Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :
Bonne lecture !
Ce jour de janvier 2002, à Jérusalem, le colonel des renseignements militaires israéliens hésite une demi-seconde avant de répondre, tout sourire : "Marouane Barghouti ? C’est un terroriste, mais il parle hébreu..." Sanglé dans l’uniforme vert de son unité, le gradé vient de vanter les avantages, incomparables à ses yeux, de l’"assassinat préventif" d’activistes palestiniens par l’armée israélienne. On lui a demandé si cette méthode radicale pourrait un jour être appliquée au jeune secrétaire général du Fatah pour la Cisjordanie ; le colonel s’en est tiré par cette pirouette qui témoigne de la circonspection des autorités israéliennes devant le cas Barghouti.
De longue date, ce dernier revendique certes l’usage de la violence comme arme politique, ce qui en fait une cible potentielle, mais on lui reconnaît aussi une parfaite connaissance de la société israélienne, et on mesure le talent prometteur d’un jeune responsable qui peut se révéler à l’avenir un interlocuteur de choix pour des temps apaisés.
En ce début d’année, les zones palestiniennes restituées en 1994 et en 1995 par les autorités israéliennes sont toujours autonomes, et Marouane Barghouti bat le pavé de Ramallah comme au premier jour de l’Intifada. Depuis le début de l’insurrection palestinienne consécutive à la visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs) et à la sanglante répression des échauffourées qu’elle avait suscitées, en septembre 2000, il en est la voix et le visage. Cadre turbulent du Fatah, la principale force politique palestinienne que préside Yasser Arafat, il a pris de court sa direction et imposé un mot d’ordre clair et simple : le processus de paix lancé en 1993 a débouché sur une impasse ; les règles du jeu doivent changer ; la lutte armée ira désormais de pair avec la négociation pour mettre fin à l’occupation israélienne des territoires conquis en 1967. L’explosion de septembre 2000, il n’a pas été le seul à la pressentir. En revanche, il a été le plus prompt à en prendre la mesure et à lui donner un contenu politique.
A Gaza, le directeur du Centre palestinien pour les droits de l’homme, Raji Sourani, commente en connaisseur son omniprésence. "Il n’est pas comme son homonyme Moustafa Barghouti [dirigeant de l’ex-Parti communiste palestinien et responsable réputé d’un réseau d’organisations non gouvernementales]. Marouane, lui, a la tripe populaire. Il est toujours au contact des gens, toujours dans la rue, dans la poussière ou la boue des camps de réfugiés, avec ses jeans et ses grosses chaussures. Le Fatah lui doit une fière chandelle. Sans lui, c’est le Hamas [Mouvement de la résistance islamique] qui risquait de ramasser la mise !" Le petit homme rond au visage barré d’une moustache et au regard constamment aux aguets n’a d’ailleurs pas conquis que la seule rue palestinienne. Auprès des journalistes, toujours disponible, glissant sans peine de l’hébreu à l’anglais ou à l’arabe, sa gouaille et sa roublardise ont fait merveille. "Comme je ne suis pas très g rand, je pourrai toujours me cacher derrière vous si les Israéliens essaient de m’assassiner", réplique-t-il quand on l’interroge sur les risques de se montrer aussi régulièrement au grand jour. Un matin, dans les studios d’une maison de production de Ramallah, attendu par les journalistes d’une chaîne égyptienne alors que deux autres équipes patientent déjà dans le couloir, il a commencé une interview par téléphone avec une radio canadienne avant de lancer le combiné à son bras droit, sommé en trois clins d’œil de poursuivre l’entretien à sa place, comme si de rien n’était.
En ce mois de janvier, l’Intifada, pourtant, est à un tournant. Depuis quelques mois, l’armée israélienne accuse Marouane Barghouti de diriger, en marge de ses activités politiques, un groupuscule militaire clandestin du Fatah, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, qui s’est fait connaître par des opérations perpétrées dans les territoires palestiniens contre des militaires et des colons. Le responsable a multiplié les dénégations, sans convaincre ses accusateurs. Après la mort de l’un de ses chefs, tué par une bombe israélienne, le 14 janvier, le groupuscule bascule dans le terrorisme à outrance et frappe en Israël. L’armée réplique durement. C’est l’escalade, et le dirigeant n’est pas épargné.
