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Tunis, le 2 février 2006 En dépit des nombreuses visites inopinées effectuées par le dictateur Ben Ali et son épouse, Leïla Ben Ali aux « zones d’ombres » - comme les appelle le régime fasciste et aux centres pour handicapés que une administration dans la région de l’Ariana, inaugurée par son épouse, le régime se trouve en contradiction avec lui-même. En effet, comment peut-il prétendre qu’il accorde une importance prépondérante aux handicapés alors qu’il a contribué à estropier de nombreux jeunes (...)