Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :
Achevée aujourd’hui à 18 H 20 GMT.
Bonne lecture !
Partira ? Partira pas ? Parce qu’elles en disent trop ou pas assez, des déclarations de certains dirigeants arabes, associées à des démarches diplomatiques turques aux contours mal définis, ont relancé les spéculations sur un possible exil de Saddam Hussein et sur les scénarios de sortie de crise qui, proposés conjointement par de grands pays de la région, pourraient épargner la guerre à l’Irak.
Jeudi 16 janvier, dans la foulée d’une tournée régionale du premier ministre Abdullah Gül, le ministère turc des affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs de Syrie, d’Egypte, d’Arabie saoudite et d’Iran pour œuvrer à une déclaration conjointe réclamant instamment la paix et une coopération satisfaisante de l’Irak avec les Nations unies. Selon l’agence turque Anatolie, les dirigeants de ces pays pourraient être invités à un sommet autour du même thème.
La veille, le président égyptien Hosni Moubarak, de retour d’un voyage éclair en Arabie saoudite, avait, pour la seconde fois en quelques jours, attribué à Ankara, en coordination avec des pays arabes, l’intention de prendre une initiative pour une solution politique de la crise irakienne.
Trois jours plus tôt, le prince héritier saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz avait souhaité, en termes fort elliptiques, que la possibilité soit donnée aux Arabes de "s’entendre avec Bagdad pour parvenir à une solution qui permette d’éviter la guerre".
RUMEUR INSISTANTE
D’après un diplomate du Golfe non identifié, cité sur le site Internet de l’hebdomadaire américain Time, l’objectif de Riyad est d’inciter l’ONU à proposer l’amnistie aux dirigeants irakiens, à l’exception des 100 à 120 plus hauts placés, dans l’espoir d’encourager un coup d’Etat contre Saddam Hussein. Mais le scénario le plus souvent évoqué est celui d’un possible exil du président irakien. Evoquées comme possibles terres d’accueil, la Russie, la Libye et la Mauritanie ont démenti. La demande, il y a quelques semaines, par le Qatar, d’une réunion extraordinaire d’un sommet arabe a été perçue comme allant dans le même sens.
Après l’invasion du Koweït par l’Irak, en août 1990, et à mesure qu’augmentaient les risques de guerre, la rumeur, insistante, avait déjà couru que Saddam Hussein s’exilerait. Il n’en avait rien été. Aujourd’hui, le vice-premier ministre, Tarek Aziz, ironise : Saddam Hussein "n’est pas homme à quitter son pays, mais plutôt à se battre jusqu’au bout", a-t-il déclaré à la BBC. Pour Bagdad, la rumeur relève de la "guerre psychologique"menée par les Etats-Unis.
"UNE BONNE SOLUTION"
Qu’en pensent les opposants irakiens ? "Un exil serait une très bonne solution pour tout le monde, répond Ahmed Bamarni, représentant en France de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK). Les Américains seraient parvenus à obtenir sa chute, les pays de la région s’en féliciteraient et les Irakiens ne pourraient que se réjouir de la chute du dictateur sans nouvelle effusion de sang. Les Nations unies pourraient alors se voir confier l’administration d’une période de transition en Irak, et ce renforcement du rôle de l’ONU ne pourrait que satisfaire l’ensemble du monde."Saddam Hussein peut-il accepter de partir ? "S’il a la garantie d’être laissé en paix, oui, dit M. Bamarni. Il a peur néanmoins d’être poursuivi en justice"pour les crimes commis contre son peuple. Ce ne sont pas les preuves et témoignages qui manquent, répertoriés par les Kurdes après la débandade de l’armée irakienne dans le Kurdistan en 1991 et par de multiples organisations de défense des droits de l’homme.