Les autorités israéliennes avaient déjà lancé, en octobre 2001, un mandat d’arrêt contre lui. Deux mois plus tard, en décembre, l’armée avait ensuite investi à l’improviste l’appartement confortable mais discret qu’il occupe dans un quartier résidentiel de Ramallah. En vain. Le responsable palestinien était sur ses gardes et évitait depuis longtemps déjà son domicile. Le 16 janvier, le Washington Post publiait une tribune dans laquelle il résumait en quelques lignes ses convictions : "Peut-être serai-je tué, mais je revendique le droit de me défendre. Je ne suis ni un terroriste ni un pacifiste. Je ne veux pas détruire Israël, mais simplement mettre un terme à l’occupation de mon pays." Il n’est pas abattu lorsque l’armée israélienne réoccupe la Cisjordanie, après l’attentat meurtrier de Nétanya organisé par le Hamas le 27 mars, mais sa plongée dans la clandestinité tourne court. Il est arrêté le 15 avril et jeté immédiatement en pris on.
La détention n’est pas une nouveauté pour lui. Comme la plupart des cadres palestiniens, il cumule déjà, à 43 ans, un nombre respectable d’années de prison et d’exil. Né en 1959 dans le village de Kober, au nord de Ramallah, il a grandi au sein d’une famille modeste et a dû travailler dans des restaurants de Jérusalem-Est pour pouvoir payer ses études, tout en menant de front des activités politiques qui l’ont rapidement mis en évidence. En 1978, son activisme précoce lui vaut une première condamnation à quatre ans et demi de geôle. Il "visite" alors la plupart des établissements pénitenciers israéliens, selon l’expression de sa femme Fadoua, une cousine éloignée avec laquelle il s’est fiancé depuis sa cellule, et qui deviendra plus tard avocate.
Derrière les barreaux, il apprend l’hébreu et côtoie les grands noms du mouvement national palestinien, dont Jibril Rajoub, le futur chef de la Sécurité préventive palestinienne pour la Cisjordanie. Libéré en 1983, il reprend à l’université de Bir Zeit, près de Ramallah, les études d’histoire et de sciences politiques poursuivies en prison. Auteur d’un mémoire sur l’histoire des relations franco-palestiniennes, président de l’Union des étudiants de l’université, il fonde en même temps la Chebiba, le mouvement de jeunesse du Fatah, interdit par Israël, et grimpe dans l’appareil.
Alternent alors les détentions administratives et les périodes de clandestinité, jusqu’à son bannissement, prononcé en janvier 1988, juste après le début de la première Intifada. "Marouane n’a assisté à aucun de mes quatre accouchements, se souvient Fadoua. Il était soit en fuite, soit en prison, soit en exil." Réfugié à Amman, en Jordanie, il suit de près le soulèvement populaire qui prend de court la direction palestinienne, repliée à Tunis après son éviction du Liban. Il y multiplie les missions pour coordonner le mouvement et compte alors parmi les conseillers de Yasser Arafat. Marouane Barghouti ne fait cependant pas partie du premier cercle du "Vieux", au contraire d’un autre banni, le fondateur de la Chebiba de Gaza, Mohamed Dahlan, promis à un brillant avenir. Malgré l’exil, le jeune homme reste un Palestinien de l’intérieur, propriétaire d’un capital politique acquis par la lutte, qui le rend indépendant de l’establishment tunisien.
Cette relative autonomie, dans un système organisé tout entier autour de Yasser Arafat, a un prix : il n’est membre que du Conseil révolutionnaire du Fatah, une instance qui n’a qu’un rôle secondaire dans le mouvement palestinien.
