Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera, Al Quds Al Arabi) :
Ankara de notre envoyé spécial
Depuis deux jours, la crise couve au sein du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste modéré) au pouvoir en Turquie. Ses dirigeants, réunis à huis clos autour de leur chef, Recep Tayyip Erdogan, cherchent à sortir de l’impasse dans laquelle les a plongés le refus du Parlement d’entériner une motion du gouvernement en vue du déploiement de soldats américains en Turquie.
"Le gouvernement n’a pas soutenu sa propre résolution, il devrait démissionner", affirme le ministre du travail, Murat Basesgioglu. "Il faudrait passer au conseil de discipline les députés -du parti AKP- qui ont voté contre l’accord", s’emporte pour sa part Erkan Mumcu, ministre de l’éducation.
"BONS MUSULMANS"
"Divisé", "fragilisé", "en perte de confiance" : la presse juge sévèrement le gouvernement issu des élections du 3 novembre. "S’il avait tout de suite refusé aux Américains un front nord plutôt que de jouer les indécis, la Turquie n’aurait pas perdu sa crédibilité aux yeux de son partenaire stratégique", écrit le quotidien Milliyet. Selon Hurriyet, qui a pris ouvertement le parti de la guerre contre l’Irak "il est évident que le groupe parlementaire de l’AKP ne pourra préserver son unité bien longtemps". Pour le journaliste Mehmet Altan, le camouflet adressé à Washington, qui avait soutenu le parti lors de la campagne électorale, révèle "l’incapacité des responsables du AKP à diriger un parti". Selon lui, "le résultat de samedi bloque l’avenir du pays. Le front du refus émane de députés qui, d’une manière très schématique, pensaient être de bons musulmans en votant contre les Etats-Unis".
Ertugrul Yalçinbayir a voté contre. Vice-premier ministre, avocat et ancien membre du Parti social démocrate (CHP), il justifie sa décision en affirmant qu’"il nous faut une légitimité internationale pour prendre une décision sur la crise irakienne". Proche du président de l’Assemblée nationale Bülent Arinç, il symbolise un front du refus auquel s’associent nombre de militaires. "Le gouvernement ne peut nous rendre responsables de cette affaire, déclare Riza Küçükoglu, général à la retraite, au quotidien islamiste Yeni Safak. C’est à lui de prendre sa décision. S’il échoue, le peuple ne lui pardonnera pas."
La semaine s’annonce difficile pour le gouvernement, qui a contre lui une opinion opposée à la guerre en Irak. Tout porte à croire que la décision de présenter une nouvelle motion ne se fera pas avant les élections législatives partielles du 9 mars à Siirt (Sud-Est), prélude à l’accession au poste de premier ministre de Recep Tayyip Erdogan, candidat de la circonscription.
Inquiets des répercussions économiques, politiques et militaires après le refus de coopérer avec l’allié américain, les dirigeants du parti AKP examinent ces jours-ci la possibilité d’une deuxième motion. Le ministre de l’intérieur Abdulkadir Aksu a déclaré au journal Sabah qu’une dizaine de jours seraient encore nécessaires pour que le gouvernement, à l’issue du remaniement, se prononce sur la question. "Si le gouvernement le juge nécessaire, il peut nous envoyer une nouvelle motion",a déclaré Bülent Arinç. Mais "il ne serait pas politiquement correct de nous envoyer une motion inchangée", a-t-il mis en garde.
LA BOURSE EN BAISSE
Lundi, la Bourse d’Istanbul a clôturé en baisse de 12,49 %. Le gouvernement a alors annoncé des mesures d’économies drastiques de 9 milliards de dollars (presque autant d’euros). Une décision immédiatement saluée par le FMI, qui a déjà soutenu la Turquie en février 2002, via une ligne de crédit de 16 milliards de dollars dans le cadre d’un programme d’austérité. "Il faut séparer les relations économiques et la motion -parlementaire-", a affirmé Abdullah Gül.
"Même si la livre turque s’est dépréciée, il n’y a pas eu un vent de panique dans les milieux d’affaires, explique un expert financier occidental. Des démarches concertées entre le gouvernement, la banque centrale, le FMI et le Trésor américain ont eu lieu lundi. Les marchés anticipent un nouvel accord avec les Etats-Unis après le 9 mars. La Bourse devrait donc se stabiliser dès le milieu de cette semaine."
Visiblement, le AKP n’a pas su gérer la crise irakienne, estime le présentateur vedette Mehmet Ali Birand, mais "il semble mieux s’en sortir pour la crise économique".
