Les articles publiés réflètent exclusivement les opinions des auteurs
Plan du site nous contacter joindre votre espace privé inscription

Information libre
Willis Fromtunis
Cliquez sur l'image pour accéder à l'article associé
Les images du Réveil
Cliquez sur l'image pour accéder à l'article associé

Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



Les derniers articles de la rubrique Vivre sous la dictature

13 avril 2011

Tunisie : on prend les mêmes et on recommence
par hasni
ACAT France / Organisation contre la torture (...)

22 février 2011

A quand la fin du cauchemar du jeune syndicaliste Zouhair ZOUIDI ?
par Rédaction de reveiltunisien.org
Le jeune Zouhair ZOUIDI, responsable syndical (...)

13 février 2011

La police procède à des arrestations dans les rangs du comité de protection de la révolution de Fahs
par Luiza Toscane
Assabilonline, Tunisie Des sources locales (...)

6 février 2011

En Tunisie, la violence n’est pas apaisée
par Rédaction de reveiltunisien.org
Des manifestants en colère, rassemblés devant (...)

31 janvier 2011

Des jeunes de Sidi Bouzid sont déférés pour un procès
par Rédaction de reveiltunisien.org
Sous le nouveau gouvernement provisoire Des (...)

31 janvier 2011

Mohammed Ali Layouni a disparu
par Rédaction de reveiltunisien.org
Liberté pour tous les prisonniers politiques (...)

26 janvier 2011

Appel de Houssine Bettaïeb contre des violences commises sur des prisonniers
par Rédaction de reveiltunisien.org
J’ai été contacté par des familles il y a (...)

14 janvier 2011

Des milliers de Tunisiens exigent le départ de Ben Ali
par Rédaction de reveiltunisien.org
Source Le Monde LEMONDE.FR avec AFP et (...)

14 janvier 2011

Génération Ben Ali
par Rédaction de reveiltunisien.org
Liberté et Equité : Tunis, le 13 janvier 29 (...)

14 janvier 2011

Tunisie, Hamma Hammami enlevé par les flics de Ben Ali
par Rédaction de reveiltunisien.org
Révolte / mercredi 12 janvier par Nicolas Beau (...)

partager:
Vivre sous la dictature
Traduction
Communiqués LE et AISPP
par Luiza Toscane
24 novembre 2008

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com

Tunis, le 7 novembre 2008

Nouvelles des libertés en Tunisie La police politique harcèle des jeunes alors qu’ils venaient d’accomplir la prière du soir Après la prière du soir, mercredi 5 novembre 2008, le dénommé Abderrahmane Oua’ili, chef de la brigade spéciale de Nabeul, escorté de deux agents en civil, a fait barrage à un groupe de jeunes pratiquants devant la Mosquée Fath à Nabeul, dont Othman Rezgui et Atef Aïssa. Ils ont été interrogés au sujet d’autres jeunes et l’un des jeunes interrogés a été convoqué au district de police pour le lendemain. […]

Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com

Tunis, le 8 novembre 2008 […] 2) Béchir Fathi commence une grève de la faim illimitée en raison du harcèlement dont il fait l’objet Monsieur Béchir Ben Mohammed Fathi, demeurant à Mnihla a décidé samedi 8 novembre 2008 de commencer une grève de la faim illimitée en raison du harcèlement quotidien dont il fait l’objet de la part d’agents du district de la garde nationale de la banlieue précitée. Des questions sont posées à son sujet, ses employeurs contactés et objets de pressions pour qu’il soit licencié. On tente de salir son image dans le quartier où il habite (« criminel » dont il faudrait se méfier), on tente de l’interpeller pendant de longues heures, de l’interroger et de le convoquer au siège de la garde nationale sans motif sinon qu’il est un jeune pratiquant sa religion, barbu et le gendre de Mohammed Saïdane Nasri, dont la famille a compté quatre fils en prison pour leur religiosité. L’épouse de Monsieur Fathi est enceinte de six mois et son mari a besoin de revenus couvrant les besoins d’une famille rendue indigente du fait du harcèlement continuel de l’époux. 3) Dégradation de l’état du prisonnier d’opinion Maher Abdelhamid L’état de santé du jeune prisonnier d’opinion Maher Abdelhamid, incarcéré actuellement à la prison de Mornaguia, atteint d’un grave gingivite l’empêchant de manger, se dégrade. Il utilise un dentier depuis plus d’un an et il a besoin urgent d’en changer. L’administration de la prison lui a promis la consultation d’un dentiste et le remplacement du dentier, mais n’a pas tenu parole. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 12 novembre 2008 Nouvelles des libertés en Tunisie […] 2) Zyad Trabelsi en butte au harcèlement Le jeune Zyad Trabelsi est en butte ces jours-ci à des brimades diverses perpétrées par des agents de la police politique qui le harcèlent allant jusqu’à lui rendre la vie infernale. Des agents de la police politique se sont présentés à son domicile vendredi 7 novembre 2008 et ont voulu y pénétrer, comme d’habitude, pour y procéder à une perquisition. Ils ont menacé de l’agresser devant sa mère et de poursuites dans une nouvelle affaire afin de le ramener en prison. Il a passé deux ans et huit mois en prison, accusé d’appartenance au courant salafiste et a été libéré le 24 mars 2008. Parmi les agents qui l’ont menacé, il y avait un certain « Abid ainsi qu’un certain « Farouk ». 3) Béchir Fathi emmené à l’administration de la Sûreté de l’Etat Lundi 10 novembre 2008 à onze heures le jeune Béchir Ben Mohammed Fathi a été conduit à l’administration de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur. Ce jeune est en butte depuis un moment à un harcèlement quotidien qui l’a contraint à commencer une grève de la faim le8 Novembre 2008. Son épouse enceinte s’est évanouie lors de son arrestation ce matin […] 4) liberté provisoire pour Maître Mokhtar Jallali Samedi 8 novembre 2008 maître Mokhtar Jallali, époux de madame Naziha Rjiba (Oum Zyed) a été libéré de la prison de Mornaguia, à titre provisoire, dans l’attente de son procès. Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 10 novembre 2008 Les administrations des prisons de sinistre réputation de Borj El Amri et de Mornaguia rivalisent en matière de sévices envers les prisonniers connus sous le vocable de l’ « antiterrorisme ». Elles se sont livrées les jours derniers à des violations en série des droits des condamnés dans l’affaire n°10604, connue comme « affaire de Slimane » en les privant de leurs droits élémentaires garantis par la Constitution, les conventions internationales et les lois en vigueur tels que le droit à des soins, au respect de la pratique de la religion en toute liberté et le droit à communiquer avec la famille. La famille du prisonnier Ahmed Mrabet (condamné à 15 ans d’emprisonnement) a fait part à la suite de la visite qu’elle lui a rendue le 7 novembre 2008 des menaces planant sur la vie de leur fils du fait de la dégradation sévère de son état : il est privé de soins en dépit en dépit d’un ulcère à l’abdomen. La famille s’est étonnée de ce que l’administration de la prison de Borj El Amri qui l’empêche de se soigner, y compris à ses propres frais, considère que l’origine de sa maladie est ….psychique ! Badreddine Ksouri, condamné à 15 ans d’emprisonnement se plaint d’une négligence sanitaire totale depuis son arrestation et son état se dégrade quotidiennement. En dépit d’un rapport médical établissant la nécessité d’une intervention chirurgicale à la tête, l’administration ne fait que reporter les soins. […] (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr

Tunis, le 11 novembre 2008 * Aujourd’hui, mardi 11 novembre, la onzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Farouk Gharbi, a examiné : L’affaire n°11938 dans laquelle sont déférés Saber Amri, né le 17 juillet 1981, Mohammed Ben Mohammed, né le 28 avril 1977, Sami Chaabane, né le 18 mars 1981, Hassam Rihane, né le 16 janvier 1983, Kaïs Khiari, né le 11 août 1982, Hichem Blidi, né le 10 décembre 1972, et Mustapha Mihoub, né le 3 janvier 1980, déférés pour adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’adhésion à une organisation terroriste, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre une action terroriste sur le territoire de la République, d’utilisation d’un nom et d’un symbole pour identifier une organisation terroriste, de mise à disposition d’un local de réunion pour les membres d’une organisation terroriste. Après l’appel de l’affaire, le tribunal a interrogé les accusés qui ont récusé les charges à leur encontre et ont affirmé que les aveux contenus dans les procès verbaux préliminaires leur avaient été arrachés sous la torture. Puis la parole a été donnée à la défense composée de maîtres Choukri Belaïd, Abdelfattah Mourou, Anouar Kousri, Samir Ben Amor, Chaker Alaouane, Faten Lahboubi. La défense a demandé que les condamnations en première instance soient annulés du fait que les poursuites avaient été entachées de nullité et que les accusés soient innocentés à titre conservatoire du fait de l’absence de preuves matérielles ou de saisie établissant leur culpabilité. A l’issue des plaidoiries, la Cour a prononcé son jugement en amendant celui prononcé en première instance, en faisant la durée de l’emprisonnement de Saber Amri, Mohammed Ben Mohammed, Kaïs Khiari et Mohammed Trabelsi de cinq à quatre ans et en confirmant les peines prononcées en première instance à l’encontre des autres accusés. […] * la vingt-septième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Mannoubi Ben Hamidane a examiné aujourd’hui mardi 11 novembre 2008 l’affaire n°11950 dans laquelle sont déférés Zyed Daalouchi, né le 26 octobre 1983, Ahmed Khachaa, né le 2 mai 1984, Abdelkader Soulami, né le 4 février 1984, Othman Manaï, né le 9 octobre 1978, Mohammed Fadhel Selmi, né le 1er mai 1975, Oualid Jebri, né le 19 août 1977, Adel Ayari né le 8 septembre 1979, Mohammed Aymen Dhaouadi, né le 27 octobre 1983, Soufiane Allougui, né le 4 août 1976 et Kamel Khemiri, né le 14 juillet 1984, déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, de cotisations en faveur d’une organisation terroriste, de fourniture de matériaux à une organisation en rapport avec les infractions terroristes et d’aide à l’hébergement clandestin et à la fuite de ses membres, ainsi que de vol caractérisé. Après l’appel de l’affaire, la cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont récusé les charges portées à leur encontre et ont affirmé que les aveux contenus dans les procès verbaux préliminaires leur avaient été arrachés sous la torture. Puis la parole a été donnée à la commission de la défense composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Néji Ben Hamouda, Mohammed Saïdi, Samir Ben Amor, Hassen Ghodhbani, Lazhar Salmi. La défense a requis l’annulation du jugement prononcé en première instance en raison de procédures de poursuites entachées de nullité et que les accusés soient innocentés à titre conservatoire du fait qu’il n’existait pas de preuve matérielle ou de saisie établissant leur culpabilité. A l’issue des plaidoiries, la Cour a rendu son jugement. Elle a commué le jugement prononcé en première instance : Abdelkader Soulami, Othman Manaî, Oualid Jebri et Mohammed Amine Dhaouadi ont vu leur peine passer de quatre à trois ans d’emprisonnement. Mohammed Fadhel Selmi a vu sa peine d’un an ramenée à six mois d’emprisonnement. La cour a confirmé le jugement en première instance à l’encontre du reste des accusés : Zyed Daalouchi : 5 ans, Ahmed Khachaa : 4 ans, Adel Yahyaoui : 2 ans et Soufiane Allougui : 2 ans. […] Pour l’Association La commission de suivi des procès politiques (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour les prisonniers d’opinion Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr

Tunis, le 14 novembre 2008 * Vendredi 14 novembre 2008, ont été déférés devant la vingt septième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Mannoubi Ben Hamidane (affaire n°11937) : Bilal Jallali, Tahar Assi, Riadh Omri, Hichem Mnafiki, Maher Omri, Jounaïdi Rabhi, Ramzi Bekkari, Mohammed Sghaïer Omri, Monaem Rabhi, Jamel Kadri, Taher Zouidi, Riadh Zouidi, Sami Roubaoui et Ali Ben Laïdi Omri, pour adhésion à une organisation terroriste, incitation à adhérer à une organisation terroriste, utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République, utilisation d’un nom et d’un symbole pour identifier une organisation en rapport avec les infractions terroristes ainsi que ses activités, mise à disposition d’un local de réunion pour les membres d’une organisation en rapport avec les infractions terroristes, fournitures d’armes, d’explosifs et autres produits analogues à une organisation en rapport avec des infractions terroristes, de collectes de fonds destinés à financer des personnes, des organisations et des activités en rapport avec les infractions terroristes, de cotisations destinées à financer des personnes, des organisations et des activités en rapport avec les infractions terroristes, utilisation du territoire de la République pour préparer des infractions terroristes, fourniture d’informations à une organisation afin de l’aider à commettre des infractions terroristes, et pour n’avoir pas révélé aux autorités les informations en leur possession à propos de la commission d’une infraction terroriste. Après l’appel de l’affaire, la Cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont récusé les charges à leur endroit et ont affirmé que les aveux contenus dans les procès verbaux de l’enquêteur préliminaire leur avaient été arrachés sous la torture. Puis la parole a été donnée à la commission de la défense composée de Maîtres Mokhtar Jallali, Adel Zitouni, Malek Elomri, Saïda Akrami, Karim Salhi et Anouar Aouled Ali (à la place de Samir Dilou). A l’issue des plaidoiries, la séance a été levée pour le délibéré et le prononcé du jugement. Les jeunes déférés dans cette affaire sont originaires de la région de Sidi Bouzid et ils sont accusés d’appartenir à la cellule de Sidi Bouzid du groupe de Slimane. En première instance ils avaient été déclarés coupables et condamnés à des peines allant de deux ans à six ans d’emprisonnement.

* La onzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Farouk Gharbi, a examiné vendredi 14 novembre 2008 l’affaire n°12137 dans laquelle est déféré monsieur Houssine Ben Mohammed Ben Mahmoud Tarkhani (né le 15 septembre 1967) pour adhésion hors du territoire de la République à une organisation en vue de commettre des actes terroristes hors du territoire de la République. La Cour a décidé du report de l’affaire au 12 décembre 2008 afin que l’accusé soit amené, comme l’a demandé son avocat Samir Ben Amor. Monsieur Houssine Tarkhani a été livré par les autorités françaises à la Tunisie en juin 2007. Les investigations établissent qu’il aurait été en rapport avec le dénommé Mohammed Ben Hédi Ben Ahmed Msahel, détenu au Maroc pour adhésion à une organisation terroriste, et condamné à une peine de 15 ans d’emprisonnement et qui effectue sa peine dans une prison marocaine. Le tribunal de Première instance avait reconnu coupables Houssine Tarkhani et Mohammed Msahel et les avait condamnés tous les deux à une peine de cinq ans d’emprisonnement.

* Vendredi 14 novembre également, ont été déférés devant la première chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis (affaire n°16487) : Mohammed Salem Ben Abdallah Rahmani, né le 22 septembre 1987 et Mohammed Ben Maaoui Ben Nasr Smari, né le 9 mars 1987, tous deux en liberté, ainsi que Malek Ben Hassen Ben Saïd Jarmoud, né le 12 octobre 1986 et Moazz Ben Kilani Ben Belgacem Abdelmoumen, né le 29 août 1986, pour incitation à commettre des infractions terroristes, adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, et tenue de réunions non autorisées. L’un des accusés est professeur de l’enseignement secondaire et les autres font des études universitaires.