La difficulté ne bride pourtant pas ses fortes ambitions. De retour d’exil en 1994, grâce à l’amnistie décrétée dans la foulée des accords d’Oslo, c’est contre l’avis de Yasser Arafat qu’il s’efforce de transformer le Fatah en parti politique déconnecté de la toute jeune Autorité palestinienne. Marouane Barghouti échoue, mais les urnes lui sont une nouvelle fois favorables, et le chef de l’OLP ne peut s’opposer ni à son accession au poste de secrétaire général pour la Cisjordanie ni à sa candidature aux élections législatives de janvier 1996. Elu député, le perturbateur redouble d’efforts et ferraille avec d’autres jeunes cadres du parti, Qaddoura Farès et Mohammed Ourani, contre une Autorité qui devient rapidement autocratique et opaque. Il a beau ménager son chef, qui a plaqué son système de pouvoir sur ces institutions intérimaires, son activisme lui assure alors la hargne de certains responsables de la garde rapprochée du dirigeant de l’OLP.
Dès son retour en Cisjordanie, Marouane Barghouti s’est fait également l’avocat du processus de paix qui devait aboutir théoriquement à l’Etat palestinien en 1999. Il est déjà un interlocuteur familier de la presse israélienne, dont il connaît bien les arcanes. Sans jamais chercher à nouer de véritables liens d’amitié, il multiplie également les contacts avec des responsables politiques de la gauche israélienne, comme Chlomo Ben Ami et Yossi Beilin, dont les ouvrages côtoient dans sa bibliothèque personnelle les livres du journaliste américain Thomas Friedman (chroniqueur au New York Times), du chroniqueur militaire de Haaretz Ze’ev Schiff et des ouvrages consacrés aux partis religieux ultra-orthodoxes juifs. "Il ne voulait pas tout mélanger : il ne pouvait pas avoir de véritables amis israéliens tant que l’occupation se poursuivait", explique sa femme.
A la marge du pouvoir, il assiste en observateur au dérèglement du processus de paix. La force de conviction s’est brisée contre la réalité. Sa base le rappelle à l’ordre : au quotidien, la paix est devenue un enfer. Bouclages, confiscations de terres : le niveau de vie des Palestiniens se dégrade, alors que l’horizon de l’Etat ne cesse de s’éloigner.
Selon Fadoua, il revient de ses tournées dans les camps et dans les quartiers populaires de plus en plus pessimiste. Cette crise de confiance que perçoit le secrétaire général du Fatah se double, chez lui, d’interrogations sur la direction palestinienne, même s’il n’est pas question de remettre en cause l’icône Arafat. La deuxième Intifada permet d’ailleurs à Marouane Barghouti de faire sauter certains des verrous politiques qui préservent l’omnipotence des "Tunisiens". Jusqu’à son arrestation, sa popularité enflera, au risque de déplaire, et le chef de l’Autorité palestinienne devra le ménager pour espérer capter à son profit une partie de ce crédit.
Emprisonné depuis déjà six mois, le député palestinien fait face désormais à la justice israélienne, qui a choisi au travers de sa personne de juger l’Intifada. La mort d’une trentaine de personnes lui est reprochée, ce qui pourrait lui valoir une peine de prison à perpétuité. En dépit des précautions prises par ses juges, la partie politique et médiatique n’est pourtant pas perdue d’avance. Le député de Ramallah a déjà mis au point son plan de bataille. Pas question de discuter des charges présentées contre lui. Il ne reconnaît pas au tribunal le droit de le juger et entend bien profiter, au contraire, de la tribune qui lui est indirectement offerte pour instruire le procès de l’occupation israélienne. Prisonnier politique figé dans une posture de combat, il peut ainsi espérer préserver sa place à part auprès des Palestiniens, en pariant sur de nouvelles circonstances politiques qui précipiteraient à terme une libération. Le lutteur a du talent et de l’énergie. Les premiè res audiences, au cours desquelles il a souvent pris à son compte les débats, en ont apporté la preuve. Il lui en faudra pourtant beaucoup pour échapper à la pire sentence qui puisse jamais le menacer : l’oubli.