Nicolas Bourcier
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—311573-,00.html
Washington de notre correspondant
L’heure n’étant pas aux nuances, un débat entre Daniel Cohn-Bendit et Richard Perle était une bonne manière d’illustrer l’opposition dominante, aujourd’hui, entre l’Europe et les Etats-Unis, au sujet de l’Irak. A l’invitation de la Fondation Heinrich-Bِll, liée aux Verts allemands, le député européen a fait le voyage de Washington, lundi 3 mars, pour cette discussion avec le président du Defense Policy Board, partisan, parmi les plus résolus, du renversement de Saddam Hussein par la force.
A 57 ans, le cheveu toujours en bataille, le col de la chemise ouvert sur un tee-shirt, M. Cohn-Bendit, prié d’improviser le discours qu’il tiendrait à George Bush pour le dissuader d’attaquer l’Irak, imagine de dire au président américain : "Vous me rappelez ma jeunesse, 1968. Vous voulez changer le monde, mais vous me faites penser à mes amis qui se conduisaient comme des bolcheviks, sûrs de détenir la vérité." M. Perle n’a que quatre ans de plus que son interlocuteur, mais ses cheveux sont blancs ; son regard noir, intense, fait un curieux contraste avec son allure d’homme installé. Invité à tenter de convaincre le Parlement européen de soutenir la position américaine, il "doute que ce soit possible". "Nous savions tous ce que signifiaient les mots "sérieuses conséquences" dans la résolution 1441, observe-t-il, mais la volonté a fait défaut. Tout à coup, le président français n’a plus su ce que voulait dire la résolution 1441."
DةSACCORD SUR LA MةTHODE
L’objectif de renverser Saddam Hussein convient à M. Cohn-Bendit. Le président des Verts n’a pas participé à la délégation conjointe de son groupe et de la Gauche unie qui s’est rendue à Bagdad et qui est arrivée lundi à New York. Convaincu qu’il faut imposer au dictateur irakien de désarmer, il estime que les inspections peuvent y parvenir et, en même temps, "casser l’emprise de Saddam Hussein et du parti Baas sur l’Irak".
Son désaccord avec les Etats-Unis ne porte pas sur leur but, mais sur leur méthode -"je n’accepterai jamais, dit-il, de considérer la guerre comme un outil approprié pour atteindre un objectif politique" - et sur leurs projets pour l’après-Saddam, car "l’Irak ne peut pas se reconstruire sous la direction d’un général américain". En outre, il ne voit pas comment l’occupation de ce pays aiderait à ramener les Israéliens et les Palestiniens sur la voie d’un règlement de paix.
M. Perle n’aime pas les formules du genre : "Il y a un terrain commun", mais il s’approprie celui qui lui est concédé. Puis il fait ressortir les désaccords, en dénonçant le pacifisme. "Il est vrai que, dans les démocraties, le pacifisme tend à dominer l’opinion publique, convient-il, mais si les dirigeants s’inclinent devant cette tendance, alors les démocraties sont condamnées à échouer. On l’a vu, en Europe, dans les années 1930." Il rappelle aussi que, dans son discours du 24 juin 2002, M. Bush s’est engagé à soutenir la création d’un Etat palestinien, à condition que l’Autorité palestinienne se réforme.
Le député franco-allemand a représenté à la perfection, dans ce débat, ce que Donald Rumsfeld a appelé "la vieille Europe". L’Américain auquel il s’adressait lui a paru "révolutionnaire". C’était un reproche.
Patrick Jarreau
Oran de notre envoyée spéciale
C’est à Oran, autrefois ville symbole des pieds noirs, aujourd’hui de la tolérance et de la musique raï, que Jacques Chirac devait effectuer, mardi 4 mars, la dernière étape de sa visite d’Etat de trois jours en Algérie, en compagnie du président Bouteflika. L’accueil des Oranais promettait d’être exceptionnel. Voilà des semaines que la "resplendisssante" ("bahia") se préparait à cette journée de fête et travaillait d’arrache-pied pour se montrer "à la hauteur de l’événement", comme le disait son maire, Djellouli Nour Eddine.
Celle qui était jusqu’en 1962 la plus européenne des villes d’Algérie et comptait 300 000 habitants (dont 200 000 pieds-noirs en 1950) en rassemble à présent plus d’un million. Oran (de "wahran", "lion" en berbère) est connue pour être chaleureuse et hospitalière. Les Algériens de toutes les régions saisissent le moindre prétexte pour venir y faire la fête. Pourtant, la capitale de l’ouest connaît les mêmes problèmes que le reste du pays. A l’exception de l’alimentation en eau potable, question réglée depuis un an, elle souffre, elle aussi, d’une grave pénurie de logements, du chômage, du banditisme et d’une pauvreté extrême. Des bidonvilles l’encerclent comme un anneau de misère de dix kilomètres de circonférence. S’y entassent tous ceux qui ont fui, ces dix dernières années, les campagnes isolées, menacées ou touchées par le terrorisme.