Saddam Hussein "n’est pas homme à abandonner le pouvoir, commente Seywan Barzani, représentant en France du Parti démocratique du Kurdistan (PDK). Qui plus est, il croit à ce qu’il dit lorsqu’il affirme être le chevalier qui libérera Jérusalem ou je ne sais trop quoi ! S’il part, trois à quatre mille personnes devront partir avec lui, parmi ceux qu’il a mouillés à des degrés divers dans ses crimes". "Son exil épargnerait à l’Irak une terrible guerre, qui pourrait dégénérer en guerre civile. Les gens sur place ont très peur d’une possible vengeance du régime ; il suffirait d’un obus chimique sur une ville pour faire des milliers de victimes."
Hosham Dawod, chercheur au CNRS et d’origine irakienne, est perplexe. "Saddam Hussein, dit-il, se méfie de tout, et il y a peu de chances qu’il se laisse convaincre par des promesses" d’impunité en exil. "Mais il est aussi un homme pragmatique, capable de surprendre". Son exil éventuel serait un "demi-échec pour les Américains : il conforterait le département d’Etat, mais serait la pire des solutions" pour certains des faucons du camp néoconservateur.
Devant quelques journalistes européens, un haut responsable du gouvernement américain se contentait, lui, de noter que les Etats-Unis avaient enregistré "des tensions" au sein du régime irakien. Il ajoutait, cependant, qu’elles étaient difficiles à interpréter, tant le régime de Bagdad restait opaque et "impénétrable".
Mouna Naïm
Le "non" d’un ministre allemand
Un vote positif de l’Allemagne au Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’une intervention militaire en Irak "n’est sur le fond plus imaginable",a déclaré le ministre allemand de la défense, Peter Struck, au quotidien régional Rheinpfalzdu 17 janvier. M. Struck reconnaît que les relations germano-américaines sont "difficiles en ce moment". Jusqu’ici, l’Allemagne, qui doit prendre, le 1er février, la présidence du Conseil de sécurité, avait laissé ouverte la question de savoir si elle voterait oui ou non à une guerre contre l’Irak. Mardi, Gerhard Schrِder s’était prononcé, pour la première fois, en faveur d’une deuxième résolution des Nations unies avant une éventuelle intervention militaire. La semaine dernière, il avait affirmé que l’Allemagne "ferait tout"pour que la résolution 1441 de l’ONU sur l’Irak puisse être appliquée sans recours à la guerre.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236—305829-,00.html
Au début du mois d’octobre 2002, une équipe de CNN débarque dans le nord de l’Irak, dans le Kurdistan sous protection de l’ONU, loue la totalité d’un hôtel dans la ville d’Erbil et s’installe pour six mois. Pour entrer dans cette zone qui échappe au contrôle de Bagdad, les journalistes ont décidé de passer par la Syrie. Comme tous les reporters qui veulent entrer dans le nord du pays et transitent depuis plusieurs mois avec un visa "tourisme" par la Syrie ou l’Iran. Impossible ensuite de descendre sur Bagdad. L’équipe de CNN a donc traversé le Tigre dans des barques à la barbe des gardes irakiens postés sur la colline, à la limite qui sépare le Kurdistan du reste de l’Irak.
L’idée des journalistes américains fut d’envoyer le récit en images de cette traversée. La réponse de Bagdad, qui vécut cette initiative comme un camouflet public, ne se fit pas attendre : le bureau de CNN à Bagdad fut provisoirement fermé, et le correspondant local expulsé. Depuis, les visas "presse" délivrés par les autorités irakiennes le sont avec encore plus de parcimonie. Et pour dix jours seulement.
Le conflit n’a pas encore commencé - si tant est qu’il ait lieu - que les conditions d’accès à l’information sont d’ores et déjà délicates. D’abord, les visas sont délivrés au compte-gouttes par un représentant irakien dans chaque pays qui enquête sur l’intention des demandeurs. Sur place, les rédactions accréditées sont encadrées dans "le quartier de la presse", où les reporters sont logés dans les hôtels "conseillés" par les autorités, un guide traducteur fourni par les autorités les suit pour chaque déplacement dont l’accord, par écrit, doit être officiellement donné par le ministère de l’information irakien. Tout est verrouillé.
