Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Bonne lecture !
Samedi à l’aube, l’armée russe a donné l’assaut et repris le contrôle du théâtre moscovite où un commando d’une cinquantaine de Tchétchènes retenait en otages au moins 700 personnes depuis mercredi soir. "Les rebelles avaient commencé à tuer les otages. Ils avaient abattu deux personnes et les otages ont alors commencé à tenter de s’échapper", a expliqué Sergue Ignatchenko, porte-parole du FSB (services de sécurité russes), aux journalistes présents sur les lieux. "Ayant perçu les tirs, les forces spéciales se sont ruées à l’intérieur". Un véhicule blindé aurait foncé en direction de l’entrée du théâtre et des dizaines de soldats d’élite auraient alors pénétré à l’intérieur. Selon un responsable des services sécurité, les rebelles ont fait exploser une bonne partie de leur dispositif lorsqu’ils se sont rendus compte du lancement de l’opération. Aucun membre des forces l’ordre n’a toutefois été tué.
En fin de matinée, le vice-ministre russe de l’intérieur, Vladimir Vasiliev, a enfin donné un bilan officiel du nombre de morts : "Nous avons sauvé plus de 750 personnes (...), nous en avons perdu 67". Mais ce chiffre a été revu a la hausse en milieu de journée : le ministère russe de la santé cité par l’agence Interfax parle maintenant de plus de 90 otages tués. Un diplomate australien présent sur les lieux, Kevin Magee avait auparavant précisé qu’ "aucun étranger n’aurait été tué" ; près de 75 étrangers se trouvaient parmi les otages. Mais les autorités russes n’ont donné aucun détails au sujets de l’identité des otages tués. Des images, filmées dans la salle où étaient retenus les otages et diffusées sur la première chaîne russe, ont montré des corps des membres du commando, hommes et femmes, certains gisant au milieu de fauteuils tachés de sang. Des explosifs étaient encore collés à quelques sièges, et l’on voyait un gros engin explosif artisanal placé au milieu de la salle de spectacle jonchée de débris et d’éclats de verre.
Parmi les preneurs d’otages tués figurent le chef du commando Movsar Baraïev et toutes les femmes "porteuses d’une ceinture d’explosif", a affirmé le vice-ministre russe de l’intérieur, Vladimir Vassiliev, sur la radio Echo de Moscou. Certains auraient pu s’échapper. La police de Moscou a déclaré qu’elle connaissait la description "de tous les terroristes ayant quitté le bâtiment et qui sont recherchés". Ce qui semble contredire les propos du directeur du FSB, qui indiquait qu’aucun membre du commando tchétchène n’avait réussi à s’enfuir. Au moins deux terroristes auraient été arrêtés. Le nombre de preneur d’otages avait été estimé à environ 50 hommes et femmes. En milieu d’après-midi, les services secrets russes FSB cités par l’agence Interfax ont indiqué que cinquante membres du commando, 18 femmes et 32 hommes, avaient été tués. Auparavant, le vice-ministre russe de l’intérieur avait parlé de "34 rebelles tués".
"DES MORTS ASPHYXIةS"
Plusieurs centaines d’otages, blessés ou choqués, ont été hospitalisées dans des établissements de Moscou. Mais leurs proches qui tentaient de leur rendre visite étaient refoulés par la police et les services spéciaux (FSB). Ces derniers vérifiaient l’identité des civils hospitalisés à la recherche d’éventuels membres du commando en fuite. Un collaborateur de l’AFP, Oleg Ziogonov, qui était parmi les otages, a indiqué par téléphone à sa mère qu’elle ne pourrait le voir que lundi.
Un appel aux dons du sang a été lancé à la population par Irina Logvinenko, responsable d’un service de transfusion d’un hôpital de la capitale à la radio Echo de Moscou. Le président russe Vladimir Poutine a passé une dizaine de minute à l’hôpital l’hôpital Sklifosovski, l’un des principaux centres médicaux de Moscou où de nombreux otages ont été admis. Mais, douze heures après le dénouement, le chef de l’Etat n’avait pas encore commenté le résultat de l’opération.
