunisie et d’autre part, issus majoritairement des classes favorisées. En d’autre terme, cette élite étudiante est loin d’être représentative des compétences, acquis et résultats, de la globalité des étudiants en Tunisie.
« Nous avons des excellents enseignants, des programmes modernes et progressistes et en perpétuelle mise à jour, des infrastructures extraordinaires : partout il y’a des lycées et des écoles bien équipés en matériel informatique et connectés à Internet et qui travaillent à fond... » Je suis dans le regret de vous dire que ce paragraphe témoigne de votre méconnaissance de la réalité des infrastructures qui certes ne sont pas mauvaises mais sont très loin d’être extraordinaires. Permettez-moi de vous inviter à vous rendre sur place et à discuter avec des lycéens ou des étudiants pour vous rendre compte que l’image idyllique de la situation n’est rien d’autre qu’une facette de la propagande gouvernementale pour qui il n’existe aucun problème nulle part en Tunisie. La situation sur le terrain est toute autre.
Avant de passer à quelques réflexions personnelles sur la question de l’enseignement en Tunisie, permettez-moi de vous renvoyez (ainsi que monsieur Abou Samir s’il le souhaite) à deux documents que j’ai rédigé il y a quelque temps, qui ne sont que des témoignages personnels, mais qui peuvent vous apportez plus d’éclaircissement sur la situation réelle du secteur de l’éducation publique tunisienne.
***
Les trois mots d’ordre correspondants aux trois niveaux d’études doivent être : apprendre (primaire), comprendre (secondaire) et réfléchir (supérieur).
Comme il est impératif de séparer l’état et la religion, il est tout aussi impératif de séparer l’enseignement et la religion ainsi que l’enseignement et l’état.
L’enseignement des religions est primordial. Cependant, il doit se faire de façon objective, philosophique et conceptuelle et non dogmatique. Il doit couvrir les histoires de toutes les religions (monothéistes ou pas) et croyances spirituelles (dont l’athéisme et l’agnosticisme). Il doit permettre une ouverture sur toutes les formes de spiritualité. Parce que c’est de cette manière seulement qu’on inculque la vérité de l’inexistence de la vérité, et le moyen d’acquérir une vraie identité : celle qu’on a choisit et non celle qu’on nous a imposée. Parce qu’enseigner qu’il n’y a que le dieu de l’islam qui vaille, même en terre musulmane, c’est de l’endoctrinement, du conditionnement, de l’aliénation, du fascisme et un mensonge.
S’il doit y avoir des prises de paroles "sauvages" de la part des enseignants, l’urgence veut que se soit pour combattre la dictature et non défendre l’identité arabo-musulmane en premier lieu.
L’islamisme n’est pas le seul défenseur de l’islam et de l’identité arabo-musulmane. La laïcité n’empêche pas la religiosité alors que la religion au pouvoir empêche la laïcité.
La démocratie est la dévolution du pouvoir au peuple avec sa diversité, ses différences, ses contradictions, ses minorités, etc. L’islamisme peut-il accepter cela ? Je pense que l’islam est compatible avec la démocratie mais pas l’islamisme.
* tunisnews du 19 au 23 avril 2005
Annexes
Les aventures d’un archiveur
(dans une faculté tunisienne)
« La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini. »
(R. Ernest.)
C’est drôle comme le Tunisien cultive l’art ô ! combien subtil des discutions, à priori top-secrètes, dans des cafés bondés ! Je n’arrive pas à m’expliquer ce paradoxe bien que l’exerçant moi-même quelquefois. Ainsi, avec les moyens qui sont les nôtres : narguilé et thé à la menthe comme d’autres écrivent sur la misère avec des stylos dorés ou discutent des problèmes de la femme biscuits au beurre à la main, quelques amis et moi-même, nous nous serrons les uns contre les autres quand les oreilles se tendent pour capter nos hérésies politiques, religieuses ou autres.
Sexe, bière et mezoued’n’roll.
Hier, lundi 17 juin, dans un cadre similaire à celui décrit plus haut, j’ai été un auditeur attentif aux confessions d’un enfant terrible de l’éducation nationale.
Archiveur de son état, il travaille dans une illustre fac de la capitale depuis quinze ans.
Je vous épargne les détails des coucheries et des beuveries dans les salles de cours isolées pour vous informer de plus grave que çà.
D’abord de certaines activités lubrico-ludiques de certains professeurs universitaires puis de celles de notre Arsène Lupin à nous (vous comprendrez plus tard ce que je veux dire par là.)
D’après la connaissance de celui-ci, au sein de la fac à laquelle nous appartenons, les enseignants-traficants se comptent sur les doigts de la main. Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir ou s’en alarmer.