*La deuxième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Abderrazak Ben Mena, a examiné hier jeudi 13 novembre 2008 l’affaire n°16485 : Zakaria Ben Romdhane Ben Salah Makouri, né le 18 mai 1981, Chiheb Ben Habib Ben Ali Yaacoubi, né le 14 janvier 1976, Abdelkarim Ben Omar Ben Ammar Laajili, né le 26 mai 1979, Mohammed Ben Abdelkarim Ben Ali Rezgui, né le 21 février 1979, Mohammed Amine Ben Hassen ben Mohammed Tijani Ridane, né le 28 juillet 1979, Mountasser Ben Lotfi Ben Omar Jridi, né le 14 août 1983, Tarek ben Brahim Ben Alala Hammami, né le 8 février 1982, Mohammed Yassine Ben Tijani Ben Mahmoud Jelassi, né le 27 mars 1986, Faïçal Ben Brahim Ben Mohammed Saadaoui, né le 4 novembre 1985 et Zyed Ben Mabrouk Ben Omar Meftah, né le 21 juillet 1982, déférés pour adhésion hors du territoire de la République à une organisation et une entente en rapport avec les infractions terroristes, d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’entraînements militaires hors du territoire de la République en vue de commettre des infractions terroristes (pour l’accusé Zyed Ben Meftah, déféré en état de fuite), de n’avoir pas révélé aux autorités les informations en leur possession sur des infractions terroristes, pour tenue de réunions autorisées, ( pour les autres accusés). Le tribunal a décidé de reporter l’examen de l’affaire au 17 novembre 2008 et de déférer le dossier devant la cinquième chambre criminelle, à la demande de la défense composée de Maîtres Mondher Cherni, Abdelfattah Mourou, Khaled Krichi, Samir Ben Amor, Choukri Belaïd et Othman Labidi. L’accusé Mohammed Yassine Jelassi,déféré dans cette affaire, est militant du Parti Démocratique Progressiste (reconnu) et les militants des droits de l’homme accusent les autorités de le poursuivre pour son activité politique. Pour l’association La commission de suivi des procès politiques (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Sauvez la vie d’Abdellatif Bouhjila Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com

Tunis, le 11 novembre 2008

Le drame de Badreddine Ksouri se prolonge

Le calvaire du jeune Badreddine Ksouri, actuellement incarcéré à la prison de Mornaguia, se prolonge : il souffre d’un abcès à la bouche occasionné par une fracture de la mâchoire résultant de la torture terrible à laquelle il a été soumis à la suite de son arrestation et des mauvais traitements en prison. Le médecin lui a conseillé de se faire opérer. Son père, qui lui a rendu visite lundi 10 novembre 2008 en prison affirme que son état est critique et que l’administration de la prison de Mornaguia ne cesse de remettre à plus tard la consultation chez un spécialiste […] Badreddine Ksouri effectue une peine de trente ans d’emprisonnement infligés lors du procès de l « affaire de Slimane ». Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Sauvez la vie d’Abdellatif Bouhjila Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com

Tunis, le 13 novembre 2008 Nouvelles des libertés en Tunisie

1) Les prisonniers politiques Chedly Karim et Kaïs Bouzouita en butte à des brimades Les étudiants emprisonnés Chedly Karim et Kaîs Bouzouita sont en butte à des brimades répétées : Chedly Karim a été transféré le 9 novembre 2008 de la prison de Gafsa à celle Rjim Maatoug dans le désert. Résultat : sa famille ne peut lui rendre visite à cause de la distance , de la pénibilité et du coût du trajet. Quant à la mère de Kaïs Bouzouita, actuellement incarcéré à la prison de Borj El Amri, elle s’est vue interdire de lui rendre visite le 29 octobre 2008. Ces deux étudiants ont été arrêtés le 13 septembre 2008 en raison de leurs activités syndicales à la faculté de sciences de Tunis […] 4) Harcèlement de Bilal Raïess Jeudi 13 novembre, à cinq heures de l’après midi, deux agents en civil ont barré le passage à Bilal Raïess et lui ont ordonné de les accompagner au district de la garde nationale où il a été soumis à un interrogatoire. Puis il lui a été demandé de revenir le lendemain à la brigade spéciale. Ce jeune est soumis depuis plus de deux ans au harcèlement de plusieurs brigades sécuritaires. Il n’a pas plus de vingt et un ans. Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour les tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr

Tunis, le 16 novembre 2008

* Hier, 15 novembre 2008, ont été déférés devant la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni dans l’affaire n °12073 : Badreddine Ben Ali Ben Mohammed Bezouache, né le 29 avril 1978, Ahmed Bechkoual, né le 1er septembre 1986, pour adhésion à une organisation et une entente en rapport avec les infractions terroristes et adhésion sur le territoire de la République à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, fourniture d’équipements à une organisation en rapport avec les infractions terroristes. Après l’appel de l’affaire, la Cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont récusé les charges à leur encontre puis la parole a été donnée à la défense composée de maîtres Mohammed Bouthelja, Samir Ben Amor, Nouri Kouki. La défense a demandé l’annulation du jugement prononcé en première instance, la nullité des procédures et un non-lieu à titre conservatoire. Puis la séance a été levée pour le délibéré et le prononcé du jugement. Les accusés déférés dans cet affaire seraient d’après les investigations en contact avec un membre du groupe de Slimane, Rabii Bacha, originaire de la région de Slimane. Ils ont été déférés avec Malek Safa Karoui, fiancée de Rabii Bacha, et Sondes Riahi. En première instance, ils avaient été reconnus coupables, ainsi que Sondes Riahi, et condamnés à quatre ans d’emprisonnement, tandis que Malek Safa Karoui était poursuivie devant le tribunal des mineurs.

