Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
RT
C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie 21 ter rue Voltaire 75011 Paris- France. Tél : (33)321964099 - E-Mail : crldht@aol.com membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme
Flash Infos du 26 janvier 2004
LA LENTE AGONIE DES GREVISTES DE LA FAIM DE LA PRISON DE BORJ EL-AMRI
Pour une intervention d’urgence afin de sauver la vie de Abdelhamid Jlassi, Habib Ellouz, Sahbi Atig et Bouraoui Makhlouf en grève de la faim depuis le 15 décembre 2003.
Détenus en cellule individuelle d’isolement depuis de longues années, Abdelhamid Jlassi, Habib Ellouz, Sahbi Atig et Bouraoui Makhlouf en sont aujourd’hui à leur 44ème jour de grève de la faim pour protester contre leurs conditions inhumaines de détention et pour obtenir leur regroupement et les soins médicaux qu’exigent leur état de santé qui n’a cessé de se dégrader depuis quelques années.
Dirigeants du mouvement En-Nahdah, non reconnu, et condamnés à de lourdes peines, il y a 13 ans, ces quatre détenus politiques occupent depuis près de trois mois le compartiment cellulaire de la prison de Borj El-Amri aménagé au cours du deuxième semestre 2003 pour être totalement séparé du reste des installations pénitentiaires. Chaque cellule a sa propre aire de promenade particulièrement exiguë et les prisonniers n’ont droit, alternativement afin de ne pas se trouver hors de leur cellule en même temps, qu’à quelques minutes de promenade par jour. Visitant au début du mois de décembre les nouvelles installations, le directeur des services pénitentiaires Ridha Boubaker, magistrat connu pour sa cupidité et pour sa sévérité sadique leur a annoncé que cette "nouvelle expérience allait être progressivement généralisée et que cela leur permettrait de découvrir vraiment le sens et la finalité de la prison".
Au terme de 6 semaines de cette grève la faim dure, la situation des 4 grévistes est des plus alarmante. Les témoignages de leurs familles, relayées notamment par l’AISPP, la LTDH et le CNLT, confirment la gravité de leur état de santé dans la mesure où ils n’ont plus la force de se rendre au parloir sans être portés par des agents et qu’ils ont de graves difficultés à s’exprimer normalement.
Il faut mettre un terme à cette lente et tragique agonie en leur donnant la possibilité d’être examinés par des médecins et en accédant à leurs revendications notamment la levée de l’isolement et un suivi médical digne de ce nom.
Une fois encore les autorités font la sourde oreille en tablant sur l’usure physique des grévistes et sur l’essoufflement de leur mouvement à un moment où l’opinion est totalement conditionnée par l’euphorie des compétitions se la coupe d’Afrique de football.
Le CRLDHT avait dès le début de ce mouvement, et parallèlement aux contacts menés concernant la grève de la faim de Karim Harouni, appelé toutes les organisations internationales et régionales partenaires afin qu’elles interviennent auprès des mécanismes des Nations Unies et des instances de l’Union Africaine et de l’Union Européenne, pour les informer sur la situation inhumaine des détenus politiques tunisiens et leur demander d’intervenir d’urgence auprès des autorités tunisiennes.
Une fois de plus, le CRLDHT met l’accent sur le fait que la détention en cellule d’isolement pendant plusieurs années constitue une intolérable forme de torture et qu’elle contrevient aux dispositions de la Convention internationale contre la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants à laquelle la Tunisie a souscrit, sans réserve, en 1988.
Le CRLDHT estime que le calvaire des 600 détenus politiques tunisiens encore en prison n’a que trop duré. Il exige à nouveau leur libération ainsi que la promulgation d’une loi d’amnistie générale en faveur de toutes les victimes de la répression politique en Tunisie. En attendant, il faut sauver la vie des emmurés de Borj El-Amri et leur éviter une issue fatale.
Le CRLDHT en appelle à l’esprit de solidarité de l’ensemble des défenseurs des droits Humains et à la conscience des gouvernements démocratiques partenaires de la Tunisie afin de faire pression sur le gouvernement tunisien et l’amener mettre un terme à la lente et tragique agonie des grévistes de la faim.
Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme
Infos Express 25 janvier2004
LTDH - fondée en 1977 - Adresse : 21, rue Baudelaire - El Omrane - 1005 Tunis / tél. 71.894145 / fax : 71.892866 /site : www.ltdh.org. Adresse E.mail : ltdh.tunisie@laposte.net. Ltdh.tunisie@ibelgique.com
La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme a décidé que la journée du 24 janvier 2004 sera " la journée du prisonnier ". Dans ce cadre le comité directeur a décidé que ses membres, que les membres des comités de sections des différents gouvernerats de la république se rendront en délégations ( avec des défenseurs des droits de l’homme et des militants de la société civile) dans les prisons pour s’informer de la situation des prisonniers qui selon les plaintes reçues par la LTDH sont non seulement difficile mais déplorable ( surpopulation, alimentation, santé, conditions de visite, visite des avocats, les mauvais traitements, droits élémentaires etc…) et pour exposer les craintes de la LTDH à ce sujet et demander le respect des conventions internationales ratifiées par la Tunisie et des lois .
C’est notamment à la suite de la grève de la faim entamée récemment par 4 détenus d’opinion à la prison de Borj Erroumi que la LTDH a décidé d’organiser cette journée nationale du prisonnier.
Ces délégations se sont rendu dans les prisons : la prison civile 9 avril (Tunis ) , la prison de Borj Erroumi ( Bizerte / 65 km de Tunis ) , la prison de Messadine ( Sousse /140 km de T) , la prison civile de Sfax ( 270 km de T)la prison civile de Monastir (150km de T) , la prison civile de Kairouan ( 150 km de T) ,la prison de Harboub ( Médenine /480km de T), la prison de Bullarijia ( jendouba / 150 km de T)
Dans chaque gouvernerat les délégations se sont vues opposées au refus par un déploiement important des forces de l’ordre, en effet des forces de l’ordre ont encerclé aujourd’hui 24 janvier 2004 les prisons et ont empêché ces délégations constituées par des membres du comité directeur, des membres de sections de la LTDH, des défenseurs des droits de l’homme et des militants de se rendre dans ces prisons se prétextant qu’ils ont reçu des ordres dans ce sens.
SOLIDARITE TUNISIENNE 40 rue du Landy 93300 Aubervilliers Tél/ Fax : 01 43 52 09 86 soltunis@hotmail.com
TUNISIE : APPEL URGENT : danger de mort imminente dans les prisons tunisiennes
Nous attirons l’attention de l’opinion publique sur l’état critique de quatre prisonniers politiques tunisiens en grève de la faim depuis le 15 décembre 2003. Messieurs Abdelhmid Jlassi, Habib Ellouz, Sahbi Atig, Bouraoui Makhlouf, maintenus en isolement total depuis 13 ans dans la prison de Borj Erroumi ont entamé leur action pour demander la levée de l’état d’isolement dont ils sont victimes et leur libération immédiate. Le régime tunisien a pris l’habitude de traiter les cris de détresse des prisonniers politiques avec le mépris et l’indifférence totale.
Face à la sourde oreille des autorités officielles, les grévistes ont décidé de se limiter à la prise exclusive d’eau arrêtant toute prise de sucre, avec pour conséquences une dégradation rapide et alarmante de leur état de santé.
Nous rappelons que d’autres prisonniers politiques sont décédés dans les mêmes conditions ( Abdelwahhab Bousaa, Habib Raddadi, Ridha Khmiri, Souhnoun Jouhri, Mabrouk Zren ) dans l’indifférence criminelle du régime tunisien. … D’autres sont victimes de graves séquelles ( Lotfi Aidoudi, Lassaad Jouhri….)