D’Oran, Jacques Chirac ne devait en principe entrevoir que les plus beaux quartiers : la place d’Armes (que l’on appelle toujours par son nom français, comme presque toutes les rues de la ville), le front de mer, l’avenue Loubet, où il devait prendre un bain de foule dans la matinée, et l’université d’Es-Senia, où il était prévu qu’il prononce un discours. C’est à la jeunesse algérienne, "révoltée par l’injustice, incertaine de son avenir, traversée de doutes sur sa capacité à pouvoir s’épanouir librement", que le président français avait l’intention de s’adresser.
Dans ce pays où 70 % de la population a moins de trente ans et ne rêve que de visas pour émigrer vers l’Europe, M. Chirac souhaitait rappeler aux jeunes qu’ils étaient "les architectes de l’Algérie de demain" et qu’il n’est pas "de nation grande et prospère qui n’ait d’abord foi en elle-même". "Fuir votre pays, c’est aussi renoncer à le transformer", tel était le sens de son message : "C’est à vous, qui êtes la relève et qui incarnez l’espoir de l’Algérie, de forger un pays à la mesure de vos rêves !", entendait-il faire valoir. M. Chirac devait une fois encore souligner la disposition de la France à accompagner les réformes en Algérie, puis annoncer un important renforcement de la coopération française dans le domaine universitaire (en particulier la formation des futurs chercheurs et des enseignants algériens).
LONGUES POIGNةES DE MAIN
Sur un plan plus global, le président français devait se démarquer d’une fracture religieuse ou culturelle du monde. "Nous récusons, d’où qu’ils viennent, les tenants d’un choc des civilisations qui serait inéluctable, ceux qui voudraient qu’aux guerres entre nations, qu’à la confrontation des idéologies succèdent maintenant les oppositions irréductibles entre cultures et religions, devait-il dire. Tout particulièrement entre l’islam et le christianisme, ou entre l’Occident et le reste du monde. Ce n’est pas la conviction de la France".
La veille à Alger, lors d’un discours prononcé devant les députés et sénateurs, Jacques Chirac avait exposé sa vision du "partenariat d’exception" que les deux pays veulent désormais établir. "Nous ne devons ni oublier ni renier le passé", a-t-il dit, avant d’inviter Français et Algériens à respecter toutes les victimes de la guerre, les combattants de l’indépendance "comme celles et ceux qui ont dû se résoudre à l’exil", c’est-à-dire les Européens et les harkis. Signe de cette réconciliation, deux des plus célèbres acteurs algériens de la bataille d’Alger de 1957, Yacef Saadi, l’ancien chef de la zone autonome d’Alger, et Zohra Drif, son adjointe à l’époque, sont montés à la tribune pour serrer longuement la main de M. Chirac, à l’issue de son discours, sur une discrète invitation du président Bouteflika.
Toujours au chapitre de la mémoire, le président français a déposé une gerbe, lundi matin, au cimetière de Bologhine, ex-Saint-Eugène, (25 000 tombes chrétiennes et 4 800 tombes juives), au pied de la basilique Notre-Dame d’Afrique. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’archevêque d’Alger, Mgr Teissier, d’un imam, d’un représentant du culte protestant et du président du Consistoire israélite d’Alger, Roger Saïd. Le président français est ressorti du cimetière sous les you-you et les "vive Chirac" d’une petite foule enthousiaste qui l’attendait sous le soleil, face à la mer.
Florence Beaugé
Khalifa Bank confiée à un administrateur
La gestion de Khalifa Bank, la plus importante banque privée d’Algérie, appartenant au milliardaire Rafik Khalifa, déjà sous le coup d’une suspension de ses transferts à l’étranger pour "irrégularités", a été confiée à un administrateur provisoire, a indiqué, lundi 3 mars, la Banque d’Algérie. La commission bancaire a pris cette décision "devant l’incapacité du management de Khalifa Bank à prendre les mesures requises" pour "endiguer tout risque de détérioration de la situation financière de cette banque",a-t-elle précisé. Khalifa Bank est soumise, depuis le 27 novembre 2002, à une mesure conservatoire de suspension des transferts de fonds vers l’étranger, en application de la loi sur la monnaie et le crédit qui régit les opérations financières en Algérie. C’est la première fois qu’il est fait état officiellement de ces mesures, rapportées ces dernières semaines par la presse algérienne et étrangère. - (AFP.)
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230—311616-,00.html
Aucun chef d’Etat étranger n’a été accueilli en Algérie comme Jacques Chirac. Mais, derrière la symbolique des retrouvailles annoncées, bien des questions demeurent en suspens. C’était attendu, la presse a été unanime à saluer cette visite historique et "la refondation des relations algéro-françaises". Groupés derrière le président Bouteflika, les journaux n’ont pas hésité à titrer, comme La Tribune, "Les Algériens acclament Chirac", ou "Accueil grandiose", pour le gouvernemental El Moudjahid, utilisant des termes encore tabous il y a peu pour qualifier la relation avec l’"ennemi historique".