* Hier, samedi 15 novembre 2008, ont été déférés devant la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni, dans l’affaire n°12072 : Fadhel Ghediri […], Lamine Triki […], Heulmi Rtibi […], Saïd Klila […], Mouazz Bourara […], Noureddine Lebane […], Fethi Yaacoubi […], Najeh Atoui […], déférés pour adhésion à une organisation terroriste, utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République, de collecte de fonds destinés à financer des personnes et des organisations en rapport avec les infractions terroristes, de cotisations destinées à financer des personnes et des organisations en rapport avec les infractions terroristes, de mise à disposition d’un local de réunion pour les membres d’une organisation en rapport avec les infractions terroristes, et pour n’avoir pas révélé aux autorités les renseignements en leur possession sur la commission d’une infraction terroriste. Après l’appel de l’affaire, la Cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont récusé les charges à leur encontre, puis la parole a été donnée à la commission de la défense composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Anouer Aouled Ali, Samir Ben Amor et Choukri Belaïd. La défense a demandé l’annulation du jugement prononcé en première instance, la nullité des procédures et un non-lieu à titre conservatoire. A l’issue des plaidoiries, la séance a été levée pour le délibéré et le prononcé du jugement.

*Hier, samedi 15 novembre 2008, ont été déférés devant la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni, dans l’affaire n°12134, des jeunes originaires de Ben Gardane, dans l’extrême sud de la Tunisie : Ramzi Romdhani, né le 18 avril 1977, Nasr Jari, né le 25 février 1988, Raouf Selmi, né le 23 mai 1987, Zouhaïer Makouri, né le 1er avril 1983, Mohammed Kurdi, né le 15 mai 1979, Ridha Koui, né le 27 Juillet 1985, Sami Jari, né le 12 janvier 1984, Meftah Manita, né le 1er février 1977, Hamza Jari, né le 2 mai 1987, Abdelwahab Zakrouba, né le 4 mars 1986, Omar Kerchaoui, né le 17 avril 1981, Mohammed Dhifallah, né le 11 octobre 1986, Anis Hedhili, né le 8 août 1986, déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à la commission d’infractions terroristes sur le territoire et hors du territoire de la République, d’utilisation du territoire de la République pour recruter et entraîner des personnes en vue de commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République, d’utilisation d’un nom et d’un symbole pour identifier une organisation en rapport avec les infractions terroristes ainsi que ses activités, de mise à disposition d’un local de réunion pour les membres d’une organisation en rapport avec les infractions terroristes, de tentative de fourniture d’armes, d’explosifs et autres produits similaires à une organisation en rapport avec les infractions terroristes, de cotisations et de collecte de fonds pour financer des personnes, des organisations et leurs activités, en rapport avec les infractions terroristes, d’avoir conseillé, facilité et organisé la fuite de personnes hors du territoire tunisien de façon illégale, d’avoir aidé à héberger les membres d’une organisation terroriste et d’avoir œuvré à leur fuite. Le tribunal a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 19 novembre 2008, répondant à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Béchir Sid, Abdelfattah Mourou, Jamel Mares, Samir Ben Amor et Choukri Belaid. En première instances, les accusés avaient été déclarés coupables et condamnés à des peines d’emprisonnement de deux à huit années. […]

*Hier, samedi 15 Novembre 2008, aété déféré devant le treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Taher Yafreni dans l’affaire n°12135 monsieur Ramzi Ben Jilani Ben Sayyed Romdhani […] La cour a décidé de reporter l’examen de l’affaire au 19 novembre 2008 à la demande de son avocat, maître Samir Ben Amor. […]