Dans ce contexte, comment les populations occidentales vont-elles être tenues au courant de la situation en Irak ? Pendant que 240 journalistes américains s’entraînent (épreuves physiques, essai de combinaisons contre les armes chimiques, simulations d’atterrissage sous les feux ennemis...) dans les quatre camps déployés par le Pentagone aux Etats-Unis, les rédactions européennes attendent que cette guerre démarre vraiment avant de lancer leurs reporters les plus expérimentés couvrir l’information "chaude". Plus modestement, ils tentent de trouver des solutions pour faire remonter les images du pays et les témoignages de sa population.
"UNE CERTAINE INDةPENDANCE"
A Londres, même la BBC World doit se contenter pour l’instant de deux "stringers", pigistes recrutés à Bagdad car la chaîne ne parvient pas à obtenir de visas pour ses reporters "Nous avons des discussions quotidiennes à ce sujet avec les autorités", confie un porte-parole de la BBC. En France, les chaînes de télévision TF1 et France 2 ont depuis l’automne chacune un bureau situé, comme pour les autres médias occidentaux, au sein même du ministère de l’information irakien. Les autorités en contrôlent l’accès, les antennes pour émettre sont disposées sur le toit du bâtiment officiel. Grâce à ce bureau permanent (une idée soufflée par les Anglo-Saxons), France 2 et TF1 disposent de visas pour une équipe relevée toutes les trois semaines. "Pour le 20 Heures de ce soir -jeudi 16 janvier-, nous avons utilisé la parabole de la télévision turque, ce qui nous a garanti une certaine indépendance. Mais nous avons demandé l’autorisation de disposer de nos propres moyens de diffusion", explique Thierry Thullier, le rédacteur en chef du service étranger de France 2, qui affirme que "contrairement aux Anglo-Saxons et aux Japonais, les Français qui travaillent au coup par coup avaient, jusqu’ici, un peu de retard à l’allumage".
France 3 prévoit, de son côté, d’envoyer une équipe en sachant déjà "que leur travail sera parfaitement encadré". "Nous avons à faire preuve d’une vigilance et d’une transparence extrêmes, prévient Hervé Brusini, qui se souvient des contraintes qui lui étaient imposées, en tant que reporter, lors de la première guerre du Golfe. Nous devrons dire ce que nous savons, ce que nous ne savons pas, ce que nous avons pu recouper et ce que nous ne maîtrisons pas."
La Trois n’hésitera pas à utiliser, comme elle l’a fait lundi 13 janvier dans le 19/20, les services "d’un certain nombre de gens qui partent en Irak à titre personnel et qui rapportent des choses différentes", affirme M. Brusini. Comme le feront aussi la grande majorité de radios et de journaux français qui, à cette heure, ne disposent pas de visas d’entrée en Irak pour leurs propres équipes. Même si les télévisions américaines sont comme à l’accoutumée déjà présentes et très massivement puisqu’elles ont recréé des studios entiers dans le ministère irakien, les positions les plus en vue semblent encore être celles des chaînes arabes d’information. Al-Jazira, qui s’était distinguée en Afghanistan en étant la seule à disposer d’un correspondant à Kaboul pendant les bombardements américains, possède à Bagdad depuis 1997 un bureau et des moyens d’émission indépendants physiquement du ministère de l’information, comme la chaîne émiratie Abou Dhabi TV. "Notre avantage, c’est que nous avons des journalistes irakiens qui n’ont pas besoin de visas, explique depuis le siège d’Al-Jazira à Doha Omar Beck, un des dirigeants de la chaîne. Et puis Bagdad, qui voit que nous sommes là depuis le début, est très intéressé par notre forte audience dans les pays arabes."Al-Jazira dispose ainsi d’une équipe installée dans le tissu local. Un avantage.
Les chaînes étrangères ne s’y sont pas trompées. Elles ont très tôt négocié le droit d’utiliser les images d’Al-Jazira. La BBC, CNN, l’américaine ABC News, l’allemande ZDF, l’autrichienne ORF et la japonaise NHK ont toutes passé des accords d’échange d’images et une assistance entre les équipes. Mercredi, Al-Jazira leur fournissait ainsi des images exclusives des inspecteurs de l’ONU pénétrant à l’intérieur du palais présidentiel.