El Watana noté que "les deux présidents ont écouté respectueusement les deux hymnes nationaux, celui qui a été sifflé par les Algériens de France et celui qui a longtemps été nié par les Français d’Algérie." Mais c’est d’abord le contexte qui a permis ce succès : pour El Khabar, premier quotidien du pays, "c’est le retour de la droite en France qui a brisé la glace créée par l’ancien président Mitterrand et ses déclarations sur la nécessité de ne pas annuler les élections de 1992", remportées par le FIS.
Le Quotidien d’Oran s’est attardé sur "ces deux générations qui se sont croisées au passage du cortège", les plus jeunes qui ne voient en Chirac qu’un monsieur sympathique et en la France une pourvoyeuse de visas pour un monde meilleur, et les anciens qui ont du mal à oublier l’histoire coloniale. L’Expression, proche de la présidence, a préféré rappeler que "la France de De Gaulle a accompagné, à la faveur des accords d’Evian de 1962, l’Algérie dans son indépendance".
El Watan insiste sur l’histoire, souhaitant un pas plus franc : "On a ainsi pu voir un pays présenter ses excuses solennelles à un autre auquel il avait imposé une guerre meurtrière et dévastatrice." Car, pour nombre d’éditorialistes, c’est la venue de Hamlaoui Mekachera, secrétaire d’Etat aux anciens combattants, qui a posé problème : "C’est la première fois qu’un ministre harki vient en Algérie dans un cadre officiel", écrit El Khabar, qui précise qu’"il a combattu l’Armée de libération nationale".
Chawki Amari
IV Oman :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=128912&cat_id=3
4 mars, 16h22
Une jeune enseignante, première femme ministre de l’histoire d’Oman
par Arif ALI
La première femme nommée ministre dans l’histoire d’Oman est une enseignante en art de 30 ans, originaire d’un petit village du sultanat et qui veut éviter la publicité.
Le sultan Qabous ben Saïd d’Oman a nommé lundi Aïcha bent Khalfan ben Jamil Al-Siyabi chef de l’Autorité publique pour l’artisanat, avec rang de ministre, une première dans cette monarchie conservatrice du Golfe de 2,6 millions d’habitants.
"Je préfère travailler sans être sous les lumières des projecteurs", a dit mardi à l’AFP cette jeune femme.
L’annonce de sa nomination ainsi que sa photo et celle des membres de sa famille étaient publiées à la Une de la presse omanaise. Plusieurs femmes omanaises lui ont apporté leur soutien dans les journaux.
Fille d’un célèbre universitaire et diplômée en Art de l’Université du Sultan Qabous en 1995, Aïcha ne s’attendait pas se voir confier un tel poste.
"Je ne m’y attendais pas. Je ne peux pas être plus heureuse", dit Aïcha, la plus jeune de neuf soeurs et de deux frères, dont l’un est décédé.
Elle est issue du village de Sumayail, proche de l’ancienne capitale omanaise de Nizwa, à quelque 250 km de Mascate. Depuis l’obtention de son diplôme, elle a travaillé dans l’enseignement.
Répondant aux questions avec l’aide de sa nièce anglophone, Aïcha affirme être déterminée à "se montrer à la hauteur de la confiance placée en elle par Sa Majesté. Le geste royal est un hommage à toutes les femmes omanaises", dit-elle.
Pour sa part, Rahila Al-Riyami, membre du Majlis Al-Choura omanais (Conseil consultatif), a rendu hommage à Aïcha en estimant que "c’est un motif de fierté et de joie non seulement pour les femmes, mais pour toute la société".
"Nous devons toujours insister sur l’importance du rôle de la femme dans un monde aussi compétitif cette importance est reconnue comme il se doit dans le statut légal d’Oman", a ajouté Mme Riyami, qui faisait référence à la Constitution de 1996 disposant l’égalité des sexes.
Oman avait été en 1994 la première monarchie arabe du Golfe à donner aux femmes le droit de vote et d’éligibilité.
Il a été partiellement suivi par le Qatar qui a donné la possibilité aux femmes de voter et de se présenter aux élections municipales.
L’émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al-Thani avait nommé en novembre sa soeur, cheikha Hossa, au poste de vice-présidente du Conseil supérieur des Affaires de la famille, avec rang de ministre.
A Oman, où une première femme a été nommée ambassadrice en 1999, les Omanaises ont obtenu le droit d’exercer le métier de chauffeur de taxi, mais leurs services sont destinés aux seules femmes.
Mme Riyami, directrice au ministère de l’Education, a affirmé qu’en 2002 les femmes omanaises représentaient 36% de la population active dans le secteur public et 18% dans le privé.
A demain