Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire:
Partie arabe: (Al Quds Al Arabi) :
Le parti Baas (renaissance) arabe socialiste, résultat de la fusion, en 1954, du Baas de Michel Aflak et Salah Bitar et du Parti socialiste arabe d'Akram Hourani, est au pouvoir en Syrie depuis 1963. Il est miné par les rivalités internes, singulièrement entre civils et militaires, ces derniers ayant fini par l'emporter en 1966.
Quatre ans plus tard, Hafez Al-Assad lançait son "mouvement de rectification", sorte de révolution de palais, avant de se faire élire, l'année suivante, président de la République. Au fil de ces turbulences, le Baas a relégué aux oubliettes ses principes de respect des libertés. Il est demeuré attaché à l'idée d'unité de la nation arabe sans jamais réussir à la mettre en pratique.
A partir de 1970, le Baas a perdu de son influence, au profit d'un régime présidentiel et par extension clanique et familial. Le président appartient à la minorité alaouite, dans un pays où l'écrasante majorité de la population est sunnite. Hafez Al-Assad a certes associé au pouvoir un Front national progressiste groupant d'autres formations, mais cette participation est restée purement formelle.
Au fil des ans, le contrôle de la société via les organisations professionnelles et les "services" se sont fait de plus en plus étroits. Les graves violations des droits de l'homme se sont un peu atténuées depuis quelques années, en particulier depuis l'accession au pouvoir de Bachar Al-Assad. Des "lucarnes" de liberté ont été ouvertes, toujours menacées de fermeture.
Quelques dates clefs ont émaillé l'histoire des trente-cinq dernières années : la guerre israélo-arabe de 1967, qui a eu pour principale conséquence l'occupation par Israël du Golan ; six ans plus tard, lors de la guerre israélo-arabe d'octobre 1973, la Syrie n'a récupéré qu'une partie de ce territoire, dont elle continue de revendiquer la souveraineté. En 1976, avec l'assentiment au moins tacite de l'Union soviétique et des Etats-Unis, l'armée syrienne est intervenue au Liban aux côtés des Forces chrétiennes, dans la guerre civile qui les opposait à la coalition dite islamo-palestino-progressiste, soutenue par les Palestiniens.
Depuis, Damas maintient au pays du Cèdre une force évaluée entre 25 000 et 30 000 hommes, dont la présence est qualifiée par les dirigeants libanais et syriens d'"indispensable et fraternelle". En fait, la Syrie fait la pluie et le beau temps à Beyrouth.
Le cessez-le-feu consécutif à la guerre d'octobre 1973 est remarquablement respecté sur le Golan. Mais Damas, qui a historiquement considéré le Liban comme son ventre mou face à l'Etat juif, a apporté son soutien à la résistance libanaise - conduite par le Hezbollah - à l'occupation par Israël, depuis 1978, d'une partie du Liban-sud. L'armée israélienne s'étant retirée de ce territoire en 2000, la Syrie appuie la revendication de souveraineté libanaise sur une dernière parcelle de territoire, le lieudit des Fermes de Chebaa.
Par ailleurs, depuis l'évacuation de l'OLP de Beyrouth en 1982, la Syrie accueille sur son territoire les organisations palestiniennes hostiles au processus de paix. A la différence des Etats-Unis et d'Israël, qui les qualifient d'organisations terroristes, Damas considère que, comme le Hezbollah libanais, ce sont des organisations de résistance à l'occupant.
La Syrie est le seul pays arabe à avoir soutenu l'Iran dans la guerre qui, de 1980 à 1988, l'a opposé à l'Irak gouverné par une branche ennemie du parti Baas. Après l'invasion du Koweït en 1990, Damas s'est rangé aux côtés de la coalition multinationale qui a libéré l'émirat. De l'aveu même de Washington, la Syrie a activement coopéré à la traque des membres d'Al-Qaida, après les attentats du 11 septembre 2001.