Gilles Paris
II Le Sniper :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3222—295033-,00.html
La France a signalé la désertion, en Amérique du Nord, d’un élève-officier français, réputé bon tireur, que ses camarades d’école ont "cru reconnaître" sur un portrait-robot du sniper qui sème la terreur dans la région de Washington.
Agé de 25 ans, ce sous-lieutenant en formation à l’école militaire de Saint-Cyr, à Coëtquidan, dans le Morbihan, est considéré comme déserteur faute d’être rentré à l’issue de sa permission, début septembre. A son départ, il avait fait savoir qu’il partait pour le Canada. Sa disparition a été signalée par un message Interpol.
En moins de trois semaines, le franc-tireur a tué, en pleine rue, neuf personnes et en a blessé trois autres, dans la région de Washington. Il s’embusque toujours à proximité d’un axe autoroutier lui permettant de s’enfuir rapidement en voiture. A chaque fois, il ne tire qu’une seule balle, à plus de 100 mètres la plupart du temps.
En dépit d’une traque poussée, la police n’a obtenu pour l’instant aucun indice. La dernière victime présumée, en attente des résultats balistiques, est toujours dans un état critique. Cet homme de 37 ans a été touché par une balle, sur le parking d’un restaurant, à Ashland en Virginie. Cette fois, un message a été découvert dans l’établissement, et la police a publiquement demandé à l’auteur de la note de prendre contact avec elle. "A la personne qui nous a laissé un message hier soir au restaurant Ponderosa : vous nous avez donné un numéro de téléphone. Nous désirons vous parler, appelez-nous au numéro que vous avez fourni", a déclaré Charles Moose, coordinateur de l’enquête, dans un appel diffusé à la télévision.
Des enquêteurs de toutes les agences spécialisées ont été dépêchés sur les lieux, même si, pour la première fois, le tireur a agi durant un week-end et à plus de 100 km de Washington. Ashland, petite bourgade paisible de Virginie, est située à 130 km au sud de Washington. Aidés de chiens, plus de 150 policiers ont ratissé avec minutie une zone boisée d’où le coup de feu serait parti en direction du parking du restaurant.
Les autorités américaines s’étaient efforcées, ce week-end, de dissiper les craintes de certains habitants quant à un lien possible entre le franc-tireur et une organisation terroriste. Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale, avait notamment déclaré sur CBS que la piste du terrorisme n’avait rien donné.
Plus de 2 000 policiers ont été mobilisés à Washington, depuis le début de cette série noire, le 2 octobre, et pratiquement toutes les manifestations publiques prévues ce week-end en plein air avaient été annulées.
Avec AFP et Reuters
III Les Relations Internationales :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230—294989-,00.html
En pleine crise irakienne et guerre contre le terrorisme, la Revue internationale et stratégique consacre sa livraison d’automne 2002 à un dossier sur les relations internationales intitulé "La tentation d’exister, état d’une discipline en France". Les intervenants, pilotés par Nadège Ragaru et Robert Chaouad, rédacteurs en chef de la revue de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), dressent un constat renversant : cette discipline reste "le parent pauvre de la science politique", alors que leur étude relève de "la nécessité, voire l’urgence".
Sans autoflagellation ni amertume, les auteurs reviennent, dans une première partie consacrée aux conditions du développement des relations internationales en France, sur le décalage croissant entre le dynamisme des réflexions et le degré de visibilité et de reconnaissance de la discipline. La place des autres sciences humaines, l’ubiquité de l’internationalisme, les insuffisances linguistiques des spécialistes, le manque d’associations professionnelles, le peu de revues spécialisées en comparaison avec les publications en anglais, l’absence de projection des travaux scientifiques vers l’extérieur, mais aussi l’enseignement limité de la discipline dans les universités, le peu de débouchés pour les jeunes chercheurs tentés par le monde anglo-saxon et la dépendance à l’égard de crédits publics réduits expliquent ces "faiblesses".