De sources médicales, on indique qu’une quarantaine de rescapés souffrent d’une intoxication, ce qui confirmerait les informations selon lesquelles les forces spéciales ont fait usage de gaz pour maîtriser les membres lourdement armés du commando. Auparavant, un médecin des services d’urgence a déclaré que certains otages étaient morts asphyxiés, en raison du gaz répandu dans le théâtre par les forces russes avant de lancer l’assaut tandis qu’un expert des services spéciaux interrogé par les médias russes avait indiqué que le recours à des gaz incapacitants risque d’entraîner des problèmes pour les cardiaques et les asthmatiques. Le vice-ministre de l’intérieur a reconnu que des "moyens spéciaux" avaient été utilisés lors de l’opération pour neutraliser les femmes kamikazes du commando, qui portaient des ceintures d’explosifs, mais il a démenti que la plupart des victimes annoncées parmi les otages soient dues à ces "moyens spéciaux".
Avec AFP et Reuters
Opération de représailles en Tchétchénie ?
Samedi matin, peu après la fin de la prise d’otages de Moscou, l’agence Itar-Tass a indiqué qu’une opération spéciale de grande envergure contre les indépendantistes tchétchénes, dont trois ont été tués, avait été lancée en Tchétchénie. "Des détachements de Spetnaz (forces spéciales) de l’armée nettoient toutes les régions de la république où selon les informations recueillies par les services spéciaux se trouvent des groupes, même peu importants, de combattants", a déclaré l’état-major des troupes fédérales en Tchétchénie cité par Itar-Tass. Trois combattants tchétchénes qui tentaient de s’opposer aux troupes spéciales auraient été tués près de la localité de Novogroznenski (à l’est de Grozny). Toujours selon l’agence russe, des armes, des explosifs, de la drogue ainsi que des documents et des produits alimentaires provenant d’une organisation humanitaire danoise ont été trouvés sur les lieux de l’accrochage.
Mais Moscou a démenti. Il n’y a pas d’opé
ration militaire particulière en Tchétchénie contrairement à ce qui a été annoncé par certains médias russes, a déclaré, samedi, le chef de l’administration militaire, M. Serguei Kizioun, cité par l’agence RIA-Novosti. Il n’y a aucune opération particulière et la prise d’otages de Moscou n’a pas entraîné de modification dans les plans des troupes fédérales, a-t-il précisé. Selon lui, les opérations rapportées par la presse "ont un caractère local", aucune arme lourde n’est utilisée et la situation en Tchétchénie est stable. (Reuters et AFP.)
II Palestine :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—295826-,00.html
WAثL YOUSSEF ABOU DEQQA n’en croyait pas ses yeux. Au terme d’un périple de cinq jours qui l’a conduit dans deux pays arabes limitrophes de la Palestine, Mouna, sa jeune promise, est arrivée à bon port pour que soit enfin célébré leur mariage. Mouna ne venait pas d’un coin reculé de quelque continent éloigné, mais de la ville d’Hébron, en Cisjordanie, et se rendait à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, où l’attendait Waël. En temps "normal", une centaine de kilomètres sépare les deux villes, au lieu des 1 000 kilomètres parcourus par Mouna. Les bouclages et autres sièges israéliens des territoires palestiniens sont la cause d’une telle équipée. L’histoire de Waël (27 ans) et de Mouna (24 ans) a été rapportée vendredi 25 octobre par le quotidien saoudien Al-Hayat publié à Londres.
Les deux tourtereaux s’étaient rencontrés à Gaza à l’hiver 2002, (Note de la RDP : Il s’agit probablement de l’hiver 2000 et non de l’hiver 2002 comme indiqué par erreur dans cet article) à l’occasion d’une visite de Mouna à des proches. C’était du temps où les Palestiniens pouvaient se déplacer entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, pour peu qu’ils soient porteurs de laisser-passer délivrés par les autorités israéliennes, via un "passage sécurisé" inauguré en octobre 1999. Les deux jeunes gens convinrent de se marier fin 2000, mais c’était sans compter avec le déclenchement de l’Intifada le 29 septembre de cette année-là ni avec les bouclages, fermetures et autres découpages et blocus imposés par l’armée israélienne. Depuis, Waël et Mouna n’avaient pu se revoir et ne communiquaient que par téléphone.
