Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
D’après un journaliste vivant en Tunisie qui connaît le défunt Ali :
"Le journal canadien Le Soleil le présente le défunt SAIDI Ali comme "l’un des rares opposants encore bavards de Ben Ali". Voilà pourquoi, le régime Tunisien a fini par le faire taire à jamais. Pis, Ali Saïdi a été assassiné à deux reprises, l’une physiquement et l’autre moralement en lui collant l’odieuse affaire de vouloir avoir raison de la dénommé Latifa Saïdi. Troisième assassinat est, sans doute, la sentence proclamée à l’encontre des "meurtriers" présumés.’’
Article du journal soleil : http://membres.lycos.fr/tuniscom/nouvellle.htm (voir en bas Le document du journal Le Soleil du 19/10/1995 )
D après l ’article de Khaled Ben Mbarek :
"Ali Saïdi a effectué un très gros travail que nul ne peut nier contre le régime du général Ben Ali. Il avait ses entrées au Canada où il séjournait assez souvent. L’ambassade Tunisienne en était venue à publier un communiqué disant qu’elle n’allait pas passer son temps à répondre à des accusations chaque fois que M. Saïdi - cité nommément - était de passage à Québec ou à Ottawa. Des amis à lui tenaient un site internet toujours actif à l’adresse www.multimania.com/tuniscom.
C’est notamment lui, responsable local de la Ligue des Droits de l’Homme, qui prend en charge Mounir Beltaïfa, témoin à charge contre le frère du président Tunisien, Habib, dit Moncef Ben Ali, dans le cadre de l’affaire dite de la Couscous Connection, qui avait défrayé la chronique en 1992-93. Le frère en question avait été arrêté par la police française en flagrant délit de transport de fonds. Il avait été relâché suite à une intervention directe de l’ambassade Tunisienne à Paris, qui avait doté le prévenu d’un passeport diplomatique séance tenante. Moncef Ben Ali sera condamné par la suite à 10 ans de prison par contumace et à une interdiction définitive du territoire français.
Ali Saïdi mène ensuite des actions spectaculaires de contestation du pouvoir un peu partout dans le monde (Genève, New-York, Vienne, Pékin, Bruxelles…) Mais il ne parvient jamais à gagner la confiance de l’opposition Tunisienne en exil. Longtemps isolé, il renoue des contacts avec le régime dès 1999. Cela aboutira à son retour au pays cette année-là, puis à sa nomination comme chargé de mission au ministère des Affaires étrangères à l’été 2000. Il disait vouloir changer les choses de l’intérieur. "
Remarque : le défunt est rentré au pays pour changer les choses de l’intérieur car il été rejeté par l’opposition d’après M. Mondher Sfar et d’autres opposants, à cause de son passé bourguibiste. Et son père était atteint d’une maladie très grave cette période.
Le paragraphe suivant est important, à cause de son intervention sur la chaîne Al-Mustaqilla : Article complet de M. A. HANI : lien http://www.tunisnews.net/3janvier03.htm
’’En novembre 2001 il rentrait de Londres où il participait au téléphone en indiquant qu’il appelait de Bruxelles, à une émission animée par Adel Hamdi sur la chaîne Al-Mustaqilla. L’invité de l’émission était Me Ayyachi Hammami, avocat proche de la gauche Tunisienne, et le sujet du débat tournait autour des élections présidentielles de 2004 en Tunisie. C’était une première qu’un "destourien" ou un proche du régime participe aux émissions de la chaîne de Hachemi Hamdi qui avait ouvert ses plateaux à l’opposition Tunisienne de Sihem Ben Sédrine à Mustapha Ben Jaafar, en passant par Moncef Marzouki.
Et feu Ali Saïdi a eu l’idée de dire que "le RCD est un parti démocratique. Le Comité central du parti va se réunir prochainement. Il désignera démocratiquement son candidat". Cela a dû plaire au locataire du Palais-Bunker de Carthage. La Constitution ne lui permettant guère de se présenter pour un quatrième mandat en 2004, l’action de tordre et de manipuler celle-ci devrait être unanime dans son camp, donc celui du RCD.
Les déclarations de feu Ali Saïdi laissent entendre une éventuelle contestation et remise en question de la ligne Ben Ali au sein du "parti". Une sorte de primaires peut-être pour démontrer que le "parti" existe et qu’il a des règles démocratiques, quitte à soutenir la candidature de Ben Ali à 99,99 pour cent. Chose qui ne colle pas avec l’auto-proclamation extraordinaire du sauveur de la nation comme seul et unique candidat.