Marie-Claude Smouts, A. J. R. Groom et Josepha Laroche tirent cependant de ce constat accablant une leçon selon laquelle l’interdisciplinarité des experts pourrait constituer un atout. Sans s’attarder sur la théorie des relations internationales, qui rangerait la pensée en écoles contradictoires et stériles, ils concluent que l’approche transnationale se fondant sur la fin du territoire et l’approche néoréaliste, hostile à ce postulat, se sont réconciliées autour de la longévité de l’Etat dans la vie internationale.
LA SPةCIFICITة HUMANITAIRE
Cette réconciliation laisserait apparaître l’émergence d’une exception internationale française – encore une – à l’aise dans ce début du XXIe siècle et capable d’éclaircir l’avenir des relations internationales. C’est l’objet de la seconde partie du dossier. La mondialisation, avec ce qu’elle implique en termes de dépassement et de dépècement de l’Etat par des forces transnationales ou ethnoreligieuses, ne surprendrait plus les chercheurs français, dont les compétences ont permis de creuser des pistes dans tous les domaines couverts par la globalisation.
Autre pilier de la spécificité française, l’humanitaire. Il a permis, grâce à ses acteurs, adeptes du droit et du devoir d’ingérence, d’aider efficacement à la réflexion sur les relations internationales, de relancer l’interaction entre recherche et terrain, et de constituer une sorte de vigie face aux dérives d’une action humanitaire instrumentalisée par l’Etat ou accusée de cultiver les conflits locaux.
Outre cette sociologie des acteurs humanitaires en devenir, l’étude des aires régionales aborde le troisième volet de l’exception internationale française et trouve dans l’Union européenne et l’espace post-soviétique deux champs d’investigation distincts mais parallèles. D’une part, Nadège Ragaru et Franck Petiteville invitent les chercheurs à étudier la politique étrangère des Quinze, dont les premiers pas, incarnés par la politique extérieure et de sécurité commune (PESC), constituent des éléments déterminants de la construction européenne.
Nadège Ragaru rejoint, d’autre part, Georges Mink pour reconnaître que, après la crise d’identité des soviétologues français liée à la chute du communisme, la discipline est en plein renouveau. Les pays de l’Est sont désormais accessibles aux travaux empiriques, les allocations de recherche sont généreuses et l’étude des ex-régimes communistes s’est affinée. En somme, même si les nouveaux spécialistes ne sont pas récompensés lors des recrutements, que la reconversion de la soviétologie suit la tendance générale des sciences sociales et que les revues spécialisées meurent l’une après l’autre, l’élargissement de l’UE en 2004 pourrait relancer le marché de la recherche à l’Est, où les archives sont encore à dépoussiérer et où toutes les pistes sont loin d’avoir été explorées.
Gaïdz Minassian
IV Tracy Champan :
Quelque chose a changé. Tracy Chapman avait pris l’habitude de s’enfermer ou de fuir les journalistes, le show-business, les voyages, les radios blacks qui ne programmaient que du rap. Sans doute était-ce la fatigue, le besoin de se retrouver seule à San Francisco où elle a élu domicile. Vivre une vie normale. Travailler le bois, apprendre à dessiner. Essayer d’oublier les albums plus ou moins réussis. Jouer de la guitare. Ecrire. Tracy Chapman a réussi à renaître, il y a deux ans. En dehors des modes, son album Telling Stories offrait des chansons introspectives et graves. Son nouveau disque, Let It Rain, confirme l’embellie : des textes écrits à fleur de l’âme, des mélodies entêtantes, une voix de blues, toujours la même, profonde et obsédante.