Amorcé en 1997, le rapprochement de la Syrie avec l'Irak a été favorisé par les échanges commerciaux légaux, c'est-à-dire dans le cadre de la résolution de l'ONU Pétrole contre nourriture, et en contrebande. La Syrie a voté la résolution 1441 du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant de l'Irak une coopération totale avec les experts du désarmement mais s'est opposée avec véhémence à la guerre.
Mouna Naim
Ce changement renvoie aux calendes grecques l'organisation d'un nouveau et troisième référendum sur l'indépendance de la province francophone, après celui perdu de justesse en 1995 et celui, perdu également, de 1980. Bernard Landry, 66 ans, premier ministre sortant, avait promis ce vote "avant 2005" en cas de victoire.
Jean Charest a su séduire les classes moyennes en expliquant que les contribuables québécois étaient les plus taxés d'Amérique du Nord et en leur promettant des baisses d'impôts de 5 milliards de dollars sur cinq ans. Il a annoncé une réduction des dépenses publiques, à l'exception de celles de l'éducation et de la santé. Il va engager une réforme d'un système de soins resté très étatique que le gouvernement sortant n'a pas su moderniser.
On peut voir, dans la défaite des souverainistes, l'usure du pouvoir pour Bernard Landry, malgré un bilan plus qu'honorable : une forte croissance économique, un chômage réduit à 8 % de la population active et un assainissement des finances publiques. Comme les thèmes économiques et sociaux ont supplanté la revendication d'indépendance dans les préoccupations des Québécois, on peut souligner aussi une lassitude, et même un certain renoncement.
Il faut plutôt y voir un changement de la forme du débat. Ayant pris conscience qu'ils n'ont pas tous la même vision sur l'avenir de la province et son indépendance, les 7,4 millions de Québécois semblent désormais moins soucieux d'obtenir la constitution d'un "Québec libre" que de gagner d'Ottawa les avantages de leur maintien dans la fédération. S'ils renoncent à la division du pays, ils veulent, en échange, les dividendes de l'unité.
Et, sur ce terrain, les habitants de la province ont jugé que les libéraux avaient, sans doute, de meilleures armes pour discuter avec le gouvernement fédéral.
Il n'est donc pas sûr que Jean Chrétien, le premier ministre canadien, qui s'est immédiatement félicité de la victoire de Jean Charest, n'ait pas à redouter de voir son ami transformé en allié redoutable. Conservateur d'Ottawa parachuté à Québec en 1998, Jean Charest a longtemps payé d'être considéré comme le suppôt de la capitale fédérale. Lundi, il a certes vaincu les indépendantistes, mais il en a retenu l'esprit revendicatif. Sitôt élu, il a déclaré que le fédéralisme est, pour lui, "défendre à Ottawa les intérêts du Québec", et qu'il "veut des résultats".
III Tunisie :
Lette ouvert au juge Mohamed Gharsallah,
président de la 2e chambre du tribunal de première instance de Tunis.
Monsieur le juge,<?XML:NAMESPACE PREFIX = O />
Nous venons de recevoir l'acte du jugement que vous avez prononcé dans la plainte que nous avons déposée le 30 avril 2002 contre Abdelaziz Jeridi, directeur du journal « Al Hadath » pour diffamation et atteinte à notre honneur.
Ce pseudo-journaliste « porte plume » des officines des services spéciaux au Ministère de l'intérieur (qui sont les véritables directeurs et les propriétaires de ce torchon) passé maître dans l'art de la désinformation et spécialisé dans la diffamation et l'insulte de tous les opposants, avait écrit dans son éditorial du 17 avril 2002 intitulé « Bensedrine, ambassadrice d'Israël », des obscénités du genre «que font les deux bâtards auprès de l'ambassadeur d'Israël… ces mercenaires de la 5e colonne …nous réserverons aux traîtres le traitement qui leur sied »…etc. relatant des faits qui se sont produits purement dans son imagination.