La petite cervelle du souverain Tunisien et les habitudes des courtisans et des conseillers du prince-président ne laissent pas la place à une interprétation saine des déclarations de feu Ali Saïdi. Ils y auraient vu une menace en bons rapaces.
Tout juste après l’émission, Ali avait reçu un coup de fil sulfureux de ses supérieurs de Tunis. Il avait dû repousser de quelques six semaines son retour au pays. C’est là qu’il avait entamé une tournée pour reprendre contact avec ses anciens amis.
De retour à Tunis, il prenait contact avec la (LTDH) Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, et tentait de créer un Syndicat des fonctionnaires des Affaires Etrangères, affilié à l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail). On peut dire qu’il voulait se protéger et ne pas rester isolé.’’
J’ajoute qu’à son retour, une semaine avant sa disparition et puis son assassinat , il avait des problèmes à la douane, il y avait une grande dispute avec le tortionnaire Ben Yahia (ministre des affaires étrangères) à cause de l’intervention sur la chaîne Al-Mustaqilla, le défunt a été informé que son bureau ne serait plus dans l’immeuble du ministère des affaires étrangères mais au bon lieu de Tunis, sa voiture de fonction saccagée en plein jour en plein Tunis dans une ville engorgée de flics et où personne ne touche à la propriété de l’Etat, ses dossiers kidnappés.
Pendant la période de six semaines où il est resté en France, en novembre-décembre 2001 et une semaine avant sa disparition en Tunisie, il s’est confié à une confidente à Evreux (Normandie, France), en disant "J’ai fais une grande grande faute" en faisant allusion à son intervention à la télévision AL MUSTAKILLAH novembre 2001 et lui a raconté d’autres choses aussi. Alors la confidente lui réplique "reste ici, si tu rentres le régime va t’assassines, sûr". Le défunt a répondu : "je m ’en fous" en tapant sa tête avec ses mains, "je vais juste finir quelque chose d’important et je retourne définitivement en France en secret sans que le régime le sache". Mais retourner en France comme opposant en connaissant des secrets d’etat, le régime ne pouvait pas le laisser vivant.
Il a dit à un confident qu’il savait que Ben Ali l’avait fais rentrer en Tunisie alors qu’il était opposant pour ne pas faire de bruit à l étranger pour son élection 2004.
En rentrant en Tunisie il a laissé des informations à son fils vivant en France selon lesquelles il y avait la possibilité qu’il soit assassiné.
Le 30 décembre, on annonce que son corps avait été retrouvé et qu’il avait été victime d’un assassinat crapuleux. Voici ce qu’écrit le journal Sabah El Kheir du 6 janvier 2002 : "Le 12 décembre est le dernier jour où M. Ali Saïdi avait été aperçu vivant. Ce jour-là, il était à son travail comme à l’accoutumée jusqu’à ce qu’il reçut un appel téléphonique. Dès qu’il eut raccroché, il mit rapidement sa veste et quitta précipitamment le bureau après avoir annoncé à ses collègues qu’un imprévu l’appelait à partir pour le Sud, précisément pour Gafsa. Il précisa que cette affaire serait réglée en une journée ou moins et qu’il reprendrait son travail le lendemain matin."
Or, l’accusée Latifa Saïdi, auteur désignée du coup de fil du 12 décembre, déclare au juge d’instruction qu’Ali Saïdi était arrivé à Gafsa le 14 décembre, mais n’a pas résidé chez elle. Où était-il pendant ces deux journées des 13 et 14 décembre ? A aucun moment, ni les enquêteurs de la police, ni le juge d’instruction ne tentent d’effleurer cette question, laissant l’impression que la victime serait arrivée à Gafsa directement le 15 décembre.
Or, le 30 est un dimanche, veille d’un long congé de fin d’année et la TAP n’a pas l’habitude, même en semaine, de travailler si tard. On signalera ici que certains correspondants d’agences sont des journalistes officiels. Ils traitent l’information selon les instructions des autorités.