Tracy Chapman est soulagée. Timide, un peu moins discrète, elle regarde ses grosses chaussures de cuir. Ses dreadlocks sont nouées en queue de cheval. Elle réfléchit longuement et se met à parler. Lentement. L’enfance n’est pas très gaie. Elle est élevée avec sa sœur par sa mère, seule. Le père les a abandonnées. Sa mère a un travail modeste à Cleveland (Ohio) mais le dimanche, elle est apprêtée avec ses coiffures roulées aux bigoudis. A l’église, elle chante d’une voix aiguë des histoires tristes de femmes noires. Gospel et guitare sèche. Tracy écrit des poésies et de courtes histoires dès le plus jeune âge. Sa mère et sa sœur économisent pour lui acheter une guitare quand elle a huit ans. Au collège, elle joue dans les cérémonies religieuses. Un prêtre organise une collecte pour lui offrir une nouvelle guitare. A l’université de Tufts (Massachusetts), elle étudie l’anthropologie mais joue toujours dans sa chambre.
Un jour de Thanksgiving, il fait froid, il neige. Tracy est en rade à Boston pour les vacances. Pas d’argent, rien de particulier à faire. Une copine lui suggère qu’elle pourrait chanter dans la rue pour se faire un peu de monnaie. "Ahh, je ne sais pas", dit Tracy. Quelques heures plus tard, elle se retrouve à Harvard Square, sous la neige tombante, sa guitare à la main, une boîte à ses pieds. Elle interprète des vieux morceaux de blues, des chansons qu’elle a apprises dans sa classe d’ethno-musicologie et quelques compositions originales. "Les pauvres vont se lever et prendre leur part. Les pauvres vont se lever et prendre leur dû." Elle gagne ainsi 30 dollars, de quoi acheter pour elle et sa copine un repas de Thanksgiving. Elles s’offrent une petite bouffe chinoise. C’est un début.
Tracy entre très vite dans le circuit folk local. Les rues, les cafés, le campus. En 1987, elle signe un album intitulé Tracy Chapman sur le label Elektra. L’époque est marquée par les synthétiseurs et les drums machines en tout genre. Son album est une bouffée d’air frais. Une voix chaude et passionnée. Le dénuement absolu. Des textes qui marquent un sens aigu de l’observation, enracinés dans son passé de jeune fille qui a grandi dans un quartier déshérité de centre-ville. Le succès critique et commercial est au rendez-vous.
D’UNE RةVOLUTION ہ L’AUTRE
Tracy est invitée à faire une apparition au concert de soutien à Nelson Mandela qui fête son soixante-dixième anniversaire au stade de Wembley à Londres. Toutes les stars sont là. "Ils ne m’avaient pas trouvé de place et j’attendais avec ma guitare acoustique. Ils voulaient me glisser entre deux numéros." Les organisateurs annulent au dernier moment, lui demandent de retourner dans sa loge et d’attendre. Vient le tour de Stevie Wonder, calé sur un créneau TV de prime time. Celui-ci réalise qu’il lui manque des programmes informatiques, il ne peut se produire sans eux. C’est la panique. On appelle Tracy. "Je devais vraiment courir sur la scène tout en traînant mon câble de guitare. Je n’étais pas préparée, je n’avais pas le temps de sentir la pression." Sa chanson Talkin’ About a Revolution fait sensation auprès de millions de téléspectateurs et se retrouve première dans les charts. L’étudiante du Massachusetts vend dix millions d’albums. La protest sin ger devient une star, on la nomme la Dylan noire, elle n’en est pas mécontente, elle le rencontre d’ailleurs au cours d’un concert où elle lui rend hommage.
Mais elle n’est pas préparée à un tel succès. "Et personne dans mon entourage ne l’était, même pas mon manager. C’était étrange." Tracy rembourse ses études, aide sa famille, tente de garder la tête froide, fuit les honneurs, se moque des trophées et garde la plume acérée contre les discriminations raciales, la société de consommation, la solitude des hommes et des femmes vivant dans la civilisation post-industrielle. Elle a signé un contrat qui l’oblige à faire une série d’albums, des tournées de promotion et des concerts partout dans le monde.