Après avoir frappé en vain aux portes de maints responsables de l’Autorité palestinienne pour obtenir, par leur intermédiaire, un droit de passage dans un sens ou dans l’autre afin de célébrer leurs noces, les fiancés n’avaient plus le choix. Le passage des Palestiniens de Cisjordanie vers la Jordanie étant autorisé, il ne restait plus à Mouna qu’à se rendre dans le royaume et, de là, en Egypte, avant de franchir le poste-frontière de Rafah pour rejoindre Gaza et revoir son fiancé.
Le père du jeune homme se rendit via Le Caire à Amman, où, après une attente de deux semaines, Mouna a pu le rejoindre en compagnie de ses parents et de l’une de ses sœurs. Ils firent ensuite le voyage en sens inverse, et la jeune fiancée est arrivée à Deir Al-Balah trois jours avant la noce. Le périple aura coûté 2 500 dollars. Le mariage a été célébré le 19 octobre.
Mouna Naïm
JERUSALEM (AP) - Israël a renforcé sa présence militaire samedi dans la ville de Djénine en Cisjordanie dans le cadre de ce qui apparaît comme lune des plus importantes opérations militaires depuis l’été, menée en représailles à l’attentat de lundi contre un autobus, et alors que le retrait annoncé d’Hébron a été qualifié de manoeuvre de relations publiques par un responsable palestinien.
Dans le même temps, le sous-secrétaire d’Etat William Burns tente de réamorcer les discussions sur un nouveau plan de paix au Proche-Orient prévoyant la création d’un Etat palestinien intérimaire pour 2003 et l’indépendance pour 2005.
Evitant ostensiblement Yasser Arafat, William Burns s’est entretenu vendredi avec un député palestinien à quelques mètres seulement du quartier général du président de l’Autorité palestinienne situé à Ramallah. Les Etats-Unis boycottent Yasser Arafat parce que ce dernier n’aurait pas tenu ses promesses de contrôler les activistes anti-israéliens.
Au sujet de Djénine, le ministre de la Défense israélien Benyamin Ben-Eliezer a qualifié cette localité de "capitale de la terreur". "Nous n’avons pas d’autre choix que d’y aller et tenter de nettoyer tout ce qu’il y a à nettoyer", a-t-il déclaré.
Deux adolescents de Djénine, membres du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), s’étaient fait sauter contre un autocar israélien lundi, tuant 14 personnes. Plusieurs centaines de soldats israéliens sont entrés vendredi dans Djénine et un camp de réfugiés adjacent où ils ont imposé un couvre-feu. Samedi, ils avaient pris une cinquantaine de bâtiments et deux hommes ont été arrêtés en relation avec l’attentat de lundi, selon des habitants et des responsables de la sécurité palestinienne.
Yasser Arafat a qualifié pour sa part l’opération de Tsahal de "crime" alors qu’un responsable palestinien estimait qu’il s’agissait d’une tentative israélienne pour contrer les effort de médiation américaine.
Les opérations ont lieu "alors que M. Burns rencontre les deux parties. Cela reflète les vraies intentions du gouvernement d’Ariel Sharon de saper les efforts américains et la carte de route du président George W. Bush", a estimé Saëb Erekat, un des principaux négociateurs palestiniens. Quant à l’opération de retrait de la ville d’Hébron, "les Israéliens nous disent qu’il n’y aura pas de coordination en matière de sécurité avec l’Autorité palestinienne et que la police en uniforme ne peut pas arpenter les rues : ce n’est pas un redéploiement, ce n’est pas un retrait, c’est un coup de relations publiques", a-t-il dénoncé samedi.