*Hier samedi 15 novembre 2008, ont été déférés devant la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni dans l’affaire n°12139, Abderrazak ben Mosbah Belhajj Brahim Chihaoui, né le 15 mai 1979 (en fuite), Lamjed Ben Mosbah Belhajj Brahim Chihaoui, né le 30 mai 1983, Issam Ben Mohammed Néjib Ben Mohammed Sahli, né le 29 juin 1983, Brahim Ben Hossinin Ben Mohammed Khlil, né le 6 septembre 1980, Sami ben Habib ben Mohammed Fez’i, né le 12 novembre1981, déféré pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à commettre des infractions terroristes sur le territoire et hors du territoire de la République, d’utilisation du territoire de la république pour recruter des personnes en vue de commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République, de mise à disposition d’un local de réunion pour les membres d’une organisation en rapport avec les infractions terroristes, de cotisations destinées à financer des personnes en rapport avec les infractions terroristes, pour le premier, et de n’avoir pas révélé aux autorités les informations en leur possession sur des infractions terroristes, pour le reste des accusés. Le tribunal a décidé de reporter l’examen de l’affaire au 22 novembre 2008, répondant à la demande de la commission de la défense composée de maîtres Youssef Rezgui, Aljia Kahlaoui Labsi, et Mehrez Zidi. D’après les investigations la plupart des accusés […] auraient eu l’intention de se rendre en Irak pour rejoindre la résistance. En première instance, Abderrazak Chihaoui avait été condamné à huit ans d’emprisonnement et les autres accusés avaient été condamnés à deux ans d’emprisonnement.

* la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis a examiné hier, samedi 15 novembre 2008, l’affaire n°11940, dans laquelle sont déférés Ahmed Deggachi, né le 17 octobre 1987, FaIçal Farah ,né le 23 mai 1972, Rafik Cheniti, né le 9 décembre 1975, Chaouki Rouhouma, né le 18 février 1976, Ali Bouali, né le 3 avril 1968, Abdeddaïm Ouahichi, né le 13 janvier 1986, et Nasr Farah, né le 10 avril 1976, déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, de collecte de fonds en faveur d’une organisation terroriste, d’incitation à commettre des infractions terroristes. Après l’appel de l’affaire, la Cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont récusé les charges à leur encontre puis la parole a été donnée à la commission de la défense composée de maîtres Ouidad Bédoui, Boubaker Ben Ali, Aziz Ben Aziza et Choukri Belaïd. La défense a demandé l’annulation du jugement prononcé en première instance, la nullité des procédures et un non-lieu à titre conservatoire. Puis la séance a été levée pour le délibéré et le prononcé du jugement.

* Hier, 15 novembre 2008, ont été déférés devant la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, dans l’affaire n°16494 : Mohammed Ben Belgacem Ben Sassi Jari (en fuite), Rabi’i ben Messaoud Ben Jlidi Mrad, Khlil ben Ammar Ben Mosbah Chafe’i, Badreddine Ben Hédi Ben Belgacem Licheheb, déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à commettre des infractions terroristes, d’entraînements militaires hors du territoire de la République en vue de commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République et à l’étranger, pour le premier, et pour n’avoir pas révélé aux autorités les informations en leur possession concernant des infractions terroristes, pour le reste des accusés. Après l’appel de l’affaire, la Cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont récusé les charges à leur encontre puis la parole a été donnée à Maître Samir Ben Amor, l’avocat des accusés, qui a demandé un non-lieu, puis la séance a été levée pour le délibéré et le prononcé du jugement.

* Aujourd’hui, samedi 15 novembre 2008, ont été déférés devant la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, dans l’affaire n°16489 : Hamdi Ben Ameur Ben Ammar Zarrouk, né le 9 janvier 1979, Lotfi Ben Sassi Ben Abderrahmane Kanouni, né le 5 septembre 1978, Mohammed Ali Ben Jemaa Ben Moammar Abdellaoui, né le 31 Janvier 1982, Oualid ben Mohammed Ben Houssine Kahlaoui, né le 25 novembre 1975, Samir ben Maktouf Ben Ali Bakkar, né le 17 novembre 1975, Makram ben Mokhtar ben Salah Ben Ali, né le 18 novembre 1974, Mohammed Ben Rached Ben Mohammed Younes, né le 16 janvier 1983, Fethi Ben Mohammed Ben Mohammed Alaoui, né le 1er janvier 1987, et Ali Ben Ahmed Ben Sassi Boubaker, né le 1er avril 1982, pour adhésion sur le territoire de la République à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à commettre des infractions terroristes sur le territoire de la République, de mise à disposition d’un local de réunion pour les membres d’une organisation en rapport avec les infractions terroristes, de fournitures de renseignements à une organisation en vue de l’aider à commettre des infractions terroristes, de collecte de fonds destinés à financer des activités en rapport avec les infractions terroristes.