Ce torchon faisait écho à une campagne orchestrée par les services spéciaux dans la presse aux ordres et qui comprenait, entre autre, des interventions «indignées » sur le même sujet des désinformateurs de service de Dar Echourouq tels que Sofiane Ben Hamida et Fayçal Baatout et de Boubaker Sghaier, une autre marionnette des services spéciaux qui s'est vu parachuté directeur de «l'Observateur », financé aussi par la caisse noire du ministère de l'intérieur.
Nous n'avions pas jugé utile de poursuivre toute cette meute qui a avili la profession de journaliste en Tunisie.
Nous nous contentions d'une poursuite pour l'exemple du Hadath et nous espérions qu'une justice sereine nous rétablirait dans nos droits et donnerait un coup de semonce à cette fange qui se déverse sur notre société, salit nos mœurs et pervertit notre civilité.
Mal nous prit ! votre verdict est venu couvrir d'un drap de légalité cette fange. Pourtant ce petit scribouillon a superbement ignoré votre Cour. Vous notiez vous même dans les attendus du jugement que malgré vos nombreux reports de l'audience durant plus de 8 mois, il ne s'était jamais présenté à vos convocations et n'avait même pas daigné se faire représenter par un avocat.
Est-il si puissant pour vous faire édicter un jugement contraire à la loi.
Qu'est-ce qui vous fait peur ?
Est-ce la longue liste des dignitaires de l'Etat qu'il étale comme une carte visite sur son journal annonçant qu'ils lui ont rendu visite lors des obsèques de son père, Dieu ait son âme : Le Ministre Conseiller porte-parole de la Présidence, M. Abdelwahab Abdallah (surnommé monsieur censure) ; le Premier Ministre ; le Président du parlement ; le SG du RCD (parti au pouvoir) ; les membres du gouvernement (il n'a pas la patience de les nommer) ; les chefs de partis de l'opposition (décor) ; les présidents des Unions nationales et des associations (il n'a pas la patience de les nommer) ; les ambassadeurs des pays frères (lesquels ?) ; les PDG des sociétés nationales (ils sont trop nombreux pour être nommés) ; les SG des comités de coordination du RCD (parti au pouvoir) ; le président de l'association des directeurs de journaux ; les personnalités nationales (il n'a pas le temps de les nommer)… Il est vrai que la liste est impressionnante et fait hésiter plus d'un magistrat qui sait que sa carrière est entre les mains de ces gens là !
Pour notre part, nous avons du mal à être impressionnés par un homme que nous avons vus pleurer après deux nuits passées dans les geôles du ministère de l'intérieur, pour avoir publié en 1988 dans le journal les Annonces une caricature présentant un homme (Hédi Triki) sur un âne en face de deux panneaux d'indication, l'un indiquait le 6 novembre (direction dont il venait), l'autre indiquait le 7 novembre (direction vers laquelle il se dirigeait). Il s'était présenté à Sihem Bensedrine à l'AJT (dont elle était membre du bureau directeur) effondré et elle s'était mobilisée pour le défendre, l'AJT avait alors obtenu le classement de l'affaire. Il avait fait du chemin depuis dans le sens inverse indiqué par la caricature.
Monsieur le juge,
Vous l'avez évidemment acquitté et vous nous avez Déboutés ; nous demandant d'apporter la preuve du fait diffamatoire, inversant la loi. Vous concluez que «les deux plaignants n'ont pas apporté la preuve que les faits incriminés sont contraires à la réalité »!
Ainsi monsieur le juge nous aurions dû joindre au dossier un extrait de notre état civil et vous apporter la preuve que nous ne sommes pas des «bâtards ».
Fallait-il vous préciser que Omar est le fils de Said Mestiri, un des fondateurs de la chirurgie dans la Tunisie indépendante qui a formé des générations de chirurgiens et sauvé la vie et la santé de milliers de Tunisiens. Il avait affronté la colère de Bourguiba pour son indépendance d'esprit. Il avait été de tous les combats de son époque et défendu avec acharnement la déontologie médicale.