A noter que l’annonce de la découverte du corps a été insérée dans le cadre d’un récit selon lequel d’ores et déjà la justice tiendrait tous les tenants et les aboutissants de l’affaire criminelle : une victime (A. Saïdi), un ou des coupables (les soeurs Latifa et Hédia Saïdi, ainsi que le fils de cette dernière), un mobile (promesse de mariage non tenue) et les armes du crime (Une drogue et un réchaud à charbon en terre cuite (co2) ) …
On apprendra par la suite que cette information ira en priorité vers les chancelleries étrangères susceptibles de s’intéresser au cas Ali Saïdi.
En outre, le procès-verbal de constat de police sur les lieux supposés du crime, en l’occurrence chez LA coupable désignée, Latifa Saïdi, est daté du 30 décembre à 18h00, le jour même où avait été délivrée la commission rogatoire 633/1 du juge d’instruction.
Le gouvernement cherchait manifestement à couper court à l’affaire en donnant UNE version complète et quasi-définitive de l’affaire, présentée comme parfaitement élucidée.
Ali Saïdi s’est déplacé à Gafsa chez son amante Latifa, à son invitation. Là, un plan avait été mis au point en vue de mettre la main sur ses biens. On l’a donc drogué à l’aide d’une substance végétale issue d’une plante que les scientifiques ont identifiée comme étant le Datura stramonium L. Ayant lié partie avec un jeune homme qui se trouve être opportunément fils d’un notaire, Hédia Saïdi l’appelle pour qu’il vienne, comme convenu, réaliser le document. Mais, "vu le rang social" du contractant, il ne sera pas disposé à venir au salon signer le document en bonne et due forme. C’est donc dans la chambre attenante qu’on lui amènera le registre officiel apporté de l’étude de son père par le jeune homme, lui-même en détention depuis l’éclatement de l’affaire. On contrefait la signature de Ali Saïdi, qui est inconscient, et on revient vers le notaire en herbe. Celui-ci, méticuleux, remarque que la signature est trop distante du texte. Il propose alors que l’on comble ce blanc par l’emprunte digitale de l’intéressé. Hédia (avec Latifa, soutient le jeune homme) revient vers la chambre, humecte le pouce de la victime d’encre de feutre, y colle l’empreinte de la victime et revient avec le registre au salon. On donne 25 dinars d’"honoraires" au jeune homme avant de lui donner congé…
VERSIONS DES ACCUSEES :
Il ressort des interrogatoires de police et de l’instruction que ce serait Hédia Saïdi qui aurait tout organisé. Mais les versions attribuées aux deux soeurs sont parfois contradictoires.
Lors de son premier interrogatoire de police, daté du 30 décembre, Hédia n’évoque pas du tout la mort de Ali Saïdi. Elle dit avoir exécuté ce que lui avait demandé sa soeur, à savoir trouver un notaire qui accepte de venir chez Latifa en vue de rédiger la procuration qu’elle entendait obtenir d’Ali Saïdi sur tous ses biens. Jusqu’à la fin, elle laisse entendre que sa soeur Latifa a tout organisé sans l’informer.
Le surlendemain, 1er janvier, elle avance une thèse diamétralement opposée, revendiquant l’assassinat pour elle seule. Elle prétend même avoir drogué également sa soeur Latifa, qui aurait été réticente à la mise en œuvre du dessein imaginé par Hédia. De sorte que Latifa apparaît comme n’ayant pris aucune part au crime. Alors que le jeune "notaire" avait prétendu que toutes les deux allaient dans la chambre attenante pour recueillir signature et empreinte.
Quant à Latifa, elle affirme que tout avait été organisé à son insu par sa soeur Hédia. Lors des moments critiques, soit elle partait "se promener", soit elle "dormait". Catastrophée par l’annonce de la mort de la victime que lui notifie sa soeur, elle…va dormir jusqu’au lendemain, selon sa déclaration au juge d’instruction. Une petite précision sur la drogue utilisée : elle est tirée d’une plante que l’on appellerait localement Koukhara. D’après un centre médical, repris par l’autopsie officielle, ce serait le Datura stramonium L. On peut lire dans l’encyclopédie Hachette que « le datura est une solanacée à grandes fleurs en cornets, fréquente en France, toxique et narcotique. Le stramoine est un datura. »
" A l’audience du 28 avril 2004 c’est Hedia qui dit moi j’ai assassiné et Latifa n’a rien fait , en décembre 2001 Latifa dit c’est moi qui ai assassiné , au poste de Bouchoucha à Tunis. "
LA PROCURATION :
La grande question est de savoir dans quelle mesure les prétendues coupables avaient conscience de pouvoir se servir d’un document obtenu par le meurtre. La voiture officielle du défunt étant restée garée dans le jardin de la petite maison, comment n’ont-elles pas eu une seconde l’idée de s’en débarrasser pour parfaire un crime qui, décidément, n’est pas parfait. Il est utile de préciser ici que Hédia est institutrice d’application (=professeur des écoles) alors que Latifa détient une maîtrise. Ce ne sont donc pas des analphabètes ou des débiles…
A l’audience de 28 avril ; Khaled le fils du notaire dit j’étais chez Latifa, le défunt est venu signer avec la présence de Hedia et Latifa .