Parallèlement, dans la nuit de vendredi à samedi, des membres de la Brigade des martyrs d’Al-Aqsa ont forcé deux soeurs à sortir de chez elles à Naplouse et leur ont tiré dans les jambes, affirmant qu’elles avaient collaboré avec Israël. Une des deux femmes, Haïfa Rihan, 39 ans, mère divorcée de six enfants, est morte peu après, apparemment d’une crise cardiaque, a déclaré un membre du mouvement proche du Fatah. AP
III ONU :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—295816-,00.html
Washington de notre correspondant
Il y a dix-neuf mois, les Etats-Unis, à la tête desquels venait de s’installer George Bush, étaient aux prises avec la Chine après la capture d’un avion espion américain et de son équipage sur le territoire chinois. Depuis, les attentats du 11 septembre et les impératifs de la "guerre" contre le terrorisme ont modifié les rapports entre les deux pays. Vendredi 25 octobre, M. Bush a reçu, dans son ranch texan de Crawford, le président Jiang Zemin, invité comme l’ont été, avant lui, Vladimir Poutine, Tony Blair et le prince héritier d’Arabie saoudite, Abdallah.
TOUR DU PROPRIةTAIRE EN 4 - 4
M. Jiang, qui n’a passé que quatre heures sur le domaine du président américain, a eu droit, comme ses prédécesseurs, au tour du propriétaire en 4 - 4. A la différence du prince Abdallah, il s’est prêté à une conférence de presse commune avec son hôte. Mais il n’a pas dit grand-chose. Il y avait pourtant de quoi dire et de quoi faire, avec le débat sur l’Irak au Conseil de sécurité de l’ONU et la révélation, par la Corée du Nord, de son programme d’enrichissement de l’uranium visant à développer un arsenal atomique. Selon un collaborateur de la Maison Blanche, la question irakienne a été discutée "à fond".
Devant les journalistes, M. Bush a déclaré avoir "pressé le président Jiang d’appuyer une nouvelle résolution du Conseil de sécurité, demandant que l’Irak se défasse complètement de ses armes de destruction massive". Il a répété que cette résolution doit décider qu’un refus d’obtempérer "aura des conséquences" pour Bagdad. Curieusement, le président chinois restant silencieux, c’est George Bush qui a résumé, à sa façon, la position de Pékin, consistant à "soutenir l’application stricte, par l’Irak, des résolutions du Conseil de sécurité". Le collaborateur chargé d’éclairer officieusement la presse a expliqué qu’il y a là un "terrain commun", sur lequel les Etats-Unis et la Chine peuvent travailler. Il a refusé de préciser en quoi pourrait consister "l’appui" demandé par M. Bush en vue d’une nouvelle résolution, vote favorable ou abstention.
"SANS ARMES NUCLةAIRES"
Sur la Corée du Nord, aussi, la diplomatie était de mise, les Américains soulignant que les Chinois veulent, comme eux, une péninsule coréenne "sans armes nucléaires" et laissant dans l’ombre la réponse positive donnée par Pékin à la demande de Pyongyang de négocier l’abandon de son programme. "Nous n’avons rien exclu complètement", a concédé le haut responsable anonyme, tout en réaffirmant que la violation de l’accord de 1994 par la Corée du Nord n’incite pas à lui faire confiance pour négocier un nouvel arrangement.
Patrick Jarreau
Les Français soutenus au Conseil de sécurité
Les Etats-Unis ont officialisé, vendredi 25 octobre à l’ONU, leur projet de résolution sur l’Irak en le "passant au bleu" : cette démarche signifie que c’est le document américain qui sera soumis au vote du Conseil de sécurité le premier, si un texte concurrent est déposé. C’est une réponse à la France qui, la veille, avait fait circuler, sans toutefois la déposer officiellement, une version du projet américain amendée par ses soins, qui pourrait, selon elle, constituer un compromis acceptable par le Conseil de sécurité. Le geste des Etats-Unis a irrité les membres non permanents du Conseil à qui le texte américain n’a été remis que mercredi, alors que les cinq pays permanents en discutent depuis un mois.