Fallait-il vous préciser que Sihem est la fille de Ahmed Bensedrine, ancien président à la cour de cassation, qui a formé des centaines de magistrats - dont vous qui nous déniez la justice - dans un esprit de respect jaloux de l'indépendance de la justice et qui avait démissionné de la magistrature, au faîte de sa carrière, pour protester contre l'ingérence de Mohamed Farhat, l'ancien procureur général de la république, dans les affaires de la justice.
Nous espérons que ce n'est pas de notre filiation maternelle que vous doutez. Auquel cas, nous vous préciserons que la mère de Omar est Zohra Chenik, la fille de M'hamed Chenik, illustre patriote, premier ministre et bras droit du grand Moncef Bey.
Celle de Sihem, est Néjiba Ben Ammar, la fille d'un autre de vos maîtres, Mohamed Ben Ammar El Ouertatani, le magistrat qui a participé à la mise en place du premier noyau de la justice tunisienne après le départ des Français et qui a formé la première génération des juges tunisiens.
Vous comprendrez monsieur le juge, que ce qui cimente notre couple ce sont ces valeurs d'indépendance et de dignité humaine que nous ont inculqués nos parents par leurs comportements valeureux.
Monsieur le juge,
Vous nous demandiez d'apporter également la preuve que nous ne sommes pas des «mercenaires de la 5e colonne », que nous ne sommes pas des « traîtres » et que nous ne sommes pas les « ambassadeurs d'Israël ».
Nous vous répondrons qu'Israël n'a pas besoin de nous pour être représenté en Tunisie, les chargés d'affaires clandestins le font bien; certains services du ministère de l'intérieur font également bien leur travail de collaboration avec leurs partenaires israéliens et certains hommes d'affaires en vue n'ont confiance pour protéger leurs comptes en banque que dans cet Etat qui est l'un des rares au monde à avoir une législation bancaire qui protège le blanchiment de l'argent sale et à ne pas autoriser un contrôle des Etats souverains sur l'argent public détourné.
Et si vous voulez une « attestation d'antisionnisme », nous vous joindrons une copie de la lettre anonyme envoyée aux membres du parlement européen en novembre 2002 par l'ambassade de Tunisie à Bruxelles, décrivant - en adoptant allègrement l'amalgame de mise dans certains milieux en Europe - sihem Bensedrine comme une antisémite notoire.
Quant à la trahison, nous croyons savoir que les lois tunisiennes sanctionnent sévèrement ce crime et nous vous demandons pourquoi une telle poursuite n'a pas été ouverte contre nous par le ministère public à ce jour ?
Monsieur le juge
Nous comptons vous saisir d'une autre plainte, contre les mercenaires de la plume attitrés d'Echourouk et Essabah, les Mongi Khadhraoui et consorts. Cette fois-ci la diffamation ne porte pas sur la Palestine, mais sur l'Irak.
Vous remarquerez que ces désinformateurs s'agitent chaque fois que les Tunisiens sont blessés dans leur identité arabo-musulmane par les massacres que subissent nos frères en Palestine et en Irak de la part de ceux qui soutiennent notre dictature, et risquent de déverser ainsi leur colère contre ceux qui les oppriment.
Nous espérons que vous aurez là une occasion pour réparer l'impression de discrédit que vous avez laissé auprès de l'opinion par ce verdict déshonorant pour vous et pour la justice tunisienne.
Nous restons convaincus que l'exemple du juge Yahyaoui travaille la conscience de tous les juges honnêtes qui veulent réhabiliter la justice et son indépendance.
Quant à nous, nous sommes persuadés que tant que nous attirons les foudres des chargés de mission au ministère de l'intérieur et de leurs relais dans la société civile, nous devons être certainement sur la bonne voie dans notre combat pour la liberté et la dignité humaine.
Tunis le 5 avril 2003
Omar Mestiri & Sihem Bensedrine