L’ENTERREMENT :
Défunt Ali Saïdi avait exprimé le souhait d’être enterré près de son père à Oum Laârayes (Moularès). Son père était d’ailleurs la dernière attache qui le retenait puissamment au pays et il venait de décéder récemment. Le clan des Saïdi est par ailleurs fort nombreux. Il est de tradition que l’on assiste aux funérailles d’un proche, voire d’un voisin. La victime avait également de très nombreux amis et collègues. Pourquoi donc a-t-il été inhumé à Jellaz, à Tunis ? Pourquoi seuls trois proches ont assisté à son enterrement ? Pour quelle raison pas un officiel, pas un collègue des Affaires étrangères n’a daigné effectuer le déplacement ? Qui a intimé l’ordre aux Saïdi de s’abstenir de "monter" à Tunis pour rendre un dernier hommage à leur parent ? Pourquoi, en l’absence d’officiels à protéger, les policiers étaient-ils aussi nombreux ?
Dans le même ordre d’idées, et comme la famille Saïdi l’a démenti par la voix de M. Ali Saïdi Jr, qui a pris l’initiative de faire publier des « remerciements », « particulièrement à son Excellence M. le Président de la République… » (La Presse, 6/01), alors que nul n’avait demandé de nouvelles de la famille ?
Ces questions n’ont pour le moment pas de réponse.
On signalera ici que le permis d’inhumer délivré par le même officier de police en charge de l’affaire et daté du 2 janvier mentionne le cimetière de Hammam Lif - Ben Arous comme lieu d’inhumation et non celui du Jellaz. Il semblerait qu’il y ait eu une grande hésitation avant qu’une décision soit prise d’enterrer la victime… dans l’illégalité.
AUTRES INTERROGATIONS :
Lorsqu’on s’est rendu chez la victime à Tunis, on a trouvé un chauffe-eau en marche et du linge trempé pour être lavé. On a dit que tout donnait l’impression que l’intéressé avait quitté les lieux précipitamment. Hédia Saïdi aurait déclaré que les effets de Ali Saïdi à Tunis étaient rangés, fagotés, comme prêts pour un déménagement. D’un autre côté, un énorme trou d’emploi du temps de la victime reste béant. L’appel de Gafsa, nous dit-on, est arrivé le 12 décembre. Mais on ne retrouve la victime que le 14, au moment où Latifa aurait affirmé qu’il était venu chez elle. Ni l’enquêteur ni le juge d’instruction n’ont estimé utile de tirer au clair les 24 heures du 13 décembre et la présence à Gafsa le 14. Or, l’intéressé serait arrivé à Gafsa dans sa voiture de fonction, laissée sur place par les meurtrières présumées. Pouvaient-elles faire autrement ? Avaient-elles le choix ?
En termes plus clairs, Ali Saïdi est-il arrivé libre, voire vivant, à Gafsa ou a-t-il été kidnappé chez lui pour être transporté ailleurs. Sa voiture ainsi exposée au regard des passants et des voisins n’est-elle pas une grossière manipulation pour attirer les policiers sur les soeurs Saïdi ? L’affaire bien ficelée en moins d’une demi-journée n’a-t-elle pas quelque chose de fondamentalement louche ? Pourquoi Ali Saïdi a-t-il déclaré à une source que nous garantissons sûre avoir entrepris la rédaction de son testament depuis l’été dernier.