Lors des consultations, le projet américain a essuyé de nombreuses critiques. Les Français se sont réjouis du soutien apporté à leur proposition par le Mexique, la Guinée, l’île Maurice, l’Irlande, le Cameroun et la Syrie, sans compter la Chine et la Russie (qui a aussi déposé un texte resté informel). La Bulgarie, la Norvège, la Colombie, Singapour et le Royaume-Uni soutiennent Washington. Il faut 9 voix et aucun veto pour qu’un texte soit adopté. Les Américains ont indiqué qu’ils souhaitaient un vote "vers la fin de la semaine" prochaine. – (Corresp.)
IV Brésil : Victoire annoncée de Lula
Rio de Janeiro de notre correspondant
En ballottage très défavorable à l’issue du premier tour du 6 octobre, José Serra, le candidat du pouvoir, a bien tenté, en vue du round final du dimanche 27 octobre, de renverser la vapeur en ciblant sa campagne télévisée sur "l’incompétence" et "le manque de préparation" de son rival du Parti des travailleurs (PT), Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé en tête avec 46,40 % des voix. La faillite financière de l’Argentine et l’instabilité institutionnelle au Venezuela de Hugo Chavez lui ont – en vain – servi d’épouvantails.
Restait le débat télévisé de la dernière chance, organisé vendredi 25 octobre sur TV Globo, la principale chaîne brésilienne. Englué en permanence dans des duels de chiffres et de statistiques sur des sujets aussi arides que le financement de l’accession au logement, la réforme de la Sécurité sociale ou les carences de l’assistance médicale, le morne spectacle n’aura probablement guère d’influence sur le verdict anticipé par les instituts de sondage.
Donné vainqueur dans un fauteuil avec plus de 60 % des intentions de vote, Lula s’est attaché à multiplier, entre les deux tours, les meetings dans les Etats – huit sur quatorze – où le candidat du PT était en lice pour le deuxième tour de l’élection des gouverneurs. Au premier tour, le PT avait conservé l’un des trois sièges qu’il détenait, et conquis celui du Piaui, l’un des Etats les plus pauvres du Brésil, dans le Nordeste. La puissance de la "vague rouge" surgie dans le sillage de Lula, qui a déjà fait du PT le premier groupe parlementaire de la Chambre fédérale, se mesura également à cette aune.
En prévision du "changement très fort" qu’il pressent, Fernando Henrique Cardoso, le président sortant, très discret durant la campagne, a mis l’accent ces derniers jours sur la "tranquillité du processus électoral". Dans le but de faciliter la passation de pouvoirs avant l’intronisation, le 1er janvier 2003, de son successeur, une "commission de transition", d’une cinquantaine de représentants du président élu, sera installée dès mardi. Arminio Fraga, le gouverneur de la banque centrale, et Erevardo Maciel, le directeur de la Recette fédérale (les services fiscaux), seront les principaux interlocuteurs de cette nouvelle équipe.
MILIEUX D’AFFAIRES SATISFAITS
Cette dernière, selon un porte-parole du gouvernement, aura un "avis prépondérant"dans le traitement de deux dossiers : les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) ayant trait à l’accord signé en septembre 2002 (assorti d’un prêt de 30 milliards d’euros libérable sous conditions jusqu’à la fin 2003), et l’appel d’offres de 700 millions d’euros – dont Dassault Aviation est l’un des favoris – relatif à la modernisation programmée des forces aériennes brésiliennes.
A la veille du scrutin, le marché des changes, soumis depuis des mois à de violentes turbulences, connaissait par ailleurs une sensible accalmie, illustrée par le repli en trois jours de près de 5 % du dollar par rapport au real. Ce reflux est d’abord motivé par l’excédent courant – record historique – de 1,22 milliard d’euros enregistré en septembre. Grâce essentiellement à la croissance accélérée du solde du commerce extérieur (7,86 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année), qui compense la réduction prévue cette année de 20 % des investissements étrangers directs, le real semble en passe de mieux résister aux attaques spéculatives nourries par la crainte d’un moratoire sur la dette publique.