Pendant les années 1990, elle s’épuise, se sent piégée, écrit une chanson contre l’argent, Paper and Ink. "J’ai connu des difficultés dans ma vie personnelle. Je sentais que j’étais prise dans un cycle, au-delà de tout contrôle". Tracy prend du recul, change de manager. "J’avais besoin de jouer de la guitare toute seule, puis avec d’autres musiciens." Ses textes aujourd’hui parlent de la difficulté d’aimer ("Chaque fois que nous nous rapprochons, je ne fais que courir"), des images impossibles de vie idéale, d’extrême solitude, de désespoir, de cerveaux encodés, de désirs absorbés par des slogans de publicité. Elle n’est pas loin de penser, comme à l’âge de 16 ans, qu’il faudrait une révolution, mais laquelle ?
"Il faudrait au moins une société plus équitable. Les gens devraient être capables de subvenir à leurs besoins en matière de logement, de protection sociale, d’éducation. Ce n’est pas la priorité du gouvernement Bush. Tout le monde souffre en Amérique. Il y a beaucoup plus de pauvres qu’il y a deux ans. Les gens perdent leurs économies à la Bourse, les grands dirigeants continuent de gagner des centaines de milliers de dollars. Le 11 septembre a fait oublier tous les problèmes intérieurs. Depuis, c’est le Bien, le Mal, tout noir, tout blanc, ça rassure plein de gens. Je ne suis pas sûre de comprendre quel rôle Bush veut donner aux Etats-Unis dans le monde." Farouchement opposée à la guerre contre l’Irak, elle redoute que son pays agisse seul. "Depuis le 11 septembre, on a compris que les pays du monde entier étaient interconnectés." Tracy Chapman n’a plus peur de parler. D’une voix hésitante, presque fragile, elle enchaîne cinq interviewes par jour.
Dominique Le Guilledoux
Let It Rain, de Tracy Chapman, 1 CD Warner Music.
1964
Naissance à Cleveland (Ohio).
1972
Première guitare, offerte par sa mère et sa sœur.
1988
Concert à Wembley, révélation de son tube "Talkin’ About a Revolution".
2002
Sortie de "Let It Rain" (Warner).
LTDH — Gabès
Les violences entre congressistes
provoquent l’interruption du congrès
Le congrès régional de la Ligue Tunisienne des Droits de l’homme (section de Gabès) fut le théâtre d’affrontements et d’altercations entre les congressistes, dégénérant en actes de violence. Selon M. Essghaïer Gafrache, inspecteur de l’enseignement primaire, membre de la LTDH, congressiste et candidat pour le bureau de la section, le congrès avait débuté normalement dans les locaux de la section avec la participation d’une soixantaine de congressistes. Selon ce témoin, des altercations ont éclaté durant la soirée entre participants au congrès et ont rapidement dégénéré en actes de violence.
D’après une autre congressiste, membre de la LTDH, Mme Souad Othmane, directrice d’un lycée privé, des projectiles divers ont été jetés à l’intérieur de la salle et aussi vers l’extérieur, ce qui a eu pour effet des attroupements de badauds devant la salle où se tenait le congrès.
Certains projectiles, selon des témoins, ont atteint des passants, ce qui a poussé des voisins qui suivaient la scène à appeler la police qui s’est rendue sur les lieux et a été amenée à intervenir pour tenter de rétablir le calme.
La tension et la violence qui régnaient dans la salle ont cependant rendu impossible le retour au calme ; ce qui a poussé plusieurs congressistes à quitter la réunion, amenant ainsi le président du congrès à arrêter les travaux et à faire évacuer la salle pour garantir la sécurité des personnes présentes.
Notre correspondant croit savoir, d’autre part, que des plaintes ont été déposées auprès de la police par des congressistes victimes de violence, ainsi que par des passants atteints par les projectiles.
Les violences et les altercations entre les membres de la Ligue et entre congressistes, résultat des tensions internes, sont donc à l’origine de l’interruption des travaux du congrès de la section de Gabès de la LTDH.
La Presse — Gabès
A demain