Les témoins et autres lampistes interrogés par la police et prétendument impliqués par les soeurs Saïdi ne sont-ils pas cette débauche de détails qui vise à brouiller la visibilité et à accroître une vraisemblance mal en point ? Est-il pensable que des notaires professionnels se laissent ainsi embarquer par le fils de l’un d’entre eux, signent et contresignent des documents de première importance sans se donner la peine de regarder les choses de plus près ? Le jeune fils du notaire, tout de même âgé de 28 ans, n’arrive-t-il pas trop à propos pour servir un dessein un peu trop précis ? Et la secrétaire de la victime, pourquoi implorait-elle la famille de ne pas révéler la visite de courtoisie qu’elle leur avait rendue à l’annonce du décès ? Le souci de se faire soigner comme mobile du crime pourquoi ne le retrouve-t-on nulle part dans les déclarations des accusées ? Ou la tumeur au cerveau est-elle à son tour très à propos ?
La police donne l’apparence d’avoir travaillé sans relâche durant le week-end et les fêtes de fin d’année, interrogeant des personnes jusqu’après minuit. Ne serait-ce pas du zèle de façade visant à sortir UNE thèse unique et définitive qui enterre Ali Saïdi définitivement ?
Le verdict est tombé le 28 avril 2004 enfin, à l’audience a Gafsa ; mais il est loin d’avoir résolu le cas. D’abord, aucune des zones d’ombre n’a été levé :
Latifa Saïdi était donnée cliniquement morte d’une tumeur au cerveau depuis janvier 2002, mais la voilà qui sourit à pleines dents dans le tribunal et semble plus revigorée que jamais.
Pour la voiture de fonction du défunt, restée devant la maison de l’assassin présumé, elle aurait répondu qu’elle aimait le Hakem et qu’il n’était pas question qu’elle touchât à ce qui appartient à ce Hakem (!)
Comment la police a-t-elle mis 15 jours à chercher un homme assez particulier, alors que son véhicule de service du ministère de l’extérieur était resté visible très proche du lieu de résidence de la meurtrière présumée a Gafsa ?
Un article a été déposé par la victime dans la rédaction d’un journal, qui l’a publié ; des opérations bancaires ont été effectuées à son nom.
Hedia a répondu n’importe quoi quand Maître Hosni lui a posé la question "Pourquoi quelque jours après l’assassinat elle a été chercher avec un camion les mobiliers des appartement Rades et Menzeh et a dormi là-bas une nuit, comme si elle avait voulu montrer le chemin pour l’assassin.
Deux ordinateurs portables et un cartable contenant des documents du défunt Ali qui était dans son appartement à Rades, et gardé par les autorité Tunisiennes, qui n’ont pas été rendus jusqu’à ce jour, ses comptes bancaires bloqués dans les banques Tunisienne jusqu’à ce jour, ses terres à Sfax et Tunis confisquées par les autorités jusqu’à ce jour.
Avant son retour en Tunisie, le défunt Ali a négocié son retour avec l’ambassadeur à Paris concernant son indemnisation, d’être resté beaucoup d’années sans rentrer au pays à cause de la politique, et il a eu un papier officiel selon lequel il aurait reçu 100 Millions Tunisiens (source sure) pour indemnisation. Ce papier était dans son appartement à Rades, et il était prévu qu’il reçoit cette somme fin décembre 2001. Ce papier a disparu de son appartement de Rades après sa disparition.
Un haut responsable au Ministère des affaires étrangères, M. Habib Chaghal, ancien consul de Tunisie a Rome, a annoncé quelques jours plus tôt, soit le 27 décembre 2001, que Monsieur Ali SAIDI était envoyé par la Présidence de la République en mission diplomatique secrète. Il a été donc assassiné au cours de cette mission diplomatique et le Général BEN ALI en est le responsable.
Le défunt nous a confié, quelques mois auparavant, qu’il était poursuivi et menacé de mort depuis le jour où on a essayé de le tuer par un accident de voiture volontaire. Il nous a demandé de lui téléphoner régulièrement pour s’assurer qu’il était toujours en vie.
La reconnaissance de l’identité du cadavre a été faite en se basant sur les os. Le pouvoir a fait de sorte de ne pas laisser les traces de torture.
Le jour de la disparition du défunt, soit le 12 décembre 2001, le Général BEN ALI a fait une réunion au Palais de Carthage avec les responsables de la région de Gafsa. Or, le pouvoir a affirmé dans son rapport que ce même jour, le défunt a quitté précipitamment le Ministère vers Gafsa parce qu’il a été invité par l’accusée. Mais quel hasard ! et même j’ai entendu que le général a été a Gafsa pour demander la fidélité au responsable de Gafsa car le défunt était aimé dans sa région natale de Gafsa.