La famille de M. Abdelhmid Jlassi est très inquiète pour son fils qui a été transporté au parloir par des agents de la prison dans un état de fatigue extrême et présente des difficultés de locution. Il a affirmé l’intention des militants détenus de continuer leur grève de la faim jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. M. Sahbi Atig détenu dans le même compartiment d’isolement a vomi du sang. Ridha Boubaker le directeur de la prison menace les grévistes qu’il va leur faire découvrir maintenant le vrai sens de la prison.
Solidarité Tunisienne appelle à un sursaut général de toutes les forces pour mettre fin à cette politique de meurtre programmé des détenus d’opinion en Tunisie. Le secrétaire général
Fathi ENNAES
" La LTDH a rendu publique le 16 janvier 2004 un communiqué important et circonstancié sur la situation des détenus politiques dans les geôles du régime tunisien, appelant à faire de la journée du 24 janvier 2004 une journée nationale de solidarité avec les détenus politiques.
" De son côté M. Hedi Triki, ancien détenu politique, né en 1959 et habitant Sfax, père de trois enfants a entamé le 13 janvier 2004 à l’intérieur d’un local commercial qu’il loue, une grève de la faim pour protester contre le harcèlement dont il fait l’objet depuis sa libération et les entraves auxquelles il est confronté dans sa quête vaine et désespérante d’un travail. Ingénieur en informatique, il en est réduit à essayé d’avoir une petite activité commerciale mais les autorités municipales refusent délibérément de lui donner les moyens administratifs d’aménager le local conformément aux prescriptions légales exigées. Maître Abdelwahab Maatar a remis au gouverneur de Sfax un mémoire circonstancié sur les épreuves endurées par M. Triki et sa famille. Une pétition de solidarité a été mise en ligne : nefertuti2001@yahoo.fr
" Le prisonnier d’opinion Lotfi Farhat est de son côté en grève la faim à la prison de Gabès depuis le 8 janvier 2004 pour demander que ses légitimes revendications d’une incarcération dans des conditions moins inhumaines soient satisfaites. Arrêté lors d’un retour en Tunisie en août 2000, M. Lotfi Farhat dont la famille vit en France avait été condamné dans des conditions arbitraires et scandaleuses à 7 ans de prison ferme par le tribunal militaire permanent de Tunis : cf. reveiltunisien.org
" Après 3 mois d’hospitalisation l’ancien détenu politique M. Lotfi Idoudi a quitté l’hôpital ou il avait fini par être admis dans un état très grave le 25 octobre 2003 (cf. Flash infos). Très amoindri physiquement, M. Lotfi Idoudi se remet difficilement des épreuves qu’il a subies et qui ont failli lui être fatale.
" Le plus important syndicat de media Suisse (Comedia) a demandé solennellement la libération de M. Karim Harouni dont la grève de la faim (du 18 novembre 2003 au 8 janvier 2004) avait été particulièrement éprouvante : christian.tirefort@comedia.ch A ce jour, l’essentiel des promesses faites par les autorités pour la levée de la grève de la faim de M. Karim Harouni n’ont pas été tenues. Il n’en reste pas moins que la pétition nationale et internationale en sa faveur a eu un caractère exemplaire et elle a contribué à infléchir l’attitude des autorités. La pression ne doit pas se relâcher et le CRLDHT en appelle à cette occasion à l’esprit de responsabilités de l’ensemble des associations et des mouvements politiques qui réclament la libération des détenus politiques afin qu’ils fassent preuve de vigilance et de sang froid pour éviter les polémiques et les surenchères. C’est ainsi que le CRLDHT a exprimé à M. Lassaad Jamousi, Président de la 2ème section de la LTDH à Sfax, l’_expression de son entière solidarité face à l’intolérable provocation dont il a fait l’objet et à propos de laquelle le juge Mokhtar Yahiaoui a apporté un témoignage déterminant confirmant que les propos prêtés à M. Jamousi concernant le sort de M. Karim Harouni procèdent de la calomnie la plus outrancière.