Les milieux d’affaires ont d’autre part accueilli avec satisfaction les récentes déclarations d’Antonio Palocci, coordinateur du programme de gouvernement du candidat du PT, sur "la nécessité d’un ajustement fiscal bien ordonné en 2003, sans céder à la tentation inflationniste". "Il n’y aura, a-t-il déclaré au quotidien économique Valor, aucun choc, aucune expérimentation, aucune mesure hétérodoxe." L’augmentation envisagée à partir d’avril 2003 du salaire minimum de 65 euros à 80 euros n’est déjà plus à l’ordre du jour.
Jean-Jacques Sévilla
Abidjan de notre envoyé spécial
L’homme est mort. Vêtu d’un tee-shirt blanc, il gît au milieu d’un fourré, étendu sur le dos, les bras écartés, les yeux ouverts. Ce cadavre dont la photo s’étale à satiété dans les médias ivoiriens au lendemain du putsch du 19 septembre, c’est celui du général Robert Gueï. L’homme, selon la version officielle, était l’âme des complots contre le président Gbagbo. Il a été tué en fin de matinée alors qu’il se rendait au siège de la télévision pour se proclamer chef de l’Etat. Chassé du pouvoir deux ans auparavant, l’ancien chef de la junte militaire aurait tenté de le reconquérir. A 61 ans, l’ancien saint-cyrien avait joué et perdu.
Le scénario des autorités a le mérite de la simplicité, mais il est faux. Les témoignages de proches de Robert Gueï, le récit de témoins oculaires, les confidences distillées par des responsables du régime, tout confirme que le général a été victime d’un règlement de comptes politique. Des militaires loyalistes ont pris prétexte du putsch pour se débarrasser du général et de son entourage. Ont-ils agi de leur propre chef ? Ont-ils reçu des ordres d’un politique ? C’est la seule inconnue d’importance qui demeure un mois après les faits.
Le jour n’est pas encore levé ce jeudi 19 septembre que des tirs d’armes résonnent dans des quartiers d’Abidjan. De la maison aux allures de chalet suisse qu’il habite dans un quartier du centre-ville, le général Gueï ne peut entendre les déflagrations, mais des proches l’ont prévenu par téléphone. Il est 5 heures du matin et la situation est chaotique. A "Cyclone", l’homme chargé de sa sécurité qui veut le rejoindre à la résidence, le général conseille de patienter jusqu’à la levée du jour. D’ailleurs, les deux ponts qui relient le quartier du Plateau, où habite l’ancien chef de l’Etat, au reste de la ville sont coupés.
Aux alentours de 7 heures, les radios étrangères ont confirmé la réalité du putsch. Trois heures plus tard, depuis Rome, où se trouve le chef de l’Etat, une accusation est lancée : Robert Gueï est l’instigateur du coup d’Etat. A la résidence du général, qu’ont rejointe une poignée de gardes chargés de la sécurité de l’ancien chef de l’Etat et de son épouse, Rose Doudou, l’incompréhension domine. A tous ceux qui téléphonent pour savoir si le général est impliqué dans le coup d’Etat, son aide de camp, Fabien Coulibaly, et son neveu, le caporal Pascal Loua, jurent que non. Un putschiste n’aurait pas consacré la journée précédente à préparer l’élection de la présidente des femmes de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), le tout jeune parti du général. En revanche, les intimes du général sont convaincus qu’un coup tordu du pouvoir n’est pas à exclure. Quelques jours auparavant, trois sources différentes ont prévenu Robert Gueï que son élimina tion était programmée dès lors qu’il avait claqué la porte du gouvernement. Le général n’a pas pris l’avertissement au sérieux.
Cette fois, l’urgence impose une décision rapide. Faut-il transformer la villa, coincée au fond d’une impasse, en un fort Chabrol, et se défendre les armes à la main ? Une douzaine d’hommes armés, militaires et civils, sont à l’intérieur de l’habitation que protège un mur d’enceinte. Ou vaut-il mieux mettre le général en lieu sûr à l’extérieur ?
ARCHEVتCHة PROFANة
La deuxième solution est retenue. Des sentiers discrets mènent à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan, une imposante bâtisse de béton toute proche. Le général les connaît. Il peut aller se mettre sous la protection de l’archevêque, Mgr Bernard Agré.
