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25 juin 2003, par Omar Khayyâm
Cela fait maintenant quasiment une semaine que je suis cloué au lit dans la grande pièce du 6e étage de l’hôpital Avicenne de Rabat, qui sert de lieu de réclusion pour les détenus malades de la prison de Salé. Mes jambes ne veulent plus me porter. Je suis entré dans ma septième semaine de grève de la faim et je suis conscient qu’inexorablement et peu à peu les autres parties de mon corps seront envahies par ce mal invisible qui vous empêche de faire ce que bon vous semble avec vos membres.
Comme je (...)