D’après son geste, on constate que le pouvoir n’a jamais oublié le militantisme du défunt et les dégâts occasionnés par ce dernier au Général BEN ALI et à son régime autoritaire.
Deux jours après l’enterrement du défunt, le journal Tunisien "La Presse" a fait apparaître dans ses colonnes un communiqué de remerciement au Président BEN ALI et au Ministre des affaires étrangères BEN YAHIA, soi-disant un communiqué lui parvenant de la part de la famille SAIDI en Tunisie et en France. Ceci est grotesque et mensonger, et le seul but est de tromper l’opinion publique nationale et internationale.
Des organisations internationales de droit de l’homme (Organisation mondiale contre la torture (OMCT), etc...) ont envoyé le 1er février 2002 un questionnaire bien précis demandant des éclaircissements concernent l’assassinat de Ali SAIDI, mais, jusqu’à ce jour, ils n’ont reçu aucune réponse. Cette non réponse confirme que le Général BEN Ali l’a bien assassiné.
IL Y A URGENCE CONCERNANT LES FEMMES ACCUSةES POUR LESQUELLES NOUS PROPOSONS UNE ACTION SPةCIFIQUE DE LA PART DES MةDIAS ET DES ORGANISATIONS DES DROITS DES FEMMES.
TUNISIE : Procès du défunt Ali SAIDI, ancien défenseur de droits de l’homme et ancien Haut fonctionnaire au ministère des affaires étrangères, assassiné par le régime dictateur Tunisien en décembre 2001, originaire de Moulares (Gouvernorat de Gafsa).
Le mercredi 28 avril 2004 s’est déroulé le procès :
Avocat du défunt : Maître Najib HOSNI,
M. le juge Mokhtar YAHYAOUI était présent (ce dont je le remercie beaucoup)
Jugement :
Les Deux Soeurs SAIDI-BISCRIT Latifa et Hedia : prison à perpétuité, et le fils du notaire Khaled : prison ferme trois ans.
Sachez que le vrai responsable et assassin de mes frères est le régime dictateur Tunisien.
Les soeurs ont cité ce que le régime les a obligé de dire.
Elles sont innocentes et je prie les organisations des droits de l’homme (au niveau International et national) et les amis du défunt SAIDI Ali d’intervenir pour sauver ces deux innocentes femmes.
Le régime dictateur Tunisien a assassiné mes trois frères en moins de neuf mois en 2002 :
1- Défunt SAIDI Ali (ancien Haut fonctionnaire du ministre des affaires étrangères et ancien défenseur des droits de l’homme né en 1948 à Moulares (Gouvernorat de Gafsa) assassiné par le régime Tunisien en décembre 2001.
2- Défunt SAIDI Amor (Homme d’affaires né en 1953 à Moulares (Gouvernorat de Gafsa) assassiné par le régime Tunisien en juillet 2002, il a traité le régime d’assassin et a voulu savoir des choses.
3- Défunt SAIDI Habib (Ingénieur né en 1965 à Moulares (Gouvernorat de Gafsa) assassiné par le régime Tunisien en septembre 2002 dès sa sortie de la prison de Gafsa, où il menaçait chaque jour de se venger du dictateur qui a tué ses deux frères (preuve de l’assassinat par le régime chez Prof. MAATAR Abdelwaheb, professeur Universitaire et Avocat à Sfax).
Les criminels qui ont assassinés mes frères seront jugés tôt ou tard.
D’après les avocats de Gafsa, fin décembre 2003, le régime a fait un scénario bidon (tentative d’évasion de la prison de Gafsa des deux soeurs pour prouver qu’elles sont bien vivantes (pas éliminées par le régime).
Dans la prison de Gasserine (près Gafsa) se trouvent des innocents M. SAIDI Mourad Ben Ali originaire de Moulares (Gouvernorat de Gafsa) et deux gardiennes de la prison de Gafsa qui soi-disant ont aidé la tentative.
Je demande aussi les organisations des droits de l’homme de les aider à sortir de prison.
SAIDI Ali Sghaier Frère des trois défunts (Genève suisse)
Pour plus détail :
http://pageperso.aol.fr/BENMBAREKK/mapage/associationsbis.html