C’est ce qu’il va faire dès 7 heures du matin. Hormis son aide de camp, et peut-être son épouse, personne d’autre n’est au courant. Et pourtant, en fin de matinée, des hommes en treillis se présentent à l’archevêché, encerclé par des véhicules armés. Comment savent-ils qu’en l’absence de Mgr Agré un prêtre a pris sur lui d’accueillir le général, qu’il l’a caché dans la crypte de l’édifice ? " Nos hommes l’avaient reconnu dans la rue", explique un proche du président Gbagbo. L’explication n’est guère convaincante et, à ce jour, le mystère subsiste.
Les militaires n’ont pas d’états d’âme. Ils veulent venger la mort d’Emile Boga Doudou, le ministre de l’intérieur assassiné à son domicile aux premières heures du putsch. C’est donc sans l’ombre d’une hésitation qu’ils profanent l’archevêché, fouillent les bâtiments et la cathédrale pour finalement mettre la main sur Robert Gueï, caché derrière un tas de cartons. C’en est fait de celui qui, à la faveur d’un coup d’Etat réussi, a dirigé la Côte d’Ivoire de décembre 1999 à octobre 2000. Traîné hors de l’évêché, poussé dans un véhicule tout terrain, Robert Gueï va être conduit dans un endroit discret sur une route de corniche et tué d’une balle dans la tête. Quelques jours plus tard, Mgr Agré pourra bien téléphoner au chef de l’Etat et se plaindre de la violation d’un lieu saint. Le crime restera impuni.
IL NE RESTAIT PLUS QU’ہ PILLER
Ce ne sera pas le seul. En milieu de matinée, un char léger s’est présenté devant le portail d’entrée de la résidence du général. Ordre est donné à tous les occupants réunis dans la cour de déposer les armes et de sortir les uns derrière les autres. Convaincus qu’ils n’ont rien à se reprocher, huit d’entre eux, dont l’aide de camp de Robert Gueï, acceptent. On retrouvera plus tard sept corps, dont celui du capitaine Coulibaly, mutilé.
Les autres, ceux qui ont refusé de se rendre, ont reflué vers la maison dont le portail vert a été brusquement refermé. Avant de s’enfuir de la résidence, ils ont cru mettre en sécurité l’épouse du général et Mme Bamba, la secrétaire de Robert Gueï, dans le jardin d’une villa mitoyenne, inhabitée. L’idée n’était pas bonne. Les militaires dénicheront les deux femmes et les abattront. Il ne restait plus qu’à piller la maison et à s’emparer des véhicules garés dans la cour. Ce sera chose faite en début d’après-midi.
Aujourd’hui, la villa baigne dans un calme pesant. Le portail est fermé. Par les fenêtres entrouvertes des rideaux de tulle s’agitent dans le vent.
Jean-Pierre Tuquoi
Tension entre la Côte d’Ivoire et le Burkina
Entre la Côte d’Ivoire et son voisin le Burkina Faso, l’escalade verbale se poursuit. Le gouvernement burkinabé a averti, jeudi 24 octobre, qu’il ne pouvait "plus tolérer" la poursuite des exactions dont ses ressortissants en Côte d’Ivoire (2,5 millions de personnes environ) sont, selon lui, victimes depuis le début de l’insurrection militaire. De son côté, le chef de l’Etat ivoirien a dénoncé une "complicité, ne serait-ce que passive", de son voisin avec les militaires rebelles. Il est "évident" que les rebelles étaient "logés, nourris par le pouvoir burkinabé", a affirmé Laurent Gbagbo à l’Agence France-Presse.
Ces accusations ont été "catégoriquement" rejetées par le Burkina Faso. "Nous n’avons absolument rien à voir avec cette rébellion. C’est facile de nous accuser, nous n’avons rien à voir avec ce problème ivoiro-ivoirien", a déclaré le ministre burkinabé de la sécurité, Djibrill Bassolé. - (AFP.)
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