Florence Amalou
II Médias français et disimulation :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—305766-,00.html
bien entendu
, s’il est vrai que Giscard a imposé en place éligible, sur une liste aux élections européennes, la mère de son enfant naturel, ce n’est pas bien. Bien entendu, si des journalistes le savaient, ils auraient dû en informer leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, comme nous eussions tous dû faire état de l’existence d’une fille naturelle de Mitterrand, quand il apparut qu’elle bénéficiait largement des facilités de la République. Mais le mode du sous-entendu sur lequel cette assertion est aujourd’hui portée sur la place publique par notre confrère Daniel Carton (Bien entendu... c’est off, Albin Michel) a quelque chose de pénible. Et les contorsions de Carton sur France 3, acculé par Marc-Olivier Fogiel à dénoncer les coupes pratiquées dans son manuscrit par son éditeur et ses avocats, faisaient mal pour lui. Comble de l’absurde : le malheureux téléspectateur non initié sortait de l’émission sans savoir si Carton s’était contenté de colporter des rumeurs ou s’il avait lui-même vérifié ce qu’il écrivait. Un dénonciateur de l’omerta médiatique lui-même embrouillé dans d’inextricables restrictions mentales, telle est la triste image du journalisme français aujourd’hui. Comme on préférerait des informations claires et nettes ! Comme on préférerait dépolluer nos oreilles une fois pour toutes de ce cancer du journalisme : l’insinuation. Hélas, les hardiesses obliques de quelques francs-tireurs se nourrissant de l’incorrigible frilosité des grands médias, ce système pervers a encore de beaux jours devant lui.
Oui, ceux qui savent cachent parfois des choses à ceux qui les ignorent. Est-ce seulement la faute au "off", cette habitude pour les responsables politiques de livrer aux journalistes des informations à condition de ne pas être cités ? Pas certain. Un autre exemple. Pierre Guillain de Bénouville a-t-il délibérément envoyé Hardy, le sachant retourné et suivi par les Allemands, au rendez-vous de Caluire, pour faire capturer Jean Moulin en qui il voyait un rival ? Depuis des décennies, les historiens de la Résistance ont manié à ce sujet toutes les nuances de l’insinuation. Bras droit de Dassault, ami intime de Mitterrand, homme de multiples réseaux, Bénouville était un personnage puissant. Lui-même fut interrogé sur ce point, notamment par Laure Adler (Avant que la nuit ne vienne, Grasset). D’une page à l’autre, il se contredit, comme s’il tournait autour d’un impossible aveu. Un an après sa mort, TF1 balaie donc ces prudences et diffuse une version accablante pour le défunt. Toujours sans aucune preuve, mais il n’intentera plus de référé. Pourtant, si les choses ne furent pas dites plus tôt, la faute à qui ? A la légitime prudence des historiens ? Au pouvoir de dissuasion de Bénouville ? Ou à un refus collectif implicite d’écorner le mythe de la Résistance unie ?
Car il arrive aussi que la vérité soit exposée aux yeux de tous, comme la lettre volée de Poe, et que nous soyons tous complices de son étouffement. Un reportage de "Sept à huit", sur TF1, montrait ainsi cette semaine les affrontements entre légionnaires français et rebelles ivoiriens, à l’ouest du pays. Echanges de tirs, combats sanglants pour une position : les images de cet excellent reportage ne laissaient aucun doute, c’est bien dans une guerre que la France vient de mettre le bout du doigt. Une petite guerre, pour l’instant limitée, mais une guerre. Et pourtant, le téléspectateur du "20 heures" a-t-il l’impression que la France est en guerre ? A-t-on entendu les élus politiques en débattre (ou s’indigner de l’absence de débat) ou les commentateurs s’interroger sur le caractère néocolonial de cette guerre qui refuse de dire son nom ? Les médias étrangers résonnent de ces interrogations, certes pas toujours bienveillantes à l’égard de la France. Mais, en France, la guerre en Côte d’Ivoire semble réservée aux émissions magazine, que ne regardent sans doute ni les politiques ni les présentateurs de JT. Lesquels, soir après soir, préfèrent courir sur les traces des élucubrations improuvées d’une secte, clouer au pilori avant de l’innocenter un bagagiste de Roissy ou découvrir que l’eau est mouillée (pardon, que les écoliers s’ennuient à l’école, révélation fracassante de la semaine). Donc, la France est en guerre, mais chut, c’est "off".