* La vingt-septième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Mannoubi Ben Hamidane a rendu son jugement hier vendredi 14 novembre 2008 dans l’affaire n°15127 dans laquelle sont déférés des jeunes de Sidi Bouzid […] : Elle a commué la condamnation de Mohammed Sghaïer Omri et Sami Robaoui en une peine de trois ans. Pour l’association La commission de suivi des procès politiques (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour les tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr

Tunis, le 17 novembre 2008

* La treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni, a rendu samedi 15 novembre 2008 son jugement dans l’affaire n°12073. Elle a réduit la peine d’emprisonnement de Ahmed Bechkoual de 4 à 3 ans et celle de Badreddine Bezouache de 4 à 2 ans.

* la treizième chambre de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni, a rendu samedi 15 novembre son jugement dans l’affaire n°12072. Elle a réduit les peines d’emprisonnement de :
- Lamine Triki et Fadhel Ghediri de 6 à 5 ans
- Heulmi Rtibi de 6 à 3 ans
- Saïd Klila et Mouazz Bourara de 4 à 3 ans. Elle a confirmé le jugement prononcé en première instance prononcé à l’encontre des autres accusés : Noureddine Lebane, Fethi Yaacoubi, Najeh Atoui […]

* la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni, a rendu samedi 15 novembre 2008 son jugement dans l’affaire n°12072. La cour a commué la peine d’emprisonnement prononcée contre Ahmed Deggachi, Ali Bouali en une peine de 4 ans, celle de Rafik Cheniti, Chouki Rouhouma, Faïçal Farah et Abdeddaïm Ouahichi en une peine de 2 ans […]

* la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Touhami El Hafi, a examiné aujourd’hui, lundi 17 novembre 2008, l’affaire n°16485 dans laquelle sont déférés Zakaria Makouri […], Chiheb Yaacoubi […], Abdelkarim Laajili […],Mohammed Rezgui[…], Mohammed Amine Ridane […], Mountasser Jridi […], Tarek Hammami […], Mohammed Yassine Jelassi […],Faïçal Saadaoui […], Zyed Meftah […] le tribunal a décidé de reporter l’examen de l’affaire au 24 novembre 2008 à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Mondher Cherni, Abdelfattah Mourou, Khaled Krichi, Samir Ben Amor, Choukri Belaid et Othman Laabidi. […]

* la cinquième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Touhami El Hafi, a examiné jeudi 25 septembre 2008 l’affaire n°16403 dans laquelle sont déférés Zakaria Makouri, Ikram Zelfani, déférés pour incitation à adhérer à une organisation ayant fait du terrorisme une moyen de réaliser ses objectifs et d’adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs. Le tribunal a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 16 octobre 2008 à la demande de la défense composée de maîtres Samir Ben Amor et Aymen Triki […] Monsieur Zakari Makouri a été arrêté par la police politique le 4 janvier 2007 suite aux événements de Slimane. Il a été remis en liberté par le juge d’instruction le 12 février 2008 mais la police politique l’a arrêté à nouveau trois jours plus tard et il a été à nouveau déféré devant un autre juge d’instruction pour les mêmes faits !!!

* Monsieur Sami Ben Khemaïs Essid a été déféré le 17 novembre 2008 devant la douzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Ridha Derouiche dans l’affaire n°12070, pour adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs. La Cour a décidé de repousser l’examen de l’affaire au 27 novembre 2008 à la demande de son avocat, maître Samir Ben Amor. […] Pour l’Association La commission de suivi des procès politiques (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)



Répondre à cet article