" Une pétition a été mise en ligne concernant les six jeunes internautes de Zarzis qui "croupissent depuis le 5 février 2003 dans les geôles tunisiennes" (cf. Flash Infos). Il s’agit de MM. Abderrazak Bourguiba, Abdelgafar Ben Guiza, Hamza Mahroug, Omar Rached, Omar Farouk Chelendi, Ridha Bel Haj Ibrahim. Le 7ème inculpé, M. Ayoub Sfaxi est en fuite : jeunes2zarzis@yahoo.fr
Une question du député européen Olivier Dupuis (Parti Radical Transnational)
TUNISIE : LE NON-RESPECT DE LA CLAUSE DES DROITS DE L’HOMME PAR TUNIS DOIT AMENER LA COMMISSION A ETABLIR UN ARSENAL DE MESURES DE RETORSION
Bruxelles, 19 janvier 2004. Selon diverses sources, l’on assiste depuis le début du mois de janvier à une recrudescence d’actes de violence et d’intimidation du régime tunisien à l’égard de militants des Droits de l’Homme. Ainsi le 3 janvier M. Hammad Ali Bedoui, membre du Conseil national des libertés en Tunisie (CNLT), a été soumis à des mesures restrictives de résidence et ce alors qu’il détient un passeport valable et un visa Schengen régulier. Toujours le 3 janvier un énorme déploiement de forces de police a, de fait, empêché la tenue de l’assemblée générale de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP). Le 5 janvier Mme Sihem Bensedrine, journaliste et membre du CNLT, a été brutalement agressée alors qu’elle rentrait à son domicile, qui est également le siège du CNLT. L’immeuble est soumis depuis le début de l’année à une surveillance renforcée et constante qui requière la mobilisation permanente de cinq policiers en civil. Par ailleurs, aux dires mêmes du Consul du Yemen en Tunisie, de fortes pressions ont été exercées par les autorités tunisiennes afin que les autorités yéménites n’accordent pas de visas à M. Mokhtar Trifi, secrétaire général de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), à Mme Khedija Cherif, vice-présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et Me Alya Cherif Chammari, membre du Bureau du Collectif 95 Maghreb Egalité et du Centre tunisien pour l’indépendance de la justice, qui avaient été invités à participer à la Conférence Intergouvernementale Régionale sur Démocratie, Droits de l’Homme et rôle de la Cour Pénale Internationale qui a eu lieu à Sanaa du 10 au 12 janvier 2004 et qui était organisée, sous l’égide de la Présidence de l’Union européenne, par le Gouvernement de la République du Yemen et par l’ONG "No Peace Without Justice" et sponsorisée par la Commission européenne, par les gouvernements du Canada, de France, d’Allemagne, d’Irlande, d’Italie, des Pays-Bas, du Royaume- Uni, de Suisse et par l’UNDP.
Question d’Olivier Dupuis, député européen, radical, à la Commission :
"La Commission est-elle au courant du renforcement des mesures répressives à l’égard de militants des droits de l’Homme par les autorités tunisiennes ? Lors de la récente rencontre bilatérale UE-Tunisie de fin septembre 2003 la Commission a-t-elle rappelé à la partie tunisienne que l’Accord d’Association UE/Tunisie comprend une clause des Droits de l’Homme (article 2) qui stipule que les relations entre les parties et l’ensemble de l’accord sont fondés sur le respect des Droits de l’Homme et des principes de l’Etat de Droit ? La Commission ne considère-t-elle pas que les autorités tunisiennes ont démontré avec suffisamment de vigueur, de constance et durant une durée suffisante qu’elles n’avaient aucune intention de respecter la clause des Droits de l’Homme et qu’il appartient par conséquent à l’Union de définir une panoplie de mesures de rétorsion qui pourraient seules, semble-t-il, amener les susdites autorités à faire preuve d’une attitude plus constructive ?"
Dans le prochain Flash Infos dont la parution est prévue pour la fin de la semaine nous reviendrons, entre autres, sur le communiqué de la LTDH relatif à la loi adoptée le 10 décembre 2003 sur le "soutien des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent". Une loi qui, sous couvert de lutte contre le terrorisme a accentué la dérive liberticide de la politique sécuritaire du gouvernement tunisien.