Par Daniel Schneidermann
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—305857-,00.html
François Mitterrand a menti à tout le monde, à ses électeurs, aux Français, à ses partisans, à ses opposants, à son épouse légitime, à ses deux fils, à sa femme cachée, à sa fille, à ses maîtresses diverses et variées, à ses belles amies, anciennes ou nouvelles, à ses favoris, non moins fluctuants, et probablement aussi à lui-même à propos de sa maladie. Cette dissimulation, publique et privée, est ahurissante par son ampleur et sa durée. Elle a été banalisée par le flot éditorial qui a succédé au long silence, dès lors que l’intéressé avait personnellement choisi en 1992, de rendre public son cancer. Elle n’en reste pas moins un étrange épisode de notre histoire.
Contrairement au propos optimiste de Lincoln, on peut mentir totalement, tout le temps et à tout le monde. En France, en prime, on reste cher au cœur de ses concitoyens. Cette affaire en dit donc aussi long sur l’esprit national que sur le caractère retors d’un homme remarquable. L’intérêt du documentaire de William Karel diffusé jeudi soir sur France 3, sept ans après la mort de Mitterrand, est de rappeler ce contexte. L’anniversaire du 8 janvier 1996 est passé presque inaperçu. C’est dommage. Les mœurs de la cour de Louis XIV se perpétuent. Elles se sont peut-être même aggravées puisque, aussi bien, à la mort du Roi-Soleil, le Parlement cassa son testament, alors que les dernières volontés de François Mitterrand, obsèques et omerta comprises, ont été respectées à la lettre. Les bâtards royaux perdirent leur statut extraordinaire. Mazarine est toujours la gardienne du temple et de ses secrets.
Le documentaire de Karel est essentiellement basé sur le témoignage du docteur Gubler, le seul à avoir parlé. Hormis Gubler, qui a payé cher cette transgression, tous ceux qui étaient dans la confidence (Jacques Attali, Jean-Louis Bianco, Michel Charasse, Roland Dumas, Hubert Védrine, une dizaine de personnes au maximum) se sont tus. Par fidélité à la parole donnée, par loyauté envers un mort. Cela ne manque pas de grandeur.
On en reste donc à ce mystère. François Mitterrand apprend, à l’Elysée, en novembre 1981, six mois après son élection, au cours d’un discret examen pratiqué par un célèbre urologue, qu’il a un cancer de la prostate très avancé, avec des métastases osseuses. Il exige le silence. Il va obliger Gubler à signer 22 bulletins de santé. Tous mensongers.
http://www.realites.com.tn/index1.php?mag=1&cat=Politique&art=5230&a=detail1
Des intellectuels tunisiens écrivent à Chirac pour la grâce de José Bové
Une trentaine d’intellectuels et de militants associatifs tunisiens ont écrit la semaine dernière au président français Jacques Chirac pour lui demander la grâce de José Bové, porte-parole de la Confédération paysanne de France, qui doit purger 14 mois d’emprisonnement.
Dans cette lettre, les signataires situent leur démarche « par-delà la dimension strictement pénale » et affirment qu’une incarcération de José Bové « aurait une grave signification politique ». « Outre qu’elle altérerait l’image de la France en tant que pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, elle serait comprise comme une stigmatisation des causes défendues par José Bové et par ceux qui les partagent », écrivent-ils dans la lettre.
« Le peuple tunisien et l’ensemble des peuples de la région arabe sont particulièrement reconnaissants au porte-parole de la Confédération paysanne pour le soutien actif qu’il a apporté à la cause du peuple palestinien et de la paix en Palestine, comme pour ses multiples prises de position en faveur d’un monde humain, pacifique et juste », ajoutent-ils.
Rappelons que le leader de la confédération paysanne n’a pas demandé la grâce présidentielle.
A demain