Le fait est que je m’en vais vous transcrire une anecdote assez révélatrice sur un professeur notoirement connu pour être un des rares à proposer les sujets des devoirs dans la matière qu’il enseigne (au coefficient le plus important dans sa branche), parmi lesquels on choisit celui qui tombera le jour de l’examen, et non moins connu pour sa corruptibilité au profit de « parties-ciné » et autres sorties à la plage avec ses étudiantes les plus entreprenantes. C’est au bord de la mer justement, que deux ou trois d’entre-elles, en deux-pièces bien sûr, après moult massages et applications de crème bronzante sur le corps de notre enseignant, qu’elles lui promettent que s’il leur communiquait le sujet qu’il allait proposer, que si celui-ci tombait à l’examen et qu’elles le réussissait, elles enlèveront leurs bikinis respectifs pour le bon plaisir de ses yeux et plus si affinités. Halé par les voix de ces sirènes, notre enseignant poussera le zèle jusqu’à leur rédiger les réponses. Son devoir tombera, les nymphes passeront et lui diront « bye-bye ! » sans honorer leurs promesses. Le professeur restera sur son désir.
Un plan simple.
Quant à notre archiveur, chaque année que dieu fait, il choisit deux, trois, cinq étudiants qui deviennent ses protégés. Ne me demandez pas sous quels critères, la réponse est toute bête d’après ce que j’ai pu en déduire : pour les mâles, leur penchant pour les affaires de la bière et de la chair ; pour les femelles, celles qui lui tapent dans l’œil. Traits caractéristiques communs : bonhomie évidente, vaillance apparente et discrétion assurée.
Le groupe constitué, les liens consolidés pendant toute l’année, nous arrivons aux examens finaux. C’est à ce moment précis que le génie de notre ami entre dans la partie. Il a mit en place un système très simple mais efficace de fraude à l’examen. Système qui a quand même permit à certains de réussir pour devenir ensuite des enseignants.
Pendant les semestriels, on place sous la houlette de notre ami tout un étage de cette vénérable institution qu’est cet établissement d’enseignement supérieur. Son travail consiste à bien huiler le déroulement des épreuves au sein de l’étage qui lui est délégué, à servir au mieux les professeurs-surveillants, à intervenir en cas d’un quelconque problème. Besogne qui lui permet dans un délai d’une demi-heure (le temps qu’un professeur désire à être remplacer par notre homme parce qu’il doit aller aux toilettes, chercher du café ou des cigarettes...) de se servir en toute impunité, mais avec quelques sueurs froides à cause des étudiants trop distraits qui ne se concentrent pas sur leurs examens mais surveillent ses faits et gestes, dans l’enveloppe contenant les devoirs et de s’en procurer une copie et quelques feuilles de brouillons qu’il cache dans ses poches, sous ses chemises ou dans ses chaussettes. Si aucune demande de remplacement n’est formulée, il va lui-même demander au nom d’un quelconque professeur une feuille d’examen qu’il transmettra ensuite en cachette à une tierce personne, douée dans la matière en question et de mèche avec notre groupe. Cette même personne se voit chargée de faire l’examen pour ses camarades, le remettre à notre archiveur qui le transmettra à son tour dans les toilettes à ses protégés qui, selon leur courage, jetteront sur le brouillon travaillé un simple coup d’œil ou bien le sortiront dans la salle d’examen pour copier directement les réponses sur leurs feuilles. Cela dit en passant, une fois, une professeuse trop méfiante n’accepta la requête de l’étudiant qui demandait à sortir sous le prétexte du « besoin naturel » pour récupérer sa feuille au moment convenu qu’accompagné par un surveillant. Devinez qui elle appela pour le surveiller.
Ainsi donc, de manière artisanale mais qui donne des résultats plutôt positifs puisqu’elle dure depuis maintenant des années, certains des enseignants entre les mains desquels nous mettrons l’avenir de nos enfants réussissent leur passage d’une année universitaire à l’autre.
Précision.
N’étant point journaliste mais ayant connaissance du code de déontologie de ceux-ci, je terminerai par mettre un point final à vos doutes quant à la véracité des événements précédemment décrits, et par la même occasion à mon premier article, par vous dire que ceci s’est déjà réellement passé ou du moins se passe en ce moment même puisque je suis moi-même la tierce personne à qui l’on a confié le soin de faire des devoirs à la place de 2 à 4 autres personnes. Ayant réussi dés la session principale, j’ai déjà accompli cette manœuvre 3 fois à la session de contrôle du premier semestre et me prépare à la refaire encore 4 ou 5 fois, inchallah, à partir de demain matin pour le deuxième semestre.
Signé :
Une taupe dans la mafia universitaire ou un mafioso ne respectant pas l’omerta.